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vendredi, novembre 7

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Là-bas si j'y suis

Plus près des jetables que des notables
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« Le Guide du droitard » : l'Italie entre tradition et modernité

Chaque semaine, Dillah Teibi vous proposer un aperçu de ce que donnera Le Guide du routard version Bolloré. On a en effet appris début octobre que le co-fondateur du Routard, Philippe Gloaguen, avait vendu la marque au groupe Hachette, contrôlé par Vincent Bolloré. Le milliardaire va-t-il transformer le plus célèbre des guides comme il a transformé CNEWS, Europe 1 et Le Journal du dimanche ? Cette semaine, direction l'Italie et le petit village traditionnel de Predappio, en Émilie-Romagne.Continuer la lecture…

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Le front anti-Zucman déchaîné

Les médias cherchent à augmenter toujours plus leur audience, les élus font tout pour séduire leurs électeurs. Mais il arrive que la majorité des médias et la majorité des élus s'opposent à la majorité des citoyens. C'est ce qui vient d'arriver avec la taxe Zucman. Selon toutes les enquêtes, plus de 80 % de l'opinion s'est déclarée favorable à l'instauration d'un impôt plancher de 2 % sur les très hauts patrimoines qui échappent à l'impôt sur le revenu, soit 1 800 personnes disposant de plus de 100 millions d'euros. C'est l'idée que défend inlassablement l'économiste Gabriel Zucman depuis des mois. Rien de révolutionnaire, rien d'anticapitaliste, une simple affaire de justice et d'égalité. Pourtant, malgré le consensus populaire, une majorité de droite et d'extrême droite a rejeté ce projet de loi. De même, la plupart des médias se sont déchaînés pour défendre ces quelques super-privilégiés comme le bon chien de garde défend son maître. Et alors ? Le peuple a pris la rue en réclamant l'abolition des privilèges ? En promenant quelques têtes de milliardaires au bout d'une pique ?Continuer la lecture…

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« 11'30 contre les lois racistes »

En mars 1997, Jacques Chirac n'a pas encore dissout l'Assemblée nationale. Alain Juppé, « le meilleur d'entre nous » (l'expression est de Jacques Chirac), est son premier ministre et Jean-Louis Debré son ministre de l'Intérieur. Le fils de Michel Debré veut, dans la droite ligne de ses prédécesseurs, encadrer les « conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France », en créant notamment un ficher des personnes hébergeant des sans-papiers en France. Ces dispositions vont susciter un vaste mouvement d'opposition de la part du monde culturel et artistique, parmi lequel ces 11'30 contre les lois racistes qui réunissent dix-neuf grands noms du rap français. Olivier Besancenot vous raconte les dessous de ce morceau devenu culte.Continuer la lecture…

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Force de la farce, farce de la force

Inonder la zone de merde. Flood the zone with shit. Vous n'avez pas pu échapper à la vidéo de Trump suite à la manif « NO KINGS ». Même Sarkozy dans sa prison s'en est régalé et prévoit de s'en inspirer dès sa sortie contre toutes ces racailles. Contre ces sept millions d'opposants « no kings » qu'il qualifie de « loosers », Trump applique à la lettre le principe de Steve Bannon, son illustre conseiller, ami de Marine Le Pen et gourou du nouveau fascisme : « chaque jour, nous devons leur balancer trois choses. Ils en mordront une et nous pourrons faire nos affaires. Bang, bang, bang, ils ne s'en remettront jamais. » C'est la technique de l'hippopotame. Saturer l'espace médiatique planétaire jour et nuit, choquer, émouvoir, influencer. Avec l'informatique, et maintenant l'IA, jamais la propagande n'a été aussi puissante et insidieuse dans l'histoire humaine. Rien que pour la France, avec plus de 500 000 citations dans les médias français pendant les six premiers mois de 2025, Donald Trump est deux fois plus cité que le président français Emmanuel Macron.Continuer la lecture…

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Le Guide du droitard spécial Amérique

