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Actualités sur le développement, la société, l’économie et les grands enjeux à travers le continent africain.
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Tchad: les autorités se préparent à un afflux "massif" de réfugiés soudanais

Par TV5MONDE AFP Après les atrocités commises par les paramilitaires des Forces de soutien rapide dans la ville d'El-Facher, l'ONU et les autorités tchadiennes craignent un afflux "massif" des Soudanais venus se réfugier depuis le Darfour voisin. Après les atrocités commises par les paramilitaires des Forces de soutien rapide dans la ville d'El-Facher, l'ONU et les autorités tchadiennes craignent un afflux "massif" des Soudanais venus se réfugier depuis le Darfour voisin.Combien seront-ils ? L'ONU et les autorités tchadiennnes ne peuvent connaître le nombre exact de Soudanais fuyant le Darfour après les exactions des paramilitaires soudanais des Forces de soutien rapide (FSR). Cet afflux "massif" intervient sur fond de raréfaction des fonds internationaux et de surpopulation dans les camps tchadiens après deux ans et demi de conflit au Soudan. Les FSR ont annoncé ce jeudi 6 novembre leur accord pour une trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad (États-Unis, Émirats arabes unis, Arabie saoudite et Égypte). Mais les humanitaires s'attendent à accueillir des réfugiés en mauvais état, quel que soit leur nombre.Depuis la prise le 26 octobre par les FSR d'El-Facher, chef-lieu du Darfour-Nord, dans l'ouest du Soudan, l'ONU et de multiples témoignages font état de massacres, viols systématiques, pillages et déplacements massifs de populations. Your browser doesn't support HTML5 video. "Nous avons mis en place un plan avec le HCR, l'OIM et l'Ocha", les agences de l'ONU chargées respectivement des réfugiés, des migrations et de l'aide humanitaire, afin de "répondre à l'afflux massif de réfugiés" attendu, indique à l'AFP Gassim Chérif, porte-parole du gouvernement tchadien. "Nous orientons les stocks humanitaires et identifions de nouveaux sites sécurisés pour accueillir les réfugiés", ajoute-t-il.Coordinateur d'urgence du HCR, Jens Hesemann prévoit l'arrivée de "90.000 réfugiés soudanais au Tchad dans les trois prochains mois". "Ça pourrait être beaucoup plus. Ou moins. C'est une grande inconnue", nuance-t-il.On arrive à la fin des fonds reçus. Il va falloir frapper à la porte des bailleurs pour libérer de nouveaux fonds, mais on ne sait pas où. Dermot Hegarty, Norwegian Refugee CouncilLa frontière avec le Tchad se trouve à plus de 300 km d'El-Facher où, selon les Nations unies, plus de 260.000 civils étaient assiégés depuis 18 mois. Directrice de l'ONG Solidarités International au Soudan, Caroline Bouvard minimise l'éventualité d'un passage "massif vers le Tchad ces deux prochaines semaines", les points de passage étant soit très chers, soit en proie aux combats."Nasse meurtrière""Peu importe le nombre d'arrivées, nous nous préparons à accueillir des personnes dans un état catastrophique", anticipe de son côté un responsable d'une ONG présente des deux côtés de la frontière. "Les plus rapides vont mettre 10 à 12 jours pour arriver au Tchad, mais si ce sont des enfants et femmes en état de malnutrition, ils vont mettre 14 à 17 jours", d'autant qu'ils "voyagent uniquement de nuit pour échapper à la nasse meurtrière des RSF", poursuit-il.Relire "Il y aura des comptes à rendre pour de tels crimes": que peut faire la CPI contre les massacres de civils au Darfour?Autre sujet d'inquiétude, les ressources financières, alors que les financements internationaux de l'aide humanitaire s'effondrent, et le manque de place. "On arrive à la fin des fonds reçus", s'alarme Dermot Hegarty, directeur pays de NRC (Norwegian Refugee Council).L'ONG norvégienne finalise la livraison de 300 abris au camp de Touloum, dans l'est du Tchad. "Après, on n'a plus d'argent. Il va falloir frapper à la porte des bailleurs pour libérer de nouveaux fonds, mais on ne sait pas où"."Je prends de l'argent sur d'autres projets pour faire face à cette nouvelle crise", abonde le directeur national d'une autre ONG. "Dans un contexte global où les financements des bailleurs de fonds sont plus restreints qu'avant, nous appelons la communauté internationale à davantage soutenir le Tchad", lance Jens Hesemann. Car les camps au Tchad sont déjà saturés après deux ans et demi de conflit. "Plus de 1,3 million de Soudanais ont fui au Tchad et on ne répond qu'à 40 à 60% de leurs besoins", souligne Jens Hesemann.Depuis le début du conflit, "le Tchad est resté solidaire avec nos frères soudanais, mais nous atteignons nos limites", alerte de son côté le porte-parole du gouvernement tchadien Gassim Chérif. L'afflux annoncé "nécessite une mobilisation de la communauté internationale immédiate. Le Tchad se sent seul! Si l'aide ne vient pas, cela pourrait impacter la cohabitation entre populations hôtes et réfugiées et compromettre la cohésion nationale", pointe-t-il.Relire Soudan : le Tchad dément toute ingérence

Source LogoTV5 MONDE
Le MondeLe Monde
EN DIRECT, Gaza : l’armée israélienne dit avoir frappé un site du Hezbollah dans le sud du Liban, le mouvement chiite affirme son « droit légitime » à se défendre
Ouest FranceOuest France
Le Hezbollah refuse les négociations, l’armée israélienne frappe à nouveau le sud du Liban
RFIRFI
Liban-Sud: nouvelles frappes meurtrières d'Israël, le Hezbollah pris pour cible
Courrier internationalCourrier international
Les frappes israéliennes contre le sud du Liban s’intensifient
coverageCouverture complète
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Retour de la piraterie en Somalie : une opération de sauvetage en cours sur un pétrolier européen

Plusieurs incidents ont été signalés aux centres de sécurité maritimes internationaux depuis le début de la semaine au large de la Somalie. Le centre de sécurité maritime de l’océan Indien avait publié une alerte la semaine dernière indiquant un regain d’activité. Un pétrolier sous pavillon maltais a été abordé, la mission navale européenne Atalante est en route pour porter secours à l’équipage.

