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LFI "passionnément antisémite": Raphaël Enthoven relaxé du délit d'injure

Par AFP Par Paul AUBRIAT © 2025 AFP Qualifier La France insoumise de "passionnément antisémite" n'excède pas les limites de la liberté d'expression et participe du "débat d'intérêt général", a jugé jeudi le tribunal correctionnel de Paris, qui a relaxé le philosophe Raphaël Enthoven du délit d'injure et débouté le parti mélenchoniste."La France insoumise est un mouvement détestable, violent, complotiste, passionnément antisémite". Le 1er mai 2024, dans un message publié sur X, Raphaël Enthoven s'en était vigoureusement pris au parti de la gauche radicale, en réagissant à l'exfiltration d'un cortège à Saint-Etienne de Raphaël Glucksmann, sous des jets de peinture et de canettes.A cinq semaines des élections européennes, celui qui conduisait la liste Place publique-PS avait alors pointé "des énergumènes" appartenant à La France insoumise comme ses agresseurs, notamment aiguillé par le témoignage d'un militant local, drapeau LFI sur l'épaule, qui avait admis "avoir fait partie de ceux qui ont expulsé" le leader social-démocrate. Fichier vidéo LFI avait déposé plainte contre le tweet de Raphaël Enthoven en lui réclamant 10.000 euros de dommages et intérêts, relevant deux autres passages qu'elle considérait comme injurieux: "Ils sont tellement cons" et "On n'en peut plus, de ce club de déficients".Le tribunal a débouté le parti de l'ensemble de ses demandes.Certes, ont noté les magistrats, les propos du philosophe ont "une portée outrageante" à l'égard de LFI et "comportent un caractère injurieux", d'autant que Raphaël Enthoven jette "le discrédit sur ce mouvement dans son entier, de façon généralisante et essentialisante".Mais ces messages litigieux s'inscrivent "dans le sillage" d'un "débat d'intérêt général majeur suscité" par ces violences survenues ce 1er mai 2024, "dans lequel une responsabilité dans ce climat de haine et de violence sur fond d'antisémitisme, comme l'a dénoncé Raphaël Glucksmann, a été imputée à La France insoumise", a considéré le tribunal.Les juges ont encore considéré que ce débat prenait "également sa source dans tout un ensemble de polémiques récurrentes à propos de pratiques et de propos jugés violents, outranciers, complotistes et/ou antisémites de membres" de LFI.Dans un communiqué, diffusé sur X par le coordinateur du parti, Manuel Bompard, La France insoumise s'est dit "sidérée par une telle décision, qui revient à reconnaître un privilège de droit d'injure accordé à certains contre d'autres". "Juif Süss" Lors de l'audience le 23 septembre, Raphaël Enthoven avait fait l'exégèse de chacun de ses mots, écrits "sous la colère".Antisémites ? "Quand Jean-Luc Mélenchon présente le peuple juif comme déicide", "j'estime qu'on est antisémite", avait développé l'essayiste.Le triple candidat malheureux à la présidentielle avait expliqué en 2020 ne pas savoir "si Jésus était sur la croix, mais, paraît-il, ce sont ses propres compatriotes qui l'y ont mis". Passionnément ? "Parce qu'ils sont convaincus de ne pas l'être", "mais on peut être aisément antisémite à l'abri de la loi", avait encore estimé Raphaël Enthoven, en développant l'idée d'un "antisémitisme d'atmosphère". Illustré, selon lui, par David Guiraud, député LFI, lorsqu'il évoque les "dragons célestes", ou par un visuel publié sur les réseaux sociaux par plusieurs personnalités Insoumises ciblant l'animateur Cyril Hanouna "sous les traits du juif Süss".Jean-Luc Mélenchon avait encore qualifié le député PS Jérôme Guedj - dont il fut autrefois un proche - de "lâche de cette variété humaine que l'on connaît tous, les délateurs", lui reprochant de "s'agiter autour du piquet où le retient la laisse de ses adhésions". "Salopard antisémite", lui avait répondu l'intéressé."Ce sont donc toutes ces polémiques antérieures que le message (de Raphaël Enthoven) reprend à son compte, en s'inscrivant ce faisant dans le débat d'intérêt général", a fait valoir le tribunal correctionnel, en considérant que les propos du philosophe "n'ont pas excédé les limites admissibles de la liberté d'expression"."La France insoumise est un mouvement antisémite, passionnément antisémite. C'est même le premier parti antisémite de France. Et le dire est un élément du débat. Désormais, c'est ainsi, c'est une opinion. Ce n'est pas un délit", a réagi Raphaël Enthoven après l'énoncé du jugement de relaxe."Chaque citoyen a le droit de critiquer un parti politique comme il l'entend", a ajouté son avocat, Me Richard Malka.L'avocat de LFI, Me Mathieu Davy, a dénoncé auprès de l'AFP une "décision scandaleuse" et indiqué "réfléchir très sérieusement à faire appel", ce qui n'est possible, pour les parties civiles, que pour demander d'éventuels dommages et intérêts."Il n'y a pas de justice pour vous, Insoumis!", a tonné Jean-Luc Mélenchon jeudi soir, lors d'une conférence devant des militants. "Vous devez arrêter de croire que quand vous êtes insultés par le bras armé des puissants, vous avez des droits égaux à ceux des puissants".Il a promis que le jugement serait envoyé aux plus de 500.000 militants du mouvement, soulignant que "tout est occasion d'éducation politique de masse".

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Biathlon: Julia Simon, suspendue un mois ferme, pourra disputer les JO-2026

Par AFP © 2025 AFP La biathlète Julia Simon, condamnée pour vol et fraude à la carte bancaire au sein du groupe France, a été suspendue six mois dont cinq avec sursis, jeudi soir par la commission de discipline de la Fédération française de ski (FFS), et pourra participer aux JO-2026 (6-22 février).Cette "interdiction temporaire de six mois de participer aux compétitions et entrainements organisés ou autorisés par la FFS et l’IBU (la Fédération internationale de biathlon, ndlr), dont cinq mois avec sursis", prend effet le 7 novembre, a indiqué la FFS, évoquant dans un communiqué une sanction "d'une grande sévérité" qui permettra donc toutefois à la championne de 29 ans de s'aligner aux Jeux d'hiver de Milan-Cortina, où elle constitue une des grandes chances de médaille des Bleus.Avant cela, cette sanction lui fera uniquement manquer la première manche de la Coupe du monde de biathlon le 29 novembre à Östersund, en Suède. La seconde manche aura lieu à Hochfilzen, en Autriche, du 12 au 14 décembre.Le 24 octobre, la biathlète avait reconnu avoir utilisé à plusieurs reprises à partir de 2021 les cartes bancaires de sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet et d'une kinésithérapeute de l'équipe de France, pour des achats d'un montant maximum de 2.400 euros, et de leur avoir dérobé de petites sommes d'argent (entre 20 et 50 euros).Devant le tribunal correctionnelle d'Albertville, Julia Simon avait reconnu "la totalité" des faits mais s'était déclarée incapable de les expliquer. Elle avait été condamnée à trois mois de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende.Jeudi, à l’issue de son audition par la Commission nationale de discipline de la FFS, elle a également été condamnée à 30.000 euros d'amende dont 15.000 avec sursis.La Fédération a souligné qu'elle ne ferait "aucun autre commentaire" sur cette affaire qui empoisonne l'équipe de France depuis fin 2022. Dernière lauréate française du gros globe de biathlon (2023), Julia Simon est l'une des plus grandes chances de médailles pour l'équipe de France aux prochains Jeux d'hiver. Elle a toutefois été victime fin mai d'une entorse qui a chamboulé son programme à moins d'un an des JO.La native d'Albertville, licenciée au club des Saisies, avait achevé la saison en février dernier par un quadruplé historique aux Mondiaux de biathlon à Lenzerheide (Suisse): médaillée d'or en individuel et en relais, relais mixte et mixte simple.

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La TribuneLa Tribune
1 000 milliards de dollars pour motiver Elon Musk : le plan qui divise les actionnaires de Tesla
Le FigaroLe Figaro
Les actionnaires de Tesla votent la très débattue rémunération à 1000 milliards de dollars d’Elon Musk
Le MondeLe Monde
Elon Musk : les actionnaires de Tesla se penchent sur la rémunération de 1.000 milliards de dollars promise au dirigeant
ChallengesChallenges
Elon Musk décroche un chèque de 1000 milliards de dollars
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États-Unis: Elon Musk obtiendra-t-il son salaire de 1000 milliards de dollars ?

Par TV5MONDE AFP Doit-on ou pas donner 1000 milliards de dollars à Elon Musk, le PDG de Tesla ? La décision va être votée ce jeudi 6 novembre par les actoinnaires réunis à Austin au Texas. Le montant inédit, qui fera du dirigeant le premier billionnaire au monde, provoque des débats.  Doit-on ou pas donner 1000 milliards de dollars à Elon Musk, le PDG de Tesla ? La décision va être votée ce jeudi 6 novembre par les actoinnaires réunis à Austin au Texas. Le montant inédit, qui fera du dirigeant le premier billionnaire au monde, provoque des débats. La somme "stratosphérique" fait réagir. Même le pape Léon XIV a critiqué le fait qu'Elon Musk va devenir "le premier billionaire du monde" regrettant "l’écart croissant entre le niveau de revenu des classes populaires et l’argent que perçoivent les plus riches".Jusqu'au dernier moment, partisans et opposants à ce pactole ont tenté de rallier d'autres actionnaires à leur cause. Une manifestation anti-Musk s'est tenue mercredi 5 novembre à Austin, devant le Parlement du Texas.Le groupe a multiplié les messages pour sensibiliser sur l'importance de ce rendez-vous annuel, à partir de 15H00 locales (21H00 TU) à Austin (Texas) avec diffusion en direct sur internet. "Trois résolutions sont cruciales pour l'avenir de Tesla", martèle-t-il, relayé par Elon Musk à chaque opportunité et par la présidente du conseil d'administration Robyn Denholm, entre autres. "Tesla n'est pas dirigé par un patron ordinaire. Elon est un visionnaire (...), qui a accompli des révolutions industrielles et des transformations réussies de nombreuses entreprises pionnières à plusieurs milliards de dollars", affirme le groupe. Raison pour laquelle, d'après ses partisans, il mérite ce plan de rémunération qui vise aussi à le convaincre de rester aux commandes de Tesla.Entre 25 et 29% de TeslaCe "pay package", d'une durée de dix ans, est constitué de douze tranches fixant des seuils financiers et opérationnels déclenchant, dans certaines conditions, l'octroi d'actions du groupe à Elon Musk. La tranche finale prévoit notamment une capitalisation boursière de l'entreprise à 8.500 milliards de dollars - à peine plus de 1.000 milliards lors de l'annonce le 5 septembre - ou encore la vente de vingt millions de véhicules - Tesla a fabriqué en juin son huit millionième véhicule. Your browser doesn't support HTML5 video. S'il coche toutes les cases et dans les temps impartis, Elon Musk pourrait recevoir jusqu'à 12% du capital actuel supplémentaire.Au 12 septembre, il détenait environ 12,4% du capital dans un trust (413 millions d'actions) et a reçu, en plus, 96 millions d'actions en août dans le cadre du plan de rémunération de 2018, retoqué deux fois en justice et soumis pour la troisième fois à l'assemblée générale.Déjà homme le plus riche du monde avec un patrimoine estimé mercredi à 500 milliards de dollars, Elon Musk pourrait alors détenir entre 25% et 29% de Tesla. "La participation qu'il détient déjà (...) devrait normalement être une motivation suffisante pour susciter sa performance", considère Thomas DiNapoli, trésorier de l'État de New York et gestionnaire du fonds de pension des fonctionnaires de l'État.Des objectifs "vagues""Bien que nous reconnaissions la valeur considérable créée sous la direction visionnaire de M. Musk, nous sommes préoccupés par le montant total de la rémunération, la dilution et l'absence de mesures pour atténuer le risque lié à une personne clé", relevait mardi 4 novembre le fonds souverain de la Norvège, un des dix principaux actionnaires de Tesla.Le cabinet de conseils aux actionnaires ISS déplore, comme plusieurs opposants, des objectifs manquant "de précisions".Certains s'inquiètent aussi des conséquences des positions politiques extrêmes du milliardaire - un temps très proche de Donald Trump -, qui ont affecté les ventes mondiales, et de la concurrence croissante notamment des modèles chinois, moins chers.Dans une lettre conjointe, des trésoriers de plusieurs États notamment dénoncent des objectifs "vagues, manquant d'ambition et dépendants grandement de l'appréciation d'un conseil d'administration non-indépendant".É l'inverse, la société d'investissements Baron Capital et le conseil d'administration du fonds de pension de l'État de Floride (SBA) soutiennent ce package, soulignant que les précédents étaient tout aussi ambitieux et ont "toujours créé une valeur extraordinaire pour les actionnaires"."Musk n'en a profité qu'après les actionnaires", affirme le SBA, tandis que, pour Baron, "le succès de Tesla et son avenir sont inséparables d'Elon". Ce dernier a d'ailleurs insinué que s'il n'obtenait pas satisfaction, il serait moins enclin à rester chez Tesla qui est en plein virage technologique concernant l'autonomie et l'intelligence artificielle.Les actionnaires doivent d'ailleurs voter sur l'opportunité d'investir dans xAI, entreprise d'Elon Musk spécialisée dans l'intelligence artificielle qui a absorbé le réseau social X qui lui appartenait aussi.

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Wall Street pique du nez, la tech en première ligne

Par AFP © 2025 AFP La Bourse de New York a clôturé dans le rouge jeudi, entraînée par la baisse des géants technologiques et les craintes entourant leur niveau de valorisation, dans un marché marqué par l'absence de données officielles sur l'état de santé de l'économie américaine.Le Dow Jones a perdu 0,84%, l'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 1,90% et l'indice élargi S&P 500 a cédé 1,12%.Ce recul généralisé comme celui observé mardi représentent "quelque chose que nous n'avons pas connu depuis un certain temps", commente auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA.Selon lui, cela s'explique en partie car le marché est "à court de catalyseurs susceptibles de soutenir ou propulser les cours boursiers".Comme le gros de la saison des résultats est déjà passé, "avec une croissance au troisième trimestre meilleure que prévu (...) il ne reste plus grand-chose qui puisse influencer les actionnaires à court terme", juge M. Stovall, "d'autant que la Réserve fédérale (Fed) ne se réunira pas avant décembre".En raison de la paralysie budgétaire ("shutdown"), la plus longue de l'histoire des Etats-Unis, les investisseurs sont privés de données économiques officielles.Et les organismes privés n'aident pour le moment pas à donner une image claire de l'état de santé de la première économie mondiale.Un rapport mensuel publié jeudi par le cabinet de consultants Challenger, Gray & Christmas, a montré que les suppressions d'emplois en octobre aux Etats-Unis étaient au plus haut pour ce mois depuis 2003, avec 153.074 suppressions annoncées.Mais la veille l'enquête d'ADP a montré que le secteur privé a créé plus d'emplois qu'il n'en a détruits le mois dernier, ce qui fait dire à M. Stovall que ces données "se neutralisent en quelque sorte".Jeudi, les géants technologiques ont mené la dynamique baissière de la place américaine, à l'instar de Nvidia (-2,61%), AMD (-5,80%) et Microsoft (-1,98%).Le dynamisme de Wall Street ces derniers mois s'est notamment appuyé sur l'enthousiasme autour du développement de l'intelligence artificielle (IA) et la conclusion de contrats commerciaux à plusieurs dizaines de milliards de dollars de façon très récurrente.Mais les spécialistes s'inquiètent que certaines valorisations soient allées trop vite trop haut, d'autant que les craintes grandissent sur la capacité des géants de la tech à absorber les coûts colossaux de la course à l'IA.Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'État américain se détendait franchement à 4,09%, contre 4,16% à la clôture mardi.Au tableau des valeurs, le spécialiste des véhicules électriques Tesla (-3,54% à 445,91 dollars) a été plombé par la tenue du vote des actionnaires sur le plan de rémunération à au moins 1.000 milliards de dollars du patron de la marque, Elon Musk.L'application d'apprentissage des langues Duolingo (-25,49% à 193,74 dollars) s'est effondrée malgré de bons résultats trimestriels, les investisseurs s'inquiétant des perspectives de croissance du groupe.Snap, maison mère de Snapchat, a au contraire profité de ses performances financières meilleures qu'escompté au troisième trimestre et l'annonce d'un partenariat avec la start-up américaine d'IA générative Perplexity. Son titre a pris 9,73% à 8,01 dollars.Nasdaq

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Ligue Europa: premier revers européen pour Lyon face au Betis Séville

Par AFP © 2025 AFP Fin de série pour Lyon: après trois victoires en trois journées, les Gones ont subi jeudi leur première défaite de la saison en Ligue Europa sur la pelouse du Betis Séville (2-0). La marche n'était pas si haute, jeudi soir au stade olympique de la Cartuja, enceinte temporaire du Betis, actuel cinquième de Liga. Même pour un onze lyonnais largement remanié, en vue du choc face au PSG dimanche en Ligue 1. L’OL (7e, 9 points) est cependant tombé pour la première fois dans cette campagne européenne, sans vraiment être dominé mais plutôt avec le sentiment qu'une autre entame aurait pu lui permettre de ramener au moins un point et de rester invaincu en C3.Trop timide offensivement, notamment en l’absence du champion du monde 2018 Corentin Tolisso et du jeune belge Malick Fofana, le club rhodanien pourra en effet regretter de ne pas être rentré pleinement dans sa rencontre et d’avoir cédé sur deux situations arrêtées (30e, 35e). Les hommes de Paulo Fonseca, qui avait misé sur les jeunes pépites formées au club Khalis Merah et Enzo Molebe, 18 ans, ont manqué de concentration et se sont fait surprendre deux fois en cinq minutes, alors qu'ils avaient le contrôle du ballon. Deux buts en cinq minutes L'ailier marocain Ez Abde, à l'origine de la première frappe dangereuse côté andalou (27e), a d'abord profité de la passivité de lyonnaise en coupant un corner dévié par l'ex-joueur de l'OM et de Sochaux Cédric Bakambu (30e, 1-0).Cinq minutes plus tard, le Brésilien Antony, trouvé dans la profondeur sur un coup franc de relance de Marc Roca dans sa propre moitié de terrain, s'est échappé dans le dos de la défense et a doublé la mise d'un lob bien senti (35e, 2-0).Mené de deux buts à la mi-temps, malgré un réveil tardif initié par le milieu américain Tanner Tessmann, l'OL est revenu des vestiaires avec plus d'envie et d'intensité, sous l'impulsion du Portugais Afonso Moreria, rentré en jeu à la place de Molebe.La pépite du centre de formation lyonnais Khalis Merah, trop discret en première période, est passé à quelques centimètres de s'offrir un but de génie après un petit pont dans la surface mais sa frappe du droit a frôlé le poteau gauche sévillan (48e).La "remontada" française n'a ensuite pas eu lieu, malgré le coaching de Fonseca, qui a fait rentrer deux titulaires habituels, l'Anglais Tyler Morton et le Tchèque Pavel Sulc, et une tentative pleine d'audace de Mathys de Carvalho (60e). Lyon n'est plus invaincu, donc, mais l'objectif de terminer dans le Top-8 reste accessible. A condition de jouer le coup à fond, pour éviter les regrets.

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Histoires crépues, un média de mémoire indépendant

Par TV5MONDE NIDHYA PALIAKARA TV5 JWPlayer Field Avec plus d'un million d'abonnés, "Histoires Crépues" s'est imposée en 5 ans comme une chaîne de référence sur les réseaux de vulgarisation sur l'histoire coloniale et l'antiracisme, avec une pédagogie apaisée et sourcée. Son fondateur Seum Boy est notre invité. TV5 JWPlayer Field Avec plus d'un million d'abonnés, "Histoires Crépues" s'est imposée en 5 ans comme une chaîne de référence sur les réseaux de vulgarisation sur l'histoire coloniale et l'antiracisme, avec une pédagogie apaisée et sourcée. Son fondateur Seum Boy est notre invité.

