Le climat futur en France : à quoi s'adapter ? À quel climat s’adapter selon la TRACC ? Météo-France a rassemblé dans un rapport intitulé « À quel climat s’adapter selon la TRACC ? » une synthèse scientifique en deux parties décrivant le futur climatique de l’Hexagone et de la Corse. Il s’agit d’un document à vocation pédagogique pour faciliter la prise en compte de la Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC) par tous les acteurs de l’adaptation. Télécharger le rapport « À quel climat s’adapter en France selon la TRACC ? » : Partie 1 - Concepts et données de base pour les températures et précipitations Partie 2 - Variabilité, extrêmes et impacts climatiques Vers une France à +4 °C Le réchauffement moyen en France hexagonale et en Corse, attribué au changement climatique en 2024, est de +1,9 °C par rapport à la période préindustrielle et de nombreux effets sont déjà visibles. Ils influencent profondément l'ensemble des activités et des territoires. Sans renoncer aux efforts d’atténuation consistant à limiter les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines, il est nécessaire de préparer nos sociétés à une aggravation du changement climatique. En effet, l’Europe se réchauffe plus vite que la moyenne planétaire. Ces niveaux de réchauffement se traduiraient en France hexagonale et en Corse par une hausse des températures moyennes liées aux activités humaines de : +2 °C à l'horizon 2030 ; +2,7 °C à l'horizon 2050 ; +4 °C à l'horizon 2100. Changement climatique : vivre à + 4 °C en 2100 © Météo-France Afficher la transcription Changement climatique : vivre à +4 °C en 2100* Températures extrêmes 10 fois plus de jours de vagues de chaleur**24 nuits chaudes (supérieures à 20 °C) par an Jusqu’à 120 nuits sur le littoral méditerranéen Feux de forêt Risque météorologique élevé sur tout le territoire Jusqu’à 80 jours sur les régions méditerranéennes Pluies intenses +15 % d’intensité aggravant le risque d’inondation** Enneigement Moins de 2 mois de neige en moyenne montagne Sécheresse des sols Jusqu’à 2 mois supplémentaires de sol sec** * En moyenne, selon la trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC). Le réchauffement climatique se traduirait en France hexagonale et en Corse par une hausse des températures moyennes de +2,7 °C en 2050 et +4 °C en 2100 par rapport à 1900, avec des impacts sur notre vie quotidienne. ** Par rapport à la période de référence 1976-2005. Températures et précipitations : à quoi s’attendre en 2100 ? Dans une France à +4 °C, la température moyenne annuelle s’élèvera à 14,2 °C (contre 10,9 °C sur la période 1976-2005). Elle pourrait atteindre 15 °C sur l’agglomération parisienne, ce qui correspond à la température actuelle de la région de Montpellier, et grimper au-delà de 18 °C sur la moitié sud, température actuelle de l’Andalousie. Contrairement aux températures, l’évolution des précipitations présente des incertitudes importantes. À l’échelle annuelle, la valeur moyenne du changement est généralement faible avec une légère augmentation sur le quart nord-est du pays et une baisse dans le sud-ouest. Au niveau saisonnier, les contrastes se renforceraient : +15 % de précipitations en hiver en moyenne et -20 % en été. Au-delà des évolutions moyennes, la variabilité interannuelle, c’est-à-dire les différences d’une année à l’autre, se maintiendra, voire se renforcera. En d’autres termes, si les valeurs moyennes du futur peuvent ressembler parfois aux valeurs extrêmes d’aujourd’hui, les « records » de demain seront bien plus sévères. En matière de température, une année exceptionnellement chaude comme 2022 deviendra à l’horizon 2100 une référence exceptionnellement fraîche tandis que des années plus chaudes de 2 °C à 3 °C en moyenne sont attendues. Des extrêmes plus sévères D’ici 2100, le réchauffement attendu transformera profondément notre climat… Des étés de plus en plus caniculaires Les températures extrêmes ont des impacts importants sur la santé humaine, la biodiversité et sur de nombreuses activités socio-économiques. Record sur 20 ans de la température maximale de la journée la plus chaude de l'année selon les niveaux de réchauffement © Météo-France Les étés futurs seront plus chauds que tous ceux connus jusqu’à aujourd’hui. Des températures supérieures à 40 °C pourraient se produire tous les ans et, lors de canicules extrêmes, des niveaux de chaleur inédits pourraient atteindre localement 50 °C dans les régions les plus exposées. Il faudrait s’attendre à 10 fois plus de jours de vague de chaleur à l’horizon 2100. Les régions méditerranéennes, habituées à des températures élevées, connaîtront ces épisodes de manière de plus en plus fréquente et durable. Les nuits chaudes, au-delà de 20 °C, seront la norme, avec jusqu’à 120 nuits par an sur le littoral méditerranéen. Nuits chaudes : quelques valeurs sur 6 villes en France Nombre moyen de nuits chaudes par an [valeurs minimales et maximales entre crochets] À l’inverse, le nombre de jours de gel se réduira à une quinzaine de jours en moyenne sur la France. Dans les régions littorales et le sud, les gelées deviendront rares (seulement quelques jours par an) avec, cependant, un risque de dégâts importants si elles se produisent à des stades végétatifs plus avancés. Jours de gel : quelques valeurs sur 6 villes en France Nombre moyen de jours de gel par an [valeurs minimales et maximales entre crochets] Des pluies intenses plus fortes L’évolution des pluies intenses peut avoir des conséquences importantes sur les risques d’inondation par ruissellement et concerne de nombreux secteurs comme l’urbanisme, les transports ou l’agriculture via l’érosion des sols. Au-delà de l’augmentation des températures et notamment des extrêmes chauds, le changement climatique renforce globalement les pluies intenses. Ainsi, dans une France à + 4 °C, les pluies intenses se renforceraient, avec +15 % en moyenne et jusqu’à +20 % sur la moitié nord du pays, aggravant le risque d’inondation, notamment dans les secteurs fortement imperméabilisés comme les villes. Évolution des pluies maximales quotidiennes annuelles selon les niveaux de réchauffement © Météo-France Diminution de la ressource en eau La ressource en eau est essentielle pour de nombreux usages (eau potable, agriculture, industrie, énergie) ainsi que pour les milieux naturels. Avec l’augmentation des températures et l’évolution saisonnière du cumul de précipitation, le changement climatique a de fortes conséquences sur le cycle de l’eau et la ressource en eau disponible. L’évapotranspiration potentielle de la végétation augmentera fortement à l’échelle de la France (+ 20 %). La baisse du bilan hydrique s’accentuera, de façon plus marquée dans les régions méridionales avec des pertes d’eau supérieures à 200 mm par an, ce qui représente un tiers du cumul annuel de précipitations en moins. Davantage de sécheresse Toujours dans le contexte d’un niveau de réchauffement à +4 °C, la France connaîtrait 1 mois supplémentaire de sol sec dans la moitié nord et jusqu’à 2 mois dans la moitié sud. Les sécheresses deviendraient fréquentes en été et se poursuivraient souvent en automne. Une sécheresse comme celle de 2022 deviendra un événement ordinaire en été. Certains événements de sécheresse pourraient même s’étaler sur plusieurs années consécutives. Évolution du nombre annuel de jours de sol sec selon les niveaux de réchauffement © Météo-France Un risque de feux de forêt généralisé Sous l’influence principale de l’augmentation de la température, qui accentue la sécheresse de la végétation, le changement climatique entraîne une aggravation du risque météorologique de feux de forêt. En 2022, 90 départements de l’Hexagone ont été concernés par au moins un feu significatif. Pour un niveau de réchauffement en France à + 4 °C, les feux de forêt et de végétation, déjà fréquents dans le sud, gagneraient du terrain, avec un risque élevé qui s’étendra régulièrement à tout le territoire. Ainsi certaines régions de la moitié nord (régions de la Loire au Bassin parisien) connaîtront un risque de feu élevé selon des fréquences rencontrées à ce jour sur l’arrière-pays méditerranéen. Quant aux régions méditerranéennes, le nombre de jours de risque élevé sera multiplié par deux. Enfin, la saison de risque élevé ou modéré de feux s’allongera de 1 à 2 mois dans certaines régions. L’enneigement en baisse La présence de neige en montagne est importante pour la ressource en eau. Or, dans un climat plus chaud, il y aura de plus en plus d’hivers peu enneigés même si cela pourra fortement varier d’une année à l’autre. Dans une France à + 4 °C, le nombre de jours de neige au sol en hiver (enneigement supérieur à 5 cm) se réduira drastiquement sur tous les massifs. En moyenne montagne, la saison d’enneigement continu deviendra inférieure à 2 mois, avec des conséquences multiples sur les activités et les milieux naturels. L’urgence d’adapter notre société Face à ces dérèglements, l’atténuation et l’adaptation sont essentielles : gestion de la ressource en eau, protection des forêts, amélioration des infrastructures et réponse aux risques. Ce rapport souligne l’importance de nous préparer dès maintenant à un climat différent avec des extrêmes plus sévères. Comment adapter nos territoires ? Toutes les régions de l’Hexagone ne sont pas exposées ni sensibles de la même façon aux différents risques climatiques. L’adaptation de nos sociétés nécessite de traduire la connaissance du climat futur en information directement interprétable et de la mettre en relation avec les vulnérabilités des territoires. Ainsi Météo-France fournit aux décideurs locaux un grand nombre d’indicateurs climatiques proches des impacts aux différents horizons de la TRACC à travers une large gamme de services climatiques couvrant différentes vulnérabilités : Climadiag Commune, Climadiag Agriculture ou Climadiag Chaleur en ville. L’enjeu est de proposer une véritable aide à la décision en matière d’élaboration des stratégies d’adaptation au changement climatique. La TRACC s’applique aussi à l’outre-mer et Météo-France proposera prochainement des jeux de projections climatiques adaptés pour chacun des territoires. Les auteurs du rapport de Météo-France « À quel climat s’adapter selon la TRACC ? » : Jean-Michel Soubeyroux, Brigitte Dubuisson, Sébastien Bernus, Raphaëlle Samacoïts, Fabienne Rousset, Michel Schneider, Agathe Drouin, Thumette Madec, Marc Tardy, Lola Corre, Samuel Morin et Samuel Somot. Natacha DIRCOM Mer 01/10/2025 - 10:00 Changement climatique La trajectoire de réchauffement de référence pour s’adapter au changement climatique 16/10/2024 Sur quelles hypothèses de réchauffement fonder les actions d’adaptation au changement climatique en France ? C’est tout l’enjeu de la définition d’une trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC). Explications. Changement climatique Qu’est-ce que l’îlot de chaleur urbain ? 14/10/2025 Le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU) se manifeste par des températures plus élevées en milieu urbain que dans les zones rurales environnantes. Surtout la nuit et pendant les épisodes de canicule. Décryptage. Changement climatique Réchauffement climatique : quel climat en France en 2050 ? 01/10/2025 Un réchauffement de +2,7 °C en France hexagonale et Corse correspond à un réchauffement planétaire de +2 °C, ce que l’accord de Paris indiquait comme seuil limite à ne pas franchir : c’est donc une valeur qui n’a rien d’anodin. En effet, les experts estiment qu’à ce niveau, les phénomènes extrêmes comme les canicules, les sécheresses, les feux de forêt et les inondations deviendront beaucoup plus fréquents et intenses. Changement climatique Changement climatique : quel impact sur les feux de forêt ? 24/07/2025 Dans une France à +4 °C d'ici à 2100, le risque de feu se généralisera à l’ensemble du pays avec une forte aggravation dans la région méditerranéenne. La saison des feux pourrait durer 1 à 2 mois supplémentaires dans certaines régions. Météo-France Quel climat futur ? Changement climatique Météo-France Températures et précipitations moyennes, variabilité interannuelle, événements extrêmes et impacts climatiques… À quoi ressemblera la France avec un réchauffement de 4 °C (par rapport à la période préindustrielle) ? Il est indispensable de connaître précisément les évolutions climatiques futures pour s’adapter.
