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Nationalisation d'ArcelorMittal : une proposition de loi au cœur d'une bataille d'obstruction parlementaire

Une proposition de loi visant à nationaliser ArcelorMittal est au cœur d'une vive confrontation politique, La France insoumise et la CGT accusant le Rassemblement national de manœuvres d'obstruction pour empêcher son vote à l'Assemblée nationale.
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Portée par la députée La France insoumise (LFI) Aurélie Trouvé, une proposition de loi pour la nationalisation d'ArcelorMittal France doit être débattue le 27 novembre. Cette initiative vise à préserver un outil de production jugé stratégique pour la souveraineté industrielle du pays, alors que la direction du groupe est accusée de ne pas vouloir investir dans l'acier décarboné. Le projet de loi, adopté en commission des Finances le 19 novembre avec le soutien de la gauche, a pour but de protéger 15 000 emplois directs et 80 000 emplois indirects menacés, malgré les 800 millions d'euros d'aides publiques perçues par l'entreprise depuis 2020. Le coût de cette nationalisation est estimé à environ 3 milliards d'euros. Cependant, le vote de ce texte est compromis par une « stratégie d'obstruction » dénoncée par la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, ainsi que par des figures de LFI comme Manuel Bompard et Jean-Luc Mélenchon. Ils accusent le Rassemblement national (RN) et ses alliés de l'UDR d'avoir déposé près de 300 amendements, souvent identiques, dans le but d'épuiser le temps alloué à la niche parlementaire de LFI et d'empêcher la tenue du vote avant minuit. Sophie Binet qualifie la démarche du RN d'« hypocrite », soulignant que le parti s'était abstenu en commission pour ensuite bloquer le débat en séance, concluant que « le RN travaille pour Mittal ». Face à ces accusations, le député RN Jean-Philippe Tanguy a laissé planer le doute sur un éventuel retrait des amendements.

Il a justifié cette action en accusant LFI d'avoir eu une « attitude odieuse » et d'avoir pratiqué l'obstruction lors de la propre niche parlementaire du RN.

Il a affirmé que son parti permettrait un vote mais voulait donner « une bonne leçon à LFI ».

De son côté, la CGT a appelé l'ensemble des députés, à l'exception de ceux du RN, à être présents pour voter en faveur de cette loi jugée « fondamentale pour la défense de notre industrie ».

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