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Ligue Europa: plombé par Berke Özer, Lille s'incline à Belgrade

Par AFP © 2025 AFP Lille a concédé sa deuxième défaite consécutive en Ligue Europa, cette fois à Belgrade contre l'Étoile rouge (1-0), à la suite d'un pénalty concédé par son gardien Berke Özer en fin de match, jeudi soir.En manque d'adresse et d'inspiration avec une équipe remaniée, le Losc se dirigeait vers un match nul décevant quand Özer a fauché le capitaine du club serbe Mirko Ivanic, auteur d'une percée dans la surface. Marko Arnautovic n'a alors laissé aucune chance au Turc de réparer son erreur, d'une frappe puissante et précise (85e).La pire conclusion possible d'une soirée où les joueurs de Bruno Genesio ont semblé manquer d'allant, leur mal récurrent cette saison, en particulier en coupe d'Europe, qui expliquait déjà leur déconvenue à domicile contre le PAOK (4-3).Après deux succès contre Brann Bergen (2-1) et sur le terrain de l'AS Rome (1-0), Lille retombe dans le milieu du classement de la phase de ligue avec six points.Les Dogues ont pourtant, sur le papier, un effectif pour disputer plusieurs compétitions tambour battant. Mais paradoxalement, si le banc lillois a été très performant cette saison pour conclure les matches, il peine à prendre le relais des titulaires lorsqu'il s'agit de les débuter.Ainsi, Calvin Verdonk, Marius Broholm, Tiago Santos, Nabil Bentaleb et Ngal'ayel Mukau ne sont pas parvenus à faire oublier les titulaires habituels. Parmi eux, seul Broholm s'est montré à son avantage, avec une frappe enroulée dangereuse (24e) et une passe en position de N.10 qui aurait dû être décisive pour Hamza Igamane, qui a perdu son duel avec le gardien Matheus Magalhães (63e).Le portier brésilien a été l'artisan majeur du succès de l'Étoile rouge, au Marakana, stoppant une première frappe flottante d'Igamane (44e) et réussissant surtout un arrêt déterminant face à Olivier Giroud (90e), avant qu'Ayyoub Bouaddi ne trouve la barre transversale. Le contraste est clair avec la performance d'Özer, qui avait pourtant bien débuté, repoussant deux tentatives de suite (4e) après un corner des Serbes.Constant dans l'inconstance cette saison, Lille voudra se relancer à Strasbourg dimanche (17h15) en Ligue 1 avant d'envisager, en fin de mois, la venue du Dinamo Zagreb en Ligue Europa.

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Le président libanais condamne de nouvelles frappes israéliennes

Par AFP Par Acil TABBARA © 2025 AFP Le président libanais Joseph Aoun a condamné de nouvelles frappes menées jeudi sur le sud du Liban par Israël, qui a dit viser des cibles du mouvement pro-iranien Hezbollah, accusé de vouloir se réarmer.L'armée libanaise a elle estimé que les raids israéliens visaient à "empêcher l'achèvement" de son déploiement dans cette région, conformément à l'accord de cessez-le-feu qui avait mis fin il y a près d'un an à la guerre entre le mouvement libanais et Israël.Le Hezbollah, qui assure respecter le cessez-le-feu, a lui affirmé son "droit légitime" à se défendre face à l'intensification des attaques israéliennes.Le président Aoun a dénoncé les nouvelles frappes, accusant Israël de rejeter les ouvertures diplomatiques de Beyrouth.Plus Beyrouth "exprime son ouverture à des négociations pacifiques pour résoudre les différends en suspens avec Israël, plus Israël persiste dans son agression contre la souveraineté libanaise", a-t-il déclaré. "Droit légitime" Une source officielle a confirmé à l'AFP jeudi qu'Israël "n'a pas répondu (...) à la proposition de négociation" du président libanais.L'armée israélienne a annoncé jeudi soir avoir terminé ses frappes qui avaient commencé dans l'après-midi.Elle avait appelé auparavant des habitants de quatre villages --Aita al-Jabal, al-Taybeh, Tayr Debba et Zawtar El Charqiyeh-- à évacuer des bâtiments, en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du Hezbollah.La frappe sur Tayr Debba a fait un blessé, selon le ministère de la Santé qui avait fait état plus tôt d'un mort dans une frappe ailleurs dans le sud. Le Hezbollah a adressé jeudi une "lettre ouverte" au peuple et aux dirigeants libanais, dans laquelle il assure qu'il "respecte l'accord de cessez-le-feu"."Nous assurons notre droit légitime" à "nous défendre contre un ennemi qui impose la guerre à notre pays et n'arrête pas ses agressions", ajoute le Hezbollah, affirmant être opposé à "toute négociation politique avec Israël". Une source proche du mouvement a indiqué à l'AFP que cette lettre ouverte intervenait après que des émissaires américains et égyptiens, venus récemment au Liban, ont pressé les autorités d'ouvrir des négociations politiques directes avec Israël.Les deux pays sont toujours techniquement en état de guerre.Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait accusé le Hezbollah de tenter de se "réarmer" et son ministre de la Défense, Israël Katz, a accusé M. Aoun de "traîner des pieds" concernant le désarmement du groupe.Jusqu'à présent, le seul contact entre les deux pays se fait via le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, qui regroupe, outre le Liban et Israël, les Etats-Unis, la France et l'ONU. "Attaques condamnables" Cet organisme se réunit régulièrement au quartier général des forces onusiennes dans le sud du Liban, mais les deux parties, libanaise et israélienne, ne s'adressent pas directement la parole.Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse. Conformément au plan pour le désarmer, l'armée libanaise doit d'abord achever le désarmement du Hezbollah dans la partie sud du pays, proche de la frontière avec Israël, avant la fin de l'année, avant de procéder par étapes sur le reste du territoire.Elle a dénoncé jeudi soir des "attaques condamnables" visant selon elle à "saper la stabilité du Liban (...), maintenir la menace contre le peuple libanais et empêcher l'achèvement du déploiement de l'armée, conformément à l'accord de cessation des hostilités".La Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) a déclaré que la dernière vague de frappes "sape les progrès réalisés en vue d’une solution politique et diplomatique".L'ONU a pour sa part exhorté "une fois de plus les parties à respecter la cessation des hostilités et à s'abstenir de toute activité pouvant mettre en danger les civils", a indiqué le porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU, Farhan Haq. En Israël, la porte-parole du gouvernement, Shosh Bedrosian a affirmé qu'Israël prendrait les mesures nécessaires pour garantir le respect du cessez-le-feu dans le sud du Liban."Israël continuera à défendre l'ensemble de ses frontières", a-t-elle déclaré aux journalistes.

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Le MondeLe Monde
EN DIRECT, Liban : Israël assume de continuer à bombarder le pays, malgré le cessez-le-feu de fin 2024 : « Nous ne permettrons pas au Hezbollah de se reconstruire »
Le MondeLe Monde
EN DIRECT, Gaza : l’armée israélienne dit avoir frappé un site du Hezbollah dans le sud du Liban, le mouvement chiite affirme son « droit légitime » à se défendre
Courrier internationalCourrier international
Les frappes israéliennes contre le sud du Liban s’intensifient
Ouest FranceOuest France
Le Hezbollah refuse les négociations, l’armée israélienne frappe à nouveau le sud du Liban
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La CroixLa Croix
États-Unis : abandon des poursuites pénales contre Boeing liées aux crashs du 737 MAX 8
TV5 MONDETV5 MONDE
USA: abandon des poursuites pénales contre Boeing liées aux crashes du 737 MAX 8
BFMTVBFMTV
Boeing débourse plus d'un milliard de dollars pour obtenir l'abandon des poursuites pénales liées aux crashs mortels de son 737 Max 8
La ProvenceLa Provence
Abandon des poursuites pénales aux États-Unis contre Boeing liées aux crashes du 737 MAX 8
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Tchad: les autorités se préparent à un afflux "massif" de réfugiés soudanais

Par TV5MONDE AFP Après les atrocités commises par les paramilitaires des Forces de soutien rapide dans la ville d'El-Facher, l'ONU et les autorités tchadiennes craignent un afflux "massif" des Soudanais venus se réfugier depuis le Darfour voisin. Après les atrocités commises par les paramilitaires des Forces de soutien rapide dans la ville d'El-Facher, l'ONU et les autorités tchadiennes craignent un afflux "massif" des Soudanais venus se réfugier depuis le Darfour voisin.Combien seront-ils ? L'ONU et les autorités tchadiennnes ne peuvent connaître le nombre exact de Soudanais fuyant le Darfour après les exactions des paramilitaires soudanais des Forces de soutien rapide (FSR). Cet afflux "massif" intervient sur fond de raréfaction des fonds internationaux et de surpopulation dans les camps tchadiens après deux ans et demi de conflit au Soudan. Les FSR ont annoncé ce jeudi 6 novembre leur accord pour une trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad (États-Unis, Émirats arabes unis, Arabie saoudite et Égypte). Mais les humanitaires s'attendent à accueillir des réfugiés en mauvais état, quel que soit leur nombre.Depuis la prise le 26 octobre par les FSR d'El-Facher, chef-lieu du Darfour-Nord, dans l'ouest du Soudan, l'ONU et de multiples témoignages font état de massacres, viols systématiques, pillages et déplacements massifs de populations. Your browser doesn't support HTML5 video. "Nous avons mis en place un plan avec le HCR, l'OIM et l'Ocha", les agences de l'ONU chargées respectivement des réfugiés, des migrations et de l'aide humanitaire, afin de "répondre à l'afflux massif de réfugiés" attendu, indique à l'AFP Gassim Chérif, porte-parole du gouvernement tchadien. "Nous orientons les stocks humanitaires et identifions de nouveaux sites sécurisés pour accueillir les réfugiés", ajoute-t-il.Coordinateur d'urgence du HCR, Jens Hesemann prévoit l'arrivée de "90.000 réfugiés soudanais au Tchad dans les trois prochains mois". "Ça pourrait être beaucoup plus. Ou moins. C'est une grande inconnue", nuance-t-il.On arrive à la fin des fonds reçus. Il va falloir frapper à la porte des bailleurs pour libérer de nouveaux fonds, mais on ne sait pas où. Dermot Hegarty, Norwegian Refugee CouncilLa frontière avec le Tchad se trouve à plus de 300 km d'El-Facher où, selon les Nations unies, plus de 260.000 civils étaient assiégés depuis 18 mois. Directrice de l'ONG Solidarités International au Soudan, Caroline Bouvard minimise l'éventualité d'un passage "massif vers le Tchad ces deux prochaines semaines", les points de passage étant soit très chers, soit en proie aux combats."Nasse meurtrière""Peu importe le nombre d'arrivées, nous nous préparons à accueillir des personnes dans un état catastrophique", anticipe de son côté un responsable d'une ONG présente des deux côtés de la frontière. "Les plus rapides vont mettre 10 à 12 jours pour arriver au Tchad, mais si ce sont des enfants et femmes en état de malnutrition, ils vont mettre 14 à 17 jours", d'autant qu'ils "voyagent uniquement de nuit pour échapper à la nasse meurtrière des RSF", poursuit-il.Relire "Il y aura des comptes à rendre pour de tels crimes": que peut faire la CPI contre les massacres de civils au Darfour?Autre sujet d'inquiétude, les ressources financières, alors que les financements internationaux de l'aide humanitaire s'effondrent, et le manque de place. "On arrive à la fin des fonds reçus", s'alarme Dermot Hegarty, directeur pays de NRC (Norwegian Refugee Council).L'ONG norvégienne finalise la livraison de 300 abris au camp de Touloum, dans l'est du Tchad. "Après, on n'a plus d'argent. Il va falloir frapper à la porte des bailleurs pour libérer de nouveaux fonds, mais on ne sait pas où"."Je prends de l'argent sur d'autres projets pour faire face à cette nouvelle crise", abonde le directeur national d'une autre ONG. "Dans un contexte global où les financements des bailleurs de fonds sont plus restreints qu'avant, nous appelons la communauté internationale à davantage soutenir le Tchad", lance Jens Hesemann. Car les camps au Tchad sont déjà saturés après deux ans et demi de conflit. "Plus de 1,3 million de Soudanais ont fui au Tchad et on ne répond qu'à 40 à 60% de leurs besoins", souligne Jens Hesemann.Depuis le début du conflit, "le Tchad est resté solidaire avec nos frères soudanais, mais nous atteignons nos limites", alerte de son côté le porte-parole du gouvernement tchadien Gassim Chérif. L'afflux annoncé "nécessite une mobilisation de la communauté internationale immédiate. Le Tchad se sent seul! Si l'aide ne vient pas, cela pourrait impacter la cohabitation entre populations hôtes et réfugiées et compromettre la cohésion nationale", pointe-t-il.Relire Soudan : le Tchad dément toute ingérence

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Ligue Europa: Nice, désespérant, s'effondre contre Fribourg

Par AFP © 2025 AFP Nice, désespérant pour ses supporteurs, a perdu un quatrième match consécutif en Ligue Europa cette saison, à domicile contre Fribourg (3-1) et, à mi-parcours dans la compétition, n'a toujours pas inscrit le moindre point.Depuis son arrivée au club à l'été 2024, Franck Haise a désormais dirigé 14 fois les Aiglons en coupe d'Europe. Son bilan est famélique: trois nuls, la saison dernière, et neuf défaites, dont six de rang cette saison, avec l'élimination contre Benfica (2-0, 2-0) en tour préliminaire de C1.Plus largement, la dernière victoire niçoise en Coupe d'Europe remonte au 16 mars 2023, avec une victoire 3 à 1 à l'Allianz Riviera contre les Moldaves du Sheriff Tiraspol en 8e de finale retour de la Ligue conférence (C4).Ce jeudi pourtant face au club allemand de la Forêt Noire, l'équipe azuréenne a mené. Mais elle s'est écroulée en moins d'un quart d'heure avant la pause. La faute à Melvin Bard, auteur, le jour de ses 25 ans, de deux bourdes impossibles à faire à ce niveau. La faute aussi à un mental totalement défaillant après l'égalisation allemande.Pour Nice, le prochain déplacement à Porto sonne comme une dernière chance. Mais qui y croit encore ? Après un début de rencontre où personne n'avait l'intention de prendre des risques inconsidérés, Nice a progressivement porté le danger dans le camp adverse. A l'image de Jérémie Boga, qui a contré le dégagement de Matthias Ginter (5e), puis réalisé un grand pont sur Lukas Kübler, accéléré, avant de voir sa frappe contrée (17e). 3 buts en 13 minutes Servi plein axe, Charles Vanhoutte a, pour sa part, frappé sur le gardien de Fribourg, Noah Atubolu (23e). Puis de l'extérieur du pied, il a décalé Kevin Carlos, buteur en force (1-0, 25e). Pour la première fois de la saison, Nice menait en Ligue Europa. Cela n'a pas duré. Car Bard a sabordé son équipe. Sur une relance anodine dans sa surface, il a commis une erreur technique. Yuito Suzuki l'a contré, récupéré le ballon, donné parfaitement en retrait à Johan Manzambi, clinique (1-1, 29e).Ensuite, encore dans sa surface, Bard a encore été devancé par Suzuki, qu'il a accroché. Le capitaine Vincenzo Grifo a pris Yéhvann Diouf à contrepied sur le pénalty accordé (1-2, 39e). A l'envers, les Niçois ont alors coulé, puisque sur l'attaque suivante, Ginter, resté aux avant-postes après un corner, a remis parfaitement pour Derry Scherhant, qui a fait le break (1-3, 42e). En moins d'un quart d'heure, Nice a ainsi explosé, alors qu'il maîtrisait la partie. A la pause, Haise a alors logiquement sorti Ali Abdi pour lancer Mohamed-Ali Cho et passer en 4-3-3. Cela n'a rien changé. Nice est loin du niveau requis...

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Le FigaroLe Figaro
Salah Abdeslam en garde à vue puis remis en cellule pour détention d’un objet illicite
CNEWSCNEWS
Salah Abdeslam : pourquoi le terroriste a-t-il été placé en garde à vue ?
La Dépêche du MidiLa Dépêche du Midi
Salah Abdeslam en garde à vue après avoir consulté de la propagande islamiste en prison
Midi LibreMidi Libre
Salah Abdeslam accusé de faire de la propagande islamiste depuis sa cellule : le terroriste en garde à vue, sa femme soupçonnée de complicité
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Sommet climat: dans la touffeur amazonienne, les dirigeants tombent la cravate

Par AFP © 2025 AFP Chefs d'Etat sans cravate, voire en bras de chemise: au sommet des dirigeants mondiaux en prélude à la COP30, qui a débuté jeudi à Belem, les participants ont pu se mettre à leur aise pour ne pas trop souffrir de la chaleur et de l'humidité dans la ville amazonienne. Alors que le mercure dépasse les 30 degrés dans cette ville fluviale située à l'entrée de la plus grande forêt tropicale de la planète, le Brésil, pays-hôte de la conférence des Nations unies sur le climat, a proposé un code vestimentaire inhabituel dans la haute diplomatie: les cravates ne sont pas obligatoires.Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a donné l'exemple, en se passant de sa "cravate porte-bonheur" aux couleurs du drapeau brésilien, qu'il porte habituellement lors des grands rendez-vous internationaux, comme les derniers sommets du G20 et des Brics, organisés à Rio de Janeiro.Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également laissé cet accessoire au placard, tout comme les présidents de la Finlande, du Chili, du Mozambique et de la Colombie, entre autres. Le Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, était venu avec une cravate, mais il l'a dénouée et retirée avant de poser pour une photo officielle aux côtés de Lula."Ce sera une COP sans cravate", avait déclaré en octobre le diplomate brésilien André Correa do Lago, président de la COP30, soulignant que cela donnerait à l'événement "une certaine touche informelle brésilienne".Les salles du vaste centre de conférences où ont lieu les débats et les négociations de la COP30 sont toutefois climatisées. Le Brésil s'est engagé à compenser toutes les émissions de carbone générées par ces installations.

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Le PointLe Point
Relaxé après ses propos sur LFI, Raphaël Enthoven va « continuer le combat »
l'Opinionl'Opinion
Raphaël Enthoven relaxé après avoir qualifié LFI de parti « passionnément antisémite »
Le MondeLe Monde
Raphaël Enthoven relaxé du délit d’injure après avoir qualifié LFI de « profondément antisémite »
Le FigaroLe Figaro
LFI «passionnément antisémite»: le philosophe Raphaël Enthoven relaxé du délit d’injure
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A son procès pour complicité de tentative d'extorsion l'ex-patron de la DGSE se dédouane de tout coup de pression

Par AFP Par Kevin TRUBLET, Céline BRUNEAU © 2025 AFP Jugé pour complicité de tentative d'extorsion à l'encontre d'un homme d'affaires en litige depuis des années avec la DGSE, l'ex-directeur général des services secrets français a nié jeudi à son procès avoir donné des instructions visant à exercer "une forme quelconque de contrainte"."Les choses ne se sont pas passées comme elles auraient dû", a reconnu Bernard Bajolet, aujourd'hui âgé de 76 ans, à la barre du tribunal correctionnel de Bobigny. Patron de la Direction générale de la sécurité extérieure entre avril 2013 et mai 2017, Bernard Bajolet comparaît également pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l'autorité publique."Pour moi, il n'y avait pas de contrainte", a-t-il affirmé en évoquant le moment où l'un de ses subordonnés lui a suggéré de valider une opération visant à s'entretenir avec Alain Dumenil, homme d'affaires franco-suisse impliqué dans pléthore d'affaires judiciaires et de litiges commerciaux, alors que celui-ci doit prendre un avion à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. "Pas une méthode appropriée" Le 12 mars 2016, M. Dumenil est ainsi arrêté par la police aux frontières à l'aéroport alors qu'il doit se rendre en Suisse.Les policiers l'emmènent sous prétexte de devoir vérifier son passeport et le conduisent dans une salle. Fichier vidéo Deux hommes en civil appartenant à la DGSE entrent alors et informent M. Dumenil qu'il doit rembourser 15 millions d'euros à la France. A la barre, assis dans un fauteuil du fait de sa mauvaise santé, Alain Dumenil, costume bleu et cheveux argentés, a raconté cet entretien. Selon lui, les deux agents lui ont montré des albums photos où figuraient des proches, en le menaçant: "Ils m'ont dit: on va commencer avec vos filles comme ça vous saurez ce qu'on sait faire." "Ce n'est pas du tout ce que j'ai autorisé, ce n'est pas du tout comme ça que je voyais les choses", avait assuré plus tôt M. Bajolet, estimant que la méthode utilisée n'était pas "appropriée"."Peut-être ai-je traité un peu rapidement" la validation de l'opération, mais "j'avais d'autres préoccupations" à cette époque, marquée par plusieurs attentats ou tentatives d'attentats en Europe, et particulièrement en France, s'est-il défendu.Après cet entretien tendu, "j'étais écoeuré", a affirmé M. Dumenil, lui aussi âgé de 76 ans. Devant le tribunal, dans une déclaration embrouillée au débit très rapide, l'homme d'affaires a également accusé la DGSE de tentatives d'assassinat contre sa personne et de pression sur la justice. Une "assurance" mal gérée Cette affaire est "emblématique de la privatisation des moyens régaliens par un ex-grand serviteur de l'Etat pour obtenir un paiement indu et régler des comptes", avait estimé auprès de l'AFP avant l'audience l'avocat de M. Dumenil, Me William Bourdon.Jeudi, les débats sont revenus sur le litige financier à l'origine de cette opération. Les services secrets estiment que l'homme d'affaires les a arnaqués et leur doit 15 millions d'euros, dont trois d'intérêts, suite à des manoeuvres financières qui lui ont valu d'être mis en examen pour banqueroute.Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, les services de renseignements extérieurs gèrent un patrimoine privé confié par l'État dans une volonté d'indépendance de l'institution en cas d'occupation étrangère ou de disparition du gouvernement. C'est une "assurance", en cas d'"effondrement de l'Etat ou de crise durable", a expliqué M. Bajolet, qui juge toutefois que ces fonds ont été "mal placés par la DGSE". À la fin des années 1990, les services secrets réalisent ainsi des investissements infructueux dans une société. Alain Dumenil est appelé à la rescousse mais, selon un article de Challenges datant de 2021, réalise alors, via une holding, un "tour de passe-passe" au détriment, notamment, de la DGSE.Il aurait ainsi transféré les parts de la holding détenues par la DGSE dans trois autres sociétés qu'il détenait également. Le procès doit durer jusqu'à vendredi soir.

