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Afrique

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Actualités sur le développement, la société, l’économie et les grands enjeux à travers le continent africain.
Le ParisienLe Parisien
Nigeria : 130 élèves kidnappés en novembre retrouvent la liberté
Le FigaroLe Figaro
Le gouvernement nigérian annonce la libération de 130 élèves enlevés en novembre
Le MondeLe Monde
Nigeria : libération des 130 derniers élèves enlevés en novembre dans l’ouest du pays
CNEWSCNEWS
Nigeria : le gouvernement annonce la libération de 130 élèves, enlevés en novembre dans une école catholique
Midi LibreMidi Libre
"Certaines victimes ont été abattues au hasard" : des hommes armés ouvrent le feu sur les clients d’un bar et tuent neuf personnes
FranceinfoFranceinfo
En Afrique du Sud, des hommes armés tuent neuf personnes dans l'attaque d'un bar
CNEWSCNEWS
Afrique du Sud : neuf personnes tuées dans une fusillade près de Johannesburg
Paris NormandieParis Normandie
Afrique du Sud : des hommes armés tuent dix personnes et en blessent dix autres près de Johannesburg
News Image
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport

Alors que le président centrafricain brigue un troisième mandat lors des élections du 28 décembre, l’un des projets majeurs de Faustin-Archange Touadéra n’a pas abouti : faire du pays un pionnier des cryptomonnaies en Afrique. Dans un rapport critique publié cette semaine, l’ONG Global Initiative accuse ces devises d’ouvrir même la porte au crime organisé et de ne pas profiter à la population.

Source LogoRFI
TV5 MONDETV5 MONDE
RD Congo: la Monusco est prolongée un an de plus
RFIRFI
RDC: 124 militaires et policiers jugés pour «abandon de poste» après la prise d’Uvira par l’AFC/M23
RFIRFI
Est de la RDC: plus de 200 blessés acceptés dans les hôpitaux après l'offensive de l'AFC/M23 à Uvira
TV5 MONDETV5 MONDE
RD Congo: quelle est la situation humanitaire à Uvira?
News Image
VIDÉO. Qui sont les « bandits », ces gangs de kidnappeurs qui terrorisent le Nigeria ?

Ils arrivent par dizaines, souvent à moto, armés de fusils d’assaut. Dans le nord-ouest du Nigeria, des groupes armés localement appelés « bandits » terrorisent les populations. Le 21 novembre dernier, plus de 300 enfants ont été enlevés dans une école catholique. Quatre jours plus tôt, ce sont 25 lycéennes d’une école musulmane qui ont été kidnappées. Si une partie des otages s’est échappée ou a été libérée, les enlèvements comme ceux-là, se comptent par centaines.Ces « bandits » sans nom, distincts des organisations jihadistes, sont composés de jeunes hommes très mobiles, agissant principalement pour des raisons économiques. « Ce sont des groupes armés, souvent de plusieurs centaines de personnes, extrêmement mobiles », explique Thibaut Lanchon, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest à Africa Intelligence.Depuis plus d’une décennie, ils pillent des villages, brûlent des habitations et kidnappent hommes, femmes et enfants pour obtenir des rançons. Ils opèrent en priorité dans les zones rurales isolées, et y ciblent les écoles et les rassemblements religieux. « Ils s’attaquent à tout le monde, sans distinction religieuse », précise l’expert. Les rançons, allant de quelques centaines à plusieurs millions d’euros, sont le plus souvent payées par les familles ou les communautés locales, « Tout le monde a peur, on ne sait pas qui sera le prochain », témoigne une habitante.Face à cette violence, le gouvernement nigérian a classé ces groupes comme organisations terroristes, offert des primes pour capturer certains chefs et renforcé les forces de sécurité. Mais sur le terrain, l’État peine à reprendre le contrôle. « Abuja est parfois loin de la réalité de ces zones reculées », souligne Thibaut Lanchon. La population s’organise donc en milices d’autodéfense, souvent mal armées.Mais ces dernières semaines, les attaques se sont intensifiées. En cause, la fin de la saison des pluies, mais aussi des facteurs politiques. Les déclarations de Donald Trump, évoquant une possible intervention américaine pour défendre les chrétiens, « ont probablement accru la pression et encouragé certains groupes à frapper davantage », estime l’expert. Une menace de plus dans un pays déjà confronté à une crise sécuritaire multiple.

