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Agriculture

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Points forts du secteur agricole : production, politiques, innovation rurale et impact sur le tissu économique français.
Le rush des fêtes au MIN de Rouen : Au Gibier de France, la pépite régionale qui fournit Rungis

Stéphane Allais, gérant d’Au Gibier de France sur le marché d’intérêt national de Rouen, fier de présenter des volailles d’exception. - Photo Stéphanie Péron-Clément Mis en ligne le 21/12/2025 à 21:07 Lecture zen L’adresse est méconnue des particuliers, son entrée est d’ailleurs discrète : c’est Au Gibier de France, au marché d’intérêt national (MIN) de Rouen. Une vraie pépite à rayonnement plus que régional. On est allé rencontrer son patron, Stéphane Allais, pour qu’il nous explique son métier et surtout comment il gère l’afflux de commandes festives dans cette période où les tables se doivent d’afficher un certain prestige. Premier épisode d’une série sur les artisans du MIN, à l’occasion des fêtes de fin d’année 2025. Consultez l’actualité en vidéo Installés depuis 45 ans au MIN de Rouen, les locaux d’Au Gibier de France ne paient guère de mine : une entrée tout étroite, des couloirs, des ateliers de découpe… Le trésor est pourtant bien là. Les oies label rouge, les pintades chaponnées, les foies gras crus, les saumons fumés sauvages d’Écosse, les faisans, perdreaux, colverts, chevreuils, sangliers, chapons de Bresse, chapons à pattes bleues, les grouses et autres délices exclusivement carnivores. Végétariens, passez votre chemin…De la campagne jusqu’au marché d’intérêt national« On a deux métiers », résume à Paris Normandie Stéphane Allais. « Nous sommes à la fois des grossistes en volailles mais aussi des spécialistes de viandes de chasse, qu’on essaye de sourcer en local. Cela représente 90 % de nos approvisionnements ». Un drôle de métier car Stéphane Allais, avant de reprendre l’entreprise de son père et de son grand-père au MIN, a été éleveur de sangliers à Saint-Pierre-de-Manneville et Boos. Au MIN, les particuliers peuvent aller chercher Au Gibier de France les produits sourcés par le gérant Stéphane Allais. - Photo Stéphanie Péron-Clément À lire aussi Ce domaine de chasse au cœur de l’Eure est un paradis pour chiens et chasseurs « J’aime la chasse. J’ai des contrats avec des sociétés de chasse, l’Office national des forêts. Tout ce qui est abattu en trop par rapport aux besoins d’autoconsommation des chasseurs peut m’intéresser. Je sillonne tous les jours la campagne, dans le département mais aussi dans l’Eure, l’Oise et la Somme, pour récupérer aussi vite que possible ces animaux. Si les chasseurs n’ont pas de frigo, je me déplace aussitôt », raconte, le café du matin à la main, Stéphane Allais. Un café mérité : ses journées commencent le plus souvent à minuit et se terminent dans l’après-midi.Un client a parcouru 400 kilomètres pour chercher ses lièvres« La viande de chasse a la réputation d’être forte en goût, les particuliers en consomment de moins en moins et c’est dommage. On essaye de communiquer autour pour la remettre dans les assiettes. On a ainsi distribué 1200 parts de sanglier cuisiné aux bénéficiaires de Restos du Cœur ». Chaque semaine Au Gibier de France reçoit près de 10 tonnes de viande et le rush des fêtes fait augmenter la cadence d’environ 20 %. - Photo Stéphanie Péron-Clément « Nous avons un des dix ateliers de France dédié à la viande de chasse où, après un contrôle vétérinaire bien sûr, on peut préparer, découper, présenter ces viandes exceptionnelles ». Une vraie pépite régionale que bien des particuliers – qui peuvent commander et venir chercher leur marchandise – nous envient. « J’ai un client qui ne trouvait plus de viande de chasse, il a fait 400 kilomètres pour récupérer ses lièvres. On travaille à façon pour répondre à chaque client selon ses besoins ». À lire aussi Ouverture de la chasse dans l’Eure : le patron des chasseurs fait le point Seulement 6 % de la viande de chasse passe par un atelier comme celui du Gibier de France. « Le reste, c’est de l’autoconsommation et aussi le marché gris », c’est-à-dire des transactions directes, avec ou sans fiscalité mais toujours sans contrôle vétérinaire – entre chasseurs et transformateurs.Les fêtes, c’est 20 % d’activité en plusC’est Au Gibier de France qui, avec d’autres, fournit le marché de Rungis. « Le gibier, pour vous donner une idée, c’est environ 400 à 500 sangliers à l’année, de 5 à 10 000 petits oiseaux. Ce qui est compliqué, c’est que les chasseurs ne chassent pas toujours la même quantité par semaine. Il y a quinze jours, j’ai récupéré 60 sangliers, cette semaine seulement trois. Tout confondu, avec les volailles d’élevage, on reçoit et réexpédie 10 tonnes de marchandise par semaine mais pour les fêtes, on augmente la cadence avec 20 % d’activité en plus », confie Stéphane Allais. À lire aussi Marais Vernier : une tour d’observation en bois pour contempler la faune migratoire Ce lundi 15 décembre 2025, le téléphone de Stéphane Allais commençait de chauffer au rouge avec des commandes incessantes pour les fêtes alors même que les premières dindes commençaient d’être sacrifiées dans les abattoirs, sachant que l’entreprise fournit surtout des restaurants et des professionnels mais que les particuliers y sont les très bienvenus.Bientôt un site de commande pour tous par internetLes fêtes : un moment particulier où Au Gibier de France n’embauche pas d’extras – ils ne sont qu’une dizaine de salariés – mais où les ateliers passent la surmultipliée pour assurer les livraisons. Plumée, vidée, prête à rôtir : cette volaille d’exception est disponible aux simples particuliers qui passent la porte d’Au Gibier de France du MIN de Rouen. - Photo Stéphanie Péron-Clément « En 2026, j’espère pouvoir monter un site de commande sur internet à destination de tous les publics. Nous ne sommes pas en capacité de livrer avec nos propres moyens les clients mais on peut imaginer qu’on passerait par un prestataire pour des livraisons ultra-fraîches », détaille le patron entre deux commandes. Par Benoît MARIN-CURTOUD Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Rouen (Seine-Maritime) Le rush des fêtes au MIN de Rouen : Au Gibier de France, la pépite régionale qui fournit Rungis Comment les artisans du marché d’intérêt national de Rouen assurent-ils le rush des fêtes ? Exemple avec l’entreprise Au Gibier de France, une pépite régionale qui sait garnir les tables d’exception.