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Le FigaroLe Figaro
NBA : Wembanyama et les Spurs frustrés par les Lakers de Doncic, le Thunder met fin à son invincibilité, Alex Sarr en grande forme
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Les Los Angeles Lakers de Luka Doncic frustrent Victor Wembanyama et s'imposent face aux San Antonio Spurs
Daily SportsDaily Sports
NBA : Ce que Luka Doncic dit de Victor Wembanyama étonne
Le 10 SportLe 10 Sport
NBA : Choqué, Wembanyama fait une promesse !
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Le MondeLe Monde
Shein : le gouvernement veut contrôler 100 % des colis issus de la plateforme à Roissy-CDG
Radio FranceRadio France
Shein : à l'aéroport Roissy, vaste opération de contrôle des tous les colis émanant de la plateforme asiatique
Fashion Network FranceFashion Network France
Shein: opération de contrôle de 100% des colis issus de la plateforme à Roissy-CDG
CCMCCM
Si vous avez commandé Shein, vous n'êtes pas près de recevoir vos colis
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FranceinfoFranceinfo
Marine Le Pen affirme qu'elle ne se présentera "évidemment pas" à l'élection présidentielle de 2027 si sa peine est confirmée en appel
Sud OuestSud Ouest
Présidentielle 2027 : Marine Le Pen « annoncera sa décision » après son procès en appel, sans attendre la cassation
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Présidentielle: Le Pen "annoncera sa décision" après son procès en appel, sans attendre la cassation
BFMTVBFMTV
Jordan Bardella: "Je ne suis pas pressé (...) notre candidate à l'élection présidentielle s'appelle Marine Le Pen"
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ATP - Metz : Kyrian Jacquet : "Quand j'ai la bonne attitude, j'ai le niveau" #MoselleOpen #ATP #Jacquet #Norrie
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Norrie de retour en 1/2 finales
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ATP 250 de Metz: l'aventure de Kyrian Jacquet s'achève en quart
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ATP - Metz : Défaite frustrante... Kyrian Jacquet a secoué un ancien 8e mondial #MoselleOpen #Jacquet #KyrianJacquet #ATP #Metz
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Pouvoir d'achat et santé: des retraités manifestent en plein flou budgétaire

Par AFP © 2025 AFP Pour leur pouvoir d'achat, leur santé, leurs enfants: des retraités se sont mobilisés jeudi dans toute la France à l'appel de syndicats et d'associations contre les projets d'économies budgétaires, en pleine incertitude sur les mesures qui seront retenues.Les branches retraités de la CGT, de la CFTC, de la CFE-CGC, de Solidaires, ainsi que la FSU et des associations comme l'Union nationale des retraités et personnes âgées, les avaient appelés à descendre dans la rue. Fichier vidéo A Paris, le cortège a défilé entre le Sénat et les Invalides, rassemblant 6.000 personnes selon la CGT. L'estimation de la police n'était pas encore connue en milieu d'après-midi.Dans toute la France, la CGT a dénombré plus de 100 points de rassemblement. A Marseille, la police a comptabilisé 400 manifestants. Josette Biancheri, retraitée de l'informatique et membre de la CGT, y manifeste pour dénoncer un "boomer bashing" alors que "les Trente Glorieuses, c'est pour le capitalisme, pour nous (c'était) les Trente Laborieuses".La mobilisation porte sur trois revendications, a résumé la numéro un de la CGT Sophie Binet dans le cortège parisien: "la réindexation des pensions sur l'inflation, l'abandon du doublement des franchises médicales, un financement des hôpitaux et des Ehpad à la hauteur des besoins. Parce que (...) cette triple peine est catastrophique pour les retraités". La mobilisation se déroule quelques jours après que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a annoncé être prêt à renoncer au gel des pensions de retraite et des minima sociaux."Le Premier ministre commence à retropédaler sous la pression de la mobilisation", a estimé Sophie Binet. "Pour autant, à ce stade, nous n'avons pas de garantie claire (...) et en plus cette désindexation était prévue dans le projet initial jusqu'en 2030 et là-dessus (sous-indexation jusqu'en 2030, NDLR), le gouvernement ne s'est pas positionné".Des incertitudes planent sur le financement de la suspension de la réforme des retraites, après que les propositions gouvernementales d'une surtaxe sur les complémentaires santé et d'une sous-indexation supplémentaire des retraites ont été rejetées en commission."J'ai déjà fait six mois de plus (que prévu initialement, NDLR) et j'ai pas volé ma retraite", explique Babette Mauroy, 63 ans, venue de Saint-Quentin (Aisne) pour manifester à Paris. "J'ai eu quatre enfants et je vis avec une misère, le budget de Noël a baissé, (gâter) les petits-enfants, on ne peut plus", explique cette responsable de magasin à la retraite, qui touche 1.350 euros par mois. "Moi, j'ai de quoi éponger mais certains ont des retraites tellement petites que les mesures actuelles vont leur prendre des choses essentielles, de quoi payer leur chauffage", craint Evelyne Guislin, enseignante retraitée, syndiquée FSU venue de Melun, du haut de ses 83 ans.Jeudi après-midi, la CGT, Solidaires et la FSU ont appelé l'ensemble de la population à faire grève et manifester à nouveau le 2 décembre pour les salaires et contre l'austérité.Un appel lancé par une intersyndicale restreinte, contrairement à ceux des manifestations des 18 septembre et 2 octobre, qui incluaient notamment le premier syndicat français, la CFDT.

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Equipe de France: N'Golo Kanté à la rescousse

Par AFP Par Emmanuel BARRANGUET © 2025 AFP Face aux forfaits d'Aurélien Tchouameni et d'Adrien Rabiot, Didier Deschamps a une nouvelle fois sorti jeudi le vétéran N'Golo Kanté de son exil saoudien pour le match contre l'Ukraine, qui peut envoyer l'équipe de France au Mondial-2026.De retour après un an d'absence, "NG" est la surprise de la liste de 24 joueurs, dévoilée jeudi, dans un secteur où réapparaît également Warren Zaïre-Emery, après un passage revivifiant chez les Espoirs.En attaque, où les Bleus sont encore privés d'Ousmane Dembélé, Désiré Doué et Marcus Thuram, le sélectionneur a rappelé Rayan Cherki et Randal Kolo Muani, indisponibles en septembre et octobre.En manque de cadres, Deschamps a voulu remettre un peu d'expérience. "Quand j'appelle NG, ce n'est pas pour faire le nombre, c'est pour qu'il ait un rôle, dans l'optique de ce match qui peut nous assurer notre place aux Etats-Unis", a-t-il expliqué.Le milieu d'Al-Ittihad (Arabie Saoudite) "est toujours dans ma tête, dans ma réflexion. En cours de saison, je peux avoir d'autres objectifs, comme donner du temps de jeu à des plus jeunes pour s'améliorer, mais je sais qu'il est toujours là, avec sa technique, et je sais que c'est toujours un plaisir pour lui de venir", a encore souligné le technicien. "Il est à son meilleur niveau" La France n'est pas en danger, une victoire contre l'Ukraine le 13 novembre (20h45) au Parc des Princes lui suffit pour rejoindre la Coupe du monde aux Etats-Unis, Canada et Mexique (11 juin-19 juillet), et en cas de mauvaise surprise il reste un match contre l'Azerbaïdjan le 16 novembre à Bakou.Mais Kanté, du haut de ses 34 ans et de ses 64 sélections (2 buts), va apporter un peu de bouteille au groupe.Deschamps avait déjà rappelé Kanté pour l'Euro-2024, après deux ans loin des Bleus. Epatant en début de tournoi, l'ancien joueur de Chelsea avait cependant vu ses performances décliner en Allemagne. "Il est à son meilleur niveau", a assuré Deschamps qui observe ses matches en Saudi League et en Ligue des champions d'Asie. Face au forfait de Tchouameni, acté jeudi, et à la blessure de Rabiot, le sélectionneur a aussi rappelé Warren Zaïre Emery, huit mois après sa dernière sélection.Dans un passage difficile avec le Paris Saint-Germain, il a accepté de bonne grâce de retourner avec les Espoirs en octobre et monte en puissance avec les champions d'Europe."A partir du moment où lui voyait ça d'une bonne chose, ça lui a fait du bien. Il jouait moins dans son club, et depuis il joue beaucoup plus et a retrouvé un bon niveau, a jugé Deschamps. Avec Warren, sur l'état d'esprit, il n'y a aucun souci."En attaque aussi le sélectionneur a dû composer avec les absences, notamment celle du Ballon d'Or, à nouveau blessé avec le PSG contre le Bayern (défaite 2-1). Mateta pour "son profil" "Ne comptez pas sur moi pour remettre une pièce" dans la machine, "je ne suis pas dans la polémique", a prévenu Deschamps, questionné sur les éventuels risques pris par le club en faisant jouer Dembélé, exactement ce que le PSG avait reproché aux Bleus en septembre."Nous avons un point commun avec le PSG, Ousmane va nous manquer", a conclu sur le sujet Deschamps, qui a rappelé Cherki et Kolo Muani.Le premier, buteur avec Manchester City contre Dortmund (4-1) mercredi, est en train de retrouver ses meilleures sensations après deux mois de convalescence. RKM, un des chouchous du coach, a retrouvé du temps de jeu à Tottenham après un transfert long à se concrétiser et une blessure."A partir du moment où Randal est rétabli et a pu avoir plus de temps de jeu, il fait partie depuis un bon moment de ce groupe France", a dit le technicien. Toujours en attaque, si Florian Thauvin ne revient pas, malgré son but contre l'Azerbaïdjan en octobre pour son retour plus de six ans après, Jean-Philippe Mateta figure à nouveau dans la liste de 24, un mois après ses premiers matches et son premier but contre l'Islande (2-2).Deschamps apprécie son "profil un peu différent des autres attaquants, qui nous offre des options différentes", et a jugé que l'avant-centre avait continué à faire "des choses intéressantes" avec Crystal Palace.Enfin aucune surprise en défense, où Deschamps a rappelé les mêmes et mis en avant les qualités du patron de l'arrière-garde Dayot Upamecano, qui "fait partie des meilleurs défenseurs du monde".

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Soudan: les paramilitaires, les FSR, acceptent une proposition de trêve humanitaire

Par TV5MONDE AFP Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé ce jeudi 6 novembre leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad. Cette proposition avait été rejetée mardi 4 novembre par l'armée soudanaise.  Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé ce jeudi 6 novembre leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad. Cette proposition avait été rejetée mardi 4 novembre par l'armée soudanaise. "En réponse aux aspirations et aux intérêts du peuple soudanais, les Forces de soutien rapide (FSR) affirment leur accord pour s'engager dans la trêve humanitaire" proposée en septembre par les pays médiateurs du Quad, les États-Unis, l'Égypte, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. La proposition des médiateurs stipule une trêve de trois mois selon un responsable saoudien joint par l'AFP. "Les FSR attendent de (...) commencer des discussions sur les arrangements pour la cessation des hostilités", affirme le communiqué publié sur leur chaine Telegram en saluant les efforts de médiateurs.(Re)lireSoudan: qui est le général "Hemedti", commandant des Forces de soutien rapide qui ont pris El-Fasher?De son côté, le chef de l'armée soudanaise, Abdel-Fattah Al-Burhane, a déclaré que ses forces continuaient "de défaire l'ennemi et de sécuriser l'Etat soudanais jusqu'à ses frontières". "Bientôt, nous vengerons ceux qui ont été tués et maltraités (....) dans toutes les régions attaquées par les rebelles", a dit le général dans un discours télévisé. Une proposition portée par WashingtonAprès une réunion au sommet sur cette proposition portée par Washington, l'administration pro-armée basée à Port-Soudan avait fait savoir mardi 4 novembre qu'elle comptait poursuivre la guerre tout en présentant un plan pour "faciliter l'accès à l'aide humanitaire" et "la restauration de la sécurité et de la paix". Your browser doesn't support HTML5 video. Cette réunion à Port-Soudan était intervenue après des nouveaux efforts de l'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, de faire avancer le plan présenté mi-septembre par le Quad. "Massacre"Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait encore exhorté mardi les belligérants à "venir à la table des négociations" et "mettre fin à ce cauchemar de violence". Le conflit entre l'armée et les paramilitaires, qui a éclaté en 2023, a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire contemporaine, selon l''ONU. Your browser doesn't support HTML5 video. Des images satellite analysées par le laboratoire de l'université américaine de Yale montrent des "activités d'élimination des corps" dans la ville d'El-Fascher, prise par les paramilitaires, avec notamment des traces "correspondant à des fosses communes".(Re)lireSoudan: qui arme les rebelles dirigés par le général "Hemetti"?Depuis la prise le 26 octobre de cette ville du Darfour, dans l'ouest du Soudan, l'ONU a fait état de massacres, viols, pillages et déplacements massifs de population.De multiples témoignages, étayés par des vidéos publiées par les paramilitaires des FSR sur les réseaux sociaux, décrivent des atrocités dans cette région coupée du monde.Selon le rapport du Humanitarian Research Lab (HRL), des données aériennes récentes indiquent aussi qu'"un massacre est en cours sur le site de l'ancien hôpital" pour enfants.Depuis la chute d'El-Fascher, les violences continuent dans la région du Darfour, où est située la ville, mais les combats se concentrent au Kordofan, une région stratégique du centre du Soudan car située entre la capitale Khartoum, contrôlée par les militaires, et le Darfour, aux mains des paramilitaires.

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Mali: 14 personnes tuées dans une nouvelle attaque djihadiste dans le centre du pays

Par TV5MONDE AFP Quatorze civils maliens ont été tués par des djihadistes ces derniers jours dans la localité de Léré, dans le centre du Mali dans deux attaques séparées, le 30 octobre et le 3 novembre. Quatorze civils maliens ont été tués par des djihadistes ces derniers jours dans la localité de Léré, dans le centre du Mali dans deux attaques séparées, le 30 octobre et le 3 novembre.Lundi 3 novembre, dans la localité de Léré, "il y a eu un assaut par le JNIM et ils ont enlevé douze personnes qu'ils ont ensuite tuées", a raconté ce jeudi 6 novembre à l'AFP un responsable local s'exprimant anonymement pour raisons de sécurité.Deux bergers, enlevés quatre jours avant l'assaut, ont été "trouvés morts à quelques kilomètres de la ville", a ajouté cette source qui affirme que les djihadistes accusaient ces civils "d'être complices des Fama (Forces armées maliennes)". Your browser doesn't support HTML5 video. Un homme qui a fui Léré pour trouver refuge en Mauritanie a affirmé à l'AFP que les djihadistes avaient donné "un ultimatum de 24 heures" pour quitter la ville et "ceux qui n'ont pas pu partir ont été tués"."Ceux qui ont refusé de partir ont été assassinés ou pris en otage", a indiqué à l'AFP un autre habitant de la ville, réfugié en Mauritanie.Depuis deux semaines, les djihadistes du JNIM imposent un blocus sur cette localité du centre."Nous avons reçu des informations selon lesquelles il y a eu 14 personnes, civils hommes, qui ont été exécutées. Il y a eu des centaines de personnes qui ont fui ces dernières 48 heures", a affirmé à l'AFP une source onusienne. Lire CARTES. Sénégal, Côte d'Ivoire, Guinée... Comment les djihadistes du Sahel se rapprochent d'autres pays d'Afrique de l'OuestLe JNIM reproche aux habitants de n'avoir "pas respecté les conditions qu'ils avaient fixées", explique cette même source.Une source sécuritaire basée à Tombouctou confirme à l'AFP "l'exécution d'au moins dix personnes", tout comme un militaire qui s'est rendu à Léré "pour constater le massacre".Dans le reste du pays, les djihadistes du JNIM accentuent depuis le mois de septembre la pression sur la junte malienne en imposant des blocus sur plusieurs localités ainsi que sur les camions-citernes de carburant.Cette stratégie d'étouffement de l'économie de ce pays sahélien se fait désormais ressentir jusque dans la capitale Bamako.La cartographie récente des attaques montre que le JNIM cherche à isoler Bamako, en multipliant les opérations sur les routes alentour.La junte au pouvoir depuis deux coups d'Etat en 2020 puis 2021 peine à endiguer les attaques djihadistes sur le terrain.Lire Mali: ravitailler Bamako en carburant, un travail de tous les dangersFace à la dégradation de la situation, les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé fin octobre le retrait de leur personnel non-essentiel du Mali et plusieurs ambassades ont demandé à leurs ressortissants de quitter le territoire.Depuis 2012, le Mali fait face à une profonde crise sécuritaire, nourrie notamment par les violences du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM, affilié à Al-Qaïda), de l'organisation État islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires.

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La cote de confiance de Macron remonte un peu mais reste très faible, selon un sondage

Par AFP © 2025 AFP La cote de confiance du président Emmanuel Macron, qui avait atteint un plus bas niveau le mois dernier, est légèrement remontée pour atteindre 16%, niveau qui reste très faible, selon un sondage mensuel Elabe pour Les Echos publié jeudi.Quelque 16% des Français interrogés ont dit lui faire confiance pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays, une hausse de 2 points par rapport au précédent baromètre.La cote de confiance du président avait atteint le mois dernier son plus bas depuis son premier mandat en 2017, selon Elabe.Ce sondage intervient en pleine crise politique, enclenchée par la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024.Depuis les législatives qui ont suivi, trois Premiers ministres, Michel Barnier, François Bayrou et Sébastien Lecornu se sont succédé, avec pour tous le même défi, faire voter un budget sans se faire censurer.D'après Elabe, 22% des Français interrogés ont dit faire confiance à Sébastien Lecornu.Parmi les autres personnalités politiques, Jordan Bardella, président du RN, reste en tête avec une cote de popularité de 39%, devant Marine Le Pen qui atteint 37%.La cote du président des Républicains (LR) Bruno Retailleau, ancien ministre de l'Intérieur, a baissé de trois points (27%). A gauche, Olivier Faure, patron du PS et au centre des actuels débats budgétaires, a perdu un point pour s'établir à 15%.L'ex-président Nicolas Sarkozy, incarcéré fin octobre à la suite de sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, a lui gagné deux points de popularité, à 25%.L'enquête a été réalisée en ligne du 4 au 5 novembre auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La marge d'erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.