Source LogoLe Marin
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Sahara occidental: 50 ans après la "Marche verte"

Par Slimane Zeghidour TV5 JWPlayer Field Il y a 50 ans, le 6 novembre 1975, 350 000 Marocains entreprenaient une "Marche verte" vers le Sahara occidental à l’appel du roi Hassan II, pour marquer son appartenance au Royaume. Un demi-siècle plus tard, le conflit n’est toujours pas réglé. Mais à l’ONU, un vote vient de changer la donne. Les explications de Slimane Zeghidour. TV5 JWPlayer Field Il y a 50 ans, le 6 novembre 1975, 350 000 Marocains entreprenaient une "Marche verte" vers le Sahara occidental à l’appel du roi Hassan II, pour marquer son appartenance au Royaume. Un demi-siècle plus tard, le conflit n’est toujours pas réglé. Mais à l’ONU, un vote vient de changer la donne. Les explications de Slimane Zeghidour.

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Soudan: les paramilitaires, les FSR, acceptent une proposition de trêve humanitaire

Par TV5MONDE AFP Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé ce jeudi 6 novembre leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad. Cette proposition avait été rejetée mardi 4 novembre par l'armée soudanaise.  Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé ce jeudi 6 novembre leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad. Cette proposition avait été rejetée mardi 4 novembre par l'armée soudanaise. "En réponse aux aspirations et aux intérêts du peuple soudanais, les Forces de soutien rapide (FSR) affirment leur accord pour s'engager dans la trêve humanitaire" proposée en septembre par les pays médiateurs du Quad, les États-Unis, l'Égypte, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. La proposition des médiateurs stipule une trêve de trois mois selon un responsable saoudien joint par l'AFP. "Les FSR attendent de (...) commencer des discussions sur les arrangements pour la cessation des hostilités", affirme le communiqué publié sur leur chaine Telegram en saluant les efforts de médiateurs.(Re)lireSoudan: qui est le général "Hemedti", commandant des Forces de soutien rapide qui ont pris El-Fasher?De son côté, le chef de l'armée soudanaise, Abdel-Fattah Al-Burhane, a déclaré que ses forces continuaient "de défaire l'ennemi et de sécuriser l'Etat soudanais jusqu'à ses frontières". "Bientôt, nous vengerons ceux qui ont été tués et maltraités (....) dans toutes les régions attaquées par les rebelles", a dit le général dans un discours télévisé. Une proposition portée par WashingtonAprès une réunion au sommet sur cette proposition portée par Washington, l'administration pro-armée basée à Port-Soudan avait fait savoir mardi 4 novembre qu'elle comptait poursuivre la guerre tout en présentant un plan pour "faciliter l'accès à l'aide humanitaire" et "la restauration de la sécurité et de la paix". Your browser doesn't support HTML5 video. Cette réunion à Port-Soudan était intervenue après des nouveaux efforts de l'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, de faire avancer le plan présenté mi-septembre par le Quad. "Massacre"Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait encore exhorté mardi les belligérants à "venir à la table des négociations" et "mettre fin à ce cauchemar de violence". Le conflit entre l'armée et les paramilitaires, qui a éclaté en 2023, a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire contemporaine, selon l''ONU. Your browser doesn't support HTML5 video. Des images satellite analysées par le laboratoire de l'université américaine de Yale montrent des "activités d'élimination des corps" dans la ville d'El-Fascher, prise par les paramilitaires, avec notamment des traces "correspondant à des fosses communes".(Re)lireSoudan: qui arme les rebelles dirigés par le général "Hemetti"?Depuis la prise le 26 octobre de cette ville du Darfour, dans l'ouest du Soudan, l'ONU a fait état de massacres, viols, pillages et déplacements massifs de population.De multiples témoignages, étayés par des vidéos publiées par les paramilitaires des FSR sur les réseaux sociaux, décrivent des atrocités dans cette région coupée du monde.Selon le rapport du Humanitarian Research Lab (HRL), des données aériennes récentes indiquent aussi qu'"un massacre est en cours sur le site de l'ancien hôpital" pour enfants.Depuis la chute d'El-Fascher, les violences continuent dans la région du Darfour, où est située la ville, mais les combats se concentrent au Kordofan, une région stratégique du centre du Soudan car située entre la capitale Khartoum, contrôlée par les militaires, et le Darfour, aux mains des paramilitaires.

Source LogoTV5 MONDE
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Sénégal: «On n'a jamais vu une dette cachée de cette importance» en Afrique, constate le FMI

« On n'a jamais vu une dette cachée de cette importance » en Afrique, affirme Edward Gemayel. Le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal s'est exprimé, jeudi 6 novembre, à l'issue d'une visite de deux semaines pour discuter de la reprise d'un programme de prêt de l'institution internationale. Cette importance explique, selon lui, que les discussions doivent se poursuivre et n'aient pu aboutir, jusqu'à présent, à la conclusion d'un nouveau prêt attendu par le Sénégal.

