Dans un rapport publié jeudi, le contrôleur général des lieux de privation de liberté signale des "dysfonctionnements" graves dans le traitement des migrants dans les locaux de la police aux frontières de Montgenèvre, entre la France et l’Italie. Les contrôleurs estiment notamment que les installations sont "sous dimensionnées", "pas adaptées" et dans "un état de saleté extrême".
InfoMigrants
Un nouvel échange de tirs par armes à feu a éclaté mardi soir à Loon-Plage dans le nord de la France. Quatre migrants ont été légèrement blessés. Ces fusillades ne sont pas rares dans cette zone de départs pour les migrants désireux de rejoindre le Royaume-Uni. Un business lucratif propice aux règlements de compte entre trafiquants, selon les autorités.

Le migrant qui était revenu au Royaume-Uni en "small-boats" après avoir été expulsé une première fois en France dans le cadre de l'accord franco-britannique a été renvoyé à nouveau vers Paris, a annoncé mercredi la ministre de l'Intérieur britannique Shabana Mahmood. Il affirme être victime d'un réseau de traite d'êtres humains géré par des passeurs dans le nord de la France.
Ce mardi 4 novembre s’est ouvert, au tribunal de Paris, le procès de dix personnes accusées d’avoir organisé la traversée meurtrière du 12 août 2023 dans la Manche, au cours de laquelle au moins sept exilés ont perdu la vie. Parmi les prévenus figure Ibrahim A., un jeune Soudanais, originaire du Darfour où des massacres ciblent sa communauté. Survivant du naufrage, il clame son innocence depuis deux ans.

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) va mettre en place un nouveau projet de recueil d'informations, en coopération avec la Mauritanie et la Gambie, pour identifier les exilés décédés en mer ou sur les routes reliant l'Afrique à l'Europe. L'agence va mettre en place "des formations sur mesure et un accompagnement technique" pour permettre aux deux pays ouest-africains d'enquêter, "de localiser les disparus, d’identifier les dépouilles et, au final, d’éviter que ces tragédies ne tombent dans l’oubli".
Après trois mois de suspension d’accès à l’asile pour tous les exilés arrivant en Crète depuis la Libye, l’enregistrement des demandes a repris le 14 octobre. Cette suspension avait été décidée en juillet par le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, après une recrudescence des arrivées illégales via cette route migratoire.
Le 8 février 2025, un ressortissant irakien est tué et un policier du Raid blessé, lors d’une fusillade sur une aire d'autoroute près de Dijon. Récit d’une vendetta entre trafiquants de migrants qui a mal tourné.
Une plainte déposée en 2024 auprès du Parquet de la Cour d’appel de Casablanca, au Maroc, vise un prêtre catholique français accusé de violences sexuelles sur des mineurs étrangers. Les victimes sont majoritairement originaires de Guinée Conakry. Le média marocain Enass a révélé les faits en publiant une enquête lundi.
Deux semaines après l'évacuation du campement du parc de Maurepas, au nord de Rennes, et la "mise à l'abri" d'environ 200 migrants par les autorités, des dizaines d'entre eux sont de retour à la rue. Près de 90 exilés, épaulés par des associations, occupent depuis le 29 octobre l’Espace Social Commun Simone Iff, propriété du département. Ils réclament des hébergements pérennes pour les migrants durant tout l'hiver.

Immigré soudanais fuyant la guerre civile, Ibrahim A. est monté le 12 août 2023 dans une embarcation pneumatique qui a fait naufrage dans la Manche, tuant sept personnes. Suspecté d’avoir piloté le bateau, il a été mis en examen et placé en détention provisoire, et risque 10 ans de prison. Son avocat entend bien démontrer son innocence.