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Soudan : « De nombreux pays contribuent à la pérennisation de la guerre »
France 24France 24
Soudan : au moins 40 morts au Kordofan, région où se concentre désormais la guerre
RFIRFI
Soudan: des images de paramilitaires à el-Fasher contredisent le narratif de leurs propres chefs
Le MédiaLe Média
Soudan : ces massacres qu’on ignore parce qu’ils sont en Afrique
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Ethiopie: la région Afar dit être attaquée par les forces du Tigré

Par AFP Par Dylan GAMBA © 2025 AFP Sur fond de retour des tensions entre le pouvoir fédéral éthiopien et les autorités régionale du Tigré, la région voisine de l'Afar, dans le nord-est de l’Éthiopie, accuse les forces tigréennes d'avoir pénétré sur son territoire, d'avoir pris le contrôle de villages et de "bombarder des civils".La guerre au Tigré, qui a opposé l'armée fédérale éthiopienne aux forces tigréennes du TPLF entre novembre 2020 et novembre 2022 et a fait au moins 600.000 morts, selon l'Union africaine, avait débordé dans l'Afar, dont les troupes prêtaient main-forte au gouvernement d'Addis Abeba contre les autorités tigréennes.Cette guerre avait été déclenchée après une attaque par les forces régionales du Tigré d'une base militaire fédérale, après des mois de tensions entre Addis Abeba et les dirigeants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), parti dirigeant la région, qui contestaient l'autorité du Premier ministre Abiy Ahmed.Le TPLF "a pénétré aujourd'hui par la force sur le territoire afar", ont dénoncé tard mercredi les autorités de cette région éthiopienne frontalière de l’Érythrée et de Djibouti."Il y contrôle six villages et bombarde les civils à l'aide de mortiers", ont-elles ajouté, sans donner de bilan.Le TPLF "ne tire aucune leçon de ses erreurs" passées, ont encore dénoncé les autorités de l'Afar, fustigeant des "actes de terreur".Le TPLF n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP. Il est pour l'heure difficile de savoir qui est impliqué dans ces affrontements.Une source humanitaire présente dans la région, qui a requis l'anonymat, a affirmé que "les combats ont pris fin la nuit dernière, mais il y a de nombreuses personnes déplacées", précisant "ne pas avoir d'informations sur d'éventuels victimes". "Devoir défensif" Selon le communiqué des autorités afar, les forces tigréennes ont attaqué le district de Megale, dans le nord-ouest de l'Afar, "avec des tirs d'armes lourdes sur des éleveurs civils".Si le TPLF "ne cesse pas immédiatement ses actions, l'administration régionale de l'Afar assumera son devoir défensif de se protéger contre toute attaque extérieure", ont-elles prévenu. Cette action militaire "détruit ouvertement l'accord de paix de Pretoria", signé en novembre 2022 entre les autorités fédérales éthiopiennes et les dirigeants tigréens et qui a mis fin à la guerre au Tigré.Pour Kjetil Tronvoll, professeur à Oslo New University College et spécialiste de la zone, il est pour l'heure difficile de "comprendre quel est l'élément déclencheur de cette escarmouche"."Mais cela confirme et étaye l'hypothèse du +chemin vers la guerre+, impliquant directement le Tigré et le TPLF, perçu comme un adversaire par Addis Abeba", a-t-il poursuivi.Interrogées sur leur éventuelle intervention, les autorités fédérales n'ont pas répondu aux demandes de l'AFP.Si les armes s'étaient tues depuis l'accord de Pretoria, les relations n'ont cessé de se tendre depuis le début de l'année entre les autorités fédérales et le TPLF, formation qui a dirigé de façon hégémonique l’Éthiopie de 1991 à 2018, avant d'être marginalisée à l'arrivée au poste de Premier ministre cette année-là d'Abiy Ahmed. Le TPLF, déchiré par des tensions internes, a été radié en mai de la liste des partis politiques éthiopiens.Les autorités fédérales éthiopiennes accusent notamment le TPLF de s'être rapproché de l’Érythrée voisine, autre pays de la Corne de l'Afrique qui entretient historiquement des relations exécrables avec Addis Abeba.Ancienne colonie italienne, progressivement annexée par l’Éthiopie dans les années 1950, l’Érythrée est devenue indépendante en 1993 après des décennies de guerre contre le pouvoir fédéral éthiopien.Début octobre, les autorités d'Addis Abeba ont accusé l’Érythrée et le TPLF de se préparer "activement à une guerre" contre elles, dans une lettre au secrétaire général de l'ONU.Une guerre meurtrière a opposé entre 1998 et 2000 l’Éthiopie et la jeune Erythrée, notamment autour de territoires frontaliers contestés.A son arrivée au pouvoir, M. Abiy a signé un accord de paix historique avec l’Érythrée, dont l'armée avait ensuite assisté l’Éthiopie dans son conflit contre les forces tigréennes. Mais depuis la fin du conflit au Tigré, Éthiopie et Érythrée sont à nouveau à couteaux tirés.Les autorités d'Asmara accusent notamment l’Éthiopie de lorgner sur le port érythréen d'Assab, au bord de mer Rouge, sur fond de propos répétés de M. Abiy revendiquant pour son pays un "accès à la mer", dont il est privé depuis l'indépendance de l’Érythrée.

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Allemagne : Merz soutient la Commission européenne contre l’acier subventionné de Chine

Par AFP © 2025 AFP Le chancelier Friedrich Merz a apporté jeudi le soutien de l'Allemagne aux plans de la Commission européenne pour réduire les importations d'acier subventionné, en provenance de Chine notamment, en recourant, entre autres, à des droits de douane accrus."La Commission a déjà formulé des premières propositions, qui vont dans la bonne direction. Je m'engagerai pleinement (pour les) soutenir", a déclaré le chancelier en clôture d'un sommet de crise sur le secteur à Berlin.L'Europe, en particulier l'Allemagne, fait face aux droits de douane imposés par les États-Unis, et aux "flux commerciaux détournés", notamment en provenance d'Asie et "plus particulièrement de Chine, qui inondent les marchés avec de l'acier subventionné", a souligné le chancelier devant la presse."Il est donc nécessaire de mettre en place une protection efficace", a poursuivi M.Merz, qui s'est dit prêt à s'engager pour "réduire les quotas d'importation et augmenter les droits de douane sur les volumes excédant ces quotas", comme Bruxelles l'envisage.Selon les propositions émanant de la Commission européenne début octobre, les quotas d'importation d'acier étranger qui peuvent être importés chaque année dans l'UE sans droits de douane seront réduits de 47 %, à 18,3 millions de tonnes, et les droits sur les volumes excédentaires passeront de 25 % à 50 %."Le débat a même porté sur la possibilité d'accélérer le processus avec la France", a souligné de son côté le ministre social-démocrate des Finances et vice-chancelier Lars Klingbeil. "C'est exactement la bonne voie", a renchéri Jürgen Kerner, vice-président du syndicat de la métallurgie IG Metall.M. Merz veut par ailleurs s'engager pour protéger des importations de "tous les producteurs ne respectant pas les accords internationaux sur les réductions de CO₂, via le CBAM, le mécanisme de taxation aux frontières".Lors de ce sommet de crise à Berlin, des représentants d'entreprises et de syndicats ainsi que plusieurs ministres-présidents des régions sidérurgiques ont cherché les voies pour préserver la filière en Allemagne et en Europe."Les entreprises traversent une crise existentielle", a martelé le chancelier.Le conglomérat allemand Thyssenkrupp négocie la cession de sa division acier en difficulté à l'Indien Jindal Steel.Pour aider le secteur, Berlin veut mettre en place un tarif industriel pour l'électricité, en discussion à Bruxelles, qui pourrait être appliqué dès 2026 en Allemagne.Cela doit faciliter la transition vers une production d'acier climatiquement neutre."Nous devons protéger nos marchés et nos producteurs", a-t-il conclu. M. Merz a salué à cet égard la décision de l'opérateur ferroviaire allemand Deutsche Bahn qui a demandé d'accorder une préférence à l'acier européen pour le renouvellement du réseau ferroviaire.

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Les EchosLes Echos
Etats-Unis : des milliers de vols vont être annulés en raison du « shutdown »
TF1 InfoTF1 Info
Aux États-Unis, le "shutdown" va déclencher l'annulation de milliers de vols à l'approche de Thanksgiving
France 24France 24
Shutdown aux États-Unis : la paralysie budgétaire va provoquer l'annulation de milliers de vols
Le MondeLe Monde
Aux Etats-Unis, l’administration Trump fait suspendre des milliers de vols en raison du shutdown
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Le FigaroLe Figaro
Budget 2026: Sébastien Lecornu assure qu’il ne «sera pas le premier ministre qui fera une passation avec Bardella»
Europe 1Europe 1
Le budget 2026 «est invotable en l'état» pour la droite, juge Gérard Larcher
Le FigaroLe Figaro
Budget : Darmanin dépeint Bardella comme un «communiste économique» et accuse le RN de «taqiya» dans ce domaine
MesinfosMesinfos
Sébastien Lecornu prévient le Sénat : “Je ne ferai pas de passation avec Bardella”
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"Cette loi joue avec nos vies": nouvelle menace sur les LGBT+ en Turquie

Par AFP Par Cem TAYLAN © 2025 AFP "Si cette loi passe, elle menacera notre existence". Devant son miroir, Florence, qui s'apprête à entrer en scène dans un club d'Istanbul, redoute un nouveau coup porté à la communauté LGBT+ en Turquie.Un projet d'amendement au code pénal, proposé par le gouvernement islamo-conservateur d'Ankara, permettrait de poursuivre les personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres pour comportements jugés "contraires au sexe biologique et à la morale générale" ainsi que leur "promotion".En robe noire et perruque blonde, "Florence Konstantina Delight" - son nom de scène - a tracé une petite moustache bleue sur son maquillage blanc, recourbe ses longs cils avec soin, termine avec une pression de parfum dans le cou et entame sa longue soirée."Ce soir c’est Halloween, le jour le plus sûr de l'année pour les artistes drags" avec la floraison de déguisements, se réconforte l'artiste de 27 ans qui a demandé à être identifié par le pronom neutre "iel". D'un bar à l'autre, sa nuit commence par une session comme DJ avant une performance en dragqueen. "J’ai commencé à m’habiller en femme il y a huit ans pendant mes études. C’est une façon d’exprimer mes sentiments. Mais j’ai arrêté l'université, le campus était plein de policiers et je n’aime pas les uniformes", se souvient Florence en riant au milieu des robes et perruques qui envahissent sa chambre.Aujourd’hui, les uniformes lui font encore plus peur: "Cette loi menace notre existence en tant que personne LGBT+. Ils jouent avec nos vies. Cela poussera certains au suicide". "Idéologie déviante" Le texte, qui devrait être soumis au parlement avant la fin de l'année, prévoit également de repousser de 18 à 25 ans l'âge minimum pour toute chirurgie de transition et restreint l'accès aux soins dans ce cadre. La communauté LGBT+ est fréquemment dans le viseur du président Recep Tayyip Erdogan qui la rend responsable du déclin démographique du pays.Pour lui, les comportements LGBT+ "importés de l'étranger" sont des "perversions", une "idéologie déviante" et un "fléau" menaçant la famille et les valeurs turques.Fin octobre, plusieurs associations ont tenté de mobiliser contre ce projet de loi qui "viole la dignité humaine" selon l'organisation Human Rights Watch (HRW).Mais les manifestations ont été interdites, notamment à Istanbul."Cette loi prévoit un à trois ans de prison pour des motifs vagues: vous pouvez être condamné pour votre apparence ou juste parce que vous êtes LGBT+", s'insurge Irem Gerkus, militante des droits humains, lors d'une réunion dans les locaux de l’Association des droits de l’Homme pour dénoncer la loi. Ogulcan Yediveren, jeune directeur de l’ONG SPOD, qui propose un accompagnement psycho-médical aux personnes LGBT+, y voit surtout une tentative de "restreindre leur présence dans l'espace public"."Le ministère de la Famille affiche des objectifs visant directement les LGBT+ et bénéficie d'un budget renforcé... Ce n’est plus seulement la haine dans le discours des politiciens, mais une véritable politique d’État", dénonce-t-il. Bars et clubs fermés L’homosexualité n'est pas interdite en Turquie, elle a été dépénalisée en 1858, sous l’Empire ottoman. Mais elle reste soumise à l'opprobre sociale et depuis l’arrivée au pouvoir du parti AKP en 2002, les discours anti-LGBT sont allés crescendo. Depuis 2015, la marche des fiertés est régulièrement interdite et réprimée."Une telle loi ne touche pas seulement à la communauté LGBT+. Ses limites s'élargissent progressivement. Que signifient le sexe biologique ou la morale publique? ", reprend Ogulcan Yediveren. A Istanbul même, pourtant libérale, les lieux de rencontres pour les communautés LGBT+ se réduisent. Plusieurs bars et boîtes de nuit ont fermé ces derniers mois après des descentes de police en pleine nuit. Sous les néons orange et verts d’un club LGBT+ réputé de la mégapole, une centaine de danseurs se déhanchent sur les mix de Florence, en turc et en anglais."Autrefois, je montais sur scène chaque semaine. Je ne le fais plus parce que l'endroit où je travaillais a été fermé", regrette l'artiste.Entre deux boîtes de nuit, Florence se hâte dans les ruelles du quartier de Taksim, fuyant les regards, sous l'escorte de deux amis par sécurité, vers son prochain spectacle en perruque et robe lamée.Peut-être un des derniers pour Florence qui songe à quitter la Turquie."J'y ai pensé plusieurs fois mais j'ai toujours changé d'avis. Cette fois je veux partir pour de bon. Je me sens de plus en plus seul. Beaucoup de mes amis sont déjà partis".

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Des bijoux de plusieurs millions et une broche de Napoléon en vente à Genève

Par AFP © 2025 AFP Des bijoux estimés à plusieurs dizaines de millions d'euros et une broche de Napoléon Bonaparte saisie à Waterloo vont être proposés aux enchères la semaine prochaine à l'occasion de la semaine du luxe à Genève.Une vente à suivre chez Sotheby's concernera le 11 novembre une broche ornée de diamants ayant appartenu à Napoléon Bonaparte et récupérée par l'armée prussienne dans la plaine de Waterloo.Le bijou, estimé entre 130.000 et 220.000 euros, faisait partie des effets personnels que l'empereur avait dû abandonner dans sa fuite face aux soldats britanniques et prussiens à l'issue de la célèbre bataille. La broche circulaire, d'environ 45 mm de diamètre, présente en son centre un grand diamant ovale de 13,04 carats, entouré de près d'une centaine de diamants anciens taillés à la mine, de formes et de tailles variées, disposés sur deux rangées concentriques. Cette pièce unique fut créée pour Napoléon vers 1810, "probablement pour orner son bicorne lors d'occasions spéciales", précise la maison de vente. Elle fut ensuite offerte parmi d'autres objets au roi de Prusse Frédéric-Guillaume III comme trophée de guerre le 21 juin 1815, trois jours seulement après la bataille de Waterloo. - Un diamant bleu à 20 millions -Une autre vente très attendue concernera le "Mellon blue", un diamant bleu vif de 9,51 carats, "d’une pureté exceptionnelle" monté sur une bague, annonce la maison Christie's, estimant sa valeur à entre 20 et 30 millions de dollars. Cette pierre, alors montée en pendentif, a appartenu pendant des décennies à Rachel Lambert Mellon, plus connue sous le nom de Bunny Mellon (1910-2014), horticultrice, philanthrope et collectionneuse d’art américaine, notamment connue pour avoir réaménagé la roseraie de la Maison Blanche en 1961 à la demande du président John F. Kennedy."Ce magnifique diamant bleu vif (...) compte parmi les plus beaux diamants de couleur jamais proposés aux enchères", s'enthousiame Rahul Kadakia, directeur international du département Joaillerie chez Christie’s. "Je pense qu'elle pourrait bien pulvériser le record mondial du prix au carat pour un diamant bleu vendu aux enchères", a estimé de son côté Tobias Kormind, directeur de "77 Diamonds", le plus grand joaillier en ligne de diamants d'Europe. Ce record, a-t-il précisé, est actuellement détenu par le Blue Moon of Josephine, vendu pour plus de 48 millions de dollars en 2015, soit 4,1 millions de dollars par carat. Chez Sotheby's, la pièce maîtresse des ventes de la semaine prochaine sera "The Glowing Rose" ou "Rose éclatante", un diamant rose vif de 10,08 carats aux coins arrondis et facettes larges.Nommé ainsi en raison de sa couleur rose lumineuse et pure, une caractéristique "extrêmement rare, car la plupart des diamants roses présentent des nuances secondaires", selon Sotheby's. Ce diamant estimé à environ 20 millions de dollars sera vendu le 12 novembre.La semaine sera aussi marquée par des ventes traditionnelles de montres prestigieuses, comme la Rolex Oyster, une des premières montres-bracelet étanches que portait la nageuse d'endurance Mercedes Gleitze (1900-1981), première Britannique à traverser la Manche à la nage.Elle sera vendue le 9 novembre, à encore chez Sotheby's, pour un prix estimé à plus d'1,1 million d'euros.

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De retour au Nigeria, des réfugiés ayant fui les jihadistes n'ont qu'une envie: repartir

Par AFP Par Nicholas ROLL with Amadu Aliyu Ngulde in Malam Fatori © 2025 AFP Lorsque les jihadistes ont attaqué son petit village du nord-est nigérian en 2015, incendié les maisons et abattu des civils, Abdulhamid Mohammed n'a pas eu d'autre choix que de fuir et traverser la frontière pour trouver refuge au Tchad voisin. Dix ans plus tard, peu de choses ont changé dans le village de pêcheurs de Doron Baga, sur la rive nigériane du lac Tchad, ce qui n'a pas empêché le gouvernement nigérian d'y renvoyer Abdulhamid Mohammed il y a quelques mois.Alors que la violence jihadiste a diminué depuis son pic il y a dix ans, le Nigeria a fermé les camps de déplacés sur son territoire et rapatrié les réfugiés vivant à l'étranger, dans un effort pour repeupler les campagnes et restaurer la "dignité" des personnes chassées de chez elles.Un accord conclu en février entre le Nigeria, le Tchad et l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a permis le retour volontaire d'environ 8.000 réfugiés au Nigeria.Mais beaucoup, comme Abdulhamid Mohammed, songent à quitter à nouveau leur pays.Quand ce pêcheur de 40 ans est revenu, il a découvert que certaines zones du lac Tchad restaient sous contrôle jihadiste."On ne peut pas y aller", a-t-il déclaré à l'AFP à Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, où il a déménagé. "J'ai l'intention de retourner au Tchad, parce qu'au Tchad… je peux continuer à pêcher", a-t-il détaillé.En mai, une attaque contre le village de Malam Karanti, situé à seulement dix kilomètres de Doron Baga, a fait 17 morts parmi les agriculteurs et les pêcheurs.– Ligne de front –Le Nigeria combat une insurrection jihadiste depuis le soulèvement de Boko Haram en 2009, un conflit qui s'est étendu au-delà des frontières et a donné naissance à des groupes dissidents tout aussi meurtriers, comme la Province de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP). Les attentats-suicides et les fusillades ne secouent plus Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno, épicentre du conflit jihadiste.Mais si la ville est redevenue sûre, elle manque d'emplois: Mohammed Abubakar, 46 ans, lui aussi originaire de Doron Baga, enchaîne les petits boulots journaliers mais dit envisager de retenter sa chance au Tchad.Les deux hommes décrivent des parcours similaires: on leur avait promis une vie meilleure au Nigeria, ils ont attendu dans un camp de déplacés internes après avoir traversé la frontière depuis le Tchad, avant d'arriver dans leur village quasi-déserté, toujours sur la ligne de front.En 2022, lorsque le gouvernement nigérian a commencé à organiser le retour de réfugiés, la ville de Malam Fatori, à la frontière avec le Niger, s'est un peu repeuplée. Mais des années d'insécurité ont anéanti l'économie locale de cette ville frontalière autrefois prospère. Les pêcheurs et commerçants qui s'aventurent dans la brousse doivent verser des pots-de-vin à des jihadistes qui ont installé des postes de contrôle de fortune. Les civils vivent dans la peur, craignant une reprise des combats entre les jihadistes et la base militaire voisine."Nous étions heureux de revenir sur la terre de nos ancêtres", raconte Falmata Mohammed, 35 ans, mère de quatre enfants et ancienne déplacée interne.Mais elle et ses compagnons de retour "n'ont pas d'argent pour acheter de la nourriture. Parfois, nous dormons le ventre vide."En septembre, une attaque jihadiste contre la ville récemment repeuplée de Darul Jamal a fait au moins 60 morts.– Retour au Tchad –Babagana Zulum, gouverneur de l'Etat de Borno, a averti plus tôt cette année que les forces de sécurité "perdaient du terrain" face aux jihadistes. Mais il a maintenu la fermeture des camps de déplacés internes que les autorités jugent surpeuplés et trop coûteux.Le bureau du gouverneur n'a pas répondu aux demandes de commentaires de l'AFP."Nous ne nions pas que l’insécurité persiste encore dans certaines zones. Il n’en demeure pas moins que l’Etat de Borno reste largement pacifique", a déclaré Dauda Iliya, porte-parole du gouverneur Zulum, dans un communiqué, en précisant que plus d'un million de personnes ont été réinstallées sous son administration.Certains ont déjà repris leur vie de réfugié."L'argent est parti très vite. Il n'y avait pas de travail. Pas de lac. Aucun moyen de survivre", raconte Mala Abdallah, 55 ans, à propos de son retour au Nigeria.Lorsqu'il vivait au Tchad, il gagnait un peu d'argent en vendant du bois de chauffage et grâce à de petits commerces. Quelques mois après son retour au Nigeria, Abdallah a pris la douloureuse décision de repartir, cette fois non pas pour fuir la violence, mais la pauvreté."Au Tchad, au moins, je pouvais manger", a-t-il confié à l'AFP.