AMÉRIQUE DE TRUMP, FRANCE DE DEMAIN ? L'Amérique de Trump fait rêver la France de Bolloré et de Bernard Arnault, la France qui gagne, la France de demain. Ce numéro spécial du GUIDE DU DROITARD vous emmène à la découverte de cette Amérique grande à nouveau (great again) grâce à sa politique sur la sécurité, l'immigration, le fascisme écologiste, les services publics et surtout contre le wokisme ! Ce numéro spécial est aussi destiné à TOUTES LES FORTUNES FRANCAISES QUI S'APPRÊTENT A QUITTER LA FRANCE DE ZUCMAN pour retrouver le monde libre ! TRUMP VOUS TEND LES BRAS ET NOUS CHIE DESSUS ! Mais à New York, on dirait que le vent tourne…Continuer la lecture…

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LA GAUCHE EST FOUTUE, LA DROITE EST DANS LA RUE !

LES HOMMES DEVANT, LES FEMMES DERRIÈRE ! NOUS SOMMES FIERS DES VIOLENCES POLICIÈRES ! PÉTAIN AU PANTHÉON ! LA SPÉCULATION SAUVERA LE TIERS-MONDE ! LES RICHES À VERSAILLES, LES PAUVRES SUR LA PAILLE ! LES HOMOSEXUELS, C'EST PAS NATUREL ! Voilà quelques-uns des slogans de la GRANDE MANIF DE DROITE à Paris le 12 juin 2007. C'était juste après la victoire de Nicolas Sarkozy le 6 mai et son discours triomphal place de la Concorde. Enfin la vraie France osait s'exprimer dans la rue pour dire tout son rejet de l'esprit pervers et destructeur de MAI 1968 qui avait amené le pouvoir socialo-communiste de 1981. Cette MANIF de DROITE, à la fois acte de résistance et de vérité, fut une renaissance qui allait ouvrir la porte à la France qui vient !Continuer la lecture…

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Jeanne Mermet : « Désertons » !

Déserter « comme acte politique, philosophique, poétique pratique » ! Elle s'appelle Jeanne Mermet mais aucun lien de parenté, c'est une simple homonymie. Elle est diplômée de l'École polytechnique, la plus prestigieuse de la République. Elle est de ce que Pierre Bourdieu appelle la « noblesse d'État ». Et pourtant elle déserte, elle refuse d'exercer ce métier d'ingénieur. Je refuse de nuire, dit-elle. On se souvient des étonnantes déclarations des jeunes ingénieurs d'AGROPARISTECH en 2023 qui, diplôme en poche, ont refusé de collaborer à ce « système ». La vidéo a fait des millions de vues (voir notre MERCREDITO du 10 février 2023). Et depuis ? Que devient ce mouvement ? Ce BIG QUIT ? Simple poussée de fièvre avant de retourner du côté du manche après un peu de tourisme révolutionnaire ? Caprice de privilégié qui se la joue sauveur du monde en prenant la Bastille sur son compte Instagram ? Ou bien tout autre chose.Continuer la lecture…

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Il y a 20 ans, les messages de nos auditeurs après la mort de Zyed et Bouna

En ce temps-là, les propriétaires de France Inter parlaient dans leur radio. Les propriétaires, c'est-à-dire les auditeurs. France Inter étant un service public entièrement financé par le public, il était donc normal que nous autres, animateurs ou journalistes, nous leurs laissions un peu la parole. Aussi chaque jour, pendant une vingtaine d'années, ils ont pu laisser des messages, qui, soigneusement choisis par l'équipage de Là-bas, étaient diffusés en début d'émission. Ce fut une petite révolution. À côté des hauts parleurs et des beaux parleurs, ces voix apportaient d'autres airs. On les croyait immédiats, provisoires, en passant, mais au contraire avec les années ils deviennent des témoignages, des documents, ils disent une époque. Exemple cette émission « spéciale messages » suite au drame de Clichy-sois-Bois et aux émeutes qui gagnent tout le pays. Avec en prime la voix du génial et modeste ALAIN REY qui décortique le sens et la sève du mot « RACAILLE » !Continuer la lecture…