L’arrestation à Berlin ce week-end d’un Syrien soupçonné d’avoir préparé un attentat islamiste est intervenue alors que débat s’est développé sur la possibilité ou non de rapatrier des ressortissants de ce pays. Lundi, le ministre allemand de l’Intérieur a voulu mettre les points sur les i et a confirmé que de telles expulsions vers la Syrie allaient avoir lieu. Et le chancelier Friedrich Merz a plaidé pour le rapatriement de Syriens réfugiés dans le pays, allant au besoin jusqu'à l'expulsion.
Une nouvelle circulaire grecque du ministre des Migrations, Thanos Plevris, prévoit de sanctionner les réfugiés statutaires qui retournent dans leur pays d’origine, en supprimant leur protection internationale. Une mesure de plus dans l’arsenal législatif migratoire du gouvernement grec.
Onze personnes, soupçonnées d’appartenir à un réseau de passeurs, ont été interpellées à Ceuta et sur la péninsule espagnole, a indiqué la Garde civile. Elles faisaient passer des migrants du Maroc vers l’enclave espagnole puis vers le continent à bord de bateaux de plaisance, en échange de milliers d’euros.
Depuis 2023, la Finlande durcit son arsenal législatif, en réaction aux arrivées de migrants par la frontière russe, qu'elle juge orchestrées par Moscou. Outre les expulsions aujourd'hui autorisées à la frontière, de plus en plus d'étrangers n'ayant pas pu renouveler leur droit de séjour sont éloignés. Leur nombre a augmenté de 30 % en 2025, par rapport à l'année précédente.
Un centre d’accueil pour demandeurs d’asile près de Dublin a été la cible vendredi d’un incendie "d’origine criminelle", selon la police irlandaise. Tous les occupants ont été évacués, et quatre enfants et un adulte ont été secourus alors qu'ils s'étaient réfugiés au dernier étage du bâtiment. Le gouvernement a condamné une attaque "odieuse [qui] n'a pas sa place dans notre société".
La lutte contre les passeurs est un enjeu stratégique en Macédoine du Nord, tant pour ce pays de transit sur la route des Balkans que pour l'Union européenne. Mais elle n'est pas sans revers : les personnes migrantes et les ONG témoignent notamment d'interrogatoires et de détentions arbitraires, sans cadre légal.
Près d’une personne sur cinq secourue en mer par l'ONG SOS Humanity est mineure. Et face aux nombreux conflits et la baisse des aides internationales, le nombre d'enfants et d'adolescents qui s'engagent sur la route de la Méditerranée devrait continuer à augmenter.
Dimanche dernier, dans le cadre d’un tournoi amical au Maroc, l’équipe féminine afghane de football a retrouvé le terrain face au Tchad pour son premier match depuis 2021. Une première depuis que les Taliban sont revenus au pouvoir cette année-là interdisant aux femmes la pratique du sport.
Une centaine de migrants ont accosté jeudi matin sur la plage de Ngor, à Dakar, a rapporté un média local. Leur embarcation était partie de Gambie et devait rejoindre l'archipel espagnol des Canaries. En chemin, elle avait fait une escale dans les îles du Saloum, dans le sud du Sénégal, pour embarquer d'autres passagers.
Pour lutter contre les traversées illégales de la Manche par les migrants vietnamiens, un accord a été conclu entre Londres et Hanoï, ont annoncé les autorités britanniques mercredi. Son objectif est de lutter contre l'immigration clandestine en accélérant les procédures d'expulsion. "Le nombre d'arrivées illégales en provenance du Vietnam a déjà été réduit de moitié, mais il est possible de faire davantage", déclaré le Premier ministre britannique dans un communiqué.
Dans la zone frontalière de la Macédoine du nord, voisine de la Grèce, les migrants interceptés en arrivant dans le pays pays des Balkans, se voient offrir l'option du "retour volontaire" par la police macédonienne. Les témoignages recueillis sur place indiquent que la pratique - légale et encadrée sur le papier - navigue dans une zone grise où elle se transforme parfois en expulsions déguisées.
Les députés français ont voté à une voix près, jeudi, pour "dénoncer" l'accord franco-algérien de 1968, qui confère un statut particulier aux Algériens et régit leurs conditions de circulation, de séjour et d'emploi en France.