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Afrique du Sud: des citoyens appellent leur gouvernement à l'aide après avoir rejoint la guerre entre la Russie et l'Ukraine

Par Lorène Bienvenu avec agences Le gouvernement d'Afrique du Sud a reçu des appels au secours de la part de dix-sept de ses citoyens ayant rejoint les rangs des mercenaires combattant dans la région ukrainienne du Donbass. Incités à rejoindre les paramilitaires grâce à des contrats lucratifs, ils demandent à être rapatriés. Le gouvernement d'Afrique du Sud a reçu des appels au secours de la part de dix-sept de ses citoyens ayant rejoint les rangs des mercenaires combattant dans la région ukrainienne du Donbass. Incités à rejoindre les paramilitaires grâce à des contrats lucratifs, ils demandent à être rapatriés.Le gouvernement d'Afrique du Sud dit avoir reçu des appels à l'aide de la part de dix-sept de leurs citoyens qui s'étaient engagés aux côtés des mercenaires combattant dans la région ukrainienne du Donbass. La déclaration ne précisait pas pour quel camp les Sud-Africains combattaient dans le Donbass, vaste zone de l'est de l'Ukraine frontalière de la Russie, où s'affrontent forces ukrainiennes et russes.Le président Cyril Ramaphosa a "ordonné une enquête sur les circonstances qui ont conduit au recrutement de ces jeunes hommes dans ces activités apparemment mercenaires", a déclaré un porte-parole du gouvernement.  Your browser doesn't support HTML5 video. Ces hommes, âgés entre 20 et 39 ans, auraient été incités à rejoindre les forces paramilitaires grâce à des contrats lucratifs, d'après les autorités sud-africaines. Dans ce pays situé à l'extrémité australe du continent africain, il est interdit de combattre pour le compte d'un autre gouvernement, sauf en cas d'autorisation préalable.Le président Ramaphosa et le gouvernement sud-africain condamnent fermement l'exploitation de jeunes personnes vulnérables par des individus travaillant pour des entités militaires étrangères.Vincent Magwenya, porte-parole du gouvernementLe taux de chômage est supérieur à 30 % en Afrique du Sud. Ce chiffre est encore plus élevé chez les jeunes, ce qui les rend vulnérables au recrutement, selon les analystes."Le président Ramaphosa et le gouvernement sud-africain condamnent fermement l'exploitation de jeunes personnes vulnérables par des individus travaillant pour des entités militaires étrangères", a-t-il affirmé le porte-parole du gouvernement, Vincent Magwenya. Cyril Ramaphosa a ordonné l'ouverture d'une enquête sur le recrutement de Sud-Africains dans des activités de mercenariat, selon la présidence.Seize des dix-sept personnes retenues dans le Donbass seraient originaires du KwaZulu-Natal, et un de la province du Cap-Oriental, d'après le porte-parole du gouvernement. Le gouvernement travaille par "voies diplomatiques" pour leur retour, a ajouté Vincent Magwenya.Une influence russe grandissante en AfriqueLes liens entre la Russie et l'Afrique se développent rapidement ces dernières années. Africa Corps, un groupe mercenaire russe contrôlé par le ministère russe de la Défense, a pris la place de Wagner en Afrique de l'Ouest, après la mort de son chef, Evgueni Prigojine, dans un accident d'avion, en août 2023. Your browser doesn't support HTML5 video. La BBC a révélé que des jeunes femmes avaient été emmenées dans la zone économique spéciale d'Alabuga, en Russie, pour travailler dans une usine de drones. Plus de 1000 femmes auraient été recrutées en Afrique et en Asie du Sud pour travailler dans ces fabriques. En août dernier, le gouvernement sud-africain a diffusé un avertissement à l'attention des jeunes femmes contre les offres d'emploi à l'étranger, notamment en Russie, publiées sur les réseaux sociaux.(Re)lire "Ces réseaux semblent se diversifier": un trafic d'êtres humains démantelé au Kenya avant l'envoi de 22 hommes en RussieLa chaîne de Grande-Bretagne indique que la police kényane dit avoir porté secours à plus de vingt personnes, en septembre. Elle les suspectait d'être victime d'un réseau de traite d'êtres humains qui les avait attirées avec des offres d'emploi en Russie, mais qui avait en fait l'intention de les envoyer combattre en Ukraine.L'Ukraine a aussi été critiquée par le passé pour avoir tenté de recruter des ressortissants étrangers, notamment africains, dans la guerre contre la Russie.

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AstraZeneca continue de s'appuyer sur les Etats-Unis de Trump pour sa croissance

Par AFP Par Olivier DEVOS © 2025 AFP Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca, qui continue d'investir massivement aux Etats-Unis tout en baissant le prix de certains médicaments outre-Atlantique sous la pression de Donald Trump, a vu son bénéfice s'envoler au troisième trimestre.Le groupe a publié jeudi un bénéfice net en hausse de 77% pour la période, à 2,53 milliards de dollars (2,2 milliards d'euros), dopé notamment par ses produits contre le cancer.Le groupe continue de "mettre en oeuvre (sa) stratégie de renforcement de (ses) activités aux États-Unis afin de stimuler (sa) croissance", a indiqué le directeur général Pascal Soriot dans un communiqué.AstraZeneca a vu son chiffre d'affaires progresser de 12% sur la période à 15,18 milliards de dollars, dont 43% réalisés aux Etats-Unis, de loin son premier marché, où le groupe avait enregistré une croissance record des ventes au deuxième trimestre.Il s'agit d'un "nouveau trimestre solide avec des bénéfices supérieurs aux prévisions", résume Keith Bowman, analyste chez Interactive investor. Le titre d'AstraZeneca, plus grosse capitalisation de la Bourse de Londres, affichait une hausse de 0,35% vers 11H15 GMT. Investissements massifs Face à la menace de droits de douane de Donald Trump sur le secteur pharmaceutique au niveau mondial, le laboratoire a annoncé l'été dernier un investissement massif de 50 milliards de dollars d'ici 2030 aux États-Unis pour y fabriquer des médicaments et financer ses programmes de recherche. AstraZeneca avait annoncé dès avril commencer à transférer vers les Etats-Unis une partie de sa production européenne.Le groupe, dont l'objectif est de générer un chiffre d'affaires annuel de 80 milliards de dollars d'ici 2030, a vu au cours des neufs premiers mois de l'année ses revenus progresser de 10% à 43,24 milliards de dollars."La forte dynamique de notre activité (...) nous place en bonne position pour maintenir notre croissance en 2026 et sur la trajectoire de nos objectifs pour 2030", a affirmé M. Soriot jeudi.Les médicaments sont pour l'instant exemptés de droits de douane aux Etats-Unis, mais Donald Trump a brandi à plusieurs reprises la possibilité d'une surtaxe douanière de 100% sur tout médicament breveté importé. Baisser les prix des médicaments Le président américain entend avec ces pressions pousser les entreprises du secteur à implanter des usines aux Etats-Unis et a réduire les prix des médicaments dans le pays - qui figurent parmi les plus élevés au monde. AstraZeneca a obtempéré et annoncé début octobre qu'il baisserait le prix de certains de ses médicaments aux Etats-Unis et qu'il avait obtenu en échange une exemption de droits de douane de trois ans.Le groupe avait par ailleurs annoncé fin septembre qu'il comptait demander une cotation directe de ses actions à New York pour attirer davantage d'investisseurs américains, une opération approuvée lundi par ses actionnaires.Le groupe britannique est-il pour autant en train de préparer un déménagement aux Etats-Unis? "Non", a assuré jeudi Pascal Soriot, interrogé lors d'une conférence de presse."Les États-Unis représentent la moitié de nos revenus potentiels d'ici 2030. (...) Nous avons donc, bien sûr, réalisé d'importants investissements dans ce pays", a-t-il ajouté, appelant l'Europe à redoubler d'efforts dans le financement du secteur."Le message que nous essayons de faire passer aux pays européens est le suivant: ne perdez pas votre dynamisme dans le secteur des sciences de la vie, qui est en déclin depuis 20 ou 30 ans", au profit des Etats-Unis mais aussi de la Chine, a-t-il insisté.

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Une structure d'accueil pour dauphins au zoo de Beauval, le sort des cétacés du Marineland en suspens

Par AFP Par Tom MASSON © 2025 AFP Bientôt une solution pour les dauphins du Marineland ? Une structure d'accueil consacrée aux cétacés verra le jour au ZooParc de Beauval en mars 2027, un projet qui pourrait recevoir les douze dauphins du parc d'Antibes."C'est un projet responsable, durable et utile, qui va améliorer la situation des animaux", a indiqué à la presse le ministre délégué de la Transition écologique Mathieu Lefèvre en déplacement à Beauval, assurant que la loi de 2021 qui interdit, à partir de décembre 2026, les spectacles de cétacés serait respectée.Le ZooParc du Loir-et-Cher a indiqué qu'il accueillera avec certitude les onze dauphins du parc animalier Planète sauvage, près de Nantes, comprenant un delphinarium qui va cesser ses animations autour de l'espèce.Mais une interrogation subsiste autour des douze dauphins du Marineland d'Antibes, fermé au public depuis janvier et qui vivent dans des conditions de plus en plus précaires. "C'est la meilleure possibilité offerte aux dauphins du Marineland", a défendu M. Lefèvre.Mais les animaux du "Marineland sont la propriété du Marineland, et il faut que nous puissions échanger pour que, in fine, ces dauphins arrivent ici, soient mieux soignés, mieux traités", a-t-il ajouté.Une structure décrite comme la "solution pour éviter le pire des scénarios pour ces douze dauphins", a estimé auprès de l'AFP la présidente de l'ONG Sea Shepherd Lamya Essemlali."On travaille avec Beauval sur la rédaction d'une charte et la pose de gardes-fous", a-t-elle ajouté, consciente que "le projet vise à être commercialement viable".Avec cette structure, "on maintient les animaux en France, sans craindre un départ de ces animaux vers l'Espagne, puis vers la Chine, où ils seront séparés et utilisés pour des spectacles", a-t-elle estimé."Ce qui se passe aujourd'hui en France avec la question de la captivité des dauphins est précurseur de ce qui va se passer au niveau européen", où "une soixantaine de dauphins sont en attente dans des delphinariums qui sont en train de s'écrouler", a dit Lamya Essemlali. Un projet "démentiel" D'autres associations ont en revanche dénoncé "un retour en arrière inacceptable", à l'instar de One Voice, arguant qu'une autre "voie existe – celle des véritables sanctuaires marins". "Ma priorité est le bien-être de ces animaux", a répondu le directeur général de Beauval Rodolphe Delord à l'AFP, évoquant une structure faite "à la demande du gouvernement et des associations"."Le projet est prêt. C'est quelque chose de démentiel, jamais construit dans le monde", a-t-il indiqué.La structure, étalée sur deux hectares et demi de surface, comprendrait sept bassins, "dont trois immenses lagons", et deviendra un centre d'études, de recherche scientifique et de sauvegarde des dauphins."Il y aura des vagues, des courants marins, des îles", a précisé M. Delord, affirmant "recréer un environnement inédit" avec de "nombreux poissons".Le financement du projet, évalué à 25 millions d'euros par Beauval, sera entièrement porté par le ZooParc aux 35.000 animaux et deux millions de visiteurs en 2023. Les travaux commenceront début 2026 et doivent se terminer en mars 2027.La situation sociale des soigneurs du Marineland a aussi été évoquée par le ministre et le ZooParc."Je m'engage à faire en sorte que les soigneurs animaliers de Planète Sauvage, qui s'occupent des dauphins, et du Marineland d'Antibes puissent être recrutés à Beauval", a annoncé Rodolphe Delord.Si cette solution a été proposée pour les dauphins, les deux orques du Marineland ne pourront en revanche pas en bénéficier."Le ministère suit la situation quotidiennement et essaie d'explorer l'ensemble des pistes qui nous permettront de transférer ces orques", a assuré Mathieu Lefèvre, évoquant "une urgence plus aiguë" que pour les dauphins.

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La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4% après un vote serré

Par AFP Par Lucie LEQUIER © 2025 AFP La Banque d'Angleterre (BoE) a laissé son taux directeur inchangé à 4% jeudi, à une courte majorité, face à la conjoncture économique morose du Royaume-Uni et avant la présentation du budget britannique, qui devrait comprendre des hausses d'impôts."Nous pensons toujours que les taux vont progressivement baisser, mais nous devons être sûrs que l’inflation est bien engagée sur la voie du retour vers notre objectif de 2% avant de les abaisser de nouveau", a déclaré le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey, dans un commentaire joint au rapport de politique monétaire.Cinq membres du Comité de politique monétaire (MPC) ont voté pour ce statu quo, largement anticipé par le marché, en attendant les détails du budget du gouvernement travailliste le 26 novembre.Quatre membres ont cependant voté pour une baisse d’un quart de point de pourcentage.La BoE estime que l'inflation a atteint son pic au Royaume-Uni en septembre, à 3,8% sur un an, là où elle misait auparavant sur un sommet à 4%, et s’attend toujours à ce qu'elle revienne à sa cible de 2% courant 2027.Elle attribue la récente poussée des prix à l'alimentation et à des hausses inhabituelles des tarifs administrés. Droits de douane et cyberattaque Le Royaume-Uni reste confronté à une croissance qui bat de l'aile, à 0,1% en août, et un marché de l'emploi qui s'affaiblit, ce qui a conduit certains analystes à parier sur une baisse de taux jeudi.D'autant que cette situation pourrait être amplifiée par des hausses d'impôts dans le budget d'automne, comme la ministre des Finances britannique, Rachel Reeves, l'a laissé entendre mardi dans un discours."Une partie de la faiblesse (de la croissance, ndlr) peut refléter l’incertitude autour du budget d’automne ", s’est bornée à reconnaître la BoE dans son rapport. Elle met aussi en avant la "croissance plus faible qu’attendue des exportations vers les Etats-Unis" en raison de droits de douane plus élevés, ainsi que "les perturbations liées à la cyberattaque" contre le constructeur Jaguar Land Rover, contraint de stopper sa production pendant un mois. Livre stable La banque centrale britannique a rehaussé sa prévision de croissance pour 2025, à 1,5%, contre 1,25% projeté en août, et conservé celle pour 2026, à 1,25%.Deux membres du MPC ont fait part de leurs inquiétudes sur le fait que des taux trop élevés puissent affecter l’activité, et mener à une inflation en-deçà des attentes.Vers 12H20 GMT (13H20 à Paris), la devise britannique était presque stable face à l'euro et gagnait 0,18% face au billet vert à 1,3074 dollars, proche de son niveau avant la décision. La BoE avait déjà maintenu son taux inchangé lors de sa dernière réunion de septembre.Elle a déjà abaissé son taux directeur à cinq reprises depuis août 2024, l’inflation étant largement redescendue de son pic de plus de 11% fin 2022.La semaine dernière, la Réserve fédérale américaine (Fed) a choisi d'abaisser ses taux d'intérêts d'un quart de point de pourcentage. La Banque centrale européenne (BCE) a, elle, poursuivit la pause dans son assouplissement monétaire.

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Au Maroc, des footballeuses afghanes font de l'exil un terrain de résistance

Par AFP Par Kaouthar OUDRHIRI © 2025 AFP Lorsque les talibans sont revenus au pouvoir en 2021, "j'ai voulu mourir", dit Manoozh Noori. Quatre ans plus tard, la footballeuse afghane vient de participer à un mini-tournoi au Maroc aux côtés d'autres exilées, pour qui le foot est devenu un terrain d'espoir et de résistance.Avant de rejoindre l'équipe de réfugiées afghanes, la joueuse de 22 ans a porté les couleurs de son pays au sein de la sélection nationale — une victoire personnelle pour cette attaquante alors étudiante en management sportif, qui avait dû affronter la pression de ses frères pour jouer.Mais depuis la prise de Kaboul par les talibans, les femmes ont interdiction de pratiquer ou de représenter leur pays dans toutes les disciplines sportives, sont exclues des universités et largement écartées du marché du travail — un "apartheid de genre", selon l'ONU.Avant de fuir l'Afghanistan, Manoozh Noori, "désespérée", avait enterré ses trophées et ses médailles dans l'arrière-cour de la maison familiale."Je me suis demandé: +Dois-je continuer à vivre dans ce pays? Avec ces gens qui veulent interdire aux femmes d'étudier, de jouer au football, de tout faire?+", se souvient la jeune femme, aujourd'hui installée en Australie, comme nombre de ses coéquipières. Constituée progressivement depuis mai entre l'Australie et l'Europe, son équipe a disputé fin octobre ses premiers matchs internationaux lors d'un mini-tournoi amical au Maroc. Battues par le Tchad et la Tunisie mais victorieuses face à la Libye (7-0), les joueuses portent un projet qui dépasse largement le cadre sportif. "Vie" et "espoir" "Il n'y a plus de liberté en Afghanistan, en particulier pour les Afghanes. Mais maintenant, nous allons être leur voix", affirme à l'AFP l'attaquante Nilab Mohammadi, 28 ans, militaire qui jouait également dans l'équipe nationale afghane. "Pour moi, le football n'est pas seulement un sport, il représente la vie et l'espoir", ajoute-t-elle. En Afghanistan, "un rêve (...) a été retiré" aux footballeuses, "mais quand la FIFA nous a reconnues, c'était comme si une (autre, NDLR) partie du rêve devenait réalité", souligne pour sa part Mina Ahmadi."Cette nouvelle aventure est un moment heureux pour nous. Elle ne s'arrêtera pas de sitôt car nous allons continuer à aller de l'avant", espère la jeune femme de 20 ans qui poursuit des études universitaires en sciences médicales dans une grande ville australienne. Si la Fédération internationale de football n'a pas encore tranché sur la possibilité pour cette équipe de réfugiées de disputer d'autres matchs internationaux, les joueuses, elles, restent déterminées à aller le plus loin possible."Je trouve ces femmes incroyables, elles sont fortes, une source d'inspiration. Elles ont dû surmonter beaucoup d'adversité pour jouer au football", explique à l'AFP au téléphone Aish Ravi, chercheuse en équité des genres dans le sport. "Ce sport est plus qu'un jeu, il symbolise la liberté pour elles", ajoute la chercheuse qui a travaillé avec certaines joueuses afghanes à leur arrivée en Australie en 2021."C'est très difficile de s'habituer à un pays où l'on n'a pas grandi. Votre famille et vos amis vous manquent (...) Mais il fallait continuer à avancer", raconte Mina Ahmadi, qui rêve de rejoindre un club européen et de participer à une Coupe du monde avec l'équipe des réfugiées.Tout aussi déterminée, Manoozh Noori avance justement avec un objectif clair: que "cette équipe soit reconnue par la FIFA comme l'équipe nationale féminine afghane".