Source LogoLe Parisien
France 24France 24
Avancée du M23 en RD Congo : au moins 85 000 réfugiés dans des conditions catastrophiques au Burundi
Jeune AfriqueJeune Afrique
RDC : le mandat de la Monusco prolongé d’un an
TV5 MONDETV5 MONDE
Guerre en RD Congo: la mission de paix de l'ONU, la Monusco, renouvelée pour un an, 11.500 Casques bleus sur place
GeoGeo
Poursuivis par les bombes, les réfugiés congolais du Sud-Kivu fuient vers le Rwanda
News Image
Guerre en Ukraine : l’Afrique du Sud lancée dans « un processus de sauvetage » de 17 ressortissants « enrôlés de force » par la Russie

Malgré leur appel à l’aide, ils n’ont toujours pas retrouvé leur pays. Dix-sept Sud-Africains combattant pour Moscou en Ukraine sont toujours « piégés » au sein de l’armée russe, selon un porte-parole du président sud-africain Cyril Ramaphosa.« Le processus de sauvetage de ces jeunes hommes demeure extrêmement délicat, a-t-il expliqué dans des propos rapportés par The Guardian. Ils se trouvent dans un environnement dangereux. Leur vie est gravement menacée et nous poursuivons les discussions avec différentes autorités, tant en Russie qu’en Ukraine, afin de déterminer comment les sortir de cette situation périlleuse. »« Recrutés à leur insu »« En réalité, l’accent est davantage mis sur les autorités russes et moins sur les autorités ukrainiennes, car les informations dont nous disposons indiquent qu’elles ont été enrôlées de force dans les forces militaires russes », a indiqué le porte-parole du président en réponse à la question d’un journaliste lors d’un point de presse lundi. Il a ajouté que les discussions avec la Russie se poursuivaient et que la question bénéficiait de « toute l’attention possible ».Le 6 novembre, le gouvernement sud-africain a déclaré avoir reçu des appels de détresse de plusieurs ressortissants « recrutés à leur insu » dans l’armée russe. L’enquête menée par les autorités avait soupçonné Duduzile Zuma-Sambudla, la fille de l’ex-président sud-africain Jacob Zuma, d’être responsable du recrutement de 17 hommes en faveur de Moscou.Cette dernière est poursuivie pour avoir attiré 17 compatriotes et deux Botswanais en Russie en juillet, en leur faisant croire qu’ils allaient suivre une formation de gardes du corps pour le parti politique uMkhonto weSizwe de son père ou participer à un cours de développement personnel. Duduzile Zuma-Sambudla a démissionné du Parlement suite à ses accusations tout en réfutant toute implication.

Source LogoLe Parisien
France 24France 24
RD Congo : le groupe armé AFC/M23 affirme avoir entamé le retrait de ses troupes d'Uvira
France 24France 24
L'AFC/M23 dit se retirer d'Uvira : le ministre des Affaires étrangères rwandais réagit
La CroixLa Croix
RD-Congo : les rebelles du M23 affirment avoir entamé le retrait de ses troupes d’Uvira
France 24France 24
RD Congo : le M23 affirme qu'il se retirera d'Uvira, 85 000 réfugiés au Burundi
France 24France 24
Soudan : plus de 1 000 morts en avril lors du bombardement du camp de Zamzam selon ONU
FranceinfoFranceinfo
Plus de 1 000 civils ont été tués en avril au Soudan dans une attaque des paramilitaires contre un camp de réfugiés
FranceinfoFranceinfo
Plus de 1 000 civils ont été tués en avril au Soudan dans une attaque des paramilitaires contre un camp de réfugiés
RFIRFI
Massacre du 28 septembre 2009 en Guinée: la justice relance les poursuites contre sept militaires
L'HumanitéL'Humanité
Génocide à Gaza : l’administration Trump sanctionne deux juges de la CPI pour leur enquête sur les crimes d’Israël
France 24France 24
Les États-Unis imposent de nouvelles sanctions sur deux juges de la CPI enquêtant sur Israël
Le ParisienLe Parisien
Les États-Unis annoncent des sanctions visant deux autres juges de la CPI pour avoir enquêté sur Israël
L'HumanitéL'Humanité
Au Royaume-Uni, 24 membres de Palestine Action en grève de la faim depuis 48 jours face à l’intransigeance du gouvernement
News Image
"Plan de paix" pour l'Ukraine, tensions États-Unis - Venezuela, percée de l'AFC/M23 en RDC