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TV5 MONDETV5 MONDE
Il y a 50 ans la marche verte au Sahara occidental: retour sur le coup de poker du roi du Maroc Hassan II
La CroixLa Croix
Sahara occidental : les États-Unis et l’ONU laissent la main au Maroc et à son plan d’autonomie
RFIRFI
Sahara occidental : 50 ans après la Marche verte, l’ONU fait évoluer sa position au profit du Maroc
Jeune AfriqueJeune Afrique
La Marche verte, l’histoire d’un coup de poker
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Mali: 14 personnes tuées dans une nouvelle attaque djihadiste dans le centre du pays

Par TV5MONDE AFP Quatorze civils maliens ont été tués par des djihadistes ces derniers jours dans la localité de Léré, dans le centre du Mali dans deux attaques séparées, le 30 octobre et le 3 novembre. Quatorze civils maliens ont été tués par des djihadistes ces derniers jours dans la localité de Léré, dans le centre du Mali dans deux attaques séparées, le 30 octobre et le 3 novembre.Lundi 3 novembre, dans la localité de Léré, "il y a eu un assaut par le JNIM et ils ont enlevé douze personnes qu'ils ont ensuite tuées", a raconté ce jeudi 6 novembre à l'AFP un responsable local s'exprimant anonymement pour raisons de sécurité.Deux bergers, enlevés quatre jours avant l'assaut, ont été "trouvés morts à quelques kilomètres de la ville", a ajouté cette source qui affirme que les djihadistes accusaient ces civils "d'être complices des Fama (Forces armées maliennes)". Your browser doesn't support HTML5 video. Un homme qui a fui Léré pour trouver refuge en Mauritanie a affirmé à l'AFP que les djihadistes avaient donné "un ultimatum de 24 heures" pour quitter la ville et "ceux qui n'ont pas pu partir ont été tués"."Ceux qui ont refusé de partir ont été assassinés ou pris en otage", a indiqué à l'AFP un autre habitant de la ville, réfugié en Mauritanie.Depuis deux semaines, les djihadistes du JNIM imposent un blocus sur cette localité du centre."Nous avons reçu des informations selon lesquelles il y a eu 14 personnes, civils hommes, qui ont été exécutées. Il y a eu des centaines de personnes qui ont fui ces dernières 48 heures", a affirmé à l'AFP une source onusienne. Lire CARTES. Sénégal, Côte d'Ivoire, Guinée... Comment les djihadistes du Sahel se rapprochent d'autres pays d'Afrique de l'OuestLe JNIM reproche aux habitants de n'avoir "pas respecté les conditions qu'ils avaient fixées", explique cette même source.Une source sécuritaire basée à Tombouctou confirme à l'AFP "l'exécution d'au moins dix personnes", tout comme un militaire qui s'est rendu à Léré "pour constater le massacre".Dans le reste du pays, les djihadistes du JNIM accentuent depuis le mois de septembre la pression sur la junte malienne en imposant des blocus sur plusieurs localités ainsi que sur les camions-citernes de carburant.Cette stratégie d'étouffement de l'économie de ce pays sahélien se fait désormais ressentir jusque dans la capitale Bamako.La cartographie récente des attaques montre que le JNIM cherche à isoler Bamako, en multipliant les opérations sur les routes alentour.La junte au pouvoir depuis deux coups d'Etat en 2020 puis 2021 peine à endiguer les attaques djihadistes sur le terrain.Lire Mali: ravitailler Bamako en carburant, un travail de tous les dangersFace à la dégradation de la situation, les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé fin octobre le retrait de leur personnel non-essentiel du Mali et plusieurs ambassades ont demandé à leurs ressortissants de quitter le territoire.Depuis 2012, le Mali fait face à une profonde crise sécuritaire, nourrie notamment par les violences du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM, affilié à Al-Qaïda), de l'organisation État islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires.

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Ethiopie: la région Afar dit être attaquée par les forces du Tigré

Par AFP Par Dylan GAMBA © 2025 AFP Sur fond de retour des tensions entre le pouvoir fédéral éthiopien et les autorités régionale du Tigré, la région voisine de l'Afar, dans le nord-est de l’Éthiopie, accuse les forces tigréennes d'avoir pénétré sur son territoire, d'avoir pris le contrôle de villages et de "bombarder des civils".La guerre au Tigré, qui a opposé l'armée fédérale éthiopienne aux forces tigréennes du TPLF entre novembre 2020 et novembre 2022 et a fait au moins 600.000 morts, selon l'Union africaine, avait débordé dans l'Afar, dont les troupes prêtaient main-forte au gouvernement d'Addis Abeba contre les autorités tigréennes.Cette guerre avait été déclenchée après une attaque par les forces régionales du Tigré d'une base militaire fédérale, après des mois de tensions entre Addis Abeba et les dirigeants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), parti dirigeant la région, qui contestaient l'autorité du Premier ministre Abiy Ahmed.Le TPLF "a pénétré aujourd'hui par la force sur le territoire afar", ont dénoncé tard mercredi les autorités de cette région éthiopienne frontalière de l’Érythrée et de Djibouti."Il y contrôle six villages et bombarde les civils à l'aide de mortiers", ont-elles ajouté, sans donner de bilan.Le TPLF "ne tire aucune leçon de ses erreurs" passées, ont encore dénoncé les autorités de l'Afar, fustigeant des "actes de terreur".Le TPLF n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP. Il est pour l'heure difficile de savoir qui est impliqué dans ces affrontements.Une source humanitaire présente dans la région, qui a requis l'anonymat, a affirmé que "les combats ont pris fin la nuit dernière, mais il y a de nombreuses personnes déplacées", précisant "ne pas avoir d'informations sur d'éventuels victimes". "Devoir défensif" Selon le communiqué des autorités afar, les forces tigréennes ont attaqué le district de Megale, dans le nord-ouest de l'Afar, "avec des tirs d'armes lourdes sur des éleveurs civils".Si le TPLF "ne cesse pas immédiatement ses actions, l'administration régionale de l'Afar assumera son devoir défensif de se protéger contre toute attaque extérieure", ont-elles prévenu. Cette action militaire "détruit ouvertement l'accord de paix de Pretoria", signé en novembre 2022 entre les autorités fédérales éthiopiennes et les dirigeants tigréens et qui a mis fin à la guerre au Tigré.Pour Kjetil Tronvoll, professeur à Oslo New University College et spécialiste de la zone, il est pour l'heure difficile de "comprendre quel est l'élément déclencheur de cette escarmouche"."Mais cela confirme et étaye l'hypothèse du +chemin vers la guerre+, impliquant directement le Tigré et le TPLF, perçu comme un adversaire par Addis Abeba", a-t-il poursuivi.Interrogées sur leur éventuelle intervention, les autorités fédérales n'ont pas répondu aux demandes de l'AFP.Si les armes s'étaient tues depuis l'accord de Pretoria, les relations n'ont cessé de se tendre depuis le début de l'année entre les autorités fédérales et le TPLF, formation qui a dirigé de façon hégémonique l’Éthiopie de 1991 à 2018, avant d'être marginalisée à l'arrivée au poste de Premier ministre cette année-là d'Abiy Ahmed. Le TPLF, déchiré par des tensions internes, a été radié en mai de la liste des partis politiques éthiopiens.Les autorités fédérales éthiopiennes accusent notamment le TPLF de s'être rapproché de l’Érythrée voisine, autre pays de la Corne de l'Afrique qui entretient historiquement des relations exécrables avec Addis Abeba.Ancienne colonie italienne, progressivement annexée par l’Éthiopie dans les années 1950, l’Érythrée est devenue indépendante en 1993 après des décennies de guerre contre le pouvoir fédéral éthiopien.Début octobre, les autorités d'Addis Abeba ont accusé l’Érythrée et le TPLF de se préparer "activement à une guerre" contre elles, dans une lettre au secrétaire général de l'ONU.Une guerre meurtrière a opposé entre 1998 et 2000 l’Éthiopie et la jeune Erythrée, notamment autour de territoires frontaliers contestés.A son arrivée au pouvoir, M. Abiy a signé un accord de paix historique avec l’Érythrée, dont l'armée avait ensuite assisté l’Éthiopie dans son conflit contre les forces tigréennes. Mais depuis la fin du conflit au Tigré, Éthiopie et Érythrée sont à nouveau à couteaux tirés.Les autorités d'Asmara accusent notamment l’Éthiopie de lorgner sur le port érythréen d'Assab, au bord de mer Rouge, sur fond de propos répétés de M. Abiy revendiquant pour son pays un "accès à la mer", dont il est privé depuis l'indépendance de l’Érythrée.