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Les vents régionaux Qu’est-ce qu’un vent régional ? La moitié sud de l'Hexagone concentre l'essentiel du relief français et c'est là que les vents régionaux sont les plus courants. Ce qu’on appelle un vent régional est un vent local, sur une zone plus ou moins étendue, et non simplement la dénomination régionale du vent de grande échelle. Les vents régionaux sont de véritables acteurs du climat local, allant parfois jusqu’à modeler les paysages et les cultures régionales. Le saviez-vous ? Le vent de grande échelle est généré par le positionnement des dépressions (pressions basses) et des anticyclones (pressions élevées). À ce vent de très grande échelle vont s'ajouter des interactions avec la nature locale de la surface, en particulier la topographie. Le relief montagneux déforme, canalise et accélère les courants atmosphériques, à l’image des rochers dans le cours d’un torrent. Des vents apparaîtront ainsi plus fréquemment dans certaines contrées et auront des directions et des intensités locales différentes : il s'agit des vents régionaux. Les principaux vents régionaux Le mistral, la tramontane, le marin, l’autan, la lombarde, le grégale, le levant, le libeccio, le sirocco sont les principaux vents régionaux qui soufflent en France. Le mistral Le mistral est un vent régional turbulent et généralement sec, pouvant souffler à une vitesse moyenne de 50 km/h et atteindre 80 à 100 km/h en rafales, parfois davantage. Il parcourt la basse vallée du Rhône et la Provence et envahit le littoral méditerranéen à partir de la Camargue. De secteur nord dans la vallée du Rhône, la direction du mistral devient de nord-ouest en région marseillaise, et d'ouest sur la côte varoise et la Corse. Ce vent régional, souvent plus fort en hiver et au printemps, peut durer plusieurs jours, voire plus d'une semaine. Son apparition est liée à la présence conjointe d'un anticyclone s'étendant de l'Espagne vers le Sud-Ouest à travers le golfe de Gascogne, et d'une dépression dans les parages du golfe de Gênes. La zone d'influence du mistral est liée au positionnement de cette dépression : lorsque la dépression se situe au nord du golfe de Gênes, le mistral touche également la côte d'Azur. Mais compte tenu de sa direction de sud-ouest, on ne parle jamais de mistral dans la région niçoise. La situation la plus favorable à l'apparition du mistral est celle qui succède au passage d'un front froid pluvieux qui atteint la Méditerranée après avoir balayé l'ensemble de l'Hexagone du nord-ouest au sud-est. La tramontane La tramontane est un vent violent et froid, de secteur ouest à nord-ouest parcourant les contreforts des Pyrénées et les monts du sud du Massif central. Ce vent régional présente des similitudes avec le mistral : il peut se lever en toute saison mais avec plus de vigueur en hiver et au printemps, et souffle par rafales pouvant dépasser 100 km/h. La situation météorologique amenant la tramontane est comparable à celle qui engendre le mistral : une zone anticyclonique abordant l'Espagne et le sud-ouest de la France ; un flux de nord-ouest à nord (souvent sous forme d'un front froid) apporte de l'air froid vers les régions méditerranéennes, entre cet anticyclone à l'ouest et, à l'est, une dépression sur le golfe de Gênes ou la mer Tyrrhénienne. La tramontane se forme également lors du déplacement vers l'est d'une perturbation circulant au-dessus de la Méditerranée occidentale. Les régions des îles Baléares ou du golfe du Lion se retrouvent couvertes par une dépression se creusant rapidement au sortir de la péninsule Ibérique (en général en automne et au printemps). Des dépressions peuvent également s'y succéder au sein d'un flux s'écoulant du nord-ouest au sud-est en longeant l'anticyclone des Açores (généralement en hiver). Le marin Le marin est un vent du sud-est qui souffle sur toute la zone littorale méditerranéenne. Il est généralement fort et régulier, parfois violent et turbulent sur le relief, très humide, doux et amène le plus souvent des précipitations abondantes. Il est plus fréquent au printemps et en automne. Il se charge d'humidité lors de son parcours au-dessus de la Méditerranée. Il va ensuite la restituer sous forme de grisaille (nuages bas, brume, brouillards) et de pluies sur les hauteurs qui bordent la mer : les versants sud-est de la Montagne Noire, les Corbières, les contreforts des Cévennes et les premières hauteurs provençales. Le marin accompagne les épisodes de fortes pluies méditerranéennes. Lorsqu'il ne s'accompagne pas de pluie, on l'appelle « marin blanc ». Le marin est lié à la présence d'un centre dépressionnaire sur la Méditerranée occidentale (Baléares, golfe du Lion) ou vers la péninsule Ibérique et d'un anticyclone vers les Alpes ou l'Europe centrale. Le relief va ensuite canaliser ce vent, en lui faisant longer les côtes varoises et le renforcer de l'embouchure du Rhône au Languedoc-Roussillon. La bise La bise est une appellation courante du vent froid, continental, de secteur nord à nord-est et assez sec dans les régions du centre et l'Est de la France, qui ne revêt pas de caractère réellement régional. En revanche, cette bise présente des particularités en matière de vitesse et de direction quand elle est canalisée entre le relief du Jura et des Alpes, et considérée ici comme vent régional entre Suisse, Jura et les Alpes du Nord. L’autan L'autan est un vent de sud-est turbulent, touchant le Midi toulousain et le Tarn. Sa trace peut être également observée jusqu'au Quercy et au Rouergue. Il constitue le prolongement du vent marin soufflant sur les côtes du Languedoc-Roussillon. Son origine est liée à l'effet de contournement des Pyrénées par l'est et à la canalisation par les vallées bien orientées : seuil du Lauragais-Garonne (pour la Haute-Garonne), vallées de l'Agout et du Tarn (pour le Tarn). Tout d'abord humide par ses origines méditerranéennes, il s'assèche par effet de fœhn, sur les versants nord des Corbières et de la Montagne Noire et devient le vent d'autan. Il existe deux sortes d'autan : l'autan blanc et l'autan noir qui sont rattachés à des situations météorologiques différentes. L'autan blanc est un vent sec de beau temps souvent associé à des conditions douces (il souffle en effet du sud-est). Toutefois, en hiver, même si le mercure n'est pas très bas, la sensation est désagréable car la température ressentie est bien plus basse que la température sous abri. Il est associé à des conditions anticycloniques et donc à une masse d'air sèche. Quelquefois, il soufflera même seul, sans présence du marin. L'autan blanc est généralement dû à la présence d'un anticyclone sur l'Europe centrale, pouvant s'étirer jusqu'à la France. L'autan noir est un vent assez chaud souvent annonciateur de pluie, voire d'orages. Il peut être le prolongement d'un marin ayant effectué un long parcours sur la mer en lien avec une perturbation méditerranéenne, et donc chargé en humidité. De même, il peut se lever à l'avant d'un système perturbé approchant par l'Espagne et le proche Atlantique. Le vent d'autan dit « noir » est lié au positionnement d'une dépression sur l'Espagne et le golfe de Gascogne ou en Méditerranée ; se déplaçant souvent vers l'est ou le nord-est. Bien que généré par des systèmes de mauvais temps, l'autan noir s'accompagne rarement de pluie car les Pyrénées et les Corbières auront tendance à générer un effet de fœhn marqué. L'autan se calme lorsque les premières pluies débutent. La lombarde La lombarde, ce vent de sud-est à nord-est le long de la frontière italienne, souffle sur le nord des Hautes-Alpes, la Drôme, l'Isère et la Savoie. Il se caractérise notamment par la violence de ses rafales. De direction nord-est, il s'associe à la bise et est alors froid et sec. Lorsqu'il est de sud-est, il est alors tiède et sec. Sa sécheresse est due à l'effet de fœhn qu'il subit sur le versant occidental des Alpes, alors que les précipitations sont souvent fortes sur les versants italiens. Trois situations météorologiques favorisent la lombarde : un anticyclone s'étend sur la France et l'Europe centrale, on a alors une lombarde très localisée, froide, modérée, associée à un ciel clair ou peu nuageux : c'est un vent de beau temps ; une zone de hautes pressions sépare un minimum dépressionnaire principal au nord-ouest de l'Europe d'un minimum secondaire sur la mer Méditerranée : on a encore une lombarde localisée, mais tiède, associée à un ciel couvert avec parfois de la neige ; un anticyclone sur le sud-est de l'Europe et une dépression au nord-ouest engendre une lombarde généralisée sur toute la frontière italienne. Le grégale Le grégale, ce vent de nord-est*, souffle sur la Provence, la Côte d'Azur, le Languedoc-Roussillon et la Corse. Il s'agit d'un vent froid et sec en Provence et généralement en Corse. Il peut même amener des gelées printanières. Au cours d'un long parcours maritime autour d'une dépression centrée au sud de la Méditerranée occidentale (Baléares, Sardaigne, Sicile), le grégale se charge en humidité. Il est à l'origine de la formation de brouillards pouvant donner de la bruine sur la plaine du Roussillon et peut apporter de la pluie (voire de la neige lors de vagues de froid hivernales) sur la Côte d'Azur, dans l'Aude et le Roussillon. En Corse, il est généralement sec mais peut parfois amener de la pluie et des orages sur la plaine orientale. *Sur la Côte d'Azur on l'appelle aussi grécal, grégal, grégau ou grégou, sur le Languedoc-Roussillon grégal ou gargal et en Corse grécale ou grégale. Le levant Le levant, ce vent d'est, souffle sur les Alpes du Sud et le littoral méditerranéen jusqu'en Corse. Il peut être modéré à fort, généralement doux, très humide, et est associé à un ciel très nuageux et un temps pluvieux. Il souffle le plus fréquemment en fin d'automne, en hiver et au printemps. En Provence, il arrive parfois que le levant souffle par beau temps, l'été : on l'appelle alors « levant blanc ». Le levant résulte de la présence d'une dépression sur le golfe de Gascogne et d'un anticyclone sur l'Europe de l'Est. Le libeccio Le libeccio est un vent de sud-ouest présent sur la Côte d'Azur et la Corse. Il est chaud et sec sur la Côte d'Azur. En Corse, en été, il est généralement sec, alors qu'en hiver, il se charge d'humidité et devient porteur de pluie voire d'orages, principalement sur les versants occidentaux. De direction ouest sur le sud de la Corse, il devient, du fait de l'orientation du relief, un vent de sud-ouest en Balagne et sur le Cap Corse occidental. Il est très violent à Bastia où il est relativement chaud (conséquence de l'effet de fœhn produit par la chaîne du Cap Corse). Sur le versant oriental, il s'accompagne souvent d'altocumulus lenticulaires stationnant au-dessus des montagnes. Le libeccio est engendré par la présence d'un anticyclone sur le golfe de Gascogne et le sud-ouest de la France, et d'une dépression vers le golfe de Gênes. Le sirocco Le sirocco est le vent du Sud, chaud et sec en été, que l'on observe assez rarement. En France, il ne souffle en général pas plus de quelques heures d'affilée. En provenance du Sahara, il concerne la Corse et les régions méditerranéennes et transporte du sable saharien. Le sirocco s'accompagne de températures caniculaires. Il est engendré par un axe dépressionnaire s'étirant du golfe de Gascogne à l'Espagne et au Maghreb et par de plus hautes pressions vers l'Italie et les Balkans. COMPRENDRE LA MÉTÉO Natacha DIRCOM Mer 22/10/2025 - 14:16 Vent Qu’est-ce que le vent ? 28/10/2025 En météorologie, le vent désigne le mouvement horizontal de l'air. Sa mesure comprend deux paramètres : sa direction et sa vitesse ou force. La vitesse est exprimée communément en km/h ou m/s. Marins et pilotes utilisent les nœuds (1 nœud = 1,852 km/h). La mesure du vent est toujours une moyenne sur une période donnée. Vent Les vents violents et les tempêtes 15/02/2024 Chaque année, plusieurs tempêtes touchent la France. Certaines d'entre elles, comme Lothar, Martin ou Xynthia, particulièrement violentes, ont marqué la mémoire collective. Quand parle-t-on de tempêtes ou de vents violents ? Où les vents violents sont-ils les plus fréquents sur l'Hexagone ? Quelles sont les tempêtes les plus remarquables des dernières décennies ? Comment naissent-elles ? Le changement climatique a-t-il un impact sur la fréquence et l'intensité des tempêtes ? Et les tornades ? Vent Qu'est ce qu'un cyclone ? 15/02/2025 Chaque année, environ 80 tempêtes tropicales ou cyclones se forment sur le globe au-dessus des eaux tropicales. Un cyclone est une violente perturbation atmosphérique qui se forme dans les régions tropicales. C’est un phénomène tourbillonnaire et la pression en son centre est très basse. Météo-France A la une © Getty Images Mistral et tramontane sont les vents régionaux français les plus connus. Mais le marin, le vent d'autan, le grégale, le sirocco et d'autres encore soufflent aussi sur certaines régions de l'Hexagone et de la Corse. Qu'est-ce qu'un vent régional ? Comment naissent ces vents locaux ? Quelles sont leurs caractéristiques ?