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France 24France 24
Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
20 Minutes20 Minutes
Crise agricole : Moins d’une dizaine de barrages… La mobilisation des agriculteurs en perte de vitesse
Journal de Saône-et-LoireJournal de Saône-et-Loire
Agriculture. Une dizaine de barrages maintenus : les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
Le Dauphiné LibéréLe Dauphiné Libéré
Agriculture. Une dizaine de barrages maintenus : les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
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Colère des agriculteurs : des chefs étoilés expriment leur soutien à la profession

Alors que la colère a éclaté depuis quelques jours dans le monde agricole : plusieurs grands chefs cuisiniers ont décidé d’apporter leur soutien à la profession. Ce dimanche, malgré les appels gouvernementaux à une « trêve de Noël », des barrages d’agriculteurs ont été maintenus pour protester contre la gestion par le gouvernement de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).Jacques Marcon, chef triplement étoilé des Maisons Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire), raconte ce dimanche sur BFMTV qu’il a rejoint l’un de ces blocages cette semaine au Puy-en-Velay, où il a ainsi manifesté pour « la première fois de sa vie : C’était pour soutenir tous mes copains paysans et éleveurs (…), poursuit le chef cuisinier. Parce qu’il y a une vraie inquiétude par rapport à la DNC et surtout par rapport au Mercosur ».« C’est une osmose entre nous »« On n’écoute pas les paysans, on écoute qu’une seule voix de l’agriculture, celle d’un grand syndicat qui prône le libéralisme. Mais nos viandes, nos betteraves seront toujours plus chères que celles d’Amérique du Sud. On ne pense qu’au prix, alors qu’on devrait penser environnement, santé et souveraineté alimentaire », déplore-t-il sur la chaîne d’informations.Un constat partagé par Glenn Viel, chef trois étoiles de L’Oustau de Baumanière, aux Baux-de-Provence (Bouches-du-Rhône). « Je comprends leur désarroi et leurs doutes. J’ai l’impression qu’ils ne sont pas vraiment entendus, alors que la France a besoin d’eux », affirme-t-il sur BFMTV. Et d’ajouter : « ce sont des travailleurs qui œuvrent du matin au soir, gagnent très peu et sont au service du pays. Il faut remettre l’église au milieu du village et les soutenir. »Le chef cuisinier mondialement connu Marc Veyrat a lui aussi apporter son soutien aux agriculteurs figure emblématique de la gastronomie française et ancien chef triplement étoilé, ne cache pas non plus sa colère. « L’agriculture est le seul fleuron qui nous reste à travers le monde. La gastronomie, c’est la terre, c’est une osmose entre nous. Si on perd nos agriculteurs, nous (les chefs) allons perdre en vitesse », alerte-t-il.