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Zyed et Bouna, on n'oublie pas

Le 27 octobre 2005, Zyed et Bouna, 15 et 17 ans, poursuivis par la police, courent se planquer dans un transformateur EDF à Clichy-sous-Bois (93). Pas la moindre infraction, pas le moindre délit mais la peur d'un contrôle alors qu'ils n'ont pas pris leurs papiers sur eux. Jeudi 27 octobre 2005. 17h20. Deux policiers repèrent trois jeunes qu'ils soupçonnent de cambrioler un cabanon de chantier à Livry-Gargan, ville limitrophe à 800 mètres du transformateur. Les jeunes s'enfuient, rejoints par un autre groupe, soit au total entre 6 et 9. Alors que la police procède à l'interpellation, une partie de la bande s'échappe. Les policiers coursent les fuyards mais abandonnent et conduisent 6 mineurs au commissariat. Au moment où un fonctionnaire entame la rédaction de son rapport, panne d'électricité : Zyed et Bouna viennent de mourir, il est 18h16.Continuer la lecture…

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Cesária Évora : « Sodade »

Vous pensiez que la chanson ultra-célèbre de Cesária Évora évoquait le mal du pays, la nostalgie des plages du Cap-Vert, de leur sable fin et de leur eau turquoise ? Eh bien pas tout à fait, car c'est plutôt la nostalgie de la liberté et de l'émancipation dont il est question. Olivier Besancenot vous raconte le combat anti-colonial qui se cache derrière les paroles et la mélancolie chantée par la « diva aux pieds nus ».Continuer la lecture…

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« La nation ne dépense pas le même argent pour scolariser les futures élites et scolariser les enfants du peuple »

« Assommons les pauvres ! » C'était le programme proposé par Baudelaire en 1869 dans l'un de ses fameux « petit poème en prose ». Jean-Paul Delahaye s'est inspiré du poète pour trouver le titre de son roman : Frapper les pauvres. Jean-Paul Delahaye ? Inconnu du grand public, il est pourtant l'un des meilleurs connaisseurs en France du système éducatif. Depuis la bourse qu'il a obtenue il y a 60 ans pour étudier au lycée d'Abbeville, dans la Somme, il a gravi tous les échelons de l'éducation nationale jusqu'à en devenir la tête, à savoir « directeur général de l'enseignement scolaire ». C'est comme ça qu'on appelle le « numéro 2 » du ministère de l'éducation nationale, chargé de la mise en œuvre de la politique décidée par le ministre. On était alors en 2012, le président de la République s'appelait François Hollande et son ministre de l'éducation nationale Vincent Peillon. Ce qui choque Jean-Paul Delahaye, c'est que le système français ne sert qu'à une chose, repérer les futures élites, les sortir du lot et les faire réussir : « on ne dépense pas la même chose pour les enfants d'éducation prioritaire. Le rapport est de 1 à 45 entre la somme dépensée pour accompagner en éducation prioritaire et accompagner en classe prépa. » Les internats d'excellence, l'éducation prioritaire, les gosses qui mettent du pain dans leurs poches à la cantine pour chez eux, tout ça est la matière de son roman Frapper les pauvres, qu'il publie aux éditions de la Librairie du Labyrinthe, l'un des derniers libraires de France à être encore éditeur, tout ça au pied de la cathédrale d'Amiens puisque Jean-Paul est picard. Et aujourd'hui, Jean-Paul a pris un TER pour venir rencontrer Laurence De Cock et lui parler de son roman.Continuer la lecture…

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J'aime la vie, je veux choisir ma mort