Source LogoTV5 MONDE
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Tunisie : les droits humains des migrants ne seraient pas respectés selon Amnesty

Dans un nouveau rapport, Amnesty International pointe une politique migratoire tunisienne qui ne respecte pas les droits humains des personnes migrantes.   Arrestations ciblées « sur la base de critères raciaux », « interceptions en mer dangereuses » ou encore… L’article Tunisie : les droits humains des migrants ne seraient pas respectés selon Amnesty est apparu en premier sur lecourrierdelatlas.

Source LogoLe Courrier de l'Atlas
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Bénin : le ton monte entre Talon et Boni Yayi

Le ton monte entre l’ancien président Boni Yayi et l’actuel chef de l’État Patrice Talon. Alors que le parti Les Démocrates a vu sa candidature invalidée pour la présidentielle d’avril 2026, en raison d’un parrainage manquant, le climat politique s’est encore un peu plus crispé. Boni Yayi accuse son successeur d’être derrière les déboires de sa formation. Dans un entretien sur la télévision nationale, le président Patrice Talon a tenu à répondre.

Source LogoFrance 24
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Nord-est de la RDC: «Des milliers de personnes souffrent en silence» en Ituri, s’alarme le CICR

C’est une province orientale de la RDC dont on parle moins. Pourtant, elle est comme ses voisines du Nord-Kivu et Sud-Kivu, en proie aux conflits. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) alerte sur la situation humanitaire en Ituri. Le CICR évoque un cycle meurtrier dont les civils sont les premières victimes. « Des milliers de personnes souffrent en silence », décrit dans son rapport l’organisation internationale.

Source LogoRFI
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De retour au Nigeria, des réfugiés ayant fui les jihadistes n'ont qu'une envie: repartir