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«Au début, ça faisait sourire les gens» : comment la vallée du Gier dans la Loire s’est mise à l’huile d’olive

De l’huile d’olive produite dans le Gier (Loire). Il y a dix ans, personne ou presque n’aurait pu l’imaginer. Industrielle, traversée par une autoroute (l’A47), la vallée, longue de 44 km qui relie les départements du Rhône et de la Loire n’avait pas le profil. Aujourd’hui pourtant, ses coteaux verdissent. Au milieu des arbres fruitiers - l’activité agricole principale du secteur - à Saint-Joseph, Genilac et Saint-Paul-en-Jarez, poussent de beaux oliviers. Les arbres ont été plantés au pied du parc naturel régional du Pilat d’un côté et sur les contreforts des monts du Lyonnais de l’autre.Un vrai miracle rendu possible grâce à des passionnés, engagés dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, qui ont commencé à récolter les olives dans les jardins des particuliers de plusieurs villages afin de produire de l’huile d’olive. Ils ont ainsi créé un collectif, l’Union des oléiculteurs amateurs et professionnels du pays du Gier. Le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux ont fait le reste. La récolte des olives a eu lieu début décembre et a été plutôt satisfaisante : 972 kg d’olives qui ont permis de produire 133 litres, avec un bon ratio de 7,3 kg pour 1 litre. Les olives ont été pressées dans un moulin à Bourg-Saint-Andéol en Ardèche, puis les habitants qui avaient fait don de leur récolte ont reçu leurs bouteilles.

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La TribuneLa Tribune
OPINION. « Le Salon International de l’Agriculture aura bien lieu », par Jerôme Despey
La République des PyrénéesLa République des Pyrénées
Dermatose nodulaire : 15 % des bovins déjà vaccinés dans les Pyrénées-Atlantiques
Le HuffPostLe HuffPost
Dermatose bovine : Où en est la vaccination des bovins dans le Sud-Ouest ?
MediapartMediapart
Plus de vaccins, moins d’abattages: les conseils des éleveurs savoyards face à la dermatose nodulaire
Les produits de la mer ont la cote pour les fêtes