La Macédoine du Nord est un territoire de transit pour les exilés arrivés en Grèce souhaitant rejoindre l'Europe de l'Ouest. L'asile y existe, mais il est rarement accordé dans ce petit pays hors de l'Union européenne. Dès lors, ce sont les profils les plus vulnérables - personnes blessées, familles, adolescents isolés - qui demandent l'asile. Le plus souvent, juste pour avoir quelques semaines de répit avant de reprendre la route.
Hadush Kebatu, demandeur d’asile éthiopien, avait été arrêté cet été après avoir été accusé d’agression sexuelle dans la petite ville d’Epping, au nord de Londres. Son arrestation avait déclenché une série de manifestations anti-immigration au Royaume-Uni. Il a été expulsé vers son pays d’origine, a annoncé mercredi le ministère britannique de l'Intérieur.
Mercredi 29 octobre, 11 migrants érythréens ont été trouvés dans un camion frigorifique dans le Nord de la France. Une femme enceinte a été transportée au centre hospitalier de Beuvry, dans le Pas-de-Calais.
Depuis la destruction du camp de Tsoundzou 2, environ 400 migrants originaires d’Afrique des Grands Lacs se retrouvent en errance à Mayotte. Ils vivent maintenant à quelques kilomètres de leur ancien camp au bord de la route nationale.
Ce mercredi, le ministère des Affaires étrangères libyen a enjoint Médecins sans frontières (MSF) à quitter la Libye avant le 9 novembre, "sans qu'aucune raison n'ait été donnée", selon l'ONG. Conséquence : il n'y a désormais plus aucune association internationale prodiguant des soins aux exilés dans l'ouest du pays.
Dix-huit personnes sont mortes mardi lors du naufrage d’une embarcation de migrants au large de la Libye alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes européennes, annonce l'Organisation internationale des migrations (OIM).
Christian* est arrivé mineur en France en 2016, via la Libye et l’Italie. À sa majorité, il a reçu une OQTF et a finalement été expulsé vers son pays d’origine. Mais le jeune Ivoirien n’a pas renoncé à son rêve de vie en Europe. Il a repris la route vers le Mali et la Mauritanie, dans l’espoir de rejoindre l’archipel espagnol des Canaries, puis de revenir... en France. Témoignage.
Près de 200 familles syriennes se sont réunies dans un collectif pour tenter de trouver des réponses sur leurs proches disparus en Libye dans leur exil vers l'Europe. Depuis la chute du régime Assad, ces familles organisent des manifestations pour se faire entendre du gouvernement de transition - et de l'UE qui soutient financièrement la Libye. Des salons de Damas à ceux de Deraa, Infomigrants a recueilli les récits de leur bataille intime et collective.
Dans un rapport britannique publié lundi, la Commission des affaires intérieures étrille la politique d'accueil des demandeurs d'asile dans des hôtels au Royaume-Uni. Elle dénonce notamment le gaspillage de milliards de livres sterling et un ministère de l'Intérieur "incapable de gérer la situation".
Le Forum tunisien pour les droits économique et sociaux (FTDES) a annoncé, lundi, que ses activités avaient été suspendues par les autorités pour une durée d'un mois. L'ONG, qui défend notamment les migrants, était l'une des dernières à s'exprimer sur le sort des exilés subsahariens en Tunisie. Sa suspension fait suite à de nombreuses attaques du gouvernement de Kaïs Saïed contre des organisations de la société civile.
Dans un entretien avec l’AFP, la directrice de l'Organisation internationale pour les migrations, Amy Pope, a alerté sur un afflux massif de réfugiés dans la région causé par la guerre au Soudan. Depuis 2023, plus de 357 000 réfugiés soudanais ont afflué en Libye.
Un navire de croisière a secouru 19 migrants qui étaient à la dérive à 20 milles marins au large de Cabrera, au sud des îles Baléares, dimanche. Durant la même journée, 51 migrants sont arrivés dans l’archipel espagnol à bord de trois embarcations.