Au sommaire cette semaine : la guerre en Ukraine et les négociations qui se poursuivent autour du "plan de paix" américain remanié, dans un contexte de pression maximale de Donald Trump. Le président américain fait, par ailleurs, à nouveau monter les tensions avec le Venezuela, après la saisie d'un pétrolier au large du pays. Enfin, retour sur la nouvelle percée de l’AFC/M23 en République Démocratique du Congo. Le groupe contrôlerait Uvira, deuxième plus grande ville du Sud-Kivu. Cette nouvelle conquête intervient quelques jours à peine après l'annonce par Washington d'un accord de paix entre les présidents congolais et rwandais.

Source LogoFrance 24
L'HumanitéL'Humanité
RDC – Rwanda : « Le pari de Tshisekedi d’impliquer les États-Unis semble gagnant »
La CroixLa Croix
Alors que le conflit s’enlise en RD-Congo, Washington met la pression sur le Rwanda
France 24France 24
RD Congo : le M23 prêt à se retirer d'Uvira, sous conditions
France 24France 24
L'AFC/M23 prêt à se retirer d'Uvira : "Une diversion" selon le ministre congolais Patrick Muyaya
News Image
Investissement solidaire en Afrique : la France a tout à y gagner

A l’heure où les débats économiques semblent se réduire à un duel entre réduction des dépenses et augmentation des impôts, un sujet est sacrifié : celui de l’investissement solidaire. Trop souvent perçu comme une générosité stérile ou un luxe de période faste, il constitue pourtant l’un des leviers les plus efficaces dont dispose la France pour conjuguer influence, avantage économique et responsabilité globale

Source Logol'Opinion
La TribuneLa Tribune
OPINION. « Le Bénin résiste à un coup d’État !... »
France 24France 24
Coup d’État déjoué au Bénin : une trentaine de personnes écrouées, en majorité des militaires
Le MondeLe Monde
Tentative de putsch au Bénin : une trentaine de personnes, majoritairement des militaires, écrouées
La CroixLa Croix
Bénin : une trentaine de personnes écrouées après la tentative de coup d’État
France 24France 24
L'AFC/M23 prêt à se retirer d'Uvira : "Une diversion" selon le ministre congolais Patrick Muyaya
France 24France 24
Conflit dans l'est de la RDC : des réfugiés fuient au Rwanda
France 24France 24
RD Congo : le M23 affirme qu'il va se retirer d'Uvira à la demande de Washington
Le FigaroLe Figaro
RDC : à la demande de Washington, le groupe armé M23 annonce qu'il va se retirer de la ville d'Uvira
France 24France 24
Crimes contre l'humanité en RD Congo : l'ex-chef rebelle Roger Lumbala condamné à Paris
Le MondeLe Monde
L’ancien chef de guerre congolais Roger Lumbala condamné à trente ans de réclusion criminelle à Paris pour complicité de crimes contre l’humanité
NPA RévolutionnairesNPA Révolutionnaires
L’ex-chef rebelle congolais Roger Lumbala condamné à 30 ans de réclusion
TV5 MONDETV5 MONDE
RD Congo: l'opposition congolaise s'exprime sur la crise politico-militaire
News Image
Afrique du Sud : la médecine traditionnelle menacée

La médecine traditionnelle utilisant les plantes reste largement pratiquée en Afrique du Sud. Toutefois, l’urbanisation croissante et la disparition progressive des systèmes de régulation traditionnels exercent une pression considérable sur les espèces médicinales. Rien qu’en Afrique du Sud, sur les quelque 2 000 espèces végétales utilisées à des fins médicinales, 182 sont aujourd’hui menacées, et au moins 82 risquent de disparaître à l’état sauvage. Depuis une trentaine d’années, des efforts conjoints entre guérisseurs traditionnels, ONG et acteurs du secteur privé visent à cultiver ces plantes au lieu de les prélever directement dans la nature. Un exemple emblématique de cette démarche : l’arbre à écorce poivrée (Warburgia salutaris), l’une des richesses de la pharmacopée sud-africaine.