Les photométéores Où observer des photométéores ? Les photométéores peuvent s’observer à la surface du sol, ou dans l’atmosphère, au sein des nuages ou de lithométéores (ensemble de particules dont la plupart sont solides et non aqueuses). Les photométéores peuvent apparaître dans une atmosphère plus ou moins limpide : mirage, scintillation, rayon vert, teintes crépusculaires. Les différents photométéores : l'arc-en-ciel Arc-en-ciel © Patrick Pichard - Météo-france L'arc-en-ciel apparaît sous la forme d'un groupe d'arcs de cercle concentriques dont les couleurs passent, dans l’ordre, par toutes les nuances du rouge, de l'orange, du jaune, du vert, du bleu, de l'indigo et du violet. Il est produit par la réfraction et la réflexion de la lumière du Soleil sur un écran de précipitations liquides. L'observateur a le Soleil dans le dos et le regard tourné vers le rideau de pluie. Le centre de l’arc-en-ciel se situe toujours dans le prolongement de l'axe partant du Soleil à l'œil de l'observateur. Les halos Les halos désignent des phénomènes optiques prenant la forme d'anneaux, d'arcs, de colonnes ou de foyers lumineux, autour du Soleil (ou de la Lune). Ils sont engendrés par la réfraction et la réflexion de la lumière par des cristaux de glace en suspension dans l'atmosphère. Ils nécessitent donc la présence d’une source lumineuse (le Soleil ou la Lune) et d’un nuage de cristaux de glace. Ils s’observent ainsi plus fréquemment à proximité des pôles, plus rarement sous nos latitudes. Zoom sur les halos Les cristaux de glace ont une forme hexagonale, en colonne, ou en plaquette. Selon leur forme, et la face sur laquelle arrive le rayon du Soleil, différents angles de déviation sont possibles pour le rayon sortant. Halos solaires © Météo-France L'œil de l'expert Halo de 22° (petit halo) Le halo de 22° est le plus fréquemment observé. Il dessine un cercle lumineux, souvent blanc, autour de l’astre éclairant (le Soleil ou la Lune), formant un angle de 22° par rapport aux rayons incidents. Il est formé par la réfraction des rayons lumineux sur des cristaux de glace en colonne dont l’axe est à peu près perpendiculaire à la lumière. Après avoir traversé deux faces latérales du cristal, le rayon lumineux ressort en étant dévié de 22°. On peut parfois apercevoir une frange rouge sur le bord intérieur et une frange violette sur le bord extérieur, car le rouge est moins dévié en raison de sa plus grande longueur d’onde. L'intérieur de l'anneau est plus sombre que le reste du ciel. Halo de 46° (grand halo) Il est beaucoup plus rare que le petit halo et toujours moins lumineux, car les rayons lumineux subissent deux réfractions avant de parvenir jusqu’à l’œil de l’observateur. Son bord intérieur est également rouge. Cercle parhélique Il s'agit d'un cercle blanc situé à la même hauteur que le Soleil faisant le tour de l’horizon. On observe sur ce cercle des foyers lumineux, le plus souvent juste à l’extérieur du petit halo : ce sont les parhélies de 22°, généralement de couleurs vives, et ainsi appelés "faux soleils". Plus le Soleil est haut dans le ciel, plus ces foyers lumineux s'écartent du halo le long du cercle parhélique. Ce sont des cristaux de glace en plaquettes orientés horizontalement qui sont impliqués dans la formation des parhélies. D’autres taches lumineuses peuvent être observées à une distance azimutale de 120 degrés du Soleil (paranthélies) et, très rarement, à son opposé (anthélie). Arc circumzénithal (supérieur et inférieur) L'arc circumzénithal supérieur est produit par la réfraction de lumière sur des cristaux de glace en plaquettes présents dans les nuages de haute altitude (de type cirriforme). Il présente des couleurs vives, du rouge dans sa partie inférieure au violet dans sa partie supérieure. Il s'observe lorsque la hauteur du Soleil est inférieure à 32°. Lorsque le Soleil a une hauteur de 32°, l’arc a sa plus forte courbure. Lorsque la hauteur du Soleil est de 22 degrés, l’arc est tangent au grand halo (qui peut être visible ou non), et apparaît plus élargi. L'arc circumzénithal inférieur est un phénomène assez rare, nécessitant une hauteur de l'astre solaire supérieure à 58° au-dessus de l'horizon. Il peut être tangent au grand halo pour une hauteur du Soleil de 68°. Colonne lumineuse Les colonnes lumineuses sont des traînées lumineuses blanches plus ou moins continues s’étendant à la verticale au-dessus (colonne supérieure) et au-dessous (colonne inférieure) du Soleil (ou de la Lune). Elles apparaissent lorsque les rayons sont réfléchis par des cristaux de glace (nuages à l’étage élevé ou brouillard givrant). Pour observer au mieux une colonne inférieure, il faut se placer au sommet d’une montagne ou dans un aéronef, au-dessus d’un nuage glacé, d’un brouillard givrant, ou d’un poudrin de glace (précipitation tombant par ciel clair et composée de très petits cristaux de glace, souvent si fins qu'ils semblent en suspension dans l'atmosphère). Image du Soleil Cette image, produite par la réflexion des rayons solaires sur des cristaux de glace, apparaît sous forme d'une tache blanche et brillante au-dessous du Soleil. Elle s'observe uniquement depuis un point élevé ou depuis un aéronef. Les couronnes Les couronnes sont constituées d'une ou plusieurs séries (rarement plus de trois) d'anneaux colorés, centrés sur le Soleil ou la Lune et de rayon relativement faible. @meteo78 via @Infoclimat Chaque série d'anneaux comporte un anneau intérieur violet et extérieur rouge et des anneaux intermédiaires de couleurs différentes. Ces couronnes sont produites par la diffraction de la lumière à travers une couche de brume, brouillard, nuage mince constitué de très petites particules d'eau liquide ou de glace. Le phénomène de diffraction s’observe lorsque une onde électromagnétique rencontre un petit obstacle ou passe à travers une fente très fine. @boubougap via @Infoclimat Les irisations ou nuages iridescents Les irisations colorent les nuages de magnifiques teintes, plus ou moins vives, qui composent la lumière blanche. Les couleurs prédominantes sont le vert et le rose, souvent avec des nuances pastel. Elles sont liées au phénomène de diffraction de la lumière du Soleil (ou de la Lune) à travers les minuscules gouttelettes d'eau ou les minuscules cristaux de glace qui composent les nuages, le plus souvent du genre cirrocumulus et altocumulus. Ces particules doivent être uniformément réparties pour permettre l'irisation. Ainsi, toutes les gouttelettes, interfèrent avec les autres pour diffracter la lumière solaire. @ablokos via @Infoclimat Les gloires La gloire est composée d’une ou plusieurs séries d'anneaux colorés autour de l'ombre portée de l’observateur sur un nuage, constitué par de nombreuses petites gouttelettes d’eau, sur du brouillard ou très rarement sur de la rosée. La diffraction est à l'origine des anneaux colorés (anneau extérieur rouge). Le retour des rayons vers l'observateur est permis par la réflexion sur les gouttes d'eau. Comme dans une couronne, chaque série d'anneaux comporte un anneau intérieur violet et extérieur rouge et des anneaux intermédiaires de couleurs différentes. Le phénomène se forme toujours directement à l’opposé du Soleil par rapport à l’observateur, par conséquent le plus souvent au-dessous de la ligne d’horizon, excepté au moment du lever et du coucher du Soleil. Pour apercevoir une gloire, l’observateur doit avoir le Soleil dans le dos et se situer en altitude, sur une montagne, le flanc d'une colline ou dans un aéronef, d'où il regarde une couche de brume, de brouillard ou un nuage. La gloire est pratiquement toujours accompagnée de l'ombre portée de l'observateur. Un observateur à l’intérieur d’un avion peut voir une gloire autour de l'ombre portée de son aéronef. Lorsque le nuage est proche de l'observateur et que l’ombre portée de ce dernier paraît très agrandie et déformée par la perspective, on parle de spectre du Brocken. @meteo78 via @Infoclimat - gloire et du spectre de Brocken avec de nombreux arcs surnuméraires Anneau de Bishop C'est un anneau blanchâtre, centré sur le Soleil ou la Lune, présentant une légère teinte bleuâtre à l'intérieur et brun rougeâtre à l'extérieur. Les couleurs de l'anneau de Bishop ne sont pas très nettes et sont particulièrement estompées dans les anneaux observés autour de la Lune. L'anneau de Bishop est engendré par la diffraction de la lumière à travers des poussières très fines d'origine volcanique dans la haute atmosphère. Il doit son nom au révérend S. Bishop, le premier à décrire le phénomène après l'éruption du Krakatoa en 1883. Les mirages Les mirages sont le fruit d’une illusion d’optique. Ils sont la perception faussée d’objets éloignés sous forme d'images stables ou vacillantes, simples ou multiples, droites ou renversées, agrandies ou réduites dans le sens vertical. Lors de l’apparition d’un mirage, notre cerveau est trompé. Il pense, puisque c’est la plupart du temps le cas, que les rayons lumineux se propagent en ligne droite, et déduit ainsi la position d’un objet sur lequel porte notre regard. Or, dans certaines conditions, les rayons lumineux se propagent selon une trajectoire courbée. @Damia via @Infoclimat - Spectaculaire mirage sur Marseille ! Marseille un aspect étrange, comme posée sur un lit de roches, ou entourée d'une muraille. Mais rien de tout cela : il s'agit d'un mirage, avec une très forte diffraction, qui entraîne la réflexion de la ville. Le saviez-vous ? La lumière interagit avec le milieu traversé. Lorsqu'un rayon lumineux se propage dans un milieu homogène, il avance en ligne droite, mais lorsqu’il change de milieu, il subit une déviation, par réfraction. C’est pourquoi une paille dans un verre d’eau apparaît pliée à l’interface de l’air et de l’eau. L’air n’est pas un milieu homogène, en particulier lorsqu’il y a une grande différence de températures entre le sol et l’atmosphère. La couche d’air au contact du sol présente alors une température et donc une densité très différente des couches supérieures de l’atmosphère. La lumière se propage plus rapidement dans l’air chaud, que dans l’air froid, qui est plus dense. Le rayon lumineux va ainsi être dévié en traversant des couches d’air des températures différentes. Quel effet pour un observateur qui se trouve sur une surface chaude ? Lorsqu’un rayon lumineux émis par le ciel se rapproche du sol, il va passer d’une couche plus froide à la couche d’air très chaud au contact du sol, être dévié et même finir par remonter. L’observateur qui regarde vers la surface va alors voir une image du ciel. C’est ce qu’on appelle un mirage inférieur ou mirage chaud, car il se produit sur des surfaces surchauffées par l'insolation. @meteo78 via @Infoclimat Si au contraire, le sol est très froid, il refroidit la couche d’air directement à son contact. Dans cette couche d’atmosphère, le rayon lumineux est courbé vers le bas, et on peut voir une image surélevée de ce qui se trouve à l’horizon. On parle de mirage supérieur ou mirage froid, car il intervient sur des surfaces froides, comme des sols enneigés, des mers froides, etc… Lors du naufrage du Titanic, un mirage froid aurait pu jouer son rôle en masquant l’iceberg qui lui a été fatal. Le rayon vert C’est un photométéore rare, qui peut être observé au coucher ou au lever du Soleil, plus facilement au coucher, quand le disque solaire passe sous l’horizon. On peut apercevoir un liseré ou un point vert sur sa bordure supérieure. C’est le rayon vert. @lmk via @Infoclimat Ce phénomène optique est dû à la réfraction atmosphérique. La lumière du Soleil est composée d’une infinité de couleurs. Lorsque le Soleil est à l’horizon, il traverse une épaisse couche d’atmosphère, plus dense que l’espace, dans laquelle les rayons lumineux vont se courber par réfraction, de façon plus ou moins prononcée selon leur couleur. Les couleurs chaudes, de plus longue longueur d’onde, sont plus déviées que les couleurs froides. Ainsi dans certaines conditions atmosphériques, lorsque le soleil passe sous l’horizon, les couleurs bleues ont été diffusées en traversant l’atmosphère, le soleil est trop bas pour que les couleurs rouges parviennent à l’oeil de l’observateur, et seul un rayon vert apparaît sur le bord supérieur du disque solaire. Il est plus probable de voir le rayon vert, les jours chauds, lorsque de l'air chaud surplombe une eau plus froide. Ces couches d'air de densité différentes, favorisent la réfraction de la lumière, et la séparation des couleurs. Les teintes crépusculaires Les teintes crépusculaires du ciel apparaissent au coucher ou au lever du Soleil, sous la forme de colorations diverses. Elles sont dues à la réfraction, la dispersion et l'absorption de certaines couleurs du spectre de la lumière dans l'atmosphère. Les aurores polaires Les aurores polaires (australes au pôle Sud, boréales au pôle Nord) sont des phénomènes lumineux de la haute atmosphère (entre 100 et 400 km), sous forme d'arcs, de bandes, ou de rideaux de couleurs bleue, rouge, rose, mauve ou verte, qui dansent dans le ciel. Elles proviennent de l'interaction de particules d'origine solaire (protons et électrons) avec des atomes et molécules terrestres (hydrogène, hélium, oxygène et azote). En cas de forte activité, des particules chargées peuvent s’échapper du Soleil : c’est une éruption solaire. Elle est composée de protons et d’électrons qui circulent dans l’espace à forte vitesse : c’est le vent solaire. Lorsque l’éruption et le vent solaire sont forts, on parle même de tempête solaire. La Terre est heureusement protégée par son champ magnétique qui dévie le vent solaire vers les pôles. Ces particules chargées peuvent alors être canalisées le long des lignes de force du champ magnétique terrestre au niveau des pôles. Lorsqu’elles arrivent dans la haute atmosphère, elles rentrent en collisions avec les atomes de l’atmosphère, et leur transfèrent de l’énergie. Cette énergie est ensuite libérée sous forme de lumière pour former les aurores polaires. La couleur dépend de l’altitude et de l’atome concerné lors de la collision. Les collisions avec des atomes d’oxygène peuvent donner des couleurs vertes entre 100 et 300 km d’altitude (cas le plus fréquent) ou rouge entre 300 et 400 km de haut. Les collisions avec des atomes d’azote à 100 km d’altitude donneront des teintes rosées et celles avec les atomes d’hydrogène et d’hélium des teintes bleues ou mauves. Natacha DIRCOM Jeu 20/11/2025 - 09:58 Photométéore L'arc-en-ciel 18/09/2024 L'arc-en-ciel forme une courbe colorée dans le ciel que l’on peut souvent voir après la pluie, quand le soleil brille. Les couleurs de l’arc-en-ciel passent, dans l’ordre, par toutes les nuances du rouge, de l'orange, du jaune, du vert, du bleu, de l'indigo et du violet. Questions Pourquoi le ciel est-il bleu ? 10/07/2024 Le ciel nous apparaît bleu car les particules qui le composent diffusent (c’est-à-dire renvoient dans toutes les directions) majoritairement la composante bleue du rayonnement solaire. C’est l’atmosphère, grâce aux molécules qu’elle contient, qui diffuse et rend visible la lumière. D’ailleurs, l’espace apparaît noir dès que l’on sort de l’atmosphère terrestre. Les nuages La mer de nuages 08/08/2024 Une mer de nuages est une couche de nuages bas, constituée de stratus, qui peut se former dans les vallées, le plus souvent lors de conditions anticycloniques d’hiver. Météo-France Photométéore @Flopa3388 via @Infoclimat Un photométéore est un phénomène optique engendré par réflexion, réfraction, diffraction ou interférences de la lumière solaire ou lunaire. Le plus connu est l’arc-en-ciel qui résulte de l’interaction de la lumière et de gouttes d’eau. ll y a également les phénomènes de halo, couronne, irisation et gloire. Le mot photométéore vient du grec ancien φωτός / phōtós (« lumière ») et μετέωρος / metéōros (« élevé dans les airs »).

