Le retour de Jodie Foster dans le cinéma français : « Vie privée », un thriller psychologique qui divise la critique

Le nouveau film de Rebecca Zlotowski, « Vie privée », marque le grand retour de l'actrice américaine Jodie Foster dans le cinéma français, dans un rôle de psychanalyste menant l'enquête sur la mort de l'une de ses patientes.

« Vie privée », le nouveau long-métrage de la réalisatrice Rebecca Zlotowski, met en scène Jodie Foster dans le rôle de Lilian Steiner, une psychanalyste américaine installée à Paris.

Lorsque l'une de ses patientes, incarnée par Virginie Efira, décède, Steiner est convaincue qu'il s'agit d'un meurtre et non d'un suicide.

Elle se lance alors dans sa propre enquête, soupçonnant le mari (Mathieu Amalric) ou la fille (Luàna Bajrami) de la défunte. Dans sa quête de vérité, elle est épaulée par son ex-mari, joué par Daniel Auteuil.

Le film a été présenté hors-compétition au festival de Cannes 2025. Le film est décrit comme une œuvre hybride, qualifiée de « psychomédie », de « thriller psychologique élégant » ou encore de « plaisante comédie policière ». Les critiques notent une hésitation entre le thriller psychanalytique, dans la veine de Brian De Palma, et la comédie d'enquête à la Woody Allen.

Des comparaisons sont également faites avec le cinéma d'Hitchcock et de Chabrol, bien que Rebecca Zlotowski n'atteigne, selon un article, ni le « génie machiavélique » du premier, ni le « regard aigu » du second.

La réalisatrice a par ailleurs exprimé son désir que le film reflète « l'humour juif ».

L'accueil critique est mitigé.

Si la performance de Jodie Foster est unanimement saluée comme « magistrale » et « parfaite », le film lui-même divise.

Certains le considèrent comme une « pimpante comédie policière qui se regarde sans déplaisir » mais qui s'oublie vite. D'autres lui reprochent une intrigue « trop décousue et irréaliste » qui ne parvient pas à prendre le thriller au sérieux, et un manque d'engagement dans la comédie. Le personnage de Foster, jugé « psychorigide », ne favoriserait pas l'empathie.

L'un des articles note avec humour que la campagne de promotion, durant laquelle Jodie Foster s'est exprimée dans un français parfait, était presque plus intéressante que le film.