Ils étaient douze au tribunal, poursuivis pour complicité dans l'importation, l'acquisition et la détention illicite de substances, plantes ou médicaments et pour avoir aidé des douzaines de personnes à acheter sur Internet du pentobarbital. Ils encourent dix ans de prison. Le jugement sera rendu le 8 janvier 2025. Elles et ils ont entre 75 et 89 ans, ils défendent la législation du suicide assisté et l'euthanasie volontaire. Ils défendent la liberté de la personne sur son corps et sur sa vie, c'est à dire l'« IVV », l'interruption volontaire de vieillesse comme dans leur jeunesse ils ont défendu l'IVG, l'interruption volontaire de grossesse. Peut-on rapprocher ces deux combats ? Cette génération peut-elle engendrer une nouvelle révolution ? Deux grandes idées s'affrontent : le caractère sacré de la vie à tout prix, quelles qu'en soient les conditions et le sentiment des personnes concernées, opposé à l'ultime liberté de mourir dans la dignité. Pour leurs opposants, on ne peut imaginer que chacun puisse librement, à tout moment, mettre fin à ses jours. Il y aurait trop de risque de passage à l'acte, une déprime, une rupture amoureuse… Il faut une garantie médicale que la personne est en état psychologique de gérer sa propre mort. Voilà notre rencontre avec Claude HURY, militante d'ULTIME LIBERTÉ.Continuer la lecture…

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À Neuilly-sur-Seine, « on espère qu'il sera rapidement libéré ! »

Alors que Nicolas Sarkozy vient d'être écroué à la prison de la Santé, condamné à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs après avoir tenté de faire financer sa campagne électorale de 2007 par des fonds libyens, on s'est demandé ce que pensaient de la condamnation de leur ancien maire les habitants de Neuilly-sur-Seine. Dillah et Roman sont donc allés faire leur marché à Neuilly-sur-Seine.Continuer la lecture…

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Le FigaroLe Figaro
Gaza : le Hamas sera «éradiqué» s’il rompt l’accord de cessez-le-feu indique Trump, JD Vance attendu ce mardi en Israël
l'Opinionl'Opinion
Accord fragile à Gaza: Trump menace le Hamas, Netanyahu réclame la restitution des dépouilles d'otages
Le MondeLe Monde
EN DIRECT, Gaza : le Hamas affirme sa « volonté » de respecter l’accord de cessez-le-feu
Le Nouvel ObsLe Nouvel Obs
Gaza : les trois raisons qui peuvent expliquer la fragilité du cessez-le-feu, après un week-end de tensions
coverageCouverture complète
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« Vive les enfants de Cayenne ! »

Depuis quarante ans, on connaît surtout cette chanson par la reprise tout en guitare électrique qu'en a faite le groupe de rock Parabellum. Mais cet hymne anticarcéral a en fait plus de cent ans puisqu'il était déjà entonné par les déportés qui purgeaient leur peine dans les bagnes de Cayenne et de Saint-Laurent-du-Maroni. En 1923, le journaliste Albert Londres suscita beaucoup de réactions en décrivant les atrocités commises sur les prisonniers. Il faudra pourtant attendre encore trente ans avant que les derniers bagnards ne quittent la Guyane… sans que l'histoire nous dise s'ils furent rapatriés en entonnant le « mort aux vaches ! » de la chanson. Ce que l'on sait par contre, c'est que Brassens mit l'expression dans la bouche d'une « mégère gendarmicide », ce qui valut à la chanson Hécatombe d'être bannie de la Radiodiffusion-télévision française en 1952, et à l'un de ses modestes interprètes d'être condamné à des travaux d'intérêt général… en 2011 ! Olivier Besancenot revient aujourd'hui sur ce chant de bagnards, Cayenne, et son fameux « mort aux vaches ! mort aux condés ! ».Continuer la lecture…

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France 24France 24
Gaza : Israël a restitué les dépouilles de 15 Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas
Les EchosLes Echos
Cessez-le-feu à Gaza : les échanges de dépouilles d'otages et de prisonniers se poursuivent entre le Hamas et Israël
l'Opinionl'Opinion
Gaza : l’ONU face au défi colossal de l’aide humanitaire après l’accord de cessez-le-feu
Le FigaroLe Figaro
Gaza : neuf morts dans des tirs israéliens vendredi, selon la Défense civile
coverageCouverture complète
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« CETTE BANDE DE RACAILLES ? ON VA VOUS EN DÉBARASSER ! » SARKOZY TIENT SES PROMESSES