Par AFP Par Nicholas ROLL with Amadu Aliyu Ngulde in Malam Fatori © 2025 AFP Lorsque les jihadistes ont attaqué son petit village du nord-est nigérian en 2015, incendié les maisons et abattu des civils, Abdulhamid Mohammed n'a pas eu d'autre choix que de fuir et traverser la frontière pour trouver refuge au Tchad voisin. Dix ans plus tard, peu de choses ont changé dans le village de pêcheurs de Doron Baga, sur la rive nigériane du lac Tchad, ce qui n'a pas empêché le gouvernement nigérian d'y renvoyer Abdulhamid Mohammed il y a quelques mois.Alors que la violence jihadiste a diminué depuis son pic il y a dix ans, le Nigeria a fermé les camps de déplacés sur son territoire et rapatrié les réfugiés vivant à l'étranger, dans un effort pour repeupler les campagnes et restaurer la "dignité" des personnes chassées de chez elles.Un accord conclu en février entre le Nigeria, le Tchad et l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a permis le retour volontaire d'environ 8.000 réfugiés au Nigeria.Mais beaucoup, comme Abdulhamid Mohammed, songent à quitter à nouveau leur pays.Quand ce pêcheur de 40 ans est revenu, il a découvert que certaines zones du lac Tchad restaient sous contrôle jihadiste."On ne peut pas y aller", a-t-il déclaré à l'AFP à Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, où il a déménagé. "J'ai l'intention de retourner au Tchad, parce qu'au Tchad… je peux continuer à pêcher", a-t-il détaillé.En mai, une attaque contre le village de Malam Karanti, situé à seulement dix kilomètres de Doron Baga, a fait 17 morts parmi les agriculteurs et les pêcheurs.– Ligne de front –Le Nigeria combat une insurrection jihadiste depuis le soulèvement de Boko Haram en 2009, un conflit qui s'est étendu au-delà des frontières et a donné naissance à des groupes dissidents tout aussi meurtriers, comme la Province de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP). Les attentats-suicides et les fusillades ne secouent plus Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno, épicentre du conflit jihadiste.Mais si la ville est redevenue sûre, elle manque d'emplois: Mohammed Abubakar, 46 ans, lui aussi originaire de Doron Baga, enchaîne les petits boulots journaliers mais dit envisager de retenter sa chance au Tchad.Les deux hommes décrivent des parcours similaires: on leur avait promis une vie meilleure au Nigeria, ils ont attendu dans un camp de déplacés internes après avoir traversé la frontière depuis le Tchad, avant d'arriver dans leur village quasi-déserté, toujours sur la ligne de front.En 2022, lorsque le gouvernement nigérian a commencé à organiser le retour de réfugiés, la ville de Malam Fatori, à la frontière avec le Niger, s'est un peu repeuplée. Mais des années d'insécurité ont anéanti l'économie locale de cette ville frontalière autrefois prospère. Les pêcheurs et commerçants qui s'aventurent dans la brousse doivent verser des pots-de-vin à des jihadistes qui ont installé des postes de contrôle de fortune. Les civils vivent dans la peur, craignant une reprise des combats entre les jihadistes et la base militaire voisine."Nous étions heureux de revenir sur la terre de nos ancêtres", raconte Falmata Mohammed, 35 ans, mère de quatre enfants et ancienne déplacée interne.Mais elle et ses compagnons de retour "n'ont pas d'argent pour acheter de la nourriture. Parfois, nous dormons le ventre vide."En septembre, une attaque jihadiste contre la ville récemment repeuplée de Darul Jamal a fait au moins 60 morts.– Retour au Tchad –Babagana Zulum, gouverneur de l'Etat de Borno, a averti plus tôt cette année que les forces de sécurité "perdaient du terrain" face aux jihadistes. Mais il a maintenu la fermeture des camps de déplacés internes que les autorités jugent surpeuplés et trop coûteux.Le bureau du gouverneur n'a pas répondu aux demandes de commentaires de l'AFP."Nous ne nions pas que l’insécurité persiste encore dans certaines zones. Il n’en demeure pas moins que l’Etat de Borno reste largement pacifique", a déclaré Dauda Iliya, porte-parole du gouverneur Zulum, dans un communiqué, en précisant que plus d'un million de personnes ont été réinstallées sous son administration.Certains ont déjà repris leur vie de réfugié."L'argent est parti très vite. Il n'y avait pas de travail. Pas de lac. Aucun moyen de survivre", raconte Mala Abdallah, 55 ans, à propos de son retour au Nigeria.Lorsqu'il vivait au Tchad, il gagnait un peu d'argent en vendant du bois de chauffage et grâce à de petits commerces. Quelques mois après son retour au Nigeria, Abdallah a pris la douloureuse décision de repartir, cette fois non pas pour fuir la violence, mais la pauvreté."Au Tchad, au moins, je pouvais manger", a-t-il confié à l'AFP.

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Afrique du Sud: des citoyens appellent leur gouvernement à l'aide après avoir rejoint la guerre entre la Russie et l'Ukraine

Par Lorène Bienvenu avec agences Le gouvernement d'Afrique du Sud a reçu des appels au secours de la part de dix-sept de ses citoyens ayant rejoint les rangs des mercenaires combattant dans la région ukrainienne du Donbass. Incités à rejoindre les paramilitaires grâce à des contrats lucratifs, ils demandent à être rapatriés. Le gouvernement d'Afrique du Sud a reçu des appels au secours de la part de dix-sept de ses citoyens ayant rejoint les rangs des mercenaires combattant dans la région ukrainienne du Donbass. Incités à rejoindre les paramilitaires grâce à des contrats lucratifs, ils demandent à être rapatriés.Le gouvernement d'Afrique du Sud dit avoir reçu des appels à l'aide de la part de dix-sept de leurs citoyens qui s'étaient engagés aux côtés des mercenaires combattant dans la région ukrainienne du Donbass. La déclaration ne précisait pas pour quel camp les Sud-Africains combattaient dans le Donbass, vaste zone de l'est de l'Ukraine frontalière de la Russie, où s'affrontent forces ukrainiennes et russes.Le président Cyril Ramaphosa a "ordonné une enquête sur les circonstances qui ont conduit au recrutement de ces jeunes hommes dans ces activités apparemment mercenaires", a déclaré un porte-parole du gouvernement.  Your browser doesn't support HTML5 video. Ces hommes, âgés entre 20 et 39 ans, auraient été incités à rejoindre les forces paramilitaires grâce à des contrats lucratifs, d'après les autorités sud-africaines. Dans ce pays situé à l'extrémité australe du continent africain, il est interdit de combattre pour le compte d'un autre gouvernement, sauf en cas d'autorisation préalable.Le président Ramaphosa et le gouvernement sud-africain condamnent fermement l'exploitation de jeunes personnes vulnérables par des individus travaillant pour des entités militaires étrangères.Vincent Magwenya, porte-parole du gouvernementLe taux de chômage est supérieur à 30 % en Afrique du Sud. Ce chiffre est encore plus élevé chez les jeunes, ce qui les rend vulnérables au recrutement, selon les analystes."Le président Ramaphosa et le gouvernement sud-africain condamnent fermement l'exploitation de jeunes personnes vulnérables par des individus travaillant pour des entités militaires étrangères", a-t-il affirmé le porte-parole du gouvernement, Vincent Magwenya. Cyril Ramaphosa a ordonné l'ouverture d'une enquête sur le recrutement de Sud-Africains dans des activités de mercenariat, selon la présidence.Seize des dix-sept personnes retenues dans le Donbass seraient originaires du KwaZulu-Natal, et un de la province du Cap-Oriental, d'après le porte-parole du gouvernement. Le gouvernement travaille par "voies diplomatiques" pour leur retour, a ajouté Vincent Magwenya.Une influence russe grandissante en AfriqueLes liens entre la Russie et l'Afrique se développent rapidement ces dernières années. Africa Corps, un groupe mercenaire russe contrôlé par le ministère russe de la Défense, a pris la place de Wagner en Afrique de l'Ouest, après la mort de son chef, Evgueni Prigojine, dans un accident d'avion, en août 2023. Your browser doesn't support HTML5 video. La BBC a révélé que des jeunes femmes avaient été emmenées dans la zone économique spéciale d'Alabuga, en Russie, pour travailler dans une usine de drones. Plus de 1000 femmes auraient été recrutées en Afrique et en Asie du Sud pour travailler dans ces fabriques. En août dernier, le gouvernement sud-africain a diffusé un avertissement à l'attention des jeunes femmes contre les offres d'emploi à l'étranger, notamment en Russie, publiées sur les réseaux sociaux.(Re)lire "Ces réseaux semblent se diversifier": un trafic d'êtres humains démantelé au Kenya avant l'envoi de 22 hommes en RussieLa chaîne de Grande-Bretagne indique que la police kényane dit avoir porté secours à plus de vingt personnes, en septembre. Elle les suspectait d'être victime d'un réseau de traite d'êtres humains qui les avait attirées avec des offres d'emploi en Russie, mais qui avait en fait l'intention de les envoyer combattre en Ukraine.L'Ukraine a aussi été critiquée par le passé pour avoir tenté de recruter des ressortissants étrangers, notamment africains, dans la guerre contre la Russie.