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Equateur : une ministre américaine visite des installations pouvant servir de base militaires

Par AFP © 2025 AFP La ministre américaine à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, visite depuis mercredi des installations militaires en Equateur, où le gouvernement se propose de réautoriser des bases étrangères pour coopérer contre le trafic de drogues.Mme Noem, arrivée sur la base aérienne Eloy Alfaro, dans la ville de Manta, visite des "installations stratégiques" susceptibles de servir de "bases" américaines, a précisé Carolina Jaramillo, porte-parole de M. Noboa, lors d'une conférence de presse à Quito. Le gouvernement du président équatorien Daniel Noboa organise un référendum le 16 novembre pour demander leur avis aux Equatoriens et revenir sur l'interdiction de toute base étrangère intégrée depuis 2008 dans la Constitution. Ce vote déterminant intervient dans le contexte du déploiement de navires de guerre américains et d'une série d'opérations militaires controversées dans la région contre des navires de narcotrafiquants présumés et qui auraient fait au moins 67 morts.La stratégie américaine bénéficie du soutien du président Noboa, en raison de l'activité croissante des narcotrafiquants en Équateur. Devenu l'un des pays les plus violents d'Amérique latine, les homicides y ont augmenté de plus de 600% ces six dernières années. Première étape de la visite de Mme Noem, Manta a accueilli, pendant une décennie, des avions américains pour des opérations anti-drogue jusqu'en 2008 quand l'Equateur a adopté sa nouvelle Constitution interdisant toute base étrangère sur son territoire. Si les Equatoriens approuvent, les agences américaines de sécurité et de défense opéreraient sur ces bases en collaboration avec la police et les forces militaires équatoriennes chargées de lutter contre le crime organisé, a ajouté Mme Jaramillo, sans fournir de détails. "Lorsque la criminalité ne connaît pas de frontières, les stratégies pour la combattre doivent également ne pas connaître de frontières", a défendu le ministre équatorien de la Défense, Gian Carlo Loffredo, dans une déclaration vidéo. Il a évoqué une coopération avec les Etats-Unis "en particulier sur les moyens et les équipements technologiques faisant encore défaut à l'Équateur". Kristi Noem doit se rendre jeudi sur la base militaire de Salinas, ville côtière dans le sud-ouest du pays, qui abritait une base militaire américaine pendant la Seconde guerre mondiale. Les sites de Manta et Salinas abritent actuellement des installations militaires équatoriennes.

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Criant au "délire fiscal", la droite veut reprendre la main sur le débat budgétaire

Par AFP Par Lucile MALANDAIN © 2025 AFP Criant au "bal des fous" et au "délire fiscal" au lendemain d'une victoire socialiste sur une augmentation de la CSG sur le capital, plusieurs prétendants de droite à la présidentielle ont voulu jeudi reprendre la main sur le débat budgétaire et défendre une politique favorable aux entreprises. Mercredi soir, les socialistes ont obtenu avec le soutien de macronistes l'adoption d'un amendement - porté à l'identique par les socialistes, les insoumis et les communistes - qui augmente la contribution sociale généralisée sur les revenus du capital. La mesure doit rapporter 2,8 milliards d'euros supplémentaires afin de financer notamment la suspension de la réforme des retraites concédée par le gouvernement en échange de la non-censure immédiate du PS. Mais venant après déjà plusieurs hausses d'impôts adoptées en première lecture ces trois dernières semaines, c'en est trop pour la droite. "Un bal des fous", a soufflé Xavier Bertrand, président LR de la région des Hauts-de-France sur BFMTV. Un "délire fiscal", a tancé auprès de l'AFP Edouard Philippe, le président d'Horizons. "Un suicide français", a déploré le ministre de la Justice Gérald Darmanin dans Les Échos. C'est "un hold-up fiscal en bande organisée, avec une chasse déclarée contre tous ceux qui créent, qui entreprennent et qui embauchent", a abondé le président des Républicains, Bruno Retailleau, pour qui "on reconduit la vieille illusion socialiste selon laquelle l'impôt est rédempteur", alors que "ce choc fiscal décourage le travail et appauvrit la France". Souvent par le biais d'une alliance des voix de la gauche et du Rassemblement national, plusieurs augmentations d'impôts sur les grandes entreprises mais aussi sur les holdings ou la "fortune improductive" ont été adoptées dans le budget de l'Etat. En revanche les augmentations d'impôts sur les hauts revenus, en particulier la taxe Zucman, n'ont pas été retenus. La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a d'ailleurs estimé que l'ensemble des mesures votées par l'Assemblée restaient dans les clous de l'objectif du gouvernement, et plaçaient la France sur une trajectoire de déficit autour de 4,7% du PIB. Politique de l'offre Depuis mardi, les députés se penchent sur le projet de budget pour la Sécurité sociale, qui ouvre également la voie à de nouvelles augmentations de prélèvements, dont la CSG sur le capital fait partie. Mais à droite, on tonne que la solution est dans la politique de l'offre, qui consiste à aider les entreprises pour favoriser l'emploi et l'investissement. Plutôt que la politique de la demande pour encourager la consommation.Portée par François Hollande d'abord et instituée à grande échelle par Emmanuel Macron depuis 2017, elle est farouchement défendue par les ténors de la droite et du centre qui reprochent à la gauche et à l'extrême droite de mener le pays à "la catastrophe financière", selon les termes du président du Sénat Gérard Larcher sur Cnews-Europe 1. Il a promis de supprimer toutes ces hausses lors du passage du texte devant le Sénat."C'est la politique de l'offre qui fonctionne !", s'époumonne Gérald Darmanin, pour qui le président du RN Jordan "Bardella est un communiste économique"."Notre pays a besoin (...) d'un pacte de confiance entre l’État et les entreprises", insiste Édouard Philippe, candidat déclaré à l'Élysée, qui profite de cette agitation autour de la fiscalité pour proposer la baisse de moitié des impôts de production, contre une baisse équivalente des aides aux entreprises. Un jeu à somme nulle pour l'Etat mais "positif" pour la croissance et les entreprises à qui "on enlève un frein à la compétitivité extrêmement important", défend-il. Furieuse de la hausse de la CSG sur le capital, la cheffe de file des députés RN Marine Le Pen a voulu cette fois se démarquer de la gauche, sans épargner les macronistes et LR."Quand il s'agit de soumettre les grandes multinationales étrangères au respect des règles fiscales qui s'appliquent à nos PME (...), les députés macronistes et LR hurlent à la mort", a-t-elle regretté. "Mais quand il s'agit de taper durement les petits épargnants, leurs PEL, PEA et leurs assurances-vie en augmentant de 2,8 milliards la CSG, les macronistes soutiennent et applaudissent et les LR se taisent".

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Climat: que contient l'accord arraché par l'UE avant la COP30 de Belem au Brésil?

Par Séraphine Charpentier Les pays membres de l'Union européenne se sont entendus sur un accord climatique mercredi 5 novembre, après une nuit de discussions. Un accord à l'arraché passé un jour avant le début de la pré-COP30 à Belem au Brésil, qui débute ce jeudi 6 novembre.  Les pays membres de l'Union européenne se sont entendus sur un accord climatique mercredi 5 novembre, après une nuit de discussions. Un accord à l'arraché passé un jour avant le début de la pré-COP30 à Belem au Brésil, qui débute ce jeudi 6 novembre. Les discussions auront été âpres, mais les vingt-sept, à coup de compromis, se sont finalement entendus mercredi 5 novembre au petit matin. L'accord climatique trouvé fixe des objectifs pour la période 2035-2040. Surtout, l'Europe arrive en rang serré à la COP30 de Belem qui débute ce jeudi 6 novembre au Brésil. L'idée est d'imposer un leadership européen en matière environnementale. L'UE est le 4e émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, très loin derrière la Chine, les États-Unis et l'Inde. Your browser doesn't support HTML5 video. Objectif 90% de réduction des gaz à effet de serre en 2040 Pour les pays européens, l'objectif premier reste le même, sur le papier: une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040. Le chiffre est calculé en se basant sur les chiffres des émissions datant de 1990. En 2023, l'UE avait abaissé ses émission à moins 37%. Pour atteindre le chiffre de 90% d'émissions en moins, les pays européens peuvent acquérir 5% de crédits carbone internationaux. Grossièrement, ces crédits fonctionnent comme des unités, qui équivalent à une tonne de CO2 évitée ou séquestrée par une organisation ou un pays. Ces crédits carbone financeraient des projets à l'extérieur de l'union. Le dispositif, dont l'efficacité sur le climat reste à démontrer, est critiqué par les organisations environnementales. Ce compromis, adopté à la majorité qualifiée, laisse entrevoir la possibilité de 5% supplémentaires de crédits, quand la nouvelle loi sera à nouveau révisée. Transport routier et chauffage des bâtiment épargnés Parmi les concessions faites qui froissent certains membres pro-climat comme les scandinaves, le report d'un an, en 2028, de l'extension du marché du carbone au transport routier et au chauffage des bâtiments. La demande a été régulièrement portée par la Hongrie ou la Pologne. Carburants bas carbone tolérés après 2030Rome, de son côté, a également obtenu un aménagement concernant l'interdiction de la vente des voitures thermiques neuves à l'horizon 2035, à laquelle elle était opposée. Une clause a été ajoutée au texte. Elle permet la mise sur le marché après 2030 de véhicules roulant avec des carburants bas carbone.  Les demandes polonaises ou italiennes étaient en réalité partagées par d'autres pays membres comme la France, sans qu'elles en fassent une condition sine qua non de l'accord. Feu vert à un objectif 2035 À l'unanimité, les États membres de l'UE ont validé une NDC pour l'horizon 2035, comprendre une Contribution déterminée nationalement. Elle désigne un engagement climatique officiel pris par un pays pour une période donnée. Ici, une fourchette de réduction des émissions comprises entre -66,25% et -72,5% par rapport à 1990 a été décidée. En revanche, la NDC 2035 n'est pas contraignante pour les États européens, contrairement à la cible 2040 actée par les vingt-sept.

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Le procès de l'ex-patron de la DGSE pour complicité de tentative d'extorsion s'est ouvert

Par AFP © 2025 AFP Le procès de l'ex-directeur général des services secrets français Bernard Bajolet, jugé pour complicité d'une tentative d'extorsion à l'encontre d'un homme d'affaires en litige depuis des années avec la DGSE, s'est ouvert jeudi devant le tribunal correctionnel de Bobigny.Patron de la Direction générale de la sécurité extérieure entre avril 2013 et mai 2017, Bernard Bajolet, 76 ans, comparaît également pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l'autorité publique. Fichier vidéo Les faits remontent au 12 mars 2016. Ce jour-là, Alain Dumenil, homme d'affaires franco-suisse impliqué dans pléthore d'affaires judiciaires et de litiges commerciaux, est arrêté par la police aux frontières à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle alors qu'il doit se rendre en Suisse.Les policiers l'emmènent sous prétexte de devoir vérifier son passeport et le conduisent dans une salle.Deux hommes en civil appartenant à la DGSE, mais jamais identifiés car M. Bajolet a refusé de donner leur identité, entrent dans la pièce et informent M. Dumenil qu'il doit rembourser 15 millions d'euros à la France. Les agents utilisent, selon une source judiciaire, "la menace", notamment en lui montrant "un album de photographies de lui-même et de membres de sa famille, afin de lui faire comprendre que ses proches et lui-même étaient observés et suivis". L'homme d'affaires s'emporte et annonce porter plainte. Les agents s'éclipsent.Si M. Bajolet est "à l'initiative du principe" d'un entretien avec M. Dumenil, "il ne s'est évidemment pas occupé de l'exécution de cette mission", a défendu avant l'audience son avocat, Me Mario-Pierre Stasi, jugeant auprès de l'AFP que les charges reposant sur son client sont un "non-sens juridique".Le procès doit durer jusqu'à vendredi soir.

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XV de France: une charnière inédite Le Garrec - Ntamack alignée d'entrée face aux Springboks

Par AFP © 2025 AFP Une charnière inédite conduira le jeu face aux Springboks samedi soir au Stade de France, avec le Rochelais Nolann le Garrec à la mêlée et le Toulousain Romain Ntamack à l'ouverture, au sein d'un XV de France qui sera emmené par Gaël Fickou, pour sa 97e sélection."C'est la meilleure équipe de France du moment", "une équipe de chasseurs", qui a été constituée, a assuré le sélectionneur des Bleus, Fabien Galthié, pour ce rendez-vous face au Boks, "la meilleure équipe du monde, peut-être la meilleure équipe qui ait jamais existé".Pour ces retrouvailles avec les doubles champions du monde en titre, deux ans après la défaite (29-28) en quart de finale du Mondial 2023 en France, Fabien Galthié était contraint de se passer du maître à jouer des Bleus, Antoine Dupont, blessé aux ligaments croisés du genou droit et qui ne reprendra pas la compétition avant fin novembre.Et c'est donc l'ancien Racingman de 23 ans, 13 sélections seulement, qui sera à la manoeuvre derrière le pack bleu, associé à l'expérimenté Ntamack (40 sélections), victorieux des Boks (30-26) pour sa seule sélection contre eux, en 2022 au Vélodrome de Marseille. Le Garrec a été préféré au métronome de l'UBB, Maxime Lucu, doublure habituelle de Dupont mais tout juste revenu de blessure, qui n'a joué qu'un seul match cette saison.Jusque-là, Le Garrec et Ntamack n'avaient été associés que 25 minutes sous le maillot bleu, lors du dernier Tournoi des Six Nations, quatre minutes contre l'Ecosse et 21 contre le pays de Galles, avant que l'ouvreur toulousain ne soit expulsé pour plaquage dangereux. Deux rencontres que le XV de France avait remportées... "Inspirer sans imposer" "C'est vrai que c'est plutôt agréable de jouer avec Romain, on est plutôt alignés, on a la même vision du jeu je pense", expliquait mercredi Le Garrec, qui affronteta lui pour la première fois les Sud-Africains. Derrière cette charnière new look, la quinzième depuis les débuts de l'ère Galthié en 2020, c'est un XV de France assez largement remanié qui sera aligné, avec seulement six des joueurs titulaires sur cette même pelouse de Saint-Denis le 15 octobre 2023 encore présents au coup d'envoi samedi, dont deux seulement dans le paquet d'avants, les Toulousains Anthony Jelonch comme flanker et Thibaud Flament en deuxième ligne. Les quatre autres étaient les ailiers Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey, l'arrière Thomas Ramos et le centre Gaël Fickou, qui endossera le rôle de capitaine samedi soir, comme lors de la tournée en Nouvelle-Zélande cet été. Une nomination "logique", a souligné Fabien Galthié, estimant que le Racingman "a un niveau de forme qu'il a rarement eu avec les Bleus", après avoir trouvé "un espace pour se régénérer".Avant même cette officialisation, Fickou avait décrit ce rôle de meneur mardi sur son compte LinkedIn: "Quand j'étais jeune je pensais qu'un capitaine devait être celui qui parle le plus fort. Avec le temps j'ai compris que c'est souvent celui qui écoute le plus. Le leader ne cherche pas à dominer, il cherche à inspirer sans imposer". "Créer de l'émulation" Pour affronter le surpuissant pack sud-africain, Fabien Galthié a retenu deux piliers à deux sélections, le Montpelliérain Baptiste Erdocio à gauche et le Clermontois Régis Montagne à droite, autour du talonneur toulousain Julien Marchand, avec derrière eux le Toulousain Emmanuel Meafou pour caler la mêlée bleue."Ce sont les deux meilleurs piliers du moment", a affirmé le sélectionneur, désireux "de créer de l'émulation à tous les postes", y compris à celui de N.8, où c'est le Lyonnais Mickaël Guillard, préféré à Grégory Alldritt, qui accompagnera Jelonch et le Rochelais Paul Boudehent. Derrière, pour alimenter les flèches Penaud et "LBB", la paire de centres associera Fickou à un Toulousain, Pierre-Louis Barassi, avec en réserve le demi de mêlée de Bordeaux-Bègles Maxime Lucu et son partenaire le centre Nicolas Depoortere, dans le cadre d'un banc des remplaçants en 6-2, avec donc six avants, pour contrer la puissance sud-africaine en fin de rencontre.Ce sera un "défi immense" samedi, a prévenu Fabien Galthié, mais un "beau" défi: "on n'a jamais joué une équipe aussi forte depuis six ou sept ans", a-t-il insisté, avant ce rendez-vous contre les hommes de Rassie Erasmus, "un très grand manager".

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Margaret Atwood, reine des lettres canadiennes, publie ses "Mémoires écarlates"

Par AFP Par Jérôme RIVET © 2025 AFP L'écrivaine emblématique du Canada anglophone, Margaret Atwood, sort jeudi son autobiographie, dans laquelle elle raconte son enfance dans les bois, ses combats féministes et l'immense succès de son roman culte, "La servante écarlate"."Je traverse le temps qui passe et, lorsque j'écris, le temps qui passe me traverse", écrit Margaret Atwood, 86 ans, en introduisant "Le livre des vies, mémoires écarlates" ("The book of lives" en anglais), publié par Robert Laffont en France.Elle ne cache pas que sa mémoire défaille parfois. "Les souvenirs peuvent être précis mais fantaisistes", écrit-elle.Le livre est épais: près de 600 pages retraçant une vie riche, rythmée par une cinquantaine de romans, d'essais et de recueils de poèmes publiés. Traduite dans de nombreuses langues, elle a remporté de prestigieux prix littéraires, dont le britannique Booker Prize.Forte du succès de ses livres, Margaret Atwood est fréquemment intervenue dans le débat public dans son pays et le monde anglophone.A la fin de son autobiographie, elle exprime sa crainte que prenne fin "l'époque optimiste" qu'elle a connue, "car l'autoritarisme progresse, même au sud de la frontière canadienne", faisant ainsi référence aux États-Unis sous la présidence de Donald Trump. "Pessimiste dynamique" Publié en 1985, "La servante écarlate" ("The handmaid's Tale") est souvent considéré comme un roman prophétique, surtout après être devenu un succès planétaire en étant adapté en série télévisée en 2017. Cette dystopie décrit une Amérique transformée en dictature patriarcale, "Gilead", où des femmes, encore fertiles malgré les ravages de la pollution, deviennent des esclaves sexuelles au service de familles stériles.Le costume des "Servantes", capes rouges et coiffes blanches, s'est imposé comme un signe de ralliement des opposants à Donald Trump, surtout au cours de son premier mandat."Il est certain que cette œuvre a terrifié et ébranlé des générations de jeunes lecteurs", reconnait la romancière dans ses mémoires. Elle attendra 34 ans pour en donner une suite, avec "Les Testaments", publié en 2019.L'œuvre de Margaret Atwood "est tout ce qu'il y a de plus sérieux, profondément ancrée dans les préoccupations d'aujourd'hui – crise climatique, économique, sociale… Mais il y a aussi son humour et son sens de l'intrigue", résume Christine Evain, spécialiste de la romancière, dans un Cahier de l'Herne entièrement consacré à la Canadienne, qui y est qualifiée de "pessimiste dynamique"."C'est en écrivant qu'on devient écrivain. Il n'y a pas d'autre moyen", a affirmé Margaret Atwood, citée dans le Cahier de l'Herne par l'écrivain John Irving.Dans ses mémoires, Margaret Atwood, née à Ottawa le 18 novembre 1939, raconte avec nostalgie sa jeunesse atypique avec des parents originaux, son père étant entomologiste.Elle a connu une grande liberté en grandissant dans une cabane éclairée au kérosène au milieu d'une forêt de l'Ontario. Ce qui a stimulé son imagination et son goût des histoires. Elle a écrit ses premiers contes à six ans, fascinée par ceux de Grimm et n'est entrée véritablement à l'école qu'à l'âge de onze ans.