Mis en ligne le 21/12/2025 à 12:31 Lecture zen C’est l’effervescence à la poissonnerie du Marais, à Woignarue. À quelques jours de Noël, Jordan Cottrelle, le patron, a clôturé les commandes. « On en a entre 600 et 650, chaque année ça augmente, estime-t-il. Derrière il faut assumer, c’est beaucoup de logistique. Tous les ans elles sont passées de plus en plus en dernière minute. On renforce l’équipe pour assumer, mais on est obligé de se limiter ». Jordan Cottrelle présente les produits phares de cette fin d’année. On reste dans les classiques : huîtres, saumon fumé, fruits de mer, poissons nobles et Saint-Jacques. - Magali Mustioli-Hercé Derrière cette activité très ponctuelle se cache toute une organisation. Les commandes de crevettes et de gambas sont passées fin novembre. À partir du 22 décembre, la cuisine tourne en continu. « Tout est frais, on cuit les bulots, les crevettes. C’est pour cela qu’on refuse des commandes. Si on travaille à flux tendu, on risque de dénaturer le produit. On n’a pas cette volonté de tout multiplier par deux ou trois. J’ai la chance de tourner toute l’année avec les saisons et les marchés, je ne mise pas tout sur la période des fêtes, même si ça reste un moment important ». L’équipe sera renforcée deux jours avant Noël pour assurer la préparation et la remise des quelque 650 commandes. - Magali Mustioli-Hercé En réserve, on sait déjà quels seront les produits phare de ce Noël grâce aux commandes reçues. « Le produit star, c’est d’abord l’huître, assure Jordan Cottrelle. Pour les deux jours de Noël, on est presque à deux tonnes. Ensuite vient le saumon fumé, on reste dans les classiques. En troisième position on a les plateaux de fruits de mer. Ils permettent de profiter tous ensemble : plutôt qu’avoir une ou deux personnes coincées en cuisine, tout le monde se retrouver vraiment autour de la table. Ensuite on a la choucroute de la mer et les poissons nobles ». Et la Saint-Jacques ? « Difficile de quantifier car les gens anticipent sur ce genre de produit dont le prix prend facilement 25 % en une semaine à Noël. » Bulots et crevettes cuits sur place donnent des La saint-Jacques, un indémodable des tables de fêtes mais qu’il ne faut pas acheter en dernière minute. Jordan Cottrelle propose aussi un service traiteur avec des petits plats de fête. D’autres prix font des bonds au moment des fêtes en raison de l’augmentation de la demande, « c’est le cas de la queue de lotte que je vendais en promotion en novembre sans trouver preneur mais dont le prix vient de se multiplier parce qu’il y a beaucoup de demande et peu de produit. » Tous les ans on constate des augmentations, mais pendant les fêtes les gens veulent se faire plaisir. Les plateaux de fruits de mer restent ainsi incontournables, comme les rillettes à tartiner, verrines, assiettes de crevettes et autre pâté en croûte. De quoi donner des idées aux plus gourmands. Par Magali Mustioli-Herce Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Baie de Somme Woignarue (Somme) Les produits de la mer ont la cote pour les fêtes Jordan Cottrelle, poissonnier à Woignarue sur la côte picarde, décrypte les tendances gustatives de cette fin d’année 2025 entre deux préparations de commande.

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Souveraineté alimentaire : «Quand vous avez le choix, choisissez un produit français», lance Stéphane Layani, président du Marché International de Rungis

Invité d'Europe 1 Matin Week-end, Stéphane Layani, président du Marché International de Rungis, a encouragé les consommateurs à choisir des produits français pour leurs repas, et notamment pour les fêtes. Un appel à la préférence nationale alors que les agriculteurs se mobilisent contre une signature éventuelle de l'accord UE-Mercosur en janvier prochain.

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Colère des agriculteurs : la mobilisation faiblit mais des blocages d’autoroutes persistent dans le Sud-Ouest