« Vous avez assez de cette bande de racailles ? Eh ben on va vous en débarrasser ! » icolas Sarkozy a tenu parole. En visite dans un quartier populaire d'Argenteuil le 26e octobre 2005, il s'en prenait à d'invisibles délinquants. Vingt ans plus tard, en effet, nous en voilà débarrassés sauf que c'est lui, Sarkozy, la principale racaille condamnée à cinq ans de prison ferme.Continuer la lecture…

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Mainstream et de gauche

Ami lecteur, je te vois lever un sourcil sur ce titre un peu paradoxal. Comme je te comprends. Pour être plus clair, on parle bien de médias dominants, mais précisons que seront ici écartés les BFMTV, CNEWS, Praud et bollosphère en général pour qui tout ce qui est un peu moins à droite que Zemmour relève du bolchévisme hystérique. Oublions-les un instant. Parlons des autres. Les gentils. Soit : l'audiovisuel public pour la radio et la télé, et pour la presse disons Le Nouvel Obs, Libé ou Le Monde. Je te vois lever un second sourcil. Je te comprends toujours. Et pourtant, il va falloir s'y faire. Ces médias de premier plan qui distillent au quotidien une idéologie raisonnablement sociale-démocrate (voire sociale-libérale) (voire libérale-libérale) n'ont jamais autant agité leur label « de gauche » qu'en ce moment. De la remise en cause du macronisme ultradroitier à la promotion quotidienne de la taxe Zucman, un vent de socialisme semble souffler sur l'expression éditoriale de la bourgeoisie éclairée qui pense comme il faut. Petit tour d'horizon. La bonne gauche et la mauvaise gauche Il me faut commencer par baisser un peu le chauffage : quand je parle d'un vent de socialisme, on va pas non plus s'emballer. Dans le monde éditorial dont nous parlons, le mot socialisme est trompeur. Car la gauche est multiple et non pas d'un seul bloc, c'est vieux comme un congrès de Tours. À l'instar du cholestérol, il y a la bonne et la mauvaise gauche. Pour faire court, disons que la bonne est responsable et ouverte au dialogue. Raisonnable, elle évite les manifestations où ça sent la poudre et le débordement. Elle préfère négocier des compromis – retenez ce mot – dans des bureaux feutrés où on parle à mi-voix et où on reste poli. Elle fait des conclaves, parle avec tout le monde, joue au tennis et envoie ses enfants en prépa. Elle a le verbe courtois et les ongles propres. Elle aime l'ordre et c'est pourquoi on la dit « de gouvernement ». Bien. Et puis il y a l'autre gauche, la mauvaise, dont Patrick Cohen nous rappelait le 15 septembre dernier qu'elle « ne veut que la crise ». Ainsi donc la reconnaît-on : elle aime le chaos, le désordre et le tohu-bohu. Inapte au dialogue et rétive à la raison, elle ne discute avec personne, préférant bloquer l'économie et vandaliser des abribus. En outre elle est antisémite, mal rasée et elle dit des gros mots. À l'approche de l'automne, elle va se goinfrer de merguez à la Fête de L'Huma avec plein de petits bouts de frites mayo qui lui tombent dans le keffieh, beurk. On l'aura compris, quand le média dominant dont nous parlons ici s'entiche de la gauche, c'est avec bon goût et discernement qu'il saura choisir laquelle.Continuer la lecture…

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Y a-t-il d'autres choix pour vivre que dans la jungle ou dans le zoo ?