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Le MondeLe Monde
Un prêtre français accusé de violences sexuelles sur des migrants au Maroc
Rennes Infos AutrementRennes Infos Autrement
Un prêtre du diocèse de Rennes mis en cause pour abus sexuels sur mineurs au Maroc
Le TélégrammeLe Télégramme
Un prêtre breton accusé de violences sexuelles sur des réfugiés mineurs au Maroc
MavilleMaville
Un prêtre ayant officié à Rennes et Mordelles soupçonné de viols et violences sexuelles sur des mineurs au Maroc (Ouest-France)
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Sénégal: un avocat du député Farba Ngom et de l’ex-ministre Moustapha Diop dénonce «l'arbitraire» de leur détention

Au Sénégal, le député d’opposition Farba Ngom est en détention depuis le 27 février 2025 et l’ancien-ministre Moustapha Diop depuis le 22 mai dernier. Ces deux proches de l’ancien président Macky Sall (2012-2024) sont soupçonnés dans des affaires financières. L’un de leurs avocats, maître Antoine Vey, dénonce « l'utilisation de l'appareil judiciaire pour faire de la politique ». Lui et ses collègues français ont mandaté un expert pour lister les abus dont seraient victimes les deux hommes politiques sénégalais.

Source LogoRFI
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Civils abattus, appel aux viols, fosses communes à el-Fasher: comment ont été documentées ces exactions au Soudan

Des images édifiantes attestent de l'ampleur des massacres commis au Soudan lors de la prise d'el-Fasher par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), opposés depuis le 15 avril 2023 à l’armée soudanaise. Des chercheurs publient les résultats de leur enquête sur la base de vidéos et d'images satellites documentant les violences dans cette ville de l’ouest du pays.

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Les observateurs de l’Union africaine dénoncent des irrégularités lors de l’élection présidentielle en Tanzanie

La mission d’observation de l’Union africaine (UA) a affirmé mercredi que l’élection présidentielle du 29 octobre en Tanzanie n’avait pas respecté les principes démocratiques fondamentaux, pointant des irrégularités majeures et des violences meurtrières survenues après le scrutin. Selon le rapport préliminaire de la mission, les élections « n’ont pas respecté les cadres normatifs et les... The post Les observateurs de l’Union africaine dénoncent des irrégularités lors de l’élection présidentielle en Tanzanie appeared first on Entrevue.

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Pourquoi entre l’Éthiopie et l’Érythrée apparaît le spectre d’un nouveau conflit

Si le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, avait opéré un rapprochement avec l’Érythrée après son arrivée au pouvoir, en 2018, les autorités d’Addis-Abeba ont accusé Asmara, début octobre, de se préparer « activement à une guerre » contre leur pays, dans une lettre adressée à l’ONU. Une déclaration qui fait craindre un conflit imminent entre ces voisins de la Corne de l’Afrique.

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Ethiopie: les autorités de la région Afar disent être attaquées par les forces de la région voisine du Tigré

Par AFP © 2025 AFP La région éthiopienne de l'Afar (nord-est) a accusé les forces de celle voisine du Tigré d'avoir pénétré sur son territoire, pris le contrôle de plusieurs villages et "bombardé des civils".La guerre au Tigré, qui a opposé l'armée fédérale éthiopienne aux forces du TPLF entre novembre 2020 et novembre 2022 et a fait au moins 600.000 morts, selon l'Union africaine, avait débordé dans l'Afar, dont les troupes prêtaient main-forte au gouvernement fédéral contre les autorités du Tigré.Le Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), formation qui dirige la région éponyme, "a pénétré aujourd'hui par la force sur le territoire afar", ont dénoncé les autorités de l'Afar dans un communiqué paru mercredi soir."Il y contrôle six villages et bombarde les civils à l'aide de mortiers", ont-elles ajouté, sans donner de bilan.Le TPLF "ne tire aucune leçon de ses erreurs", ont encore dénoncé les autorités de l'Afar, fustigeant des "actes de terreur".Le TPLF n'a pour l'heure pas donné suite aux sollicitations de l'AFP. Selon le communiqué des autorités afar, les forces tigréennes ont attaqué le district de Megale, dans le nord-ouest de l'Afar, "avec des tirs d'armes lourdes sur des éleveurs civils".Si le TPLF "ne cesse pas immédiatement ses actions, l'administration régionale de l'Afar assumera son devoir défensif de se protéger contre toute attaque extérieure", a également mis en garde le communiqué. Cette action militaire "détruit ouvertement l'accord de paix de Pretoria", signé en novembre 2022 entre les autorités fédérales éthiopiennes et les rebelles tigréens et qui a mis fin à la guerre au Tigré.Si les armes s'étaient jusque là tues, les relations sont de plus en plus tendues entre les autorités fédérales et le TPLF, formation qui a dirigé de façon hégémonique l'Ethiopie de 1991 à 2018 avant d'être marginalisé à l'arrivée au poste de Premier ministre cette année-là d'Abiy Ahmed. Le TPLF, déchiré par des tensions internes, a été radié en mai de la liste des partis politiques éthiopiens.Les autorités fédérales éthiopiennes accusent le TPLF de s'être rapproché de l'Erythrée voisine, autre pays de la Corne de l'Afrique qui entretient historiquement des relations exécrables avec Addis Abeba. Ancienne colonie italienne puis province éthiopienne, l'Erythrée est devenue indépendante en 1993 après des décennies de guerre contre le pouvoir fédéral éthiopien.Une guerre très meurtrière a ensuite opposé entre 1998 et 2000 l'Ethiopie et la jeune Erythrée, notamment autour de territoires frontaliers contestés. A son arrivée au pouvoir, M. Abiy a signé un accord de paix historique avec Asmara, dont l'armée avait ensuite assisté l'Ethiopie dans son conflit contre les forces tigréennes. Mais depuis la fin du conflit au Tigré, Ethiopie et Erythrée sont à nouveau à couteaux tirés.