L’immigration en Allemagne suscite régulièrement des polémiques : le chancelier Friedrich Merz, défenseur d'une politique plus ferme sur la question, est connu pour ses déclarations à l’emporte-pièce. Dernière en date, il y a une dizaine de jours : en évoquant les migrants, le chancelier allemand a parlé d’un "problème qui persiste dans le paysage urbain".
Au moins 17 personnes sont mortes après un naufrage survenu au large de la province de Mugla, en Turquie, ce vendredi. Seules deux personnes ont survécu.
La capitale irlandaise connait une flambée de violences suite à l'agression sexuelle d'une fillette irlandaise de 10 ans par un homme étranger. Une centaine de manifestants se sont réunis durant deux nuits consécutives devant le Citywest Hotel, un centre d'accueil hébergeant des demandeurs d'asile. Les heurts ont conduit à l'arrestation de 23 personnes dans la nuit du 22 octobre et deux agents de police ont été blessés.
Un rapport britannique publié jeudi dénonce les conditions d’exécution de l’accord franco-britannique "un pour un". Après avoir rencontré 12 exilés renvoyés en France par le Royaume-Uni, l’association Humans for rights network fait état de "personnes vulnérables" éloignées, de manque d’accès à une assistance juridique ou encore de "conditions d’hébergement préjudiciables en France".
Lors d'une rencontre tenue à Madrid le 17 octobre, l'Espagne et la Mauritanie ont annoncé avoir déjoué 3 500 tentatives de migration irrégulière en 2025 sur le sol mauritanien. Cette coopération bilatérale sur la question migratoire s'est renforcée depuis que la Mauritanie est devenue l'un des principaux lieux de départs des pirogues à destination des îles Canaries.
Le nombre de "retours volontaires" depuis la Mauritanie se multiplie depuis cette année. Selon l’OIM, près de 2 000 exilés ont été ramenés dans leur pays depuis janvier 2025. Le double par rapport à toute l’année 2024.
À ce jour, le nombre de traversées illégales de la Manche dépasse celui de l'ensemble de l'année 2024. Près de 37 000 personnes sont arrivées sur les côtes britanniques à bord de petites embarcations au départ de la France. Un revers pour le gouvernement britannique qui a signé avec la France un accord migratoire en juillet dernier censé dissuader les migrants de prendre la mer.
L’Allemagne est favorable à ce principe de répartition des expulsions en fonction des accords d'expulsions conclus par les Etats membres de l'UE avec des pays tiers.
Expulsé vers la France en vertu de l'accord franco-britannique suite à sa traversée illégale vers le Royaume-Uni à la mi-septembre, un ressortissant iranien est de nouveau menacé d'expulsion après être revenu dans le pays à bord d'une petite embarcation, un mois après sa première tentative.
L'opération de démantèlement du camp de Tsoundzou 2 a eu lieu ce mercredi à Mayotte. Pelleteuses et forces de l'ordre ont détruit les cabanes et tentes installées ici depuis février dernier et le démantèlement du précédent camp de Tsoundzou 1.
Il y a un an jour pour jour, le 23 octobre 2024, survenait, au large de Calais, l'un des naufrages les plus meurtriers dans la Manche, au cours duquel trois personnes sont mortes et au moins 13 ont disparu. À Alep, dans la Syrie post-Assad, les proches de Mustafa Bakro, porté disparu depuis cette date, restent plongés dans une douloureuse attente.
Au Maroc, la région d’Agadir, dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG. Beaucoup d’autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le "potager de l’Europe" : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l’année.


Deux associations marocaines ont demandé aux autorités de leur pays de lancer des recherches pour tenter de retrouver 44 migrants disparus avec leur bateau, au large Dakhla, célèbre zone de départs clandestins vers l'Europe. L'embarcation avait quitté la plage le 24 septembre. Les familles des passagers, sans nouvelles de leurs proches, ont donné l'alerte.