Source LogoFrance 24
France 24France 24
Sommet ordinaire de la CEDEAO : la transition de la junte Bissau guinéenne rejetée
La CroixLa Croix
Crise au Mali : la Côte d’Ivoire renforce sa frontière et se prépare à accueillir les réfugiés
France 24France 24
Bénin : marche de soutien au pouvoir à Cotonou
Courrier internationalCourrier international
Au Bénin, après le putsch avorté, le “tour de vis” contre l’opposition
Le PointLe Point
Est de la RDC : « Le Rwanda cherche à faire croire que le M23 est autonome »
TV5 MONDETV5 MONDE
Les FDLR au cœur des tensions entre le Rwanda et la RDC
RFIRFI
Est de la RDC: au Sud-Kivu, Baraka, troisième ville sous la menace de l'AFC/M23
RFIRFI
Est de la RDC: les États-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un «embrasement régional»
France 24France 24
RD Congo : les habitants d'Uvira dans l'angoisse et l'incertitude
RFIRFI
Est de la RDC: comment réagit la communauté internationale à l’offensive de l’AFC/M23
TV5 MONDETV5 MONDE
RDC: la vie reprend timidement à Uvira, aux mains du M23
ConflitsConflits
La fin du blanc-seing : comment Washington a rebattu les cartes au profit de la RDC
News Image
Tentative de putsch au Bénin : des forces spéciales françaises ont appuyé l’armée régulière

Des forces spéciales françaises sont intervenues dimanche lors de la tentative déjouée de putsch au Bénin, en appui de l’armée béninoise qui a d’abord « vaillamment » repoussé les mutins tout au long de la journée, a affirmé mercredi à l’AFP le chef de la garde républicaine, le colonel Dieudonné Djimon Tévoédjrè.Mardi, la présidence française avait indiqué avoir appuyé « en termes de surveillance, d’observation et de soutien logistique » le pouvoir béninois, à sa demande, sans confirmer ni démentir la présence de ses forces. Sollicité par l’AFP, l’état-major français n’a pas souhaité réagir mercredi, l’armée française ne commentant généralement pas les déploiements de forces spéciales.« L’armée béninoise a été vraiment vaillante et a fait face à l’ennemi toute la journée » dimanche, a expliqué à l’AFP le colonel Tevoédjrè, précisant qu’en fin de journée, des « forces spéciales françaises ont été envoyées depuis Abidjan, utilisées pour du ratissage après que l’armée béninoise ait fait le travail ».Une centaine de mutins avec « des engins blindés »Le colonel Tevoédjrè - qui a personnellement dirigé sur place la riposte contre un assaut sur la résidence du chef de l’État Patrice Talon tôt dimanche matin, « un moment crucial », selon lui - estime à une centaine le nombre de mutins, « avec beaucoup de moyens, des engins blindés ». Il note toutefois que les putschistes, qui ont compté sur « l’effet de surprise », n’ont pas reçu de soutien d’autres unités.La garde républicaine a au contraire « eu le soutien spontané d’autres unités qui ont été utilisées toute la journée pour reprendre possession de zones, de points stratégiques de Cotonou », détaille-t-il.C’est en fin de journée, alors que les mutins étaient retranchés dans le camp de Togbin, situé dans une zone résidentielle de la capitale économique, que des frappes aériennes, menées par le Nigeria voisin, et des forces spéciales françaises ont aidé le Bénin, afin notamment « d’éviter des dommages collatéraux ».La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait de son côté annoncé dès dimanche soir l’envoi de renforts militaires de quatre pays de la région, sans indiquer le nombre d’hommes, pour « préserver l’ordre constitutionnel ».L’Afrique de l’Ouest est particulièrement secouée par l’instabilité politique, avec plusieurs coups d’État perpétrés depuis le début de la décennie, au Sahel, en Guinée et récemment en Guinée-Bissau.Les mutins seraient « repartis avec des corps et des blessés »Dimanche matin, huit militaires étaient apparus à la télévision béninoise, annonçant qu’ils avaient destitué Patrice Talon. Après une journée d’incertitude à Cotonou, le chef de l’État avait déclaré dimanche soir que la situation était « totalement sous contrôle ». Les autorités béninoises ont ensuite fait état de « plusieurs victimes », notamment dans des affrontements opposant mutins et forces loyales.Le colonel n’a pas donné de bilan chiffré du nombre de victimes des événements de dimanche, mais a précisé que les mutins étaient « repartis avec des corps et des blessés » de leur tentative d’assaut sur la résidence présidentielle, après un « rude combat ».« Le pire pouvait arriver. En tant que militaires et attachés à la chose républicaine, nous n’avons fait que notre devoir », a dit le colonel Tevoédjrè qui estime que « c’est la preuve » que l’armée est « vraiment républicaine ».Le leader des putschistes en fuiteAu moins une douzaine de militaires ont été arrêtés, mais concernant le meneur des putschistes, le lieutenant-colonel Pascal Tigri, « je sais qu’il a fui », a-t-il commenté. « On saura exactement où il se trouve », a-t-il ajouté. Selon le média Jeune Afrique, il se trouverait à Lomé, au Togo, pays voisin du Bénin.La vie a rapidement repris son cours à Cotonou, capitale économique qui abrite de nombreuses institutions, dont la présidence, de ce petit pays côtier d’Afrique de l’Ouest que Patrice Talon dirige depuis 2016.Le chef de l’État doit passer la main en avril, lors de la présidentielle, car il arrive au terme de ses deux mandats, le maximum autorisé par la Constitution. S’il est salué pour le développement économique du Bénin, il est aussi régulièrement accusé par ses détracteurs d’avoir opéré un virage autoritaire dans un pays autrefois salué pour le dynamisme de sa démocratie.Son dauphin, le ministre des Finances Romuald Wadagni est l’archi-favori du scrutin, dont le principal parti d’opposition, Les Démocrates, est exclu, faute d’un nombre suffisant de parrainages. Le Bénin est touché dans sa partie nord par des attaques djihadistes récurrentes, venues notamment de pays voisins comme le Burkina Faso.

