Wall Street face au vertige : la crainte d'une surévaluation des valeurs technologiques entraîne une chute des indices



Mardi, la Bourse de New York a clôturé en net recul, les principaux indices accusant des pertes significatives.
Le Dow Jones a cédé 0,53 %, l'indice élargi S&P 500 a lâché 1,17 % et le Nasdaq, à forte composante technologique, a chuté de 2,04 %.
Ce repli généralisé est principalement attribué aux craintes des investisseurs concernant les niveaux de valorisation très élevés de certaines entreprises, notamment celles liées au secteur de l'intelligence artificielle (IA), ce qui a conduit à d'importantes prises de bénéfices. L'enthousiasme pour l'IA a été le principal moteur de la hausse de Wall Street ces derniers mois, propulsant les capitalisations boursières à des niveaux record, comme en témoigne le franchissement du seuil des 5 000 milliards de dollars par Nvidia. Cependant, les opérateurs de marché doutent désormais que les performances financières de ces sociétés soient suffisantes pour justifier de telles valorisations. L'exemple de Palantir est frappant : malgré des résultats supérieurs aux attentes et un relèvement de ses prévisions, son action a chuté de 7,95 %, effaçant près de 40 milliards de dollars de capitalisation en une seule séance. D'autres entreprises comme Uber ont également vu leur titre reculer (-4,99 %) malgré un chiffre d'affaires trimestriel dépassant les 13 milliards de dollars.
Plusieurs autres facteurs ont contribué à la nervosité du marché.
La paralysie budgétaire (« shutdown ») aux États-Unis, qui est sur le point d'atteindre une durée record, prive les investisseurs de données économiques officielles essentielles, les forçant à « avancer à l'aveuglette », selon un analyste.
Cette situation suscite également des inquiétudes quant à la santé de l'économie américaine en raison de la mise au chômage technique de fonctionnaires et des perturbations des aides sociales. De plus, les investisseurs notent un manque de dynamisme dans d'autres secteurs comme l'immobilier ou le commerce de détail. Dans ce contexte, les acteurs du marché attendent la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed) pour obtenir des éclaircissements sur sa politique monétaire. Parmi les autres mouvements notables, la biotech Metsera a bondi de 20,50 % suite à une guerre d'enchères entre Pfizer et Novo Nordisk pour son rachat. En revanche, la chaîne de pizzerias Papa John's a dégringolé de 9,98 % après l'annonce du retrait d'une offre de rachat. Face à cette situation, de plus en plus d'observateurs estiment qu'une correction boursière est non seulement possible, mais pourrait être une « évolution positive » pour le marché.
Articles
8Économie
Voir plus
Lecamus modernise son outil industriel et parie sur la filière de l’éolien offshore. Mais entre carnets pleins, pénurie de main-d’œuvre et incertitudes sur la filière, le cap est dur à tenir.

Quatre ports moyens, un budget modeste et une ambition affirmée : peser dans la réindustrialisation bas-carbone. À travers Aquitania Port Link (APL), Bayonne, Bordeaux, La Rochelle et Rochefort-Tonnay-Charente jouent désormais collectif pour exister à l’échelle européenne.

Au cœur du parc d’activités Pédebert à Soorts-Hossegor, le tout nouveau tiers-lieu L’Altéa s’apprête à accueillir des entrepreneurs dès janvier 2026. Pour sélectionner les premiers arrivants, la communauté de communes Maremne Adour Côte Sud (MACS), vient de finaliser ses dossiers de candidatures.

Cet automne, la startup industrielle en plein développement à Lacq, et l'entreprise familiale landaise spécialisée dans le traitement du bois-déchet ont exposé leur procédé d'utilisation de pieds de vigne arrachés pouralimenter en biomasse le futur site E-CHO.