Changement climatique : quel impact sur les cyclones ? Cyclones, des observations récentes Ces phénomènes naissant sur les océans, ils pouvaient passer inaperçus avant l’arrivée des satellites. Depuis les années 1970, la mise en place d’un réseau complet de satellites, scrutant la Terre en permanence, a permis de constituer une base de données de plus en plus homogène et précise des cyclones. Lire aussi : qu'est-ce qu'un cyclone ? Les cyclones en augmentation dans l’Atlantique nord depuis 1970 Avec un recul de seulement une cinquantaine d’années, il est important de rester prudent sur la climatologie des cyclones. Cependant, depuis les années 1970, on observe une augmentation de l’activité des cyclones tropicaux dans l’Atlantique nord, en lien avec une anomalie chaude de la température de surface de la mer sur ce bassin. L’origine anthropique ou naturelle de cette anomalie océanique reste débattue : elle peut être liée à une variabilité naturelle à des échelles multi-décennales, mais certaines études mettent en avant la contribution de la baisse des concentrations des aérosols (en réponse aux normes environnementales mises en place à la fin du XXe siècle). La fréquence des cyclones dans ce bassin semble augmenter plus fortement dans les années 2000. En 2020, un nombre inédit de 30 systèmes cycloniques a été observé. Cyclones et changement climatique : des simulations délicates Les rapports successifs du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) documentent toujours plus la complexité des changements qui pourraient se produire à l’avenir sur le développement et le cycle de vie des cyclones tropicaux. Il est cependant très difficile de simuler l’évolution des cyclones sous l’effet du changement climatique. En effet, beaucoup de modèles qui simulent l’évolution du climat à l’échelle du globe ont des résolutions (échelle spatiale la plus petite représentée dans les modèles) d’une centaine de kilomètres, ce qui est trop grossier pour bien représenter ces phénomènes. Néanmoins, l’arrivée récente de modèles à plus haute résolution permet de disposer d’un ensemble de simulations climatiques sur lesquelles on peut s’appuyer pour délivrer des messages robustes. En climat futur, les cyclones devraient être plus pluvieux Les simulations du climat pour le 21e siècle du sixième rapport du GIEC indiquent que la violence des cyclones augmente sous l’effet du changement climatique. Leur intensité moyenne pourrait augmenter de 5 % et la proportion de cyclones très intenses (cyclones de catégorie 4 et 5) devrait augmenter de 14 %. Actuellement, les modèles projettent une baisse de la fréquence des phénomènes cycloniques dans le futur, même si très récemment, on a vu apparaître quelques simulations indiquant une augmentation. Quant aux pluies cycloniques, une robuste tendance indique une augmentation de près de 12 % pour un réchauffement global de 2 °C. Enfin, l’élévation du niveau des océans fait peser un risque accru d’inondation associée aux cyclones tropicaux. Néanmoins, ce risque pourrait être modulé localement par des changements de fréquence et d’intensité. Sur le bassin sud-ouest de l’océan Indien, les simulations climatiques indiquent : une augmentation des précipitations associées à un système tropical ; un renforcement de l’intensité des systèmes les plus intenses ; une augmentation de la proportion des cyclones les plus forts relativement à la totalité des systèmes dépressionnaires ; la possibilité que les cyclones les plus intenses puissent évoluer à des latitudes plus australes, exposant ainsi les Mascareignes à un risque accru. > Consulter le rapport BRIO (Building Resilience in the Indian Ocean) Comment expliquer le renforcement des pluies cycloniques ? Le changement climatique réchauffe la température de l’océan à la surface du globe et bouleverse la circulation générale de l’atmosphère. Une température de surface de l’océan plus élevée ne « facilite » pas forcément la naissance de cyclones. Mais un cyclone déjà bien formé « puisera » bien plus d’énergie pour se renforcer dans une atmosphère humidifiée au-dessus d’océans réchauffés. En effet, la capacité de l’atmosphère à contenir de l’humidité augmente avec sa température. Ce supplément d’humidité disponible sera à l’origine d’un renforcement des pluies cycloniques. Quels sont les impacts des cyclones ? Les vents violents associés au cyclone peuvent endommager, voire détruire des bâtiments, des installations et les réseaux d'électricité et de téléphone. Les massifs forestiers peuvent être fortement touchés. Les fortes pluies peuvent également provoquer des inondations par ruissellement et par débordement des cours d’eau, mais aussi des glissements de terrain, des coulées de boues et des laves torrentielles (coulées de débris). Sur le littoral, le cyclone a pour conséquence d'élever le niveau de la mer à laquelle s'ajoutent les vagues formées par les vents pouvant conduire à des inondations par submersion marine. Ces conditions sont également défavorables à l’évacuation des précipitations via les cours d’eau vers la mer. Crédit photo : Infoclimat / tpin Quelle est la part du changement climatique dans la survenue d’un phénomène cyclonique ? Les cyclones tropicaux font partie des phénomènes météorologiques pour lesquels il est difficile d’estimer la contribution du changement climatique dans la survenue d’un événement en particulier. Néanmoins, quelques études d’attribution d’événement singulier ont cherché à simuler des cyclones observés en les transposant dans des conditions de climat futur ou de climat pré-industriel. Cette approche a notamment permis de donner une estimation de la contribution du changement climatique dans le taux de pluies cycloniques, pour quelques cyclones historiques (notamment Harvey en 2017 qui avait inondé le Texas). Quels domaines de recherche sont en cours à Météo-France ? Dans le passé, vue la faible résolution des modèles, l’activité cyclonique a été abordée à travers des indices de cyclogénèse, qui sont une combinaison de variables de grande échelle favorables à la naissance de cyclones. L’intérêt de cette approche est qu’elle peut être appliquée aux modèles à basse résolution. Le développement de modèles globaux à haute résolution fait également partie des développements en cours à Météo-France. Le projet SOCLE Outre-mer (OM) a pour but de fournir des services climatiques pour les outre-mers sur la même base que dans l’Hexagone. La modélisation régionale est largement utilisée dans le cadre de ce projet, ce qui permettra de représenter plus finement les cyclones tropicaux. Des indicateurs d’activité cyclonique pour chaque bassin océanique concernant les outre-mers seront calculés. Natacha DIRCOM Lun 07/07/2025 - 11:06 Vent Qu'est ce qu'un cyclone ? 15/02/2025 Chaque année, environ 80 tempêtes tropicales ou cyclones se forment sur le globe au-dessus des eaux tropicales. Un cyclone est une violente perturbation atmosphérique qui se forme dans les régions tropicales. C’est un phénomène tourbillonnaire et la pression en son centre est très basse. Vent Ouragan, cyclone ou typhon ? 30/09/2024 Les termes ouragan, cyclone tropical et typhon recouvrent tous les trois la même réalité : ils désignent un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales associé à des masses pluvio-orageuses organisées et accompagnées de vents dont la vitesse est supérieure à 64 nœuds, c'est-à-dire 118 km/h (soit force 12 sur l'échelle de Beaufort). Vigilance La prévision du risque cyclonique en Outre-mer 31/01/2025 En Outre-mer, huit territoires sont concernés par le risque cyclonique. Ce phénomène tourbillonnaire qui s’accompagne de vents très violents et dévastateurs nécessite une surveillance spécifique de la part de Météo-France. Changement climatique L’océan face au changement climatique 25/09/2025 Les océans et les mers sont en première ligne face au changement climatique. En France comme ailleurs, les effets du changement climatique sont visibles : réchauffement des mers et des océans, élévation du niveau de la mer, érosion littorale, multiplication des événements extrêmes. Ces transformations affectent les écosystèmes marins et menacent les populations, les territoires côtiers, les infrastructures et les activités qui en dépendent. Météo-France Quel climat futur ? Changement climatique Météo-France Un cyclone est une violente perturbation atmosphérique qui se forme dans les régions tropicales, engendrant de fortes rafales de vent, des précipitations intenses et une mer dangereuse. Le changement climatique augmente leur intensité notamment avec des pluies cycloniques plus intenses.
Quelle est la différence entre la banquise et la calotte glaciaire ? Définitions • Calotte glaciaire : c'est un glacier d'eau douce très étendu, qui recouvre 98 % du continent Antarctique. Sa surface totale est d'environ 14 millions de km², et son épaisseur maximale est de 5 000 m. La calotte glaciaire (jusqu'à 3 000 m d’épaisseur) recouvre en grande partie le Groenland et le continent Antarctique. Ces calottes se sont formées par accumulation de neige sur de très longues périodes et s’apparentent en quelque sorte à des glaciers géants de glace non salée. • Banquise : couche de glace (au maximum quelques mètres d’épaisseur) formée à la surface de la mer par congélation d'eau salée. Elle se forme pendant l’hiver polaire par congélation de l’eau de mer si la température le l’eau salée est inférieure à -1,8 °C. Son contenu en sel varie de moins d’1 g/kg de glace à environ 10 g/kg de glace. Par comparaison, la salinité de l’eau de mer est d’environ 35 g/kg. En hiver, la banquise entourant l'Antarctique recouvre jusqu'à 20 millions de km² d'océan. En été, elle disparaît presque complètement. D’autres termes utilisés aux pôles • Ice shelf (plate-forme de glace) : prolongement marin de la calotte glaciaire antarctique ou d'un glacier s'écoulant en direction de la mer. Elle se forme là où un glacier rejoint la surface océanique et flotte sur la mer. Son épaisseur est comprise entre 100 et 1 000 m. • Iceberg : morceau de glace (eau douce) dérivant sur la mer. Détachés des glaciers atteignant la mer ou des ice shelves, leur partie émergée représente 10 % seulement de leur volume total. Les icebergs antarctiques peuvent être de très grandes dimensions : en 2000, un iceberg de 11 000 km² – plus grand que la Corse – s'est détaché de la plate-forme de Ross ! • Polynie : zone libre de glace au milieu de la banquise. Les polynies se forment notamment lorsque des vents forts soufflant depuis le continent chassent la glace des côtes, ou à des endroits où des courants océaniques chauds empêchent la glace de se former. Elles sont de formes et de tailles variables. La plus grande polynie jamais observée (en mer de Weddell) s'est formée chaque hiver entre 1974 à 1976 et avait une surface de 300 000 km² ! Hakim DIRCOM Jeu 05/03/2020 - 12:04 Précipitations Qu’est-ce que la neige ? 17/09/2025 Si chaque hiver la neige est attendue avec impatience par les amateurs des sports d'hiver et les enfants, elle est en revanche plutôt redoutée en plaine, notamment par tous ceux qui doivent prendre le volant. Pourquoi neige-t-il ? Quelles sont les différentes formes de neige ? Météo-France Magazine Questions Getty Images Il ne faut pas confondre la banquise, également appelée glace de mer, avec les calottes glaciaires qui recouvrent en grande partie le Groenland et le continent Antarctique.
L'hiver La saison du froid L'hiver météorologique, qui commence le 1er décembre et s'achève à la fin du mois de février, correspond à la période la plus froide de l'année dans l'hémisphère nord. C'est la saison du froid, voire des grands froids, mais aussi de la neige, du givre, du brouillard, des pluies verglaçantes et des tempêtes… Petit tour d'horizon des « normales » et des « extrêmes » de l’hiver En moyenne, sur l'Hexagone et la Corse, la température normale* de la saison est de 5,9 °C. Depuis 1900, c'est l'hiver 1962-63 qui a été sans conteste le plus froid, avec une température moyenne de 0,7 °C, plus de 5 degrés sous la moyenne 1991-2020. L'hiver 2019-2020 s'est révélé être le plus doux avec une température moyenne de 8,2 °C, soit 2,3 degrés au-dessus de la normale. Cette valeur relègue l'hiver 2015-2016 (+2,1 degrés) à la 2e place des hivers les plus doux depuis le début des mesures. Viennent ensuite l’hiver 1989-1990 (+1,6 degrés) et les hivers 2006-2007 et 2013-2014 (+1,4 degrés) ex aequo sur la 4e marche du podium. Les hivers les plus doux Quatre des cinq hivers les plus doux ont eu lieu lors des vingt dernières années. En ce qui concerne les précipitations, il tombe en moyenne** sur l'Hexagone 245 mm*** de précipitation par hiver. Depuis 1959, l'hiver 1993-1994 a été le plus pluvieux avec 376,7 mm, soit une anomalie de +54 % par rapport à la normale. L'hiver le plus sec a été l'hiver 1991-1992 avec 113,8 mm, soit une anomalie de -54 % par rapport à la normale. *Moyenne saisonnière de référence 1991-2020 de l'indicateur de température moyenne. Cet indicateur thermique est constitué de la moyenne de la température saisonnière de 30 stations métropolitaines représentatives. **Moyenne saisonnière de référence 1991-2020 des cumuls de précipitations, calculée par la méthode Aurelhy. ***1 mm = 1 L/m². Natacha DIRCOM Jeu 23/10/2025 - 11:40 Les saisons Le printemps 03/03/2025 En météorologie, le printemps couvre les mois de mars, avril et mai, c'est-à-dire la période pendant laquelle la durée du jour rallonge et l'ensoleillement progresse dans l'hémisphère Nord. Les saisons L'été 10/04/2025 Pour nous météorologues, l'été a commencé le 1er juin ! En effet, en météorologie, l'été couvre les mois de juin, juillet et août, c'est-à-dire la période la plus chaude et la plus ensoleillée de l'année dans l'hémisphère Nord. A la une L'automne 09/09/2024 En météorologie, l'automne couvre les mois de septembre, octobre et novembre, c'est-à-dire la période pendant laquelle la durée du jour raccourcit et l'ensoleillement diminue. Les saisons Pourquoi les saisons météorologiques diffèrent-elles des saisons astronomiques ? 09/09/2024 Si les saisons astronomiques ou calendaires débutent avec les équinoxes (printemps et automne) et les solstices (été et hiver), en météorologie, elles débutent plus tôt et correspondent à des périodes de trois mois pleins (voir les dates ci-dessous). Pourquoi un tel décalage ? Météo-France Les saisons © Brunot Gilles - Météo-France. En météorologie, l'hiver couvre les mois de décembre, janvier et février, c'est-à-dire la période la plus froide de l'année dans l'hémisphère nord.