C'est à Miloš Forman que revient la paternité de cette expression. En 1968, le cinéaste tchèque part aux États-Unis pour fuir la répression soviétique du « printemps de Prague ». Encouragé par l'immense succès que connaissent ses films à Hollywood, il dira préférer la « jungle » capitaliste où les animaux, certes exposés aux prédateurs, sont libres, au « zoo » soviétique où chaque animal, bien que correctement nourri et soigné, doit rester derrière les barreaux de sa cage. Après la chute du mur de Berlin et l'effondrement de l'URSS, Jean Ferrat reprend l'expression et se demande s'il n'y a pas d'« autre choix pour vivre que dans la jungle ou dans le zoo ». Olivier Besancenot vous raconte l'histoire de cette chanson.Continuer la lecture…

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Indonésie, il y a 60 ans, un génocide oublié

60 ans après, on ignore encore le nombre des victimes des massacres de 1965-66 en Indonésie. Malgré le travail des historiens, il a fallu le film The Act of Killing (2012) pour attirer l'attention sur l'un des plus grands massacres de masse du XXe siècle. Si ces crimes énormes sont si longtemps passés sous silence, c'est que les coupables sont restés au pouvoir et c'est aussi que les États-Unis furent impliqués dans cette affaire.Continuer la lecture…

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Mahmoud Darwich : « Sur cette terre »

Il est bien sûr l'un des plus grands poètes palestiniens, mais aussi sans doute le poète de langue arabe le plus lu dans le monde, dont la renommée est toujours internationale, quinze ans après sa disparition. Riche de dizaines de publications en vers mais aussi en prose, son œuvre a été traduite dans le monde entier. C'est l'ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l'UNESCO, Elias Sanbar, qui l'a traduit en français. Si on ne mesure pas forcément en France toute l'importance de Mahmoud Darwich, c'est que les Français n'accordent plus à la poésie la place qu'elle occupe toujours dans le monde arabe, et singulièrement Pour les Palestiniens. Comme l'explique Elias Sanbar, « dans la culture palestinienne, dans la mesure où c'est un peuple qui est privé de ses lieux, il peut habiter le poème. C'est pour cela que par exemple quand l'exil commence en 1948, les gens transportent avec eux des poèmes, et pas des romans ».Continuer la lecture…

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Si c'est comme ça, Mordillat démissionne !

Un budget pour l'année prochaine ? Une suspension de la réforme des retraites ? Un socle commun ? Un nouveau premier ministre ? Un gouvernement de gauche ? Une dissolution ? Une destitution ? Une démission ? À toutes ces questions, Gérard Mordillat n'a, comme tout le monde, aucune réponse, alors il s'est demandé si on ne pouvait pas en rire un peu, pour ne pas en pleurer (et finalement, tout bien réfléchi, Gérard se donne 48 heures pour savoir s'il démissionne ou pas…).Continuer la lecture…

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LA PAIX A-T-ELLE VRAIMENT SA CHANCE ?

« UNE PAIX FORTE, DURABLE ET ÉTERNELLE ». C'est ce que promet Donald Trump au Proche-Orient. La paix a-t-elle vraiment sa chance ? Il aura fallu l'indéfendable crime du 7 octobre 2023 pour que la Palestine revienne sur la scène du monde où elle était en voie d'effacement. Et que cet indéfendable crime soit réprimé par un indéfendable crime qui allait devenir un génocide. Puisque l'effacement a échoué à le faire disparaître, le peuple de Gaza sera exterminé sous les bombes, affamé, privé de soins, abattu par des drones et des snipers. Puis massivement déporté. En cela rien de nouveau. En juin 1938, David Ben Gourion déclarait : « je soutiens le transfert obligatoire. Je n'y vois rien d'immoral ». À ce jour 66 000 victimes, à 83 % des victimes civils d'après les chiffres de l'armée israélienne. Dont plus de 20 000 enfants. Les enfants palestiniens sont des cibles légitimes étant par nature de futurs terroristes. D'ailleurs il n'y a pas d'innocent à Gaza. Une large majorité de l'opinion israélienne soutient la guerre génocidaire. Selon un sondage du centre aChord (août 2025), 76 % des juifs israéliens considèrent qu'il n'y a pas d'innocents à Gaza. Que dit le reste du monde ? Le « Sud » est solidaire mais n'a pas de poids. Les élites des pays riches regardent ailleurs entre lâcheté et consentement. L'ONU est rendu impuissante et le droit international (coup pénale internationale ou cour internationale de justice) est bafoué. Pour Dominique Eddé, essayiste, romancière franco-libanaise, « Gaza est le lieu où s'exerce le point culminant de l'horreur ».Continuer la lecture…