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Maurice: le puissant homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga entendu par des enquêteurs

À Maurice, le dossier Ravatomanga connaît un nouveau tournant : le milliardaire malgache, proche de l’ex-président Andry Rajoelina, a été interrogé ce 5 novembre 2025 par la Commission des crimes financiers. Soupçonné de blanchiment d’argent et de trafic d’influence, il rejette catégoriquement ces accusations. Le milliardaire a été entendu pendant quatre heures avant de regagner la clinique sous surveillance médicale. Il sera présenté en cour jeudi pour sa mise en accusation provisoire.

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Le MondeLe Monde
Tunisie : les migrants confrontés à des « violations généralisées » de leurs droits humains, dénonce Amnesty qui critique l’Europe
InfoMigrantsInfoMigrants
Tunisie : Amnesty International dénonce un "dangereux tournant" de la politique migratoire
TV5 MONDETV5 MONDE
Tunisie: Amnesty dénonce des violations "généralisées" des droits des migrants
BFMTVBFMTV
L'ONG Amnesty International dénonce des violations "généralisées" des droits des migrants en Tunisie
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Australie : son avocate informait la police, la peine de prison allégée pour un baron de la drogue

Tony Mokbel, baron de la drogue de Melbourne (Australie), a vu sa peine de prison raccourcie en appel ce jeudi 6 novembre. Cette décision fait suite à la découverte de la double vie de son avocate, également informatrice de la police. Une découverte inédite. Trahi par son avocate, qui s’est avérée être une informatrice de la police, un baron de la drogue australien a vu sa peine de prison allégée par une cour d'appel ce jeudi 6 novembre. Au cœur d’une guerre des gangs qui a duré plusieurs années à Melbourne, Tony Mokbel avait été condamné à une peine d'emprisonnement de 30 ans en 2012 après avoir plaidé coupable d'avoir dirigé un cartel de la drogue. Il était en effet à la tête du gang connu sous le nom de «The Company», dont les violences ont coûté la vie à des dizaines de personnes et ont inspiré une série télévisée ...

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"Racines du ciel" dans les savanes ivoiriennes: les éco-guerriers de la Comoé