Le climat en France hexagonale et Corse Qu'est-ce que le climat ? Le climat est une représentation synthétique des conditions météorologiques caractérisant une région donnée. Il est défini par les valeurs moyennes, généralement sur 30 ans, de paramètres météorologiques (température, pluviométrie, vent, ensoleillement…), mais également par les variations, les extrêmes et des phénomènes particuliers tels que le brouillard, les orages ou la grêle. Cinq grands types de climats en France On distingue cinq grands types de climats en France : océanique ; océanique altéré ; semi-continental, de montagne ; méditerranéen. 1. Le climat océanique (exemple : Brest) Le climat océanique est caractérisé par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février. Le climat océanique est typiquement celui des côtes de la Bretagne et de la basse Normandie. Brest en est un bon exemple. Plus au nord, jusqu'à la frontière belge, les hivers sont plus froids. Plus au sud, la basse vallée de la Loire, la Vendée et les Charentes connaissent une pluviométrie plus faible. En revanche, plus au sud encore, en Aquitaine, la proximité des Pyrénées renforce la pluviométrie en hiver et au printemps. 2. Le climat océanique altéré (exemple : Paris) Le climat océanique altéré est une zone de transition entre les climats océanique, de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Le climat océanique altéré concerne les contreforts ouest et nord du Massif central, le Bassin parisien, la Champagne, l'est de la Picardie et des Hauts-de-France. Paris en est un exemple. 3. Le climat semi-continental En climat semi-continental, les étés sont chauds et les hivers souvent marqués, avec des gelées et des chutes de neige jusqu’en plaine. Les épisodes hivernaux sont moins fréquents avec le réchauffement climatique. La pluviométrie annuelle est relativement élevée, sauf en Alsace, région bénéficiant de l'effet protecteur des Vosges (effet de Fœhn). Les pluies sont plus importantes en été, souvent à caractère orageux. Le climat semi-continental est typiquement celui du quart nord-est de la France (Alsace, Lorraine, Ardennes, Argonne, Franche-Comté et une partie de la Bourgogne) et de certaines plaines encaissées du Massif central et des Alpes, à l'abri des vents d'ouest. 4. Le climat de montagne En climat de montagne, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu. 5. Le climat méditerranéen Le climat méditerranéen est caractérisé par des hivers doux et des étés chauds, un ensoleillement important et des vents violents fréquents. On observe peu de jours de pluie, irrégulièrement répartis sur l'année. À des hivers et étés secs succèdent des printemps et automnes très arrosés, souvent sous forme d'orages (40 % du total annuel en 3 mois). Ces précipitations peuvent apporter en quelques heures 4 fois plus d'eau que la moyenne mensuelle en un lieu donné, notamment à proximité du relief (épisode méditerranéen). Les régions concernées par le climat méditerranéen sont situées en Corse et dans le Sud-Est entre mer et montagnes. Les principales caractéristiques du climat en France L’Hexagone bénéficie d’un climat tempéré marqué par une saisonnalité. Ces caractéristiques sont dues à la latitude moyenne et à la dominance des vents venus de l'Atlantique. Les saisons en France À la différence des saisons astronomiques, les saisons météorologiques couvrent des mois complets. Leurs limites sont avancées dans le temps de façon à recouvrir exactement trois mois, ce qui facilite le calcul des données climatologiques. Dans l'hémisphère Nord : le printemps couvre les mois de mars, avril et mai ; l'été les mois de juin, juillet et août ; l'automne les mois de septembre, octobre et novembre ; et l'hiver couvre les mois de décembre, janvier et février . La température moyenne en France En automne et en hiver, la température moyenne varie avec la « continentalité » du lieu. Plus le lieu est éloigné de l'océan Atlantique ou de la Méditerranée, plus cette température est basse. Hors régions de montagne, c'est sur le quart nord-est de la France que la température est la plus basse avec un nombre annuel de jours de gel compris entre 45 et 80. Au printemps et en été, la température varie aussi avec la latitude du lieu. Elle dépend surtout de la présence ou non de nuages, d'où cette augmentation du nord-ouest au sud-est, juste tempérée par les massifs montagneux. Les températures les plus élevées sont relevées dans l’intérieur des terres qui ne bénéficie pas de l’effet de brise. Les pluies en France Les hauteurs de précipitations moyennes annuelles varient de 500 mm* pour les régions les plus sèches (côtes méditerranéennes, Anjou, Bassin parisien) à plus de 1 500 mm pour les régions de montagne. Les précipitations dépendent à la fois de l'altitude du lieu et de la proximité de l'océan. Les côtes de l'Atlantique et de la Manche sont plus arrosées que l'Anjou et le Bassin parisien. Certaines vallées (Alsace, vallée de l'Allier, haute vallée de la Loire) sont protégées des précipitations par les reliefs qui les bordent. En Bretagne, sur les côtes de l'Atlantique et de la Manche, les perturbations en provenance de l'Atlantique apportent des précipitations abondantes. Les mois d'hiver y sont les plus arrosés (exemple : Brest). En revanche, dans le Nord-Est (exemple : Strasbourg), du fait de la prédominance des orages, les mois d'été sont plus arrosés que les mois d'hiver. Autour de la Méditerranée, notamment sur les Cévennes (mont Aigoual) et la Montagne Noire, les précipitations se produisent essentiellement sous forme d'épisodes pluvio-orageux intenses à l'automne ou au printemps. *1 mm = 1 L/m2 Le saviez-vous ? Le nombre annuel de jours avec pluie significative (cumul de précipitations de la journée supérieur à 1 mm) est plus important dans le sud de la France que le nord. Du fait des orages, les pluies y sont moins fréquentes mais plus intenses, voire diluviennes lors des événements méditerranéens et cévenols. L’ensoleillement en France L’ensoleillement en France varie avec la latitude et la longitude du lieu. Il dépend aussi naturellement de la nébulosité, d'où cette augmentation du nord-ouest au sud-est. Le nombre moyen annuel d'heures d'ensoleillement croît du nord de la France (environ 1 500 heures à Brest ou Rouen) vers le sud (2 800 heures à Marseille). Comment évolue le climat en France ? La France se réchauffe plus vite que la moyenne planétaire. En 2024, le réchauffement attribué aux activités humaines atteint +1,3 °C au niveau planétaire et +1,9 °C au niveau de la France hexagonale et la Corse par rapport à 1900. Selon la TRACC, dans une France à +4 °C à l’horizon 2100, les étés futurs seront plus chauds que tous ceux connus jusqu’à aujourd’hui. Des températures supérieures à 40 °C pourraient se produire tous les ans et le seuil de 44 °C pourra être atteint ou dépassé dans toutes les régions lors de canicules extrêmes, avec des pointes autour de 48 °C localement dans les régions les plus exposées. Le nombre de vagues de chaleur s’accélère depuis les années 2000 et il faudrait s’attendre à 10 fois plus de jours de vague de chaleur à l’horizon 2100. Au-delà de l’augmentation des températures, le changement climatique impacte les précipitations, notamment les épisodes intenses. Ainsi, dans une France à + 4 °C, les pluies intenses se renforceraient, avec +15 % en moyenne et jusqu’à +20 % sur la moitié nord du pays. Lire aussi : Le climat futur en France : à quoi s'adapter ? Natacha DIRCOM Mer 01/10/2025 - 10:23 Précipitations Où pleut-il le plus en France hexagonale ? 24/05/2024 La France hexagonale bénéficie d’une pluviométrie contrastée selon les régions et leur type de climat (méditerranéen, océanique, océanique plus ou moins altéré, climat de montagne, climat à influence continentale). Ainsi, de la façade atlantique aux frontières du Nord et de l’Est, des rivages de la grande Bleue aux contreforts des reliefs, les cumuls de précipitations sur l’année varient d’un peu moins de 500 mm (L/m²) à plus de 2 000 mm ! Quand on parle de 500 mm de pluies pour une période donnée, cela signifie que 500 litres d’eau s’abattent par mètre carré durant cette période sur la zone concernée. Le nombre de jours de pluie par an est également extrêmement variable : de 50 jours par an près de la Méditerranée à plus de 150 jours en altitude ou sur la pointe bretonne. Changement climatique Réchauffement climatique : quel climat en France en 2050 ? 01/10/2025 Un réchauffement de +2,7 °C en France hexagonale et Corse correspond à un réchauffement planétaire de +2 °C, ce que l’accord de Paris indiquait comme seuil limite à ne pas franchir : c’est donc une valeur qui n’a rien d’anodin. En effet, les experts estiment qu’à ce niveau, les phénomènes extrêmes comme les canicules, les sécheresses, les feux de forêt et les inondations deviendront beaucoup plus fréquents et intenses. Changement climatique Les gelées seront-elles de plus en plus rares dans le futur ? 30/09/2025 Dans un climat réchauffé, les épisodes de gel seront de de moins en moins fréquents. Les journées avec une température minimale sous abri inférieure à 0 °C ont déjà baissé partout en France entre les périodes 1961-1990 et 1991-2020. Changement climatique Changement climatique : quel impact sur les vagues de chaleur ? 25/08/2025 Dans une France à +4 °C, les vagues de chaleur seront plus nombreuses, plus longues, plus intenses et plus sévères. La vague de chaleur d’août 2003, qui constitue une référence à ce jour, deviendra banale dans une France à +4 °C. Météo-France Comprendre le climat Climat France Météo-France L’Hexagone bénéficie d’un climat tempéré. Ces caractéristiques sont dues à la latitude moyenne et à la dominance des vents venus de l'Atlantique. Toutefois, les régions connaissent des climats qui varient selon leur latitude, leur altitude et la proximité ou non de la mer, variations renforcées selon leur position par rapport aux trois importants massifs montagneux (Pyrénées, Massif central, Alpes).
Comment choisit-on le nom d’une tempête ? Pourquoi nommer les tempêtes ? Donner un nom aux tempêtes permet de communiquer plus efficacement à l'approche d'un phénomène de vent violent. Le système de dénomination de tempêtes a déjà été mis en place avec succès en 2016 par le Royaume-Uni et l'Irlande rejoints depuis par les Pays-Bas. Des sondages dans ces deux pays avaient montré que la population était beaucoup plus attentive aux consignes de sécurité quand la menace de vent fort est clairement identifiée comme reliée à une tempête nommée. Lire aussi : Qu'est-ce qu'un cyclone ? Quand et comment nomme-t-on une tempête ? Une dépression est nommée seulement si elle risque de provoquer une Vigilance vent au moins de niveau orange sur l'un des six pays. Le service météorologique qui prévoit d'émettre le premier l'alerte de couleur orange ou rouge attribue un nom à cette dépression tempétueuse à partir de la liste pré-établie et en informe les autres. La dépression qui génère la tempête garde le même nom durant tout son cycle de vie. À noter que les tempêtes dues aux vents régionaux comme le mistral ne rentrent pas dans ce cadre et ne sont donc pas nommées. Qu'est-ce qui a changé ? Petra, Qumaira, Xynthia, Klaus, Dirk… Depuis 1954, c’était l'Université libre de Berlin qui baptisait tous les anticyclones et dépressions sur l’Atlantique et l’Europe. Depuis 2017, Météo-France, l'AEMET, l'IPMA, l'IRM et METEOLUX ont décidé de proposer leur propre système de nommage, destiné aux médias, grand public, partenaires, institutions, et n'utilisent donc plus les noms proposés par l’université de Berlin. Depuis cette année 2025, Meteo ANDORRA (Andorre) s'est joint à ce groupe dit "Sud-Ouest". La coordination est-elle limitée à ces six pays ? Non, lorsqu'il est prévu qu'une tempête affecte d'abord le territoire d'Irlande, de Grande-Bretagne ou des Pays-Bas (goupe dit "Ouest"), ces pays utilisent leur propre liste de noms. Météo-France reprendra le nom choisi par ce groupe. Et inversement. Cette coordination s’étend désormais aux pays méditerranéens qui se sont également constitués en groupes. La liste de noms des tempêtes pour la saison 2025-2026 AEMET (Espagne), IPMA (Portugal), RMI (Belgique), METEOLUX (Luxembourg), Météo-France (France) et Meteo ANDORRA (Andorre), en concertation avec les autres groupes participant à l'action de nommage des tempêtes (dite "Storm Naming" sous égide EUMETNET), se sont accordés sur la liste de noms suivante pour la saison 2025/2026... Liste des tempêtes susceptibles de toucher la France > Afficher la transcription Alice Benjamin Claudia Davide Emilia Francis Goretti Harry Ingrid Joseph Kristin Leonardo Marta Nils Oriana Pedro Regina Samuel Therese Vitor Wilma Bon à savoir Début de la saison des tempêtes le 1er septembre 2025. Les tempêtes nommées par un autre groupe (que le groupe dit "Sud-Ouest") n'auront pas un nom issu de la liste ci-dessus. Un pays peut nommer une tempête de façon exceptionnelle pour autre chose que du vent, comme ce fut le cas avec Patricia qui a été utilisé le 2 août 2023 pour la Vigilance vagues-submersion. En alternance, l'un des pays composant le groupe Sud-Ouest propose une liste de prénoms. Pour la saison 2026/2027, ce sera au tour de la France. COMPRENDRE LA MÉTÉO Natacha DIRCOM Mer 03/09/2025 - 16:30 Vent Les vents violents et les tempêtes 15/02/2024 Chaque année, plusieurs tempêtes touchent la France. Certaines d'entre elles, comme Lothar, Martin ou Xynthia, particulièrement violentes, ont marqué la mémoire collective. Quand parle-t-on de tempêtes ou de vents violents ? Où les vents violents sont-ils les plus fréquents sur l'Hexagone ? Quelles sont les tempêtes les plus remarquables des dernières décennies ? Comment naissent-elles ? Le changement climatique a-t-il un impact sur la fréquence et l'intensité des tempêtes ? Et les tornades ? Changement climatique Le changement climatique a-t-il un impact sur les tempêtes ? 02/07/2025 En France, aucun signal n’apparaît sur l’évolution de l’intensité des vents forts comme ceux des tempêtes. En Europe, le dernier rapport scientifique du GIEC reste très prudent sur l’évolution future des tempêtes. Il n’y a que dans le nord de l’Europe que la fréquence et l’amplitude des vents forts et des tempêtes sont attendues à la hausse pour un réchauffement de +2 °C ou plus dans ces régions. Vent Qu’est-ce que le vent ? 18/10/2025 En météorologie, le vent désigne le mouvement horizontal de l'air. Sa mesure comprend deux paramètres : sa direction et sa vitesse ou force. La vitesse est exprimée communément en km/h ou m/s. Marins et pilotes utilisent les nœuds (1 nœud = 1,852 km/h). La mesure du vent est toujours une moyenne sur une période donnée. Vent Les tempêtes remarquables en France 03/09/2025 Lothar, Martin, Xynthia, Ciaràn... De nombreuses tempêtes ont touché la France depuis 1980 avec des conséquences parfois dévastatrices. Quelles sont régions les plus exposées ? Quel est l'impact du changement climatique sur les tempêtes en France ? Météo-France Magazine Questions Getty Images En partenariat avec les services météorologiques AEMET (Espagne), IPMA (Portugal), IRM (Belgique), METEOLUX (Luxembourg) et, depuis cette année 2025, Meteo ANDORRA (Andorre), Météo-France nomme les tempêtes susceptibles de toucher l'un de ces pays.