Source LogoLe Parisien
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« Le pire endroit pour chercher de l’or » : un projet d’extraction à 1 milliard de dollars menace des orangs-outans en Indonésie

Avec seulement 800 individus recensés, l’Orang-outan de Tapanuli (Pongo tapanuliensis) est le grand singe le plus rare du monde. L’espèce, distinguée des orang-outans de Sumatra et de Bornéo depuis 2017, est aujourd’hui menacée par un projet d’expansion d’une mine d’extraction d’or dans la forêt de Batang Toru, au nord de Sumatra, en Indonésie.Le projet de la Martabe Gold Mine, gérée par la société PT Agincourt Resources, filiale du groupe Jardine Matheson, prévoit la construction de route d’accès de 2 km et l’extension d’une mine d’extraction d’or. Des travaux dont le coût est estimé à 1 milliard de dollars qui empiètent directement sur l’habitat naturel des orang-outans. View this post on Instagram Des travaux suspendus« C’est absolument le pire endroit pour chercher de l’or », estime Amanda Hurowitz, qui travaille chez Mighty Earth, une organisation américaine qui œuvre, entre autres, pour la protection des forêts, auprès du Guardian. « Et pour quoi faire ? Pour que des montagnes de lingots d’or s’entassent dans les coffres des pays les plus riches du monde », poursuit-elle.Selon les scientifiques, une perte d’habitat, même minime, pourrait condamner l’espèce de grand singe. D’autant plus que les femelles ne se reproduisent que très lentement, avec un petit tous les 6 à 9 ans.L’entreprise minière, elle, avance des arguments économiques avec la création d’emploi pour la population locale. Pour sa défense, elle affirme aussi mener des actions de conservation afin de minimiser les dégâts sur l’environnement, comme des études d’impact et la restauration d’écosystèmes.Alors que « des centaines de vie ont été perdues dans les dégâts importants causés par les inondations aggravées par la destruction des forêts », le ministère indonésien de l’Environnement a suspendu les opérations « des entreprises responsables de la déforestation dans le bassin de la rivière Batang Toru au nord de Sumatra », dont l’expansion de la mine, se félicite un communiqué de Mighty Earth publié le 6 décembre.« La suspension des opérations des entreprises qui conduisent à la déforestation est une étape vitale pour éviter que cette catastrophe ne se reproduise », souligne le PDG de l’organisation Glenn Hurowitz.