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Quand Trump utilise l'IA pour se glorifier et dénigrer ses adversaires

Par AFP Par Anuj CHOPRA © 2025 AFP Dans une réalité parallèle, Donald Trump est roi, pilote de chasse ou super héros tandis que ses adversaires politiques sont dépeints comme des criminels ou des bouffons. Le président américain use et abuse de l’imagerie générée par intelligence artificielle pour communiquer.Depuis le début de son second mandat à la Maison Blanche, Trump a intensifié l’usage de contenus générés par IA sur sa plateforme Truth Social, faisant de son administration la première à intégrer des visuels hyperréalistes et mensongers comme stratégie centrale de communication.Habitué aux théories du complot et aux affirmations infondées, Trump utilise ces contenus dans ses commentaires enflammés sur les réseaux sociaux pour se glorifier et attaquer ses détracteurs — notamment lors de moments de tension dans le pays.Le mois dernier, il a publié une vidéo truquée le montrant couronné, pilotant un avion de chasse baptisé "King Trump", larguant des excréments sur des manifestants pacifiques.Ce clip a été publié le jour même des manifestations nationales "No Kings" dénonçant son comportement jugé autoritaire.Dans une autre publication, la Maison Blanche a représenté Trump en Superman, au moment où des spéculations sur sa santé agitaient les réseaux sociaux.Le post était accompagné des mots: "LE SYMBOLE DE L'ESPOIR, TRUMP SUPERMAN". "Déformer la réalité" Trump ou la Maison Blanche ont également publié des images générées par IA le montrant vêtu en pape, rugissant aux côtés d’un lion ou encore dirigeant un orchestre au Kennedy Center, un prestigieux complexe artistique de Washington.Ces images fabriquées ont trompé certains internautes, qui se demandaient dans les commentaires si elles étaient authentiques.On ignore si ces visuels ont été créés par Trump lui-même ou par ses collaborateurs. La Maison Blanche n’a pas répondu à la demande de commentaire de l’AFP."Trump diffuse de la désinformation en ligne et hors ligne pour renforcer son image, attaquer ses adversaires et contrôler le discours public", estime Nora Benavidez, conseillère principale de l'ONG Free Press qui défend la liberté de l'information."Pour quelqu’un comme lui, une IA générative non régulée est l’outil parfait pour capter l’attention et déformer la réalité".En septembre, le président a suscité l’indignation après avoir publié une vidéo apparemment générée par IA dans laquelle il promettait à chaque Américain l’accès à des hôpitaux "MedBed" capables soi-disant de tout guérir.En réalité, les "MedBeds", des lits médicalisés futuristes qui guérissent toutes les maladies et rajeunissent, n'existent pas. Mais pour les milieux complotistes d'extrême droite ils existent vraiment et sont réservés à une élite.Le faux clip de Trump — supprimé plus tard sans explication — mettait en scène sa belle-fille Lara Trump promouvant le lancement fictif de ce "nouveau système de santé historique" par la Maison Blanche. "Une campagne par le trolling" "Comment ramener les gens à une réalité partagée quand ceux au pouvoir continuent de les manipuler?", se demande Noelle Cook, chercheuse, spécialiste de la complosphère.Trump réserve ses publications IA les plus provocantes à ses rivaux, les utilisant pour mobiliser sa base conservatrice.En juillet, il a publié une vidéo IA montrant l’ancien président Barack Obama arrêté dans le Bureau ovale et apparaissant derrière les barreaux en tenue orange de prisonnier.Plus tard, il a diffusé un clip IA montrant Hakeem Jeffries, chef de la minorité démocrate à la Chambre — qui est noir — affublé d’une fausse moustache et d’un sombrero.Jeffries a dénoncé cette image comme raciste."Bien qu’il soit souhaitable que le président des Etats-Unis reste au-dessus de la mêlée et évite de partager des images générées par IA, Trump a démontré à plusieurs reprises qu’il considère son mandat comme une campagne politique permanente", affirme Joshua Tucker, codirecteur du Centre pour les médias sociaux de l’Université de New York."Je vois son comportement davantage comme une campagne par le trolling que comme une tentative active de faire croire que ces images sont réelles".Mardi, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom a imité la stratégie de Trump en publiant sur X une vidéo IA moquant les Républicains après la victoire des Démocrates à New York et ailleurs dans le pays.Le clip montrait des catcheurs sur un ring, avec les visages des leaders démocrates superposés, mettant à terre leurs adversaires républicains, dont Trump. "C'est ce qu'on appelle une mise sur le tapis", se vantait le post.

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Ethiopie: les autorités de la région Afar disent être attaquées par les forces de la région voisine du Tigré

Par AFP © 2025 AFP La région éthiopienne de l'Afar (nord-est) a accusé les forces de celle voisine du Tigré d'avoir pénétré sur son territoire, pris le contrôle de plusieurs villages et "bombardé des civils".La guerre au Tigré, qui a opposé l'armée fédérale éthiopienne aux forces du TPLF entre novembre 2020 et novembre 2022 et a fait au moins 600.000 morts, selon l'Union africaine, avait débordé dans l'Afar, dont les troupes prêtaient main-forte au gouvernement fédéral contre les autorités du Tigré.Le Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), formation qui dirige la région éponyme, "a pénétré aujourd'hui par la force sur le territoire afar", ont dénoncé les autorités de l'Afar dans un communiqué paru mercredi soir."Il y contrôle six villages et bombarde les civils à l'aide de mortiers", ont-elles ajouté, sans donner de bilan.Le TPLF "ne tire aucune leçon de ses erreurs", ont encore dénoncé les autorités de l'Afar, fustigeant des "actes de terreur".Le TPLF n'a pour l'heure pas donné suite aux sollicitations de l'AFP. Selon le communiqué des autorités afar, les forces tigréennes ont attaqué le district de Megale, dans le nord-ouest de l'Afar, "avec des tirs d'armes lourdes sur des éleveurs civils".Si le TPLF "ne cesse pas immédiatement ses actions, l'administration régionale de l'Afar assumera son devoir défensif de se protéger contre toute attaque extérieure", a également mis en garde le communiqué. Cette action militaire "détruit ouvertement l'accord de paix de Pretoria", signé en novembre 2022 entre les autorités fédérales éthiopiennes et les rebelles tigréens et qui a mis fin à la guerre au Tigré.Si les armes s'étaient jusque là tues, les relations sont de plus en plus tendues entre les autorités fédérales et le TPLF, formation qui a dirigé de façon hégémonique l'Ethiopie de 1991 à 2018 avant d'être marginalisé à l'arrivée au poste de Premier ministre cette année-là d'Abiy Ahmed. Le TPLF, déchiré par des tensions internes, a été radié en mai de la liste des partis politiques éthiopiens.Les autorités fédérales éthiopiennes accusent le TPLF de s'être rapproché de l'Erythrée voisine, autre pays de la Corne de l'Afrique qui entretient historiquement des relations exécrables avec Addis Abeba. Ancienne colonie italienne puis province éthiopienne, l'Erythrée est devenue indépendante en 1993 après des décennies de guerre contre le pouvoir fédéral éthiopien.Une guerre très meurtrière a ensuite opposé entre 1998 et 2000 l'Ethiopie et la jeune Erythrée, notamment autour de territoires frontaliers contestés. A son arrivée au pouvoir, M. Abiy a signé un accord de paix historique avec Asmara, dont l'armée avait ensuite assisté l'Ethiopie dans son conflit contre les forces tigréennes. Mais depuis la fin du conflit au Tigré, Ethiopie et Erythrée sont à nouveau à couteaux tirés.

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"Qu'adviendra-t-il des autres Mexicaines?": la présidente du Mexique porte plainte après une agression sexuelle en pleine rue

Par Lorène Bienvenu avec agences La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a déclaré porter plainte après une agression sexuelle en pleine rue la veille. Dans ce pays où le machisme prédomine, 70% des Mexicaines de plus de 15 ans ont subi une forme d'agression au moins une fois dans leur vie selon l'ONU. La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a déclaré porter plainte après une agression sexuelle en pleine rue la veille. Dans ce pays où le machisme prédomine, 70% des Mexicaines de plus de 15 ans ont subi une forme d'agression au moins une fois dans leur vie selon l'ONU."Je me demande: si je ne porte pas plainte, qu'adviendra-t-il des autres Mexicaines? Si c'est ce qui arrive à la présidente, qu'adviendra-t-il de toutes les femmes de notre pays?", se questionne Claudia Sheinbaum, présidente du Mexique. Lors d'une conférence de presse, mercredi 5 novembre, elle a déclaré qu'elle portait plainte après avoir été agressée sexuellement en pleine rue la veille.Arrêté après s'en être pris à d'autres femmes le même jourLa dirigeante se rendait à un événement public près du palais présidentiel, en plein cœur de la capitale Mexico, saluant des sympathisants. Un homme s'est approché d'elle, a passé son bras autour de son épaule et lui a touché la hanche et la poitrine, tout en tentant de l'embrasser dans le cou, comme le montrent des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et dans la presse. Un membre du service de sécurité présidentiel, chargé de la protection de la présidente, est alors intervenu et a éloigné l'individu. Tweet URL "Cet homme m'a abordée en état d'ébriété avancé, je ne sais pas s'il était sous l'emprise de stupéfiants... Ce n'est qu'après avoir visionné les vidéos que j'ai compris ce qui s'était réellement passé", a détaillé la présidente.La présidente de gauche, au pouvoir depuis octobre 2024, a annoncé le lendemain des faits avoir décidé de porter plainte contre son agresseur. L'homme a été arrêté après s'en être pris à d'autres femmes le même jour. La plainte de la présidente a été déposée auprès du parquet de Mexico, qui poursuit pénalement ce type de violences sexuelles. Claudia Sheinbaum a assuré qu'elle chercherait à promouvoir les poursuites pour de tels faits dans les trente-deux États qui composent le Mexique.70% des Mexicaines de plus de 15 ans agresséesLors de sa conférence de presse, elle a insisté sur l'importance de sa plainte pour défendre l'intégrité de toutes les Mexicaines dans un pays où le machisme prédomine. Selon l'ONU, 70% des Mexicaines de plus de 15 ans ont subi une forme d'agression au moins une fois dans leur vie.S'il n'y a aucun risque contre nous, nous continuerons comme jusqu'à présent, nous devons être proches des gens.Claudia Sheinbaum, présidente du MexiqueEn plus de provoquer des condamnations dans la sphère politique et parmi les organisations féministes, qui exigent de mettre fin à des décennies de violences faites aux femmes, cette agression a mis en évidence le risque que court la présidente, habituée à une grande proximité avec ses concitoyens.La présidente a exclu de renforcer sa sécurité. "S'il n'y a aucun risque contre nous, nous continuerons comme jusqu'à présent, nous devons être proches des gens", a-t-elle affirmé. Au Mexique, les responsables politiques qui utilisent des véhicules blindés et des gardes du corps sont parfois mal perçus par la population.

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La Bourse de Paris digère une nouvelle vague de résultats

Par AFP © 2025 AFP La Bourse de Paris évolue en baisse jeudi, les investisseurs digérant des résultats d'entreprises et faisant face à l'incertitude quant aux droits de douane américains.Vers 10H15 GMT, l'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, cédait 0,45% à 8.037,80 points, soit une perte de 36,43 points. Mercredi, l'indice parisien avait grappillé 0,08% pour s'établir à 8.074,23 points.Le vent d'optimisme qui a traversé Wall Street mercredi soir n'est pas parvenu jusqu'à l'Europe, les investisseurs restant concentrés sur la nouvelle salve de résultats d'entreprises du jour, avec des publication jugées décevantes.En parallèle, une majorité de la Cour suprême américaine paraissait douter mercredi de la légalité d'une bonne partie des droits de douane imposés par Donald Trump, instrument majeur de la politique économique et diplomatique du président américain.Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote, il ne s'agit paradoxalement pas d'une bonne nouvelle pour les marchés d'action, ajoutant une nouvelle dose d'incertitude et "potentiellement plus de 100 milliards de dollars de remboursements que le gouvernement américain pourrait devoir à d'autres pays (...) et un déficit budgétaire plus profond".Enfin, des données plus fortes que prévu aux Etats-Unis mercredi "ont encore affaibli l'argument des colombes de la Réserve fédérale (Fed)", le surnom donné aux partisans d'une baisse des taux directeurs, estime Mme Ozkardeskaya.Legrand chuteLe fabricant de matériels et d'équipements électriques français Legrand dévisse en Bourse jeudi après la publication de ses résultats au troisième trimestre malgré la progression de son chiffre d'affaires, qui reste en dessous des attentes du marché, d'après Jefferies."Legrand a publié une croissance organique de ses revenus de 6,7%, manquant le consensus", soulignent les analystes de Jefferies, évoquant un "trimestre léger".Le titre Legrand perdait 10,97% à 131,05 euros vers 10H15 heure de Paris.Air France-KLM reste au solAir France-KLM a vu son bénéfice net s'éroder de 7% au troisième trimestre, à 768 millions d'euros, dans un "environnement difficile" de baisse de la demande aux Etats-Unis et d'augmentation des charges.A la Bourse de Paris, les résultats du groupe sont sanctionnés: l'action Air France-KLM dévissait de 12,47% à 10,29 euros vers 10H15 heure de Paris.ArcelorMittal brilleLe géant de la sidérurgie ArcelorMittal a réalisé 377 millions de dollars de bénéfice net (+31%) au troisième trimestre, et a appelé jeudi à l'"approbation rapide" du plan acier présenté par la Commission européenne, qui permettra selon lui "d'investir avec confiance en l'avenir".Ses résultats ont été salués en Bourse, l'action ArcelorMittal bondissant de 5,72% à 34,35 euros vers 10H15 heure de Paris.Euronext CAC40

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Tunisie : les migrants confrontés à des « violations généralisées » de leurs droits humains, dénonce Amnesty qui critique l’Europe
InfoMigrantsInfoMigrants
Tunisie : Amnesty International dénonce un "dangereux tournant" de la politique migratoire
TV5 MONDETV5 MONDE
Tunisie: Amnesty dénonce des violations "généralisées" des droits des migrants
BFMTVBFMTV
L'ONG Amnesty International dénonce des violations "généralisées" des droits des migrants en Tunisie
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Ligue Europa: Lyon vise le sans-faute, Lille à la relance

Par AFP © 2025 AFP Lyon va tenter jeudi sur le terrain du Betis Séville (21h00) de poursuivre son sans-faute européen lors de la quatrième journée de Ligue Europa, tandis que Lille doit se relancer à Belgrade face à l'Etoile Rouge (18h45).Les Lyonnais, qui ont remporté difficilement leur troisième victoire européenne en autant de journées contre le FC Bâle (2-0), partagent la tête du classement de la phase de ligue à égalité de points (9) avec Braga et Midtjylland.. Lyon forteresse défensive Toujours aussi hermétique en défense en Ligue Europa, où il n'a encaissé aucun but, le club rhodanien a baissé de rythme en championnat et concédé deux nuls consécutifs, face au Paris FC (3-3) et à Brest (0-0).Surtout, l'OL se prépare à la réception du Paris Saint-Germain au Groupama Stadium, dimanche, et pourrait être tenté de faire tourner son effectif en Andalousie et devra se passer de son capitaine Corentin Tolisso forfait.A la mi-parcours des phases de ligue, le Real Betis, 16e avec 5 points, se verrait bien briser l'invincibilité défensive des Lyonnais mais les Espagnols restent sur un match nul et vierge à Genk. . Lille sous surveillance Bien lancés par leurs succès contre le SK Brann (2-1) et l'AS Rome (0-1), les Dogues ont quant à eux buté sur le PAOK Salonique, battus (4-3) à domicile lors de la précédente journée.Après avoir retrouvé la victoire en Ligue 1 contre Angers dimanche, les Lillois (11e, 6 points) cherchent à se relancer en Ligue Europa à Belgrade face à un adversaire en difficulté (un nul, deux défaites) qui croupit à la trentième place.Au delà des enjeux sportifs, le président lillois Olivier Létang fera l'objet d'une surveillance particulière après avoir apostrophé l'arbitre monténégrin Nikola Dabanovic dans le couloir des vestiaires, à la mi-temps du match contre le PAOK Salonique.Sous la menace d'une suspension de l'UEFA, "une décision sera prise en novembre", sans "date précise pour le moment", a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'instance européenne.Le président de Nice Fabrice Boquet n'a pas de soucis de discipline mais il aimerait bien que son équipe gagne enfin un match de coupe d'Europe après 15 rencontres sans victoire.Seulement 33e de la poule unique, les Aiglons reçoivent les Allemands de Fribourg (6e), une équipe qui a remporté deux victoires et un nul dans la compétition cette saison.. Strasbourg en sursis En Ligue Conférence, Strasbourg - étrillé par Rennes dimanche dernier (4-1) - affronte jeudi (21h00) les Suédois du BK Häcken pour la troisième journée. La rencontre ne se déroule toutefois pas dans la Bravida Arena - inaugurée en 2015 mais non homologué par l'UEFA en raison de sa faible capacité (6.300 places) - mais est délocalisée au stade Ullevi de Göteborg.Décevant 10e de la Première Division suédoise, à une journée du terme de la saison, le BK Häcken court encore derrière une première victoire en Europe cette saison, tandis que les Alsaciens, vainqueurs du Slovan Bratislava (1-2) mais neutralisés par les Polonais de Jagiellonia (1-1), veulent engranger des points, eux qui figurent parmi les favoris de la compétition.

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"Racines du ciel" dans les savanes ivoiriennes: les éco-guerriers de la Comoé

