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Argentine : le test électoral de mi-mandat, un quitte ou double pour la thérapie de choc de Javier Milei

Le président argentin Javier Milei, au pouvoir depuis décembre 2023, fait face à un test électoral décisif avec les législatives de mi-mandat ce dimanche 26 octobre. Ce scrutin déterminera l'avenir de sa politique ultra-libérale dans un pays polarisé, aux prises avec une crise économique et sociale.
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Considérées comme un référendum sur sa présidence, ces élections partielles visent à renouveler un tiers du Sénat et la moitié du Congrès.

L'enjeu est capital pour Javier Milei, dont le parti La Libertad Avanza est actuellement très minoritaire au Parlement, avec seulement 40 députés sur 257 et 7 sénateurs sur 72.

L'objectif du camp présidentiel est de remporter suffisamment de sièges pour consolider son pouvoir et faire passer ses réformes économiques radicales, même si l'obtention d'une majorité absolue semble peu probable. À l'inverse, une victoire de l'opposition péroniste pourrait entraver durablement son action, voire ouvrir la voie à une procédure de destitution, pour laquelle un vote des deux tiers des parlementaires est requis.

Le bilan économique du président Milei est fortement contrasté.

D'un côté, le gouvernement met en avant des succès macroéconomiques, tels que la réduction drastique de l'inflation mensuelle (passée de plus de 25 % à moins de 1,9 %), un retour de la croissance à 5 %, une baisse de la pauvreté et un budget de l'État ramené à l'équilibre. De l'autre, la population subit les conséquences sociales de cette politique : une récession, une chute des salaires et des difficultés accrues pour la classe moyenne. La suppression de 60 000 postes de fonctionnaires a également nourri la colère sociale, et le peso argentin reste sous pression malgré les assurances du gouvernement.

Sur le plan politique, Javier Milei apparaît affaibli.

Sa cote de popularité est à un plus bas historique, avec 53,7 % d'opinions défavorables, et les sondages le donnent désormais au coude-à-coude avec l'opposition.

Son style qualifié de "brutal" et son refus du compromis l'ont isolé de ses alliés conservateurs.

Dans ce contexte, une aide financière de 20 milliards de dollars accordée par l'administration Trump pour soutenir le peso est perçue comme une ingérence américaine risquée.

Ce soutien, dont les contreparties ne sont pas toutes connues, pourrait se révéler à double tranchant à l'approche d'un vote crucial pour l'avenir politique du président.

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