Source LogoLe Parisien
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Situation « sous contrôle », des soldats arrêtés… Ce que l’on sait de la tentative de coup d’État au Bénin

Un climat tendu, à quelques mois du scrutin présidentiel. Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué un coup d’État, quelques heures après l’irruption dans la matinée de militaires à la télévision affirmant avoir destitué le président Patrice Talon.Le gouvernement a par la suite fait savoir que la situation était « sous contrôle » et que le président allait « bien ». La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a, de son côté, annoncé le déploiement de soldats dans le pays. Le Parisien fait le point sur la situation.Que s’est-il passé ?Dans la matinée, après des tirs entendus autour de la présidence, à Cotonou - capitale économique du Bénin - huit militaires se présentant comme le « Comité militaire pour la refondation » (CMR), ont annoncé à la télévision publique avoir renversé le chef de l’État.Ils ont proclamé le lieutenant-colonel Pascal Tigri « président du CMR » et justifié leur tentative de prise de pouvoir par la « dégradation continue de la situation sécuritaire au nord du Bénin », la « négligence envers les soldats tombés au front et leurs familles laissées à leur sort », ainsi que par « des promotions injustes au détriment des plus méritants ». Ils dénonçaient également une remise en cause « déguisée des libertés fondamentales » par le pouvoir.Quelques heures plus tard, le ministre béninois de l’Intérieur, Alassane Seidou, est apparu à son tour à la télévision nationale pour assurer que le putsch avait été déjoué. « Face à cette situation, les forces armées béninoises et leur hiérarchie, fidèles à leur serment, sont restées républicaines. Leur riposte a permis de garder le contrôle de la situation et de faire échec à la manœuvre », a-t-il affirmé.L’entourage du président Patrice Talon avait de son côté rapidement indiqué à l’AFP qu’il était en sécurité et que l’armée reprenait le contrôle de la ville. Une source militaire a confirmé que la situation était « sous contrôle » et que les putschistes n’avaient pris « ni le domicile du chef de l’État » ni « la présidence de la République. »Après cet incident, la capitale est revenue au calme dimanche après-midi et les habitants vaquaient à leurs occupations. Seuls les quartiers de la présidence et du camp militaire voisin de Guézo demeuraient bloqués par les forces de sécurité, ont constaté des journalistes de l’AFP.Selon des sources militaires à l’AFP, une douzaine de soldats ont été arrêtés. Parmi eux figurent les auteurs de la tentative de putsch, a précisé une source sécuritaire.Dans quel contexte intervient cette tentative de putsch ?Patrice Talon doit passer la main en avril lors d’un scrutin présidentiel, après deux mandats à la tête de ce petit pays côtier d’Afrique de l’Ouest à la croissance économique solide, mais miné par des violences djihadistes meurtrières dans sa partie nord. S’il est salué pour le développement économique du Bénin, Patrice Talon est régulièrement accusé par ses détracteurs d’avoir opéré un virage autoritaire dans un pays autrefois salué pour le dynamisme de sa démocratie.Le dauphin désigné de Patrice Talon, l’actuel ministre des Finances Romuald Wadagni, fait figure d’ultra-favori pour la présidentielle d’avril 2026, le principal parti d’opposition ayant été écarté de la course.Cette tentative de putsch intervient dans une Afrique de l’Ouest secouée par l’instabilité politique depuis le début de la décennie avec des coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger - deux voisins du Bénin -, ainsi qu’en Guinée et plus récemment, fin novembre, en Guinée-Bissau.L’histoire politique du Bénin a été jalonnée de plusieurs coups d’État ou tentatives, mais le dernier remonte à 1972.Quelles sont les réactions ?L’Union africaine (UA) a condamné « fermement et sans équivoque » cette tentative de coup d’État, appelant « tous les acteurs impliqués à cesser immédiatement toutes actions illégales ».De son côté, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a également condamné « fermement » une « action anticonstitutionnelle qui constitue une subversion de la volonté du peuple béninois ». La Cédéao a par ailleurs annoncé dimanche soir déployer des soldats au Bénin. L’organisme régional dit avoir « ordonné le déploiement immédiat d’éléments de la Force en attente », des troupes venant du Nigeria, de Sierra Leone, de Côte d’Ivoire et du Ghana, afin de soutenir « le gouvernement et l’armée républicaine du Bénin » et « préserver l’ordre constitutionnel ». La présidence du Nigéria a confirmé avoir mené des frappes et déployé des troupes.La France a quant à elle appelé ses ressortissants au Bénin « à la plus grande prudence et notamment à rester confinés », faisant état d’« un contexte à cette heure encore volatil », dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères. La France « condamne la tentative de coup d’État » au Bénin et « est mobilisée pour veiller à la sécurité de la communauté française » dans ce pays.

