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Une commission d'enquête parlementaire accuse La France insoumise de proximité avec des réseaux islamistes

Un rapport parlementaire, initié par la droite, met en cause La France insoumise pour ses liens supposés avec la mouvance islamiste, suscitant de vives critiques de la part du mouvement qui dénonce une manœuvre politique.
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Une commission d'enquête parlementaire, créée à l'initiative de Laurent Wauquiez, a rendu son rapport sur les liens entre les mouvements politiques et les réseaux propageant l'idéologie islamiste. Le document de près de 700 pages, fruit de 29 auditions, accuse principalement La France insoumise (LFI) de "proximités" avec "des individus propageant l'idéologie islamiste", tout en reconnaissant l'absence de "liens structurés démontrables". Le rapporteur Matthieu Bloch (UDR) met en cause une "stratégie électoraliste" et "clientéliste" de LFI auprès de l'électorat musulman, qui ferait du mouvement une "cible privilégiée" pour des stratégies d'entrisme. Il estime que certains élus insoumis, comme Rima Hassan ou Thomas Portes, ont montré des "signes de complaisance, voire de soutien actif" à des individus proches des mouvements islamistes, notamment en instrumentalisant la cause palestinienne.

Le rapport note cependant que d'autres partis, y compris au centre et à droite, peuvent avoir des contacts avec la mouvance islamiste, souvent au niveau local et parfois par méconnaissance.

Face à une menace jugée "sérieuse", la commission présidée par Xavier Breton (LR) formule 32 recommandations.

Celles-ci incluent le renforcement des prérogatives des services de renseignement, un contrôle accru des subventions aux associations et une meilleure information des élus, notamment en vue des élections municipales de 2026. Le rapport préconise également d'interdire aux ministres du culte de diffuser des consignes de vote.

La France insoumise a vivement réagi, qualifiant la commission de "partiale et partielle" et d'"commission d'inquisition". Des critiques ont également été émises sur les motivations politiques de la démarche, vue comme une tentative de déstabiliser le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. Certains comptes-rendus des auditions soulignent que la commission n'aurait pas réussi à apporter de preuves tangibles, citant notamment l'audition du directeur du renseignement territorial qui a rappelé que ses services n'étaient pas compétents pour le suivi des organisations politiques.

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