Tornades et trombes La formation des tornades Les fortes tornades sont produites par les orages. Les plus violentes et les plus dévastatrices sont générées au sein des supercellules. Il s'agit de cellules orageuses très violentes, plus vastes et durables que les cellules orageuses « classiques ». Ces orages se forment dans des conditions très instables, c'est-à-dire lorsque la température décroît rapidement avec l'altitude, et en présence d'une importante variation du vent avec l'altitude (phénomène appelé cisaillement de vent). Les tornades partent de la base des nuages et atteignent ou non le sol. Leur diamètre varie de quelques dizaines de mètres à quelques kilomètres, leur durée de vie de quelques minutes à plus de 2 heures, leur trajectoire de quelques centaines de mètres à plus de 100 km. Les tornades se déplacent en moyenne à 50 km/h, mais, dans certains cas, elles dépassent 100 km/h. Dans l'hémisphère Nord, la rotation de l'air dans les tornades est le plus souvent cyclonique (dans le sens contraire des aiguilles d'une montre). L'apparition d'une excroissance conique à la base du nuage vers le sol et le bruit très intense de soufflerie sont des signes avant-coureurs d'une tornade. Vidéo : les tornades Les tornades sont l’un des phénomènes météo les plus dangereux. Si les États-Unis sont plus exposés, la France n’est pas épargnée avec des dizaines de tornades chaque année aux conséquences parfois dévastatrices. Pourquoi sont-elles si puissantes ? > Afficher la transcription Les tornades Les tornades sont l’un des phénomènes météo les plus dangereux. Si les États-Unis sont plus exposés, la France n’est pas épargnée avec des dizaines de tornades chaque année aux conséquences parfois dévastatrices. Qu’est-ce qu’une tornade ? Comment se forment les tornades et pourquoi sont-elles si puissantes ? Une tornade, c'est un tourbillon de vents violents qui descend d'un nuage d'orage et s’étend jusqu’au sol. Les fortes tornades peuvent se produire lors des orages, à certaines conditions. Pour qu'une tornade se forme, il faut tout d'abord, un nuage d'orage appelé cumulonimbus. Ce type de nuage peut atteindre des hauteurs impressionnantes et contient des courants ascendants et descendants très puissants. Ensuite, il faut de la rotation. Les tornades se forment dans des conditions très instables, en présence d'une importante variation du vent avec l'altitude. [Bruit de soufflerie] Si les conditions sont réunies, la rotation peut s'intensifier et s'étendre vers le bas, formant une colonne d'air en rotation rapide. À l’intérieur d’une tornade, en France, l’air tourne en général dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Une tornade parcourt en moyenne quelques kilomètres pour une durée de vie dépassant rarement 15 minutes. Les tornades peuvent atteindre des vitesses de vent de plus de 400 km/h, soulevant des débris et causant des dégâts importants sur leur passage. Ces phénomènes de petites tailles ne sont pas évidents à prévoir. Mais on peut anticiper les conditions propices à leur formation, lors d’orages supercellulaires par exemple. Et ainsi avertir de la survenue de phénomènes tourbillonnaires. Les tornades sont des phénomènes fascinants mais dangereux. Lorsque des orages sont prévus, restez informés en suivant la Vigilance de Météo-France ! À bientôt ! [Logo de Météo-France] La formation d'une tornade © Météo-France Trombe ou tornade ? Bien que leur aspect visuel soit assez similaire et qu'il s'agisse dans les deux cas de tourbillons de vent violent de très basse couche, les termes " trombe " et " tornade " ne sont pas des synonymes, car ils ne se forment pas dans les mêmes conditions météorologiques. Les " trombes ", terrestres ou marines, se forment généralement dans des situations de convection non violente, notamment sans orage. On parle de " tornade " dans des situations de forte convection, notamment, mais pas seulement, en présence de supercellules orageuses, induisant des mouvements de rotation à méso-échelle. Une autre différence importante, les "trombes" n'atteignent jamais la violence des " tornades " en force de vent. Qu’appelle-t-on une « mini-tornade » ? Le terme « mini-tornade » ne correspond pas à un phénomène météorologique. Souvent, on désigne ainsi les coups de vent sous orage (micro-rafales ou fronts de rafale) qui sont beaucoup plus fréquents et peuvent causer des dégâts tout aussi importants. Les micro-rafales correspondent à des courants d'air descendants d'un nuage et s'étalant au sol, alors que les tornades correspondent à des courants d'air ascendants et tourbillonnaires. COMPRENDRE LA MÉTÉO Natacha DIRCOM Sam 04/10/2025 - 09:12 Vent Qu’est-ce que le vent ? 18/10/2025 En météorologie, le vent désigne le mouvement horizontal de l'air. Sa mesure comprend deux paramètres : sa direction et sa vitesse ou force. La vitesse est exprimée communément en km/h ou m/s. Marins et pilotes utilisent les nœuds (1 nœud = 1,852 km/h). La mesure du vent est toujours une moyenne sur une période donnée. Vent La tornade, un phénomène dévastateur 24/02/2020 La tornade est considérée comme étant le plus intense des phénomènes météorologiques. Avec des vents pouvant dépasser 400 à 500 km/h, le pouvoir destructeur des tornades est supérieur à celui d'un cyclone tropical, mais ses effets sont beaucoup plus limités dans le temps et dans l'espace. Vent Les tornades en France et dans le monde 24/02/2020 Des tornades, généralement de faible intensité, se produisent chaque année en France métropolitaine, mais il n'existe pas de climatologie complète. Du fait de leur petite taille et de leur durée de vie très limitée, elles échappent la plupart du temps aux réseaux d'observation. Orages L’orage supercellulaire ou supercellule 26/07/2025 L’orage supercellulaire, également appelé supercellule, est le type d’orage isolé le plus violent et le plus dévastateur. Il est constitué d’une seule cellule orageuse, mais de plus grande taille (typiquement 20 à 40 km) au cœur de laquelle on trouve un puissant courant ascendant en rotation. Météo-France Vent © Météo-France Qu'est-ce qu'une tornade ? Une tornade est un tourbillon de vents violents se développant sous un cumulonimbus et se prolongeant jusqu'à terre. C’est un phénomène assez bref et très localisé. La tornade est rendue visible par les gouttelettes de condensation qui y naissent, formant une excroissance du nuage en forme d'entonnoir. Sur les surfaces liquides (mers, océans), on parle de trombe. En France, leur diamètre varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de mètres, pour un parcours de quelques kilomètres et une durée de vie dépassant rarement 15 minutes. Un grand tiers nord-ouest du pays et la côte méditerranéenne sont plus sujets au risque de tornade.
Qu’est-ce qu’une vague de froid ? Caractérisation d’une vague de froid Une vague de froid est caractérisée par sa persistance, son intensité et son étendue géographique. Une vague de froid est un épisode durable et étendu de froid (au moins 3 jours). Pour qu'un épisode soit identifié à l'échelle nationale, il faut que la température moyenne nationale (indicateur thermique national) réunisse plusieurs critères : au moins une fois sous − 2 °C ; ne remonte pas durablement (plus de deux jours) au-dessus de 0,9 °C ; interruption de l’épisode dès lors que la valeur est > 2,2 °C. Les vagues de froid sont aussi caractérisées à l'échelle d'une région lorsque l'épisode dure au moins trois jours et que les températures atteignent des valeurs nettement inférieures aux normales saisonnières de la région concernée. Le grand froid, comme la canicule, constitue un danger pour la santé de tous. Les périodes de grand froid sont propices à la survenue d'autres phénomènes météorologiques potentiellement dangereux, comme la neige et le verglas, qui peuvent affecter gravement la vie quotidienne en interrompant la circulation routière, ferroviaire ou le trafic aérien. Quand surviennent les vagues de froid en France ? Les températures les plus basses de l'hiver surviennent habituellement en janvier ou février sur l'ensemble du pays. Mais des épisodes précoces (en novembre ou décembre) ou tardifs (en mars) sont également possibles. La France a connu 46 vagues de froid depuis 1947 dont seulement 10 depuis le début du 21e siècle. Marie-Josette DIRCOM Dim 12/10/2025 - 15:50 Température Grand froid : quels risques, comment se protéger ? 02/12/2024 Le grand froid diminue, souvent insidieusement, les capacités de résistance de l'organisme. Il peut conduire à une hypothermie ou provoquer des engelures, voire des gelures. Comme la canicule, le grand froid peut tuer indirectement en aggravant des pathologies déjà présentes comme d'éventuels problèmes cardiovasculaires. A la une Intoxications au monoxyde de carbone : comment se protéger ? 09/11/2021 Lorsque les températures baissent, les risques d'intoxications au monoxyde de carbone augmentent. Avec une centaine de décès en moyenne par an, le monoxyde de carbone (CO) est la première cause de mortalité accidentelle par substance toxique en France. Sur la période de chauffage 2016-2017, environ 3 500 personnes ont été impliquées dans plus de 1 000 épisodes d'intoxication par le monoxyde de carbone. Ces intoxications accidentelles se produisent majoritairement au domicile. Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz toxique, indétectable par l'homme. Il est émis lors de la combustion incomplète de bois, gaz, charbon ou essence. En période de grand froid mais aussi de redoux ou encore d'intempéries inhabituelles, soyez vigilant : les appareils de chauffage sont davantage utilisés et leur fonctionnement peut être perturbé. Température Qu'est-ce que la température ressentie ? 27/08/2024 La température ressentie, différente de la température de l’air, correspond à la sensation de froid ou de chaleur ressentie par une personne. Cet indice appelé "Indice de confort thermique" dépend des conditions météorologiques, mais aussi d'autres facteurs tels que les vêtements portés, le type d’activité pratiquée et l’acclimatation à un certain milieu influencent le ressenti de chaque personne. Météo-France Température Météo-France / Eddy Duluc Une vague de froid est un épisode de froid intense pendant plusieurs jours consécutifs sur une large étendue géographique. Comment ce phénomène se caractérise-t-il ?

Changement climatique : quel impact sur l’enneigement ? Des hivers plus doux où le froid devient rare À l’échelle de l’Hexagone, l’amplitude du réchauffement est légèrement moins forte en hiver qu’en été, mais avec des disparités spatiales et des impacts majeurs, notamment en montagne. Pour la dernière décennie (2015-2024), le réchauffement hivernal atteint en moyenne +1,3 °C par rapport à la période de référence 1976-2005. En climat futur, selon la Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC), le réchauffement hivernal s’élèverait en moyenne à : +1,9 °C dans une France à +2,7 °C (horizon 2050 de la TRACC) ; +3 °C dans une France à +4 °C (horizon 2100 de la TRACC). L’ampleur du réchauffement hivernal n’est pas uniforme sur le territoire. Il est particulièrement fort sur la moitié Sud-Est du pays, notamment pour les zones de relief (Alpes et Pyrénées). Ainsi, dans une France à +4 °C, à l’horizon 2100, il atteindrait par exemple +3,2 °C en moyenne sur la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et jusqu’à +4 °C sur le département des Hautes-Alpes. Le saviez-vous ? Avec des températures plus élevées, les épisodes de pluie deviennent plus fréquents, au détriment des chutes de neige. De surcroît, la neige présente au sol fond plus rapidement. Épaisseur et durée de l’enneigement diminuent ainsi sous l’effet de l’augmentation de la température, dans des proportions qui dépendent de l’altitude et des massifs montagneux. Affecté par le changement climatique, l’enneigement est en baisse sur tous les massifs L’enneigement naturel en montagne s’est déjà réduit de plusieurs semaines par rapport à la période de référence 1976-2005. Toutefois, l’enneigement est avant tout fortement variable d’une année à l’autre et cela se poursuivra à l’avenir. Il y aura de plus en plus d’hiver peu enneigés, et de moins en moins d’hiver bien enneigés, sans exclure un hiver occasionnellement très bien enneigé par rapport aux références historiques. Dans une France à + 2,7 °C, à l’horizon 2050 de la TRACC, le nombre de jours de neige au sol (enneigement supérieur à 5 cm) diminuera (par rapport à la période de référence 1976-2005) : d’environ 2 mois sur la plupart des massifs à moyenne et basse altitudes ; et d’environ 1 mois à haute altitude. Dans une France à + 4 °C, à l’horizon 2100 de la TRACC, le nombre de jours de neige au sol se réduira drastiquement sur tous les massifs (par rapport à la période de référence 1976-2005) : la présence de neige au sol deviendra irrégulière et se limitera généralement à moins d’un mois à moyenne et basse altitudes ; la réduction pourra dépasser deux mois à haute altitude. Des disparités selon les massifs Tous les indicateurs d’enneigement sont à la baisse sur tous les massifs, quel que soit le scénario d’émissions de gaz à effet de serre. Cependant il y a de grandes disparités selon l’altitude, la géographie et l’exposition des pentes (Nord ou Sud). Par exemple, dans une France à +4 °C, à l’horizon 2100 de la TRACC, la durée d’enneigement naturel moyen (hauteur de neige supérieure à 5 cm) se limitera à 1,5 à 3 mois dans les Alpes à 1800 m d’altitude et même à moins d’1,5 mois dans les Pyrénées à 1 800 m d’altitude, 1 à 2 mois dans les Vosges et le Jura, et à 10 jours dans le Massif central à 1 200 m d’altitude. Vers la fin des paysages glacés ? En raison du changement climatique dû aux activités humaines, les vagues de froid les plus extrêmes observées ces dernières décennies, et les paysages glacés qui leur sont associés dans nos régions, ne se reproduiront probablement pas au cours du 21e siècle. Et il y a seulement 1 chance sur 10 qu’une vague de froid remarquable comme celle de février 2012 en Europe de l’Ouest ne survienne à nouveau d’ici à 2100. En revanche, s’il y aura davantage d’années peu enneigées dans une France à +4 °C, à l’horizon 2100, cela n’exclut pas un enneigement conséquent de temps en temps en raison de fortes variations d’une année à l’autre. Quels sont les impacts de cette diminution de l’enneigement ? La présence de neige en montagne en hiver est importante pour la faune et la flore de montagne, le cycle de l’eau et la ressource en eau, y compris concernant l’évolution des glaciers, avec des impacts sur les activités humaines (hydroélectricité, agriculture, tourisme de sports d’hiver…). Concernant les risques naturels en montagne : moins d’avalanches de neige poudreuse et plus d’avalanches de neige humide, y compris en hiver, avec une hausse progressive de l’altitude atteinte par les avalanches ; augmentation des risques d’éboulements à haute altitude du fait du dégel du pergélisol (sous-sol gelé en permanence) et du recul des glaciers. Au-delà de la période hivernale, cette évolution a des répercussions importantes sur la ressource en eau au printemps et en été. En montagne, le manteau neigeux a une fonction de « château d’eau ». En fondant progressivement durant le printemps et l’été, quand les précipitations se font plus rares et la demande plus importante, le manteau neigeux alimente le débit des cours d’eau. Cette diminution de l’enneigement contribue donc ainsi à une diminution de la ressource en eau disponible au printemps et en été dans de nombreuses régions. Les recherches sur l’enneigement Pour mieux décrire l’évolution de l’enneigement dans les massifs montagneux français et y analyser l’évolution climatique, Météo-France utilise des observations de l’enneigement mais aussi des simulations numériques spécifiques. À partir d’observations météorologiques et de réanalyses sur les décennies récentes, les chercheuses et chercheurs ont, par exemple, reconstitué des données quotidiennes d’enneigement et de conditions météorologiques en montagne. Ces données ont ensuite été utilisées pour construire des séries climatologiques d’enneigement depuis l’hiver 1958-1959. Elles ont mis en évidence une tendance à la baisse de l’enneigement, notamment dans les Alpes à moyenne altitude. « L’enneigement ne disparaît pas d’un coup, mais il se transforme : il arrive plus tard, il repart plus tôt, et en dessous d’une certaine altitude, il devient de plus en plus aléatoire », selon Marie Dumont, directrice du Centre d’études de la neige (Météo-France - CNRS). « Dans les Alpes, nous observons déjà une perte d’environ un mois de neige en moyenne depuis cinquante ans. C’est une évolution rapide à l’échelle du climat. » Ainsi, le site de mesures nivo-météorologiques du Col de Porte, dans les Alpes du Nord, situé à 1 325 m d’altitude dans le massif de la Chartreuse, permet de disposer d’un recul de plus de soixante ans d’observations en moyenne montagne. Entre les périodes 1991-2020 et 1910-1990, l’enneigement y a perdu près de 40 cm d’épaisseur de neige hivernale moyenne, et la température hivernale y a augmenté de plus de 0,9 °C. ClimSnow, l’outil pour anticiper le changement climatique des stations de ski Le tourisme hivernal, fortement dépendant des conditions d’enneigement, est affecté par le changement climatique. Dans les stations de sports d’hiver, la réduction de l’enneigement perturbe régulièrement leurs conditions d’exploitation à basse et moyenne altitude. Météo-France / L’Œil du climat / Laurence Delanoë - L'hiver de demain Grâce à une collaboration entre Météo-France, Inrae et Dianeige (devenu ABEST Horizons), le service climatique ClimSnow permet d’analyser l’évolution future de l’enneigement. ClimSnow fournit des projections climatiques, pour chaque station de ski, en tenant compte de facteurs spécifiques tels que l’altitude, l’orientation des pistes et l’usage de la production de neige. > Découvrir ClimSnow Pour en savoir plus : François, Hugues, Raphaëlle Samacoïts, Carlo Carmagnola, Jean-Michel Soubeyroux, Matthieu Lafaysse, Samuel Morin, Enneigement des massifs montagneux et stations de sports d’hiver dans une France à +2,7 et +4 °C, La Météorologie, 129, 46-55, 2025 Natacha DIRCOM Lun 13/10/2025 - 14:36 Changement climatique La trajectoire de réchauffement de référence pour s’adapter au changement climatique 16/10/2024 Sur quelles hypothèses de réchauffement fonder les actions d’adaptation au changement climatique en France ? C’est tout l’enjeu de la définition d’une trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC). Explications. Changement climatique Réchauffement climatique : quel climat en France en 2050 ? 01/10/2025 Un réchauffement de +2,7 °C en France hexagonale et Corse correspond à un réchauffement planétaire de +2 °C, ce que l’accord de Paris indiquait comme seuil limite à ne pas franchir : c’est donc une valeur qui n’a rien d’anodin. En effet, les experts estiment qu’à ce niveau, les phénomènes extrêmes comme les canicules, les sécheresses, les feux de forêt et les inondations deviendront beaucoup plus fréquents et intenses. Changement climatique Comment le changement climatique modifie les précipitations en France 08/10/2025 Le réchauffement climatique ne bouleverse pas seulement les températures. Il modifie aussi la fréquence, l’intensité et la répartition des précipitations en France. Sécheresses plus longues, pluies plus intenses, fonte plus rapide de la neige : les effets sont déjà visibles, et les projections climatiques montrent que ces changements s’accentueront. Changement climatique Changement climatique : des vagues de froid peuvent-elles encore se produire ? 20/10/2025 La température moyenne à la surface de la Terre augmente depuis le 19e siècle. En France, la température a augmenté de 1,9 °C depuis 1900. Certains phénomènes atmosphériques extrêmes, comme les vagues de froid, continuent à survenir, même si elles sont de moins en moins fréquentes. Météo-France Quel climat futur ? Changement climatique Météo-France Le changement climatique se traduit principalement par une hausse des températures, avec un effet direct sur l’enneigement naturel, en montagne comme en plaine. En France hexagonale et en Corse, il y aura de moins en moins d’hivers enneigés, avec d’importantes conséquences sur la faune et la flore de montagne, les ressources en eau, les paysages de montagne et les activités économiques qui en dépendent. Les projections présentées ici comparent le climat futur à celui observé entre 1976 et 2005. Les mentions des niveaux de réchauffement de la France à + 2,7 °C et + 4 °C se réfèrent à la période 1850-1900.