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Nigeria : 100 écoliers enlevés fin novembre dans une école catholique ont été libérés

Cent élèves d’une école catholique de l’ouest du Nigeria, enlevés par des hommes armés non identifiés, ont été libérés, ont annoncé dimanche une source onusienne et la présidence nigériane, sans préciser dans quelles circonstances.Les élèves de l’école catholique Saint Mary, à Papiri, dans l’État du Niger, doivent être remis lundi à des responsables du gouvernement local, a indiqué la source onusienne. La libération de ces 100 élèves a été confirmée à l’AFP par le porte-parole de la présidence nigériane Sunday Dare.Plusieurs centaines d’écoliers et d’enseignants avaient été enlevés le 21 novembre à Papiri, quelques jours après le kidnapping par des hommes armés de 25 lycéennes dans l’internat pour filles de Maga, dans l’État de Kebbi (nord-ouest). Depuis, au moins 50 élèves s’étaient échappés et avaient retrouvé leurs parents.Des écoles en dangerCette nouvelle série d’enlèvements dans des écoles a entraîné la fermeture par précaution de nombreux établissements scolaires à travers le pays le plus peuplé d’Afrique (230 millions d’habitants), confronté à de multiples menaces.Les autorités combattent depuis 2009 une insurrection djihadiste dans le nord-est du pays et font face à des bandes criminelles lourdement armées, appelées localement « bandits », qui ont intensifié ces dernières années leurs attaques meurtrières dans le Nord-Ouest et le centre, parfois accompagnées d’enlèvements pour obtenir des rançons. Aucune des récentes attaques n’a été revendiquée.Le Nigeria reste profondément marqué par un autre enlèvement de masse, celui de près de 300 jeunes filles par les djihadistes de Boko Haram à Chibok, dans l’État de Borno (nord-est), en avril 2014. Plus de dix ans plus tard, certaines d’entre elles sont toujours portées disparues.

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Tentative de coup d’État au Bénin, des militaires annoncent « démettre de ses fonctions » le président Patrice Talon

La confusion au Bénin. Ce dimanche 7 décembre dans la matinée, des militaires ont annoncé à la télévision publique « démettre de ses fonctions » le président Patrice Talon, en poste depuis 2016. Ils sont conduits par le lieutenant-colonel Pascal Tigri, qui s’est déclaré président du « Comité militaire pour la refondation ».« Des coups de feu ont été signalés à Camp Guezo, à proximité du domicile du président de la République, M. Patrice Talon », indique l’ambassade de France au Bénin.L’ambassade de France au Bénin appelle à la prudence« Par mesure de sécurité, nous vous invitons à rester à votre domicile jusqu’à nouvel ordre », écrit l’ambassade dans un message à la communauté française sur place.‼️ Message à la communauté française au Bénin pic.twitter.com/xPplN7T54d— La France au Bénin 🇫🇷🇧🇯🇪🇺 (@ambafrancebenin) December 7, 2025Dans leur prise de parole à la télévision publique, les militaires dénoncent « les multiples dérives du gouvernement de Patrice Talon », déplorant notamment la « dégradation continue de la situation sécuritaire » dans le nord du pays ainsi que « les arrestations tous azimuts et l’emprisonnement de citoyens ».Le média Jeune Afrique explique que les militaires annoncent fermer les frontières, suspendre la Constitution du Bénin, ainsi que toutes les institutions et les partis politiques.Aucune information officielle n’a été communiquée ce dimanche matin sur la situation de Patrice Talon. Le président du Bénin devait prochainement quitter le pouvoir. Une élection présidentielle, à laquelle il a déclaré ne pas être candidat, doit avoir lieu en avril 2026.

Source LogoLe Parisien