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Gisèle Halimi, on entre dans un mort comme dans un moulin

BHL, Enthoven, Alain Minc, Arthur, Yvan Attal, ils sont une vingtaine à signer une tribune contre la reconnaissance immédiate de l'État de Palestine par la France dans Le Figaro du 19 septembre. Pas un mot sur le génocide en cours, sur la souffrance inouïe des Palestiniens, sur l'assassinat des journalistes, sur les violations du droit international. Rien d'étonnant. Depuis des mois, ces militants inconditionnels de l'actuelle politique israélienne sont omniprésents dans les médias. On note cependant dans cette tribune la signature de Charlotte Gainsbourg. La comédienne a le droit absolu de signer ce qu'elle veut, sauf qu'elle joue le rôle de Gisèle Halimi dans un film prévu pour 2026 et sauf que Gisèle Halimi, toute sa vie, a toujours soutenu la cause palestinienne. L'un de ses fils, Serge Halimi, écrit : « elle aurait lu cette tribune collective avec dégoût ». De subtiles critiques rétorquent qu'on ne demande pas au comédien de partager les convictions du personnage qu'il incarne. Charlie Chaplin n'avait pas les mêmes idées qu'Adolf Hitler et Marlon Brando n'était pas le Parrain. Mais on imagine mal l'embarras de Charlotte Gainsbourg à la sortie du film. Comment occulter les engagements de Gisèle Halimi ? Comment se limiter au sujet du film qui est le procès de Bobigny en 1972 ?Continuer la lecture…

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De l'IVG à la Palestine, pour le « droit à la dignité »

Dans une tribune publiée par Libération, l'avocat Jean-Yves Halimi rappelle que sa mère a contribué à changer avec succès à de nombreuses reprises « l'état du droit » : « avortement, viol, dépénalisation de l'homosexualité, parité en politique, etc. ». C'est bien parce que Gisèle Halimi – avec d'autres – a mené et a gagné ces combats qu'on ne se rend plus bien compte comment était la vie avant. Un ouvrage à paraître aux éditions Libertalia vient pallier cet oubli en nous replongeant dans une époque, celle d'avant 1975, où l'avortement était en France un crime. Conservées par l'association co-fondée par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, Choisir la cause des femmes, ces Lettres pour un avortement illégal témoignent du désespoir de femmes qui sollicitaient l'aide d'un médecin célèbre, le professeur Milliez, pour pratiquer un avortement encore illégal. Pour Gérard Mordillat, on mesure le chemin parcouru depuis les années 1970 en lisant le désarroi dans lequel était plongée une femme qui ne pouvait choisir librement sa grossesse. De tous les combats de Gisèle Halimi, certains restent encore à mener et à gagner. « J'affirme que cette cause est juste et sera reconnue comme telle dans l'histoire ». Gisèle Halimi en 1974 ? Non, Gisèle Halimi en 2014. C'était dans L'Humanité, à propos de la lutte des Palestiniens.Continuer la lecture…

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Puisqu'on en parle

Dans la matinale du mercredi 1er octobre sur France Culture, Guillaume Erner consacrait son « humeur du matin » à l'incarnation cinématographique de Gisèle Halimi par Charlotte Gainsbourg, et aux questions que ce casting a pu soulever. Sur le moment, j'avais balayé d'un haussement d'épaules les inepties moralisantes de mon bavard quotidien. Découvrant ensuite ici même l'article récent de Daniel Mermet puis la dernière chronique de Gérard Mordillat, je suis retourné lire en ligne le billet d'Erner. Attentivement. Ce qui m'a convaincu qu'il fallait tout de même réagir. Ami lecteur, je t'invite à prendre connaissance de ce billet, vite lu, pour une lecture plus fluide de la présente chronique. Car c'est un courrier à l'auteur, adressé en vrai comme toujours. Il ne m'a pas répondu, d'ailleurs. Comme toujours. Cher Guillaume Erner, De Gisèle Halimi, vous dites dans votre humeur de mercredi dernier qu'« elle ne s'est jamais exprimée sur la situation actuelle au Proche-Orient pour une raison simple : elle est morte avant. » Bon. Comment dire. Pour éclairer ce qui va suivre, je vous propose de commencer par lire ceci :Continuer la lecture…