Avalanche : quels dangers, comment réagir et s'informer ? S'informer sur les phénomènes dangereux : Vigilance météorologique.Pour recevoir les notifications de Vigilance, activez-les dans l'application mobile de Météo-France dans les départements de votre choix. Les dangers des avalanches Les conséquences d’une situation avalancheuse dépendent fortement du type d’avalanche, mais aussi de l’activité humaine. • Si je m’engage en montagne, je risque d’être emporté et enseveli En France, chaque année, on dénombre en moyenne 31 décès et 26 blessés par des avalanches. L’origine de plus de 90% de ces accidents est une avalanche de plaque de neige sèche qui est dans la plupart des cas déclenchée par la victime ou un membre de son groupe. • Mes biens et mes activités peuvent être menacés Les avalanches sont également à l'origine de graves dégâts matériels : destruction de bâtiments et infrastructures, paralysie des activités, fermeture des domaines skiables, etc. • Mes moyens de communication peuvent être coupés, je peux être isolé Les avalanches peuvent entraver les voies de circulation et endommager les infrastructures électriques ou de téléphone, paralysant ou impactant les déplacements et les moyens de communication. L’intervention des secours peut être ralentie. Comment se protéger en cas d’avalanches ? En Vigilance orange avalanches Je ne sors pas en montagne Je me tiens informé auprès des autorités Je respecte les consignes de sécurité des stations de montagne En Vigilance rouge avalanches Je reste chez moi Je me tiens informé auprès des autorités Je respecte les consignes de sécurité des autorités et des stations de montagne Hakim DIRCOM Mar 14/10/2025 - 08:25 Précipitations Qu’est-ce que la neige ? 17/09/2025 Si chaque hiver la neige est attendue avec impatience par les amateurs des sports d'hiver et les enfants, elle est en revanche plutôt redoutée en plaine, notamment par tous ceux qui doivent prendre le volant. Pourquoi neige-t-il ? Quelles sont les différentes formes de neige ? Précipitations Les avalanches 04/12/2024 En montagne, la neige peut représenter un danger mortel lorsqu'elle s'écoule sous forme d'avalanche. Quels sont les différents types d'avalanche ? Comment se forment-elles ? Précipitations Comment prévoit-on les avalanches ? 14/10/2025 Météo-France est chargé de la « surveillance du manteau neigeux », d’en « prévoir les évolutions » et de « diffuser les informations correspondantes ». Il est rigoureusement impossible de prévoir la survenue d'une avalanche, qu'elle soit naturelle ou accidentelle. En revanche, il est possible d'estimer et de prévoir un danger d'avalanche, c'est-à-dire de déterminer une probabilité de déclenchement et d'identifier les zones les plus susceptibles d'être touchées. Changement climatique Changement climatique : quel impact sur l’enneigement ? 13/10/2025 Le changement climatique se traduit principalement par une hausse des températures, avec un effet direct sur l’enneigement naturel, en montagne comme en plaine. En France hexagonale et en Corse, il y aura de moins en moins d’hivers enneigés, avec d’importantes conséquences sur la faune et la flore de montagne, les ressources en eau, les paysages de montagne et les activités économiques qui en dépendent. Météo-France Précipitations Getty Image En montagne, la neige peut représenter un danger mortel lorsqu'elle s'écoule sous forme d'avalanche. Leur déclenchement dépend des conditions météorologiques, de la structure du manteau neigeux et de sa stabilité, ainsi que du relief des lieux. Lorsqu’une Vigilance avalanches est activée ne sortez pas en montagne et restez informés auprès des autorités et des stations de montagne.

Comment prévoit-on les avalanches ? Comment prévoir le risque d’avalanche ? Prévoir le risque d'avalanche consiste à évaluer la stabilité du manteau neigeux et son évolution dans le temps. Pour ce faire, les prévisionnistes de Météo-France combinent plusieurs sources d'information : les prévisions des conditions météorologiques sur les zones concernées ; les données d'observations du manteau neigeux ; des outils de modélisation numérique. La Direction des Opérations pour la Prévision assure la coordination de la prévision du risque d'avalanche à l'échelle nationale. Elle encadre le fonctionnement du réseau d'observation, suit la qualité et la cohérence des prévisions et travaille en concertation avec les professionnels de la montagne. Météo-France dispose de quatre centres spécialisés : le Centre Météorologique des Alpes du Nord (3 sites : Chamonix, Bourg-Saint-Maurice et Grenoble), le Centre Météorologique des Alpes du Sud (Briançon), le Centre Météorologique des Pyrénées (2 sites : Tarbes et Foix) et le Centre Météorologique de Corse (Ajaccio). Des prévisionnistes-nivologues y produisent des prévisions du risque d'avalanche pour les massifs alpins, pyrénéens et corses. Un réseau d’observation en montagne En collaboration avec des acteurs de la montagne (Association nationale des maires des stations de montagne, Domaines skiables de France et Association nationale des directeurs de pistes et de la sécurité de stations de sports d'hiver), Météo-France a mis en place , depuis plus de 50 ans, un réseau d'observations météorologiques et du manteau neigeux. Ce réseau comprend 146 stations situées entre 800 et 3 200 m d'altitude dans les trois principaux massifs métropolitains : Alpes, Corse, Pyrénées ainsi que quelques postes en moyenne montagne. Le réseau fonctionne essentiellement grâce à une collaboration avec les stations de sports d'hiver. Les pisteurs des stations fournissent à Météo-France des observations deux fois par jour : température, vent, couverture nuageuse et précipitations, hauteur et qualité de la neige, occurrence de transport de neige par le vent et avalanches observées. Une fois par semaine, ils réalisent des profils détaillés du manteau neigeux et fournissent une description détaillée de sa structure et de sa stabilité 29 stations automatiques (Nivôses) situées entre 1 300 et 3 100 m dans des secteurs inaccessibles à l'observation humaine complètent le réseau. L'ensemble des observations est mis à disposition des prévisionnistes avalanche et alimente la chaîne de modèles de prévision du risque d'avalanche. Elles sont également utilisées pour des études climatologiques. Des modèles spécifiques de manteau neigeux La stabilité du manteau neigeux est évaluée grâce à la chaîne de modèles SAFRAN-Crocus-MEPRA, développée au Centre d'Etudes de la Neige. À partir d'observations et de prévisions météorologiques, SAFRAN fournit heure par heure les conditions atmosphériques passées et prévues de chaque massif, pour différentes altitudes. Ces données alimentent Crocus, qui simule à l'échelle du massif les principaux processus à l’œuvre au sein du manteau neigeux, en fonction de l'altitude, de l'exposition et de la pente. Enfin, MEPRA évalue le danger d'avalanche à partir des caractéristiques du manteau neigeux simulées par Crocus. Cette chaîne de modèles est également utilisée pour l'étude du transport de neige par le vent et l'étude des effets du changement climatique sur les conditions météorologiques et d'enneigement en zones de montagne. L'échelle de risque d'avalanche L'échelle européenne de risque d'avalanche, adoptée par tous les pays de l'arc alpin dès 1993, compte cinq niveaux allant de 1 (risque faible), à 5 (risque très fort). Elle a été élaborée en concertation avec l'ensemble des services européens de prévision d'avalanche. Ils se sont également accordés sur d'autres règles, comme celle de n'appliquer cette information de synthèse dans les bulletins que sur des zones géographiques d'au moins 100 km2. Utilisée depuis plus de 20 ans dans toute l'Europe, elle est bien connue des pratiquants de la montagne hivernale, professionnels et amateurs. Toutefois, un indice de risque ne suffit pas : la prise en compte d'informations complémentaires est indispensable. Télécharger l'échelle de risques d'avalanches en pdf. Le bulletin d'estimation du risque d'avalanche Les prévisionnistes de Météo-France élaborent pendant toute la saison des Bulletins d'estimation du risque d'avalanche (BERA), destinés aux populations de montagne, aux services de sécurité civile et aux acteurs et pratiquants de la montagne (skieurs, surfeurs, randonneurs, gestionnaires de domaines skiables…). Ces bulletins décrivent les conditions de neige et informent des dangers d’avalanches spontanées et provoquées qui sévissent jusqu’au lendemain soir sur 35 massifs des Alpes, des Pyrénées et de Corse. Il s’agit d’un outil d’aide à la décision pour l’utilisateur qui doit lui permettre d’adapter le choix de son itinéraire en fonction de son expérience et des observations sur le terrain. Ces bulletins décrivent les conditions de neige et informent des dangers d'avalanches spontanées et provoquées qui sévissent jusqu'au lendemain soir sur chaque massif des Alpes, des Pyrénées et de Corse. Ces bulletins sont publiés chaque jour à 16 heures de début novembre à mi-juin. On y trouve : une cartouche synthétisant l’indice de risque maximal du massif, un pictogramme « montagne » précisant les indices de risques spatialement et/ou temporellement, une rosace des orientations des pentes les plus dangereuses ainsi qu’une description des principaux risques de départs spontanés et de déclenchements provoqués ; un ou deux pictogrammes des Situations Avalancheuses Typiques qui indiquent un contexte de danger d’avalanche ; un texte plus détaillé décrivant la stabilité du manteau neigeux ; des encarts dédiés : précipitations à 1800 m distinguées selon pluie ou neige, aperçu météo, épaisseur de neige hors-piste, qualité de la neige et conditions nivo-météorologiques des 7 derniers jours. Vidéo : Le bulletin d'estimation du risque d'avalanche (BERA) Hakim DIRCOM Mar 14/10/2025 - 08:32 Précipitations Qu’est-ce que la neige ? 17/09/2025 Si chaque hiver la neige est attendue avec impatience par les amateurs des sports d'hiver et les enfants, elle est en revanche plutôt redoutée en plaine, notamment par tous ceux qui doivent prendre le volant. Pourquoi neige-t-il ? Quelles sont les différentes formes de neige ? Précipitations Les avalanches 04/12/2024 En montagne, la neige peut représenter un danger mortel lorsqu'elle s'écoule sous forme d'avalanche. Quels sont les différents types d'avalanche ? Comment se forment-elles ? Précipitations Avalanche : quels dangers, comment réagir et s'informer ? 14/10/2025 En montagne, la neige peut représenter un danger mortel lorsqu'elle s'écoule sous forme d'avalanche. Leur déclenchement dépend des conditions météorologiques, de la structure du manteau neigeux et de sa stabilité, ainsi que du relief des lieux. Lorsqu’une Vigilance avalanches est activée ne sortez pas en montagne et restez informés auprès des autorités et des stations de montagne. Changement climatique Changement climatique : quel impact sur l’enneigement ? 13/10/2025 Le changement climatique se traduit principalement par une hausse des températures, avec un effet direct sur l’enneigement naturel, en montagne comme en plaine. En France hexagonale et en Corse, il y aura de moins en moins d’hivers enneigés, avec d’importantes conséquences sur la faune et la flore de montagne, les ressources en eau, les paysages de montagne et les activités économiques qui en dépendent. Météo-France Précipitations Météo-France / Lecorps Dominique Météo-France est chargé de la « surveillance du manteau neigeux », d’en « prévoir les évolutions » et de « diffuser les informations correspondantes ». Il est rigoureusement impossible de prévoir la survenue d'une avalanche, qu'elle soit naturelle ou accidentelle. En revanche, il est possible d'estimer et de prévoir un danger d'avalanche, c'est-à-dire de déterminer une probabilité de déclenchement et d'identifier les zones les plus susceptibles d'être touchées.