Par AFP Par Hervé BAR © 2025 AFP Dans la savane ivoirienne le nom de Raphaël Matta sonne encore comme une légende. Plus de 60 ans après la mort de l'éco-guerrier français sous les flèches de braconniers, les gardes ivoiriens, aidés par un ancien soldat d'élite belge poursuivent son oeuvre dans le parc de la Comoé, un oeil sur les trafiquants, l'autre sur les jihadistes."Matta fut le plus grand garde de la Comoé, un peu son père fondateur", raconte Daouda Bamba, lieutenant de l'OIPR (Office ivoirien des Parcs et Réserves).A la tête de son "unité mobile" d'une dizaine d'hommes, il patrouille au quotidien, dans la broussaille, pour défendre le parc de ses multiples prédateurs, braconniers et autres orpailleurs. "Cancer humain" Eléphants, lions, léopards, buffles, antilopes par milliers... la Comoé, d'abord connue comme la "Réserve de faune de Bouna", fut un éden pour les animaux et les touristes en safari. Jusqu'au saccage des années 2000 lors de la crise politico-militaire ivoirienne, désastre écologique dont le parc commence à peine à se relever.Redoutables chasseurs et souvent braconniers, les Lobis, communauté vivant aux abords de la réserve, l'appellent encore parfois "le parc Matta", relève le lieutenant Bamba, en souvenir du contractuel français qui y travailla pendant cinq ans jusqu'à sa mort en 1959, un an avant l'indépendance de la Côte d'Ivoire.Une biographie, écrite par l'un de ses proches, décrit le Français comme "un maître de la brousse", un homme qui "s'est battu avec le courage et l'abnégation des guerriers antiques" et a "donné sa vie pour préserver du carnage quelques centaines d'éléphants". L'ouvrage est préfacé par l'écrivain Romain Gary. "Je ne connaissais pas l'existence de Matta lorsque j'écrivais +Les Racines du Ciel+", y assure celui-ci à propos de son célébrissime roman, prix Goncourt 1956, qui raconte le combat d'un homme pour la nature sauvage africaine. "Je ne savais pas que mon Morel, le défenseur des éléphants et de l'Homme, existait vraiment"."Matta est tombé en Afrique parce qu'il essayait de donner un coup d'arrêt à la monstrueuse destruction par le cancer humain des beautés terrestres", loue Gary dans sa préface. "La mare à Matta" Guidée par les gardes de l'OIPR, l'équipe de l'AFP, au terme d'une longue marche dans les hautes herbes sous une chaleur accablante, s'est rendue sur la tombe de Matta: perdue sous un arbre au coeur du parc, une grosse roche plantée vers le ciel et marquée d'une inscription noire "Matta Raphaël 1924-1959". "C'est comme notre premier patron qui est couché là. Quand on passe à chaque fois, on lui rend hommage. On nettoie sa tombe", commente le lieutenant de l'OIPR.A quelques pas, mangé par la brousse, un échafaudage de métal tient encore sur une dizaine de mètres de hauteur, dominant cette partie de la savane clairsemée.Autrefois mare sacrée, "la mare à Matta", "sorte de plaine entre deux cordons boisés" où ce dernier venait, selon sa biographie, observer du haut de son mirador les bêtes qui venaient s'abreuver. Le journal Le Monde évoque, en 1960, à l'occasion du jugement de ses meurtriers à Abidjan, les "circonstances mal connues" de l'assassinat du Français.Il fut "assommé à coups de casse-tête par des guerriers lobis", son corps "ensuite criblé de flèches", alors qu'il était venu régler une querelle entre communautés dans un village."Ses ennemis étaient nombreux", rappelle sa biographie : "les braconniers lobis, chasseurs infatigables, pisteurs étonnants qui déciment des troupeaux entiers d'animaux sauvages (...)", mais aussi "chefs coutumiers, hauts fonctionnaires, agents électoraux, hommes politiques"... "On a entendu à l'oreille cette histoire", confie Lazare Lanta, 50 ans, l'un des anciens de ce village où s'est rendu l'AFP, bled perdu dans la brousse et toujours sans électricité."On ne sait pas exactement comment il est mort... Dans nos traditions, les parents ne racontent pas aux enfants les choses mauvaises", élude ce paysan, dans la courette de sa masure, envahie par les poules picorant les détritus. "L'autre Blanc du parc" Les années ont passé et un autre nom est désormais sur toutes les lèvres: tout juste retraité des para-commandos belges, Raynald Gilon a débarqué dans le coin en 1975 après avoir bourlingué dans tous les coins chauds de l'Afrique coloniale. "L'autre Blanc du parc, c'est moi!", rigole le pimpant quasi-octogénaire. "Cinquante ans en Côte d'Ivoire! On était toujours fourré dans le parc; parfois des semaines, à marcher 30 à 40 km par jour et à courir après les braconniers", se souvient ce petit homme sec au verbe haut et bien tranché."Mon boulot, c'était défendre le parc, former les gardes gendarmes et chasser les braconniers. J'ai formé au moins 1.000 gardes, peut-être plus. A l'époque, il y avait plein de touristes. Les animaux pullulaient, c'était magnifique", se souvient avec nostalgie M. Gilon."Monsieur Raynald tendait des pièges aux braconniers, ils avaient trop peur de lui. Avec ses pisteurs, il tenait tout le parc", raconte Abdulaï Diomande, un ancien du village de Kafolo, jadis point d'attraction des touristes avec son "Safari Lodge" aujourd'hui délabré. "Raynald, il a fait comme Matta", confirme Bakary, l'un de ses anciens pisteurs à fière allure et aux yeux gris. "A l'époque, pas de GPS. Quand Raynald allait dans le parc, ça chauffait"."Les embuscades, les flèches empoisonnées... C'était un métier dangereux", confirme le vieux Belge. "Les braconniers étaient prêts à tout pour nous échapper, ils étaient très malins". Lion domestique A Kafolo, son lion domestique nommé Masaï, castré pour brider son agressivité, faisait sensation chez les clients du "Safari Lodge" au bord de la piscine.Raynald a été décoré en 2001 comme Chevalier de l’ordre du mérite ivoirien, pour "30 ans de service dans la Comoé. Pas mal, hein?", lance le broussard avec un clin d'oeil. A la retraite depuis 2019, après avoir formé un ultime contingent de gardes, il dirige désormais à la baguette le nouvel hôtel de Kafolo. Une troupe de corniauds a remplacé le lion domestique à ses côtés."On est soit-disant dans une zone rouge, ça freine l'arrivée des touristes", grogne-t-il. "Moi je n'ai jamais vu la trace d'un jihadiste dans le parc". "Ils sont de l'autre côté du fleuve", au Burkina, mais "on les a à l'oeil ici". "Qu'ils viennent, je les attends moi!", menace-t-il, mi-rigolard, faisant mine de braquer un fusil.A 79 ans, celui qui se dit "toujours en grande forme", dit avoir eu "la belle vie dans la Comoé"."On m'appelle encore la terreur des braconniers. Ils ne m'ont pas oublié les salopards. C'est vrai que je les ai secoués, moi, là-dedans", s'esclaffe l'éternel ranger.

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Île d'Oléron: le suspect toujours en garde à vue, son profil scruté

Par AFP Par Jean DECOTTE © 2025 AFP Le conducteur, qui a blessé volontairement cinq personnes mercredi sur l'île d'Oléron puis crié "Allah Akbar", a passé une première nuit en garde à vue, l'enquête se concentrant jeudi sur le profil de ce marginal, entre possible autoradicalisation et interrogations sur son état psychiatrique.Âgé de 35 ans et connu pour des problèmes d'alcool, le mis en cause a percuté délibérément cinq piétons ou cyclistes mercredi matin au volant de son véhicule, deux d'entre eux grièvement: une jeune femme de 22 ans, collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky, et un cycliste âgé de 69 ans.Leur pronostic vital n'était "plus engagé" jeudi, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, au micro de France Inter, même s'ils restent "en urgence absolue" avec des "blessures extrêmement graves". Fichier vidéo Le pêcheur et fils de pêcheur, qui résidait dans un mobil-home à Saint-Pierre d'Oléron, était connu pour des délits de droit commun, mais pas surveillé par les services de renseignement pour une éventuelle radicalisation, avait indiqué mercredi Laurent Nuñez en se rendant sur les lieux du drame.Après avoir mis le feu à son véhicule, il a crié "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand) au moment de son interpellation par les gendarmes, qui l'ont neutralisé à l'aide d'un pistolet à impulsion électrique. Peu loquace Le suspect est resté peu loquace lors de ses premières heures de garde à vue, a déclaré jeudi à l'AFP une source proche de l'enquête, qui fait état d'"interrogations sur son état psychiatrique". L'homme a été examiné par un psychiatre, ce qui n'est pas le cas de toutes les personnes placées en garde à vue, souligne cette source. Le parquet de La Rochelle a ouvert une enquête pour "tentatives d'assasinats" et le Parquet national antiterroriste (Pnat) n'était "à ce stade" pas saisi. Le Pnat a déclaré jeudi à l'AFP être toujours "en observation" du dossier.Les enquêteurs cherchent à comprendre les motivations du mis en cause."Il y a des références religieuses chez lui assez claires, assez explicites", a reconnu le ministre de l'Intérieur, laissant néanmoins à la justice le soin de qualifier ce "périple meurtrier" de "terroriste" ou non. Expertise psychiatrique "C'est le Parquet national antiterroriste qui va, au travers d'une expertise psychiatrique qui a eu lieu hier (mercredi), de perquisitions, d'une étude de la téléphonie, déterminer si ces éléments ont été déclencheurs dans l'action violente", a-t-il souligné. Fichier vidéo Interrogé pour savoir s'il y avait, comme l'ont rapporté plusieurs médias, eu une possible autoradicalisation du mis en cause, qui aurait découvert la religion musulmane il y a un mois, le ministre a confirmé ces éléments."Je vous le confirme. Maintenant, il reste après à savoir si ça a été déterminant ou pas dans le passage à l'acte et quelle a été la motivation de l'individu", a-t-il conclu."Ça fait un mois qu'il a mis le nez là-dedans, semble-t-il en toute autonomie", a confirmé la source proche de l'enquête.Arnaud Laraize, procureur de la République à La Rochelle, a déclaré mercredi qu'il ne s'exprimerait sur l'enquête que jeudi "au vu des investigations très nombreuses en cours dont on attend le résultat".En déplacement au Brésil pour un sommet sur le climat à Belem, le président Emmanuel Macron s'est dit "frappé par l'attaque survenue à Oléron" et a assuré avoir "pleine confiance en la justice pour établir la vérité et répondre à cette violence avec la plus grande fermeté", dans un message publé sur le réseau social X. Il ne s'est pas prononcé sur les circonstances de l'attaque.

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Climat: le pic des émissions chinoises attendu d'ici 2030, et non dès 2025, selon des experts

Par AFP © 2025 AFP Des experts indépendants, qui évaluent chaque année les objectifs de la Chine en matière de climat, estiment maintenant qu'elle atteindra le pic de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, et non d'ici la fin de l'année comme anticipé précédemment, selon une étude publiée jeudi.Ce quatrième sondage annuel, publié en amont de la COP30 au Brésil, interroge près de 70 experts. Il se veut moins confiant qu'en 2024, lorsque près de la moitié des spécialistes interrogés pensaient que les émissions de CO2 de la Chine avaient déjà atteint leur maximum ou le feraient en 2025.Cette année, 71% des experts sondés anticipent un pic entre 2026 et 2030, la plupart pour l'année 2028, selon ce travail du Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (Crea), basé à Helsinki, et de la Société internationale pour les études sur la transition énergétique (Isets), dont le siège se trouve à Sydney.Le moment précis du pic des émissions chinoises reste incertain. Il constitue toutefois une donnée essentielle pour mesurer les avancées de Pékin.En effet, la Chine a rendu public en septembre un objectif chiffré en matière de réduction de ses émissions nettes de gaz à effet de serre: 7 à 10% d'ici 2035. Des ambitions jugées modestes par la plupart des analystes mais qui seront selon eux atteintes, et même légèrement dépassées.Mais Pékin n'a pas défini d'année de référence à partir duquel comparer les chiffres.Près de 20% des experts interrogés estiment, eux, que ce maximum est déjà passé.La Chine est à la fois le pays au monde qui émet le plus de gaz à effet de serre en plein changement climatique (15,6 milliards de tonnes en équivalent CO2) mais aussi celui qui se dote le plus en voitures électriques et infrastructures d'énergies renouvelables.Le cumul historique de ses émissions et ses émissions par tête restent toutefois inférieurs aux chiffres des Etats-Unis - même s'ils tendent à les rattraper.

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Le droit à l'avortement menacé en Europe, alerte Amnesty International

Par AFP © 2025 AFP Différents obstacles restreignent l'accès des femmes à l'avortement en Europe, un droit que certains mouvements tentent de faire reculer, alerte jeudi Amnesty International, qui publie un rapport analysant la situation d'une quarantaine de pays.Malgré des réformes juridiques visant à rendre l'avortement plus accessible dans différents pays européens, "de nombreux obstacles administratifs, sociaux et pratiques" demeurent pour accéder à cette procédure, explique Amnesty International.Dans plus d'une dizaine de pays - comme l'Allemagne, l'Autriche et la Bulgarie - le coût de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être "prohibitif" quand elle n'est pas prise en charge par le système de santé. Dans certains pays, comme l'Italie, la Croatie et la Roumanie, le nombre "très élevé" de professionnels de santé refusant de pratiquer les avortements en raison de convictions personnelles ou religieuses compromettent l'accès à la procédure.Albanie, Belgique, Hongrie, Lettonie, Portugal... Une douzaine de pays au moins imposent "des prérequis injustifiés sur le plan médical", comme un délai d'attente ou une consultation de conseil, "susceptibles d'entraîner des retards d'accès", déplore Amnesty International qui appelle les gouvernements européens à "prendre des mesures pour garantir un accès égal et universel" à l'IVG.Des tentatives politiques de restrictions d'accès à l'IVG ont eu lieu notamment au Parlement en Slovaquie, selon Amnesty International.La présence de militants anti-avortement "agressifs" aux abords des établissements spécialisés dans la santé sexuelle et reproductive constitue également "un obstacle de plus en plus courant" à l'IVG, indique l'association, qui a recensé des cas en Pologne et en Autriche.Des centres de planification familiale en France et des centres de conseil obligatoire en Allemagne ont eux subi des attaques de la part de groupes hostiles à l'avortement."Les groupes anti-droits disposent de moyens de plus en importants et arrivent à faire pression sur les gouvernements" a réagi auprès de l’AFP Lola Schulmann, chargée de plaidoyer Justice de Genre pour Amnesty International France."Il est nécessaire de doter les associations de moyens financiers pour combattre cette offensive", a-t-elle ajouté, appelant les dirigeants européens à "prendre la mesure" de la menace et à "favoriser l'accès à l'avortement pour toutes".

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COP30: l'IA renforce la désinformation sur le climat, selon une ONG

Par AFP © 2025 AFP Les fausses informations climatosceptiques sont largement amplifiées par l'intelligence artificielle (IA), encourageant l'hostilité envers les chercheurs et la science, à l'approche de la COP30 au Brésil, selon un rapport publié jeudi par la coalition d'ONG Climate Action Against Disinformation (CAAD).Parmi les exemples les plus récents, une vidéo montre de prétendues inondations à Belém, en Amazonie, où se tiendra le sommet des Nations unies sur le climat, du 10 au 21 novembre. Un exemple parmi d'autres de désinformation générée par intelligence artificielle.Dans le rapport publié jeudi, CAAD et l'Observatory for Information Integrity (OII) alertent sur une recrudescence de 267% de la désinformation entre juillet et septembre sur des sujets liés à la COP.Plusieurs vidéos circulant sur les réseaux sociaux trompent le public via des images fabriquées de toutes pièces ou sans rapport avec la COP, constatent les deux organisations.Un clip publié en juin sur TikTok montre Belém sous les eaux. Seul problème, "le journaliste n'existe pas, les gens n'existent pas, l'inondation n'existe pas et la ville n'existe pas", résume l'OII. Ce sont de fausses images.Des mois plus tard, TikTok n'a toujours pas supprimé le contenu de sa plateforme malgré le signalement des chercheurs.Cet exemple reflète une tendance grandissante observée tout au long de l'année 2025.Au printemps dernier, l'AFP a, entre autres, enquêté sur un document attribué à Grok 3, l'IA du propriétaire du réseau social X, Elon Musk. Ce document disponible en ligne rejette à tort la crédibilité des modèles climatiques présentés par le Giec, le groupe de scientifiques mandatés par les Nations unies sur le climat.Ces fausses informations peuvent aussi conduire à des campagnes d'intimidation visant scientifiques et activistes, écrit par ailleurs Carlos Milani, professeur à l'université d'Etat de Rio de Janeiro, cité dans le rapport.Cet activisme des climatosceptiques à grands coups d'IA survient dans le contexte d'une opinion publique majoritairement favorable à la défense de l'environnement, observe CAAD.Mais le monde politique comme le grand public hésitent à agir ou sous-estiment leur capacité d'action sous "l'effet de la désinformation climatique", estime l'ONG.Lueur d'espoir toutefois à la COP30, avec l'intégrité de l'information inscrite pour la première fois à l'agenda officiel, selon CAAD: "Nous allons enfin dans la bonne direction".

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La Lettonie prête à quitter la Convention d'Istanbul: "Un message dangereux" pour les droits des femmes

Par Terriennes Par Isabelle Mourgere La Lettonie pourrait devenir le premier pays européen à quitter la Convention d'Istanbul, texte majeur pour la protection des femmes face aux violences domestiques. Une décision qui suscite colère et inquiétude au sein des instances européennes et des organisations féministes.   La Lettonie pourrait devenir le premier pays européen à quitter la Convention d'Istanbul, texte majeur pour la protection des femmes face aux violences domestiques. Une décision qui suscite colère et inquiétude au sein des instances européennes et des organisations féministes.  La Convention d'Istanbul serait donc, selon une majorité de députés lettons, un texte qui promeut un "féminisme radical fondé sur l'idéologie du genre" ?C'est en tout cas le motif invoqué lors du vote le 30 octobre dernier au Parlement letton, dont le résultat a fait trembler défenseurs et défenseuses des droits des femmes en Europe.Après 13 heures de débats, le Parlement letton a voté la sortie de la Convention d’Istanbul. 56 députés ont voté pour, 32 contre, et 2 se sont abstenus.S’il ratifie cette décision, le président Edgars Rinkēvičs fera de la Lettonie le premier État membre de l’Union européenne à renoncer à cet accord, pourtant adopté à Riga en 2024."L'identité de genre en question"A l'origine de ce vote: une motion déposée par le parti d'extrême droite Latvia First (traduire: Lettonie en premier, ndlr). Celui-ci affirme que le droit pénal national inclut déjà "les règles qui figurent dans la convention". Mais surtout,"la Convention d'Istanbul est un produit du féminisme radical basé sur l'idéologie du genre", martèlent les porte-voix du parti.Le parti extrêmiste remet notamment en cause l'article 3 du traité, qui identifie le "genre" comme "les rôles, comportements, activités et attributs socialement construits qu'une société donnée considère comme appropriés pour les femmes et les hommes" sans faire référence au sexe biologique. Tweet URL Un texte majeur pour protéger les femmesCette convention du Conseil de l’Europe vise à harmoniser la protection des victimes de violences domestiques et à renforcer les obligations légales des États. L'UE dans son ensemble a adhéré à la convention d'Istanbul en 2023, ce qui en fait un accord juridiquement contraignant pour les 27 États membres dans les domaines qui relèvent de la compétence de l'UE. La Bulgarie, la Hongrie, la Slovaquie, la République tchèque et la Lituanie ne l'ont pas ratifiée.  Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par En Bref (@_enbref_) (Re)lire Convention d'Istanbul : l'UE "presque" unanime pour réprimer les violences faites aux femmes"Retour en arrière"Plusieurs pays d’Europe, l’extrême droite et les partis conservateurs mènent depuis des mois une offensive contre ce texte, qu’ils accusent de "promouvoir l’idéologie du genre".L'Europe comme les organisations de la société civile dénoncent un retour en arrière sur les droits fondamentaux des femmes. Pour les ONG féministes, la décision lettone fragilise les femmes et renforce les mouvements anti-droits à travers l’Europe.La Commission européenne a tenu à rappeler que la Lettonie, État membre de l'UE, était tenue de respecter les règles internationales de protection des femmes.En 2021, l'UE avait condamné le gouvernement turc pour avoir quitté la convention. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait jugé cette décision "profondément inquiétante". Tweet URL Notre article Violences contre les femmes : la Turquie a quitté la Convention d'Istanbul"Un message dangereux"Réagissant au vote du Parlement letton, le Conseil de l'Europe estime qu'il s'agit d'"un message dangereux" pour les droits des femmes. Il s'agit d'un pas en arrière sans précédent et profondément inquiétant pour les droits des femmes et les droits de l'homme en Europe. Theodoros Rousopoulos, Conseil de l'EuropePour le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, Theodoros Rousopoulos, "Il s'agit d'un pas en arrière sans précédent et profondément inquiétant pour les droits des femmes et les droits de l'homme en Europe".Selon lui, cette décision, "prise à la hâte et alimentée par la désinformation", va se traduire par "moins de protection pour les femmes et les jeunes filles en Lettonie"."La Lettonie marche sur les traces de la Turquie, qui s'est retirée en 2021. Depuis, les féminicides et les violences faites aux femmes ont considérablement augmenté", ajoute-t-il.Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Riga pour dénoncer ce retour en arrière. "Ce vote est cruel pour toutes celles qui ont eu le courage de demander de l’aide", regrette une manifestante.Lire aussi dans Terriennes:Convention d'Istanbul contre les violences domestiques : la Bulgarie plie face aux conservateursLes Turques défendent la Convention d'Istanbul contre les violences faites aux femmes

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RTL fêtera mi-novembre les 25 ans de Laurent Gerra sur son antenne

Par AFP © 2025 AFP RTL va fêter les 25 ans de présence de l'humoriste et imitateur Laurent Gerra sur son antenne lors d'une soirée spéciale diffusée le 18 novembre à 20H00, en direct et en public, a annoncé jeudi la radio à l'AFP.Présentée par l'animateur Eric Jean-Jean, la soirée proposera "deux heures de sketchs inédits, de surprises, de messages inattendus et de moments cultes", selon la radio.Plusieurs invités sont attendus autour de Laurent Gerra et de sa complice habituelle à l'antenne, l'animatrice Jade: le musicien Thomas Dutronc et des figures de RTL, l'humoriste Philippe Caverivière, le journaliste Augustin Trapenard ou l'animateur Julien Courbet.Selon RTL, "d'autres surprises sont prévues avec notamment Sylvie Vartan et Marie-Claude Pietragalla" pour des messages à distance.Les auditeurs pourront réserver leurs places sur RTL.frRévélé à la télévision par Jacques Martin puis Michel Drucker au début des années 1990, Laurent Gerra, 57 ans, est arrivé sur RTL le 2 janvier 2001, en provenance d'Europe 1, pour une chronique intitulée à l'époque "Elections matinales".Sa chronique actuelle est programmée tous les jours en semaine à 08H50.

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