Six membres de l’ONG italienne Mediterranea Saving Humans (MSH), qui porte secours à des migrants en mer, ont comparu mardi devant un tribunal de Sicile pour aide à l’immigration clandestine. C’est une première en Italie où aucune affaire similaire n'avait jusqu'à présent abouti à un procès.
Suite au naufrage du jeudi 16 octobre, au large de Lampedusa, sept corps ont été repêchés : un homme, cinq femmes et un mineur, ont annoncé mardi les autorités italiennes. Selon une ONG en mer, les Italiens et les Maltais, en charge de la surveillance de la zone maritime, avaient déclenché les secours trop tard - malgré les alertes reçues.
Pour la première fois depuis le retour des Taliban au pouvoir en Afghanistan à l'été 2021, Vienne a expulsé mardi un réfugié afghan condamné en justice. Le gouvernement a indiqué préparer d'autres retours. Des ONG accusent les autorités autrichiennes de fermer les yeux sur les droits fondamentaux des Afghans et sur la jurisprudence de la justice européenne.
Pressée par 20 pays de l'UE, la Commission européenne a annoncé avoir entamé des discussions avec les Taliban pour expulser les ressortissants afghans en situation irrégulière présents sur le Vieux continent. L'Allemagne et la Belgique sont très impliquées dans ce dossier "sensible". Jusqu'à présent, à l'échelle européenne, Bruxelles n'autorise pas les expulsions, faute de relation diplomatique avec les fondamentalistes religieux.
L'Algérie a annoncé son souhait de rapatrier les sept mineurs qui avaient débarqué aux Baléares début septembre après avoir volé un bateau de plaisance au port d'Alger. Les images de leur traversée de la Méditerranée vers l'Espagne, diffusées sur les réseaux sociaux, étaient devenues virales et avait suscité l'émoi dans les deux pays.
Depuis le début de l’année, plus de 6 000 migrants sont arrivés aux îles Baléares par bateaux. Un record qui met en difficulté les ressources de ce petit archipel espagnol.
Dimanche, une centaine de migrants ont été secourus dans une embarcation au large de l’île italienne de Lampedusa. Dans ce même canot, deux corps ont été retrouvés par les gardes-côtes. Trois jours plus tôt, un naufrage dans la zone de recherche et de sauvetage maltaise a causé la disparition d’une vingtaine de personnes. Seuls 11 exilés ont été secourus et déposés à Lampedusa.
Entre vendredi et samedi, quelque 210 personnes ont été secourues par les services de secours en mer français et ramenées à terre à Calais et Boulogne-sur-Mer, dans le nord de la France. En dépit de l’accord dit "un pour un" passé entre Londres et Paris cet été, les tentatives de traversées sont encore très nombreuses depuis le littoral français.
La justice belge a condamné le gouvernement à héberger une famille afghane qui dormait à la rue à Bruxelles depuis son arrivée cet été. Les autorités avaient refusé de leur attribuer une place d’accueil au moment du dépôt de leur demande d’asile, prétextant que la famille avait déjà obtenu le statut de réfugié en Grèce. Mais selon le tribunal, l’État n’a pas pris en compte sa situation de vulnérabilité.
À Mayotte, le camp Tsoundzou 2, où vivent environ 500 exilés africains, va être démantelé cette semaine. La préfecture les y avait conduit en février. Aujourd’hui, elle justifie l’évacuation du camp par des risques sanitaires. Les occupants, originaires de l’Afrique des Grands Lacs et de la Corne de l’Afrique, ne seront pas tous hébergés, faute de logements suffisants. À quelques jours du démantèlement du camp, c’est le branle-bas de combat.

Deux femmes ont été retrouvées mortes sur une côte rocheuse de l'île grecque de Chios, où une embarcation de fortune transportant 29 migrants s'est échouée jeudi soir. Ce nouveau naufrage est le second en 10 jours en mer Égée.