Les cristaux de neige Comment se forment les cristaux de neige ? Les cristaux de neige naissent et se développent au sein des nuages à température nettement négative. Sous l'action de mouvements ascendants au sein de l'atmosphère, de la vapeur d'eau provenant des couches basses de l'atmosphère remonte vers des couches atmosphériques d'altitude plus élevée. Elle s'y condense alors sur les microscopiques poussières en suspension dans l'air, soit sous la forme de micro-gouttelettes d'eau en surfusion(1) soit sous celle d'un microscopique germe(2) de glace : c'est la naissance du cristal. Débute ensuite sa phase de croissance : de la vapeur d'eau continue à se condenser sur le germe de glace initial, en provenance des micro-gouttelettes d'eau liquide surfondue également présentes dans le nuage, par effet Bergeron. La taille du cristal passe ainsi de quelques micromètres(3) à quelques millimètres. Sa forme dépend principalement de la température à laquelle il se développe. Tous les cristaux de neige ont-ils une forme d’étoile ? Si chacun connaît bien la forme générale hexagonale en « étoile » que prennent souvent les cristaux de neige, ces derniers peuvent en réalité adopter d'autres géométries. Leur forme dépend principalement de la température à laquelle ils se sont développés. On observe ainsi diverses formes types : les étoiles, les plaquettes, les aiguilles et colonnes. Ces différentes formes généralement ne se trouvent pas seules, mais cohabitent souvent au sein de neige roulée. Du cristal de neige à l'eau vive : un matériau " vivant " La neige est un matériau en constante évolution. Depuis leur accumulation au sol jusqu'à leur fonte, les cristaux de neige se transforment sous les effets conjugués de différents paramètres météorologiques, comme le vent, la température, l'humidité, l'ensoleillement, la pluie, etc. Ces transformations - ou métamorphoses - sont continues. Lorsque la température de la neige est inférieure à 0 °C, les cristaux de neige fraîche évoluent vers des formes granuleuses, arrondies ou au contraire anguleuses, dont le diamètre varie généralement entre 0,2 et 2 mm. Lors de la fonte, la température de la neige est de 0 °C et l'eau liquide, alors présente dans la neige, transforme les grains de neige en gros grains arrondis. 1 : c'est-à-dire à l'état liquide à une température inférieure à 0 °C. 2 : particule microscopique de glace. 3 : 1 micromètre = 10-6 m = 0,000001 mètre = 0,001 millimètre. Hakim DIRCOM Mar 14/10/2025 - 13:25 Précipitations Qu’est-ce que la neige ? 17/09/2025 Si chaque hiver la neige est attendue avec impatience par les amateurs des sports d'hiver et les enfants, elle est en revanche plutôt redoutée en plaine, notamment par tous ceux qui doivent prendre le volant. Pourquoi neige-t-il ? Quelles sont les différentes formes de neige ? Précipitations La neige en plaine 17/04/2025 Quand il neige en plaine, c’est-à-dire à basse altitude, les déplacements deviennent souvent difficiles et l’économie peut être paralysée. À quelle fréquence surviennent ces épisodes ? À quelle période de l'année sont-ils le plus courant ? Est-il difficile de prévoir ces chutes de neige en plaine ? Précipitations La neige industrielle 09/01/2025 Lors de périodes de temps calme et froid l’hiver, malgré l’absence de perturbation, il arrive qu’il neige dans certaines agglomérations ou à proximité de complexes industriels. Liée à la conjonction de conditions météorologiques hivernales particulières et aux activités humaines, cette neige est dite “industrielle” , “urbaine” ou encore “de pollution”. Précipitations L’effet de lac 27/02/2020 L'expression « effet de lac » est originaire des États-Unis, où l'on observe fréquemment, dans certaines régions proches des Grands Lacs, de fortes de chutes de neige localisées dans le temps et dans l'espace. Ce phénomène survient lorsqu'une masse d'air polaire continentale, froide et sèche, est rendue instable par son passage au-dessus d'une surface maritime plus douce. Météo-France Précipitations Météo-France Les cristaux de neige se forment dans les nuages. De forme complexe, ils s’imbriquent les uns aux autres et s’accumulent pour former des flocons de neige.

Qu’est-ce que le vent ? À l'origine du vent : une différence de pression Comme l'air sous pression qui s'échappe d'un pneu ou d'un ballon gonflé, l'air s'écoule dans l'atmosphère des zones de hautes pressions (anticyclones) vers les zones de basses pressions (dépressions). C'est donc la variation horizontale de la pression ou gradient horizontal de pression qui est à l'origine du vent. En d'autres termes, plus les isobares (lignes d'égale pression) sont resserrées, plus le vent est fort. Les isobares étant plus rapprochées autour d'une dépression que d'un anticyclone, c'est autour de ces zones de basses pressions que les vents soufflent le plus fort. La force de Coriolis Une autre force agit également sur l'air en mouvement : la force de Coriolis. Cette force est liée à la rotation de la Terre autour de son axe. Dans l'hémisphère Nord, la force de Coriolis entraîne les corps en mouvement vers la droite. Sous l'effet combiné des forces de pression et de la force de Coriolis, l'air ne va pas directement des hautes vers les basses pressions mais suit les isobares. Dans l'hémisphère Nord, le vent tourne dans le sens des aiguilles d'une montre autour d'un anticyclone et dans le sens contraire autour d'une dépression. La variabilité du vent : quelle différence entre le vent instantané et le vent moyen ? La variabilité du vent (force, direction) en un endroit donné est généralement forte. C'est pourquoi les météorologues mesurent le vent « instantané » et le vent « moyen ». Le vent instantané est mesuré sur une période de 3 s, alors que le vent moyen est calculé sur une période de 10 minutes. En météorologie marine, un vent de force comprise entre 2 et 6 inclus est appelé brise ; suivant que sa force égale 2, 3, 4, 5 ou 6, on le nomme alors plus précisément légère brise, petite brise, jolie brise, bonne brise ou vent frais. Mais dans un sens différent et plus général, la brise désigne un régime spécifique de vent local, généré par les différences de réchauffement ou de refroidissement s'établissant entre deux zones avoisinantes de la surface terrestre à la suite du rayonnement absorbé ou émis par ces deux zones. Les effets du vent selon l'échelle de Beaufort Qu’est-ce qu’une rafale ? Une rafale est une brusque augmentation du vent instantané, dépassant le vent moyen de plus de 10 nœuds (18 km/h). Lors d'une rafale, la direction du vent peut également varier, tournant quelquefois de plus de 45° par rapport à celle du vent moyen. Les rafales sont d'autant plus vigoureuses que l'air est instable (orages ou giboulées), le vent moyen est fort ou l'écoulement de l'air est perturbé par le relief (ou les constructions urbaines). Quand parle-t-on de vent violent ? La dénomination de vent violent s'applique en météorologie aux vents de force 10 à 12 sur l'échelle de Beaufort, c'est-à-dire aux vents moyens atteignant au moins 89 km/h (valeur minimale de la force 10). Dans le langage courant, et notamment dans le cadre de la « garantie tempête » des contrats d'assurance, la référence concerne les rafales supérieures à 100 km/h. Qu'est-ce qu'une tempête ? Une tempête est une zone étendue de vents violents générés aux moyennes latitudes par un système de basses pressions (dépression). Pour caractériser la sévérité d'une tempête, on prend donc en compte les valeurs de rafales de vent maximales enregistrées mais aussi la durée de l'événement et la surface de la zone affectée par les vents les plus forts (rafales supérieures à 100 km/h ou plus). Ainsi, les tempêtes qualifiées de « majeures » au niveau national affectent plus de 10 % du territoire. Qu'est-ce qu'une tornade ? Une tornade est un tourbillon de vents violents se développant sous la base d'un cumulonimbus (nuage d'orage) et se prolongeant jusqu'à la surface terrestre. Une tornade est rendue visible par les gouttelettes de condensation qui y naissent, formant une excroissance du nuage souvent en forme d'entonnoir (le tuba), et à la base par la poussière et les débris qu'elle aspire (le buisson). COMPRENDRE LA MÉTÉO Natacha DIRCOM Sam 18/10/2025 - 14:20 Vent Les vents régionaux 22/09/2025 Mistral et tramontane sont les vents régionaux français les plus connus. Mais le marin, le vent d'autan, le grégale, le sirocco et d'autres encore soufflent aussi sur certaines régions de l'Hexagone et de la Corse. Qu'est-ce qu'un vent régional ? Comment naissent ces vents locaux ? Quelles sont leurs caractéristiques ? Vent Qu'est ce qu'un cyclone ? 15/02/2025 Chaque année, environ 80 tempêtes tropicales ou cyclones se forment sur le globe au-dessus des eaux tropicales. Un cyclone est une violente perturbation atmosphérique qui se forme dans les régions tropicales. C’est un phénomène tourbillonnaire et la pression en son centre est très basse. Vent Tornades et trombes 04/10/2025 Qu'est-ce qu'une tornade ? Une tornade est un tourbillon de vents violents se développant sous un cumulonimbus et se prolongeant jusqu'à terre. C’est un phénomène assez bref et très localisé. La tornade est rendue visible par les gouttelettes de condensation qui y naissent, formant une excroissance du nuage en forme d'entonnoir. Sur les surfaces liquides (mers, océans), on parle de trombe. En France, leur diamètre varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de mètres, pour un parcours de quelques kilomètres et une durée de vie dépassant rarement 15 minutes. Un grand tiers nord-ouest du pays et la côte méditerranéenne sont plus sujets au risque de tornade. Changement climatique Le changement climatique a-t-il un impact sur les tempêtes ? 02/07/2025 En France, aucun signal n’apparaît sur l’évolution de l’intensité des vents forts comme ceux des tempêtes. En Europe, le dernier rapport scientifique du GIEC reste très prudent sur l’évolution future des tempêtes. Il n’y a que dans le nord de l’Europe que la fréquence et l’amplitude des vents forts et des tempêtes sont attendues à la hausse pour un réchauffement de +2 °C ou plus dans ces régions. Météo-France Vent © Getty Images En météorologie, le vent désigne le mouvement horizontal de l'air. Sa mesure comprend deux paramètres : sa direction et sa vitesse ou force. La vitesse est exprimée communément en km/h ou m/s. Marins et pilotes utilisent les nœuds (1 nœud = 1,852 km/h). La mesure du vent est toujours une moyenne sur une période donnée.

Comment prévoir les orages, des phénomènes complexes ? Les orages : des phénomènes atmosphériques complexes Les processus physiques à l'origine des orages sont complexes et font intervenir de nombreux " ingrédients " atmosphériques : la température de l'air en surface et en altitude, la variation du vent selon l'altitude et l'humidité de l'air près du sol. Outre l'état de l'atmosphère, leur formation dépend beaucoup des conditions locales très variables de température et d'humidité des sols, influencées par la nature du sol, le type de végétation, mais aussi la configuration du relief. Un orage évolue sur une courte durée (de quelques dizaines de minutes à quelques heures) et concerne une zone géographique limitée (quelques dizaines de kilomètres). Un orage peut se déplacer très rapidement ou stationner au même endroit, ce qui rend difficile la prévision de la localisation de ce phénomène. Des modèles pour améliorer la prévision des orages Les modèles numériques de prévision du temps ne représentent que partiellement les phénomènes de petite taille. Ils permettent d'identifier les zones géographiques qui réunissent les conditions favorables au développement des cumulonimbus (nuages associés aux orages) et donc le déclenchement des orages, mais pas de déterminer leur localisation avec une grande précision, ni leur intensité. Les modèles à plus haute résolution permettent cependant de progresser dans la prévision des orages. Grâce à une maille de 1,3 km, le modèle Arome prend mieux en compte les effets du relief et de la nature des sols, les diverses observations disponibles et en particulier celles issues des radars de précipitations. Il décrit aussi plus précisément les processus physiques responsables du déclenchement des orages. Leur développement et leur évolution sont ainsi simulés de manière plus réaliste, et la zone concernée de l'ordre de quelques dizaines de kilomètres. La Vigilance de Météo-France : une estimation des dangers météorologiques La Vigilance de Météo-France complète les prévisions météorologiques. Elle signale si un phénomène dangereux menace un ou plusieurs départements pour la journée en cours et celle du lendemain et rappelle les conséquences potentielles et les conseils pour se protéger. Elle couvre 8 phénomènes dangereux dont les orages, et relaie également la vigilance crues produite par le réseau Vigicrues. Un orage peut toujours être dangereux en un point donné, en raison des phénomènes violents qu’il produit. : foudre, grêle, pluies intenses, fortes rafales de vent. Consulter la Vigilance de Météo-France Hakim DIRCOM Dim 28/07/2024 - 05:09 Orages Quand et où se produisent les orages en France ? 13/06/2023 La France connaît tout au long de l’année des orages un peu partout sur son territoire, mais leur fréquence comme leur répartition peuvent beaucoup varier suivant la localisation et la période de l’année. Orages Qu’est-ce qu’un orage ? 26/06/2025 Un orage est un phénomène atmosphérique, caractérisé par une série d'éclairs et de coups de tonnerre. L'orage est toujours lié à la présence d'un nuage de type cumulonimbus, dit aussi nuage d'orage. Quels en sont les signes annonciateurs et les dangers associés ? Comment se protéger de la foudre ? Que se passe-t-il au cœur des cumulonimbus ? Orages Orages : quels dangers et comment s’en protéger ? 24/01/2025 Un orage peut toujours être dangereux en un point donné, en raison de la puissance des phénomènes qu'il produit et de leur caractère aléatoire. Il regroupe à lui seul plusieurs phénomènes pouvant être dangereux : la foudre, les pluies intenses, les rafales de vent ou encore de la grêle. Pour se protéger des orages, l’un des conseils est de vous abriter dans un bâtiment en dur, de vous éloigner des arbres et des cours d’eau et de se tenir informé. Météo-France Orages Getty Images Les orages sont le résultat de processus complexes qui touchent une zone géographique très limitée. Il est donc difficile de prévoir ce genre de phénomène. Heureusement, les modèles numériques nous y aident.