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Gaza, les mômes dans les bras

Le cessez-le-feu n'est pas la paix, la paix n'est pas la justice, la justice n'est pas l'abolition des crimes et des douleurs ni des revanches à venir mais le feu a cessé. Trahis peut-être demain à nouveau, trompés encore et encore, les Gazaouis remontent vers le nord. Affamés, en haillons, ils reprennent encore et encore leur exode brinquebalant, le barda sur le dos, les mômes dans les bras, la faim au ventre, le deuil partout, la puanteur de la mort partout, les bouts de cadavres sous les décombres, les engins non explosés, la terre et l'eau infestées, les dizaines de milliers de blessés et de malades sans soin.Continuer la lecture…

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« La lega », le chant des travailleuses du riz italiennes

C'est le troisième tube des chants de lutte italiens, avec Bandiera rossa et Bella ciao. Tout comme le célébrissime chant des partisans italiens, La lega (« la ligue ») est née dans la plaine du Pô au début du XXe siècle. Chaque mois de mai, les rizières du nord de l'Italie voient affluer des milliers de jeunes travailleuses pauvres qui viennent des régions voisines pour désherber et repiquer les jeunes plants de riz. Autant pour se donner du courage que pour résister aux conditions de travail harassantes et exprimer leurs revendications, elles chantent. La lega est l'un de ces chants, que nous raconte Olivier Besancenot.Continuer la lecture…

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Jean-Michel Blanquer et la liberté d'expression à géométrie variable

Le professeur des écoles et auteur de bandes dessinées Remedium est l'invité de Laurence De Cock. Le jour, il s'appelle Christophe Tardieux, il est instituteur à Tremblay-en-France où il a en charge des CM2. La nuit, il dessine et il a décidé de se servir de ses talents d'illustrateur pour alerter sur la situation de l'école en France. Cela fait maintenant six ans que Remedium publie une série de portraits intitulés Cas d'école. Réunis dans un ouvrage paru aux éditions des Équateurs, ces épisodes mettent en scène des élèves, des enseignants… et même un ministre, lequel vante la liberté d'expression à longueur de discours mais apprécie moins la liberté d'expression quand elle s'applique à lui-même. Le site Mediapart, qui héberge certains épisodes de Cas d'école, en a fait les frais. Le dernier Cas d'école de Remedium s'intitule « L'histoire de Caroline » et a été publié en janvier 2025. Caroline, c'est Caroline Grandjean-Paccoud, directrice d'une école à classe unique dans le Cantal. Caroline a été pendant plusieurs mois victime de harcèlement homophobe. Malgré les alertes, malgré les appels à l'aide, Caroline s'est suicidée en septembre 2025, quelques mois après avoir témoigné auprès de Remedium. Il vient raconter l'histoire de Caroline à Laurence De Cock dans ce nouveau numéro de « Si j'aurais su ».Continuer la lecture…

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« Le Guide du droitard » spécial Bretagne

Vous avez été nombreux à réagir à la chronique de la semaine dernière concernant le Guide du droitard… Vous faites tous le même reproche : c'est bien beau de proposer comme destination l'Afrique du Sud mais tout le monde n'a pas les moyens d'y aller. Alors proximité et pouvoir d'achat obligent, le Guide du droitard vous propose les charmes et les atouts de la Bretagne, région si chère à Vincent Bolloré, grand bienfaiteur devant l'Éternel !Continuer la lecture…

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