Depuis sept mois, la ville de Rennes, en Bretagne, abrite un des derniers campements de migrants de France métropolitaine, à l'heure où les autorités démantèlent quasi systématiquement chaque nouveau lieu de vie informel. Environ 300 migrants, dont de nombreux enfants, vivent depuis plusieurs mois dans le parc Maurepas, au nord de la ville, dans des conditions précaires. Reportage.
L'Allemagne mise sur de nouveaux centres de retours, actuellement en phase de test, dans le but d'accélérer le transfert des demandeurs d'asile dans le cadre du règlement de Dublin. InfoMigrants s'est rendu à Eisenhüttenstadt, où se trouve l'un de ces centres.
Dans un rapport publié jeudi, le Comité des droits de l'enfant des Nations unies (CRC) épingle la France pour ses "défaillances" dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers. Notamment lors des procédures de recours où les enfants sont "contraints de survivre dans la rue, dans des parcs ou dans des camps de fortune improvisés, sans nourriture ni eau potable en quantité suffisante".
Mardi, la gendarmerie marocaine et le parquet de Tétouan ont arrêté un jeune homme soupçonné d’appeler sur les réseaux sociaux la jeunesse marocaine à rejoindre en masse la frontière entre le Maroc et Ceuta pour entrer clandestinement dans l’enclave espagnole. Ce type d'appel en ligne à l'immigration irrégulière est de plus en plus récurrent dans le royaume chérifien.
Ces derniers mois, les attaques violentes des autorités libyennes contre les embarcations de migrants et envers les navires humanitaires en Méditerranée centrale ont connu un regain d'intensité. Dans un récent rapport, l'ONG Sea-Watch recense pas moins de 60 incidents violents survenus de la part de "milices libyennes" entre 2016 et septembre 2025. Une situation dénoncée depuis plusieurs années par de nombreuses ONG qui accusent l'accord migratoire entre l'Union européenne et la Libye d'encourager ces abus.
Le 16 mars 2018, 16 personnes ont perdu la vie dans un naufrage survenu au large de l'île grecque d'Agathonisi, en mer Égée. Seules trois personnes ont pu atteindre l'île le lendemain, après des heures passées dans l'eau. Les familles de 14 victimes ont saisi la justice européenne pour dénoncer le rôle des gardes-côtes grecs dans ce drame.
Un an après l'ouverture en Albanie de deux camps - à Shengjin et Gjader - censés accueillir les migrants arrêtés dans les eaux italiennes, les lieux sont presque vides. Selon des ONG italiennes, 132 migrants y ont été envoyés. "Un échec déconcertant", assurent-elles.
Lundi, la marine sénégalaise a porté secours à 123 migrants à bord d’une pirogue partie "d’un pays voisin", à une centaine de kilomètres de la pointe de Sangomar, dans le sud du pays. Dans le même temps, mardi, une embarcation de 230 exilés en provenance de la Gambie a atteint l’archipel espagnol des Canaries.
Une mère et son enfant de 10 ans sont parvenus à atteindre à la nage l'enclave espagnole de Ceuta, dimanche. Cette scène saisissante reflète le désespoir d'une partie de la population marocaine dans un pays où le taux de chômage s'élève à 13,3%, et où 36% des 15-24 ans sont sans emploi.


D’après l’association Utopia 56, deux migrants ont été renvoyés de force en France alors qu’ils étaient dans les eaux anglaises à bord d’un cargo. Les humanitaires dénoncent un refoulement, une pratique illégale au regard du droit international.
Soixante et un corps de migrants ont été retrouvés ces derniers jours sur la côte ouest de la Libye, entre Zouara et Tripoli. Il n'est pas rare que la mer rejette les corps de migrants morts noyés en tentant la traversée de la Méditerranée pour rejoindre l'Europe.
Des milliers de sympathisants du parti Droit et justice se sont rassemblés samedi à Varsovie à l’appel de leur chef de file, Jarosław Kaczyński. Une manifestation contre le gouvernement actuel de Donald Tusk, mais aussi contre le Pacte migratoire européen.