Par AFP Par Hervé BAR © 2025 AFP Dans la savane ivoirienne le nom de Raphaël Matta sonne encore comme une légende. Plus de 60 ans après la mort de l'éco-guerrier français sous les flèches de braconniers, les gardes ivoiriens, aidés par un ancien soldat d'élite belge poursuivent son oeuvre dans le parc de la Comoé, un oeil sur les trafiquants, l'autre sur les jihadistes."Matta fut le plus grand garde de la Comoé, un peu son père fondateur", raconte Daouda Bamba, lieutenant de l'OIPR (Office ivoirien des Parcs et Réserves).A la tête de son "unité mobile" d'une dizaine d'hommes, il patrouille au quotidien, dans la broussaille, pour défendre le parc de ses multiples prédateurs, braconniers et autres orpailleurs. "Cancer humain" Eléphants, lions, léopards, buffles, antilopes par milliers... la Comoé, d'abord connue comme la "Réserve de faune de Bouna", fut un éden pour les animaux et les touristes en safari. Jusqu'au saccage des années 2000 lors de la crise politico-militaire ivoirienne, désastre écologique dont le parc commence à peine à se relever.Redoutables chasseurs et souvent braconniers, les Lobis, communauté vivant aux abords de la réserve, l'appellent encore parfois "le parc Matta", relève le lieutenant Bamba, en souvenir du contractuel français qui y travailla pendant cinq ans jusqu'à sa mort en 1959, un an avant l'indépendance de la Côte d'Ivoire.Une biographie, écrite par l'un de ses proches, décrit le Français comme "un maître de la brousse", un homme qui "s'est battu avec le courage et l'abnégation des guerriers antiques" et a "donné sa vie pour préserver du carnage quelques centaines d'éléphants". L'ouvrage est préfacé par l'écrivain Romain Gary. "Je ne connaissais pas l'existence de Matta lorsque j'écrivais +Les Racines du Ciel+", y assure celui-ci à propos de son célébrissime roman, prix Goncourt 1956, qui raconte le combat d'un homme pour la nature sauvage africaine. "Je ne savais pas que mon Morel, le défenseur des éléphants et de l'Homme, existait vraiment"."Matta est tombé en Afrique parce qu'il essayait de donner un coup d'arrêt à la monstrueuse destruction par le cancer humain des beautés terrestres", loue Gary dans sa préface. "La mare à Matta" Guidée par les gardes de l'OIPR, l'équipe de l'AFP, au terme d'une longue marche dans les hautes herbes sous une chaleur accablante, s'est rendue sur la tombe de Matta: perdue sous un arbre au coeur du parc, une grosse roche plantée vers le ciel et marquée d'une inscription noire "Matta Raphaël 1924-1959". "C'est comme notre premier patron qui est couché là. Quand on passe à chaque fois, on lui rend hommage. On nettoie sa tombe", commente le lieutenant de l'OIPR.A quelques pas, mangé par la brousse, un échafaudage de métal tient encore sur une dizaine de mètres de hauteur, dominant cette partie de la savane clairsemée.Autrefois mare sacrée, "la mare à Matta", "sorte de plaine entre deux cordons boisés" où ce dernier venait, selon sa biographie, observer du haut de son mirador les bêtes qui venaient s'abreuver. Le journal Le Monde évoque, en 1960, à l'occasion du jugement de ses meurtriers à Abidjan, les "circonstances mal connues" de l'assassinat du Français.Il fut "assommé à coups de casse-tête par des guerriers lobis", son corps "ensuite criblé de flèches", alors qu'il était venu régler une querelle entre communautés dans un village."Ses ennemis étaient nombreux", rappelle sa biographie : "les braconniers lobis, chasseurs infatigables, pisteurs étonnants qui déciment des troupeaux entiers d'animaux sauvages (...)", mais aussi "chefs coutumiers, hauts fonctionnaires, agents électoraux, hommes politiques"... "On a entendu à l'oreille cette histoire", confie Lazare Lanta, 50 ans, l'un des anciens de ce village où s'est rendu l'AFP, bled perdu dans la brousse et toujours sans électricité."On ne sait pas exactement comment il est mort... Dans nos traditions, les parents ne racontent pas aux enfants les choses mauvaises", élude ce paysan, dans la courette de sa masure, envahie par les poules picorant les détritus. "L'autre Blanc du parc" Les années ont passé et un autre nom est désormais sur toutes les lèvres: tout juste retraité des para-commandos belges, Raynald Gilon a débarqué dans le coin en 1975 après avoir bourlingué dans tous les coins chauds de l'Afrique coloniale. "L'autre Blanc du parc, c'est moi!", rigole le pimpant quasi-octogénaire. "Cinquante ans en Côte d'Ivoire! On était toujours fourré dans le parc; parfois des semaines, à marcher 30 à 40 km par jour et à courir après les braconniers", se souvient ce petit homme sec au verbe haut et bien tranché."Mon boulot, c'était défendre le parc, former les gardes gendarmes et chasser les braconniers. J'ai formé au moins 1.000 gardes, peut-être plus. A l'époque, il y avait plein de touristes. Les animaux pullulaient, c'était magnifique", se souvient avec nostalgie M. Gilon."Monsieur Raynald tendait des pièges aux braconniers, ils avaient trop peur de lui. Avec ses pisteurs, il tenait tout le parc", raconte Abdulaï Diomande, un ancien du village de Kafolo, jadis point d'attraction des touristes avec son "Safari Lodge" aujourd'hui délabré. "Raynald, il a fait comme Matta", confirme Bakary, l'un de ses anciens pisteurs à fière allure et aux yeux gris. "A l'époque, pas de GPS. Quand Raynald allait dans le parc, ça chauffait"."Les embuscades, les flèches empoisonnées... C'était un métier dangereux", confirme le vieux Belge. "Les braconniers étaient prêts à tout pour nous échapper, ils étaient très malins". Lion domestique A Kafolo, son lion domestique nommé Masaï, castré pour brider son agressivité, faisait sensation chez les clients du "Safari Lodge" au bord de la piscine.Raynald a été décoré en 2001 comme Chevalier de l’ordre du mérite ivoirien, pour "30 ans de service dans la Comoé. Pas mal, hein?", lance le broussard avec un clin d'oeil. A la retraite depuis 2019, après avoir formé un ultime contingent de gardes, il dirige désormais à la baguette le nouvel hôtel de Kafolo. Une troupe de corniauds a remplacé le lion domestique à ses côtés."On est soit-disant dans une zone rouge, ça freine l'arrivée des touristes", grogne-t-il. "Moi je n'ai jamais vu la trace d'un jihadiste dans le parc". "Ils sont de l'autre côté du fleuve", au Burkina, mais "on les a à l'oeil ici". "Qu'ils viennent, je les attends moi!", menace-t-il, mi-rigolard, faisant mine de braquer un fusil.A 79 ans, celui qui se dit "toujours en grande forme", dit avoir eu "la belle vie dans la Comoé"."On m'appelle encore la terreur des braconniers. Ils ne m'ont pas oublié les salopards. C'est vrai que je les ai secoués, moi, là-dedans", s'esclaffe l'éternel ranger.

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Soudan : de plus en plus de cas de malnutrition sévère au Darfour et au Kordofan

Dans le camp de Tawila au nord du Darfour où continuent d'arriver les réfugiés d'el Fasher, les médecins sur place disent observer de plus en plus de cas de malnutrition, notamment chez les enfants. Les Nations Unies ont déclaré mardi des situations de famine à El Fasher, et à Kadugli dans le sud du Kordofan. Une attaque dans la ville stratégique d'El-Obeid, capitale régionale du Kordofan-Nord, a fait au moins 40 morts.

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Côte d’Ivoire : la réélection d’Alassane Ouattara validée pour un 4e mandat

Le Conseil constitutionnel a validé, mardi 4 novembre, la réélection pour un quatrième mandat du président ivoirien sortant, Alassane Ouattara, félicité dans la foulée par son homologue français Emmanuel Macron. Ouattara, 83 ans, a remporté le scrutin du 25 octobre au premier tour avec 89,77 % des voix, en l’absence des deux principaux leaders de l’opposition, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, déclarés inéligibles. Notre correspondante M'ma Camara nous en dit plus.

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Présidentielle en Guinée : dix candidats déposent leur dossier, sans figure majeure de l’opposition

La date limite de dépôt des dossiers de candidature à l’élection présidentielle en Guinée a expiré ce mardi 4 novembre. La Cour suprême dispose désormais de dix jours pour examiner leur validité. Une dizaine de candidatures ont été enregistrées, dont celle du président de la transition, Mamadi Doumbouya. Mais aucun poids lourd de l’opposition ne figure parmi les prétendants. Correspondance depuis Conakry de Malick Diakité.

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