En Afghanistan, des milliers de rapatriés franchissent, chaque semaine, les frontières terrestres avec l’Iran et le Pakistan. Contraints de rentrer dans leur pays d’origine qu’ils ne connaissent pas ou plus, ils doivent composer avec le manque de ressources et de perspectives, l’arrivée imminente de l’hiver et la crise économique qui s’abat sur l’Afghanistan.
Le gouvernement grec a décidé de limiter drastiquement les dépenses destinées aux réfugiés statutaires, baissant le montant de 30%. Au cœur de cette réforme, la suppression du programme Helios qui permettait aux réfugiés de bénéficier d’une aide financière pour se loger.
Afin d’expulser des Afghans condamnés par la justice en Allemagne, une délégation de responsables allemands a rencontré les autorités talibanes à Kaboul. Cela pourrait marquer le début d'une normalisation entre Berlin et le régime islamiste. D’autres pays de l'UE pourraient suivre l'exemple.
Le Home Office a annoncé jeudi le renvoi d'un total de 26 migrants vers la France dans le cadre de l'accord "un pour un" signé en août avec Paris pour tenter d'enrayer les traversées clandestines de la Manche. Dans le même temps, les départs en mer ne faiblissent pas : 1 075 personnes, parties du littoral français, ont atteint Douvres, mercredi.
Des migrants ont été pris au piège dans la vase dans le chenal de Gravelines, dans le nord de la France, dans la nuit du mercredi à jeudi. Les sauveteurs français sont venus les tracter à l'aide de cordes, à la force des bras. Malgré la signature d'un accord entre Paris et Londres cet été pour endiguer le phénomène des "small boats", les traversées de la Manche atteignent des records cette année.
Il y a 10 ans, le corps d’un enfant syrien est retrouvé inanimé sur une plage turque alors qu’il tentait d’atteindre la Grèce sur une embarcation de fortune. L’image du petit Aylan Kurdi fait alors le tour du monde et relance le débat sur l’accueil des migrants en Europe au moment où des milliers de Syriens fuient la guerre. Une décennie plus tard, InfoMigrants est retourné dans les endroits marqués par cet afflux migratoire sans précédent. À Lesbos, île grecque de la mer Égée, les quelque 110 000 migrants débarqués entre janvier et août 2015 ont marqué profondément les esprits. Mais l'île, devenue l'un des hotspots d'entrée dans l'Union européenne, veut maintenant effacer la migration de son paysage.
En 2024, le gouvernement de gauche d’Olaf Scholz avait facilité les naturalisations en les autorisant après cinq ans de séjour au lieu de huit. Une disposition permettait également dans certains cas une "naturalisation turbo" après trois ans. Les chrétiens-démocrates, qui avaient critiqué la nouvelle loi, n’ont pas pu la remettre en cause en raison des résistances de leurs alliés sociaux-démocrates. Mais la naturalisation turbo vient d’être supprimée par le Parlement.
Des responsables associatifs ainsi que des citoyens français et britanniques réunis au sein d'un collectif dénoncent dans une tribune publiée dans Le Monde l'accord franco-britannique "un pour un" conclu en juillet dernier pour tenter d'enrayer les traversées illégales. Les défenseurs des droits des personnes étrangères craignent qu'il ne remette en cause le droit d'asile et précarise d'avantage la situation des exilés. Entretien avec Stella Bosc, responsable communication de l'Auberge des Migrants, association signataire de la tribune.
L’ONG SOS Méditerranée et sept membres d'équipage français du navire Ocean Viking ont porté plainte mardi en France pour "tentative d'assassinat" et "association de malfaiteurs", après que le navire humanitaire a été pris pour cible par des tirs des gardes-côtes libyens en août dernier. L’association dénonce aussi le soutien financier de l’Union européenne à la Libye en Méditerranée centrale.
Au moins 65 personnes ont été secourues en mer Méditerranée au large des Baléares entre mercredi et jeudi. Depuis le début de l’année, le nombre d’arrivées de migrants dans l’archipel espagnol a augmenté de 84%.
Six millions d'étrangers vivent en France, soit 8,8% de la population française en 2024, "une part inférieure à la moyenne de l'Union européenne", selon une étude de l'Insee publiée mardi 7 octobre.
Dix ans après que l'Allemagne a ouvert ses portes aux réfugiés, notamment Syriens, Munich illustre à la fois les tensions et la force de ce choix. Entre politique, formalités administratives et actes quotidiens de solidarité, les habitants et réfugiés de la ville allemande continuent encore aujourd’hui de définir ce que signifie vraiment la doctrine d’accueil "Nous pouvons y arriver", prononcée en 2015 par Angela Merkel.
Un homme originaire d’Afrique subsaharienne est parvenu la semaine dernière à atteindre l’enclave espagnole de Ceuta depuis le Maroc voisin en utilisant un parapente. Une arrivée similaire avait été recensée fin 2022 à Melilla, l’autre enclave espagnole au nord du Maghreb, mais c’est la première fois qu’un migrant débarque de cette manière à Ceuta.
A partir du 12 octobre, les Etats membres de l’Union européenne (UE) vont commencer à mettre en place des contrôles biométriques à leurs frontières pour les ressortissants de pays tiers. Le but est de recenser dans un fichier commun aux pays de l'UE les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos de tous les ressortissants de pays tiers se rendant en Europe en remplacement du tampon manuel apposé sur le passeport.
Il y a 10 ans, le corps d’un enfant syrien est retrouvé inanimé sur une plage turque alors qu’il tentait d’atteindre la Grèce sur une embarcation de fortune. L’image du petit Aylan Kurdi fait alors le tour du monde et relance le débat sur l’accueil des migrants en Europe au moment où des milliers de Syriens fuient la guerre. Une décennie plus tard, InfoMigrants est retourné dans les endroits marqués par cet afflux migratoire sans précédent. À Budapest, des milliers d'exilés avaient été bloqués à la gare de Keleti en septembre 2015, transformant cette grande place du centre-ville en camp de migrants. Cet afflux qui a été marqué par un grand élan de solidarité de la population, a aussi été un tremplin pour le discours anti-immigration du gouvernement de Viktor Orbàn et le début d’un long processus d'appauvrissement du droit d’asile.
Quatre corps ont été récupérés mardi par les gardes-côtes grecs au large de Lesbos après le naufrage d'une embarcation de migrants. Ce nouveau drame intervient deux jours après la mort d'une femme dans un accident similaire près de l'île grecque.
Mamadou Garanké Diallo, un Guinéen de 21 ans, a été retrouvé mort mi-septembre dans le nord de la France alors qu'il espérait atteindre le Royaume-Uni. Après avoir reçu une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), le jeune homme a fui la région de Rouen, en Normandie, malgré une parfaite intégration. Ses soutiens dénoncent "une dérive répressive" mise en place contre les étrangers qui "mène à la mort".
Trois manifestants britanniques ont écopé lundi de peines de 22 à 28 mois de prison pour avoir participé aux violences anti-migrants en juillet devant un hôtel de demandeurs d'asile à Epping, près de Londres. Le juge a estimé que leurs actions avaient été "motivées par des raisons raciales, au moins en partie".
Il y a 10 ans, le corps d’un enfant syrien est retrouvé inanimé sur une plage turque alors qu’il tentait d’atteindre la Grèce sur une embarcation de fortune. L’image du petit Aylan Kurdi fait alors le tour du monde et relance le débat sur l’accueil des migrants en Europe au moment où des milliers de Syriens fuient la guerre. Une décennie plus tard, InfoMigrants est retourné dans les endroits marqués par cet afflux migratoire sans précédent. Reportage à Idomeni, ce village de 100 habitants dans le nord de la Grèce, où 13 000 migrants furent bloqués à l'hiver 2015-2016 à quelques mètres de la frontière macédonienne.