La mobilisation agricole se disperse peu à peu en ce premier week-end des vacances de Noël. Alors que les vacanciers ont commencé leurs déplacements hier, samedi 20 décembre, sur des routes encombrées, le nombre de blocages a nettement diminué.Le ministère de l’Intérieur recensait 50 actions en fin de journée samedi, mobilisant 1 619 agriculteurs, contre 93 actions et « moins de 4 000 personnes » vendredi soir. Une baisse significative qui témoigne d’un début de désescalade, même si certains bastions résistent encore, notamment dans le Sud-Ouest.Une trêve de Noël qui s’installe progressivementLa « trêve de Noël » appelée de ses vœux par le gouvernement semble progressivement se mettre en place. Plusieurs barrages ont été levés samedi dans le Sud-Ouest : l’A75 a rouvert au sud du viaduc de Millau à 18h30, l’A89 a été dégagée en Dordogne près de Périgueux, et le tunnel du Lioran dans le Cantal a finalement été libéré. En Haute-Vienne, la préfecture a annoncé « la fin du blocage au nord de Limoges », tandis qu’en Corrèze, la Coordination rurale a levé ses barrages sur l’A20 au niveau de Brive et sur l’A89 à Ussel.Malgré cette désescalade, la Coordination rurale a tenu à préciser dans un communiqué qu’elle « n’appelle pas à la fin des mobilisations sur le terrain ». Son président, Bertrand Venteau, « sera bien présent le 5 janvier pour la prochaine rencontre avec le Premier ministre » afin de « maintenir la pression sur les négociations ». La Confédération paysanne assure de son côté que « l’ensemble des équipes mobilisées sur les terrains est déterminé à rester en action ».L’A64 et l’A63, derniers bastions de la contestationDans le Sud-Ouest, plusieurs axes majeurs restent bloqués ce dimanche. « Des perturbations persistent sur le réseau entre Bayonne et Toulouse vers les Pyrénées. Des difficultés de circulation pourraient perdurer pour le début et/ou une partie des vacances scolaires », indique VINCI Autoroutes sur son site.Ainsi, l’A64 entre Toulouse et Bayonne demeure fermée sur plus de 180 km, de la Haute-Garonne aux Pyrénées-Atlantiques. À Carbonne, les Ultras de l’A64, menés parJérôme Bayle, n’ont pas l’intention de lâcher cette bande de bitume où ils se sont installés depuis une semaine. « On ne va pas se laisser intimider, il faut être là car on a tous une revendication à porter », confiait Vincent Riffet, céréalier à quelques kilomètres de là.Sur l’A63, le barrage à Cestas, près de Bordeaux, se maintient. Fabrice Lagueyt, éleveur de bovins en Gironde et coprésident de la Coordination rurale de Gironde, a déclaré samedi matin à l’AFP que le blocage serait maintenu « pour le moment minimum jusqu’à dimanche soir ». L’autoroute reste ouverte dans le sens Bordeaux-Bayonne avec une courte déviation. En Ariège, le blocage de la N20 à Tarascon-sur-Ariège pour accéder à Andorre perdure, impactant les camions et cars, tandis que les véhicules légers peuvent circuler.Des actions localisées dans d’autres régionsEn dehors du Sud-Ouest, quelques actions ponctuelles se sont déroulées samedi. À Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, 200 à 250 personnes se sont rassemblées avec 300 brebis et 250 agneaux sur le parking d’un hypermarché, à l’appel de la Confédération paysanne.En Indre-et-Loire, plusieurs barrages subsistaient sur l’A10, notamment à hauteur de Château-Renault et Sainte-Maure-de-Touraine. Dans le Jura, une « action festive » était organisée au rond-point de l’autoroute de Bersaillin, tandis que dans la Vienne, une quarantaine d’éleveurs manifestaient déguisés en vache devant la préfecture de Poitiers.Le dossier de la dermatose toujours en suspensLe point de crispation majeur reste la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Samedi soir, le Premier ministre Sébastien Lecornu a fait le point sur les vaccinations, indiquant que « près de 50 % du cheptel ariégeois est vacciné », plus de « 70 % dans l’Aude » et « 100 % du cheptel dans les Pyrénées-Orientales ». « Au total, près d’un bovin sur cinq est vacciné dans les dix départements » concernés par la généralisation de la vaccination, a-t-il précisé sur X. Une nouvelle réunion est prévue début janvier entre le gouvernement et les syndicats agricoles.

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Mercosur : que peuvent encore obtenir les agriculteurs ?

L'Europe a accepté de reporter de trois semaines la signature du texte sur l'accord commercial avec le Mercosur. Et ce qui scandalise le plus les agriculteurs français, c’est la possibilité d’une arrivée sur notre sol d’une viande sud-américaine qui ne serait pas soumise aux mêmes normes sanitaires. L'un des points négociés en ce moment est les mesures miroir. En clair, exiger les mêmes normes pour tous, par exemple sur les pesticides. Ce qui est acté, en revanche, ce sont les quotas.

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OPINION. « Le Salon International de l’Agriculture aura bien lieu », par Jerôme Despey
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Dermatose : comment la Catalogne a enrayé l’épidémie
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"Tout le monde doit faire preuve de précaution" : comment la Bretagne se protège contre la dermatose nodulaire
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Des contrôles pour éviter la propagation de l'épidémie en Bretagne
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Voici les 5 pays qui comptent le plus d’agriculteurs en Europe
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Colère des agriculteurs: "On compte rester là [...] on n'est pas du tout écouté", déplore Jacques Massat, agriculteur retraité
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Colère des agriculteurs: "J'ai envie de dire au gouvernement, abattez le Mercosur, mais pas nos vaches", déclare Laurence Marandola, responsable Confédération Paysanne
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DNC: "Le gouvernement n'a pas appliqué des mesures sanitaires, mais des mesures commerciales", déplore Benoît Biteau, agriculteur et député (Écologiste et Social)
Le MondeLe Monde
EN DIRECT, colère des agriculteurs : des barrages persistent dans le Sud-Ouest, au premier jour des vacances de Noël
France 24France 24
Colère agricole: des barrages persistent dans le Sud-Ouest de la France
France 24France 24
Colère agricole : des barrages persistent dans le Sud-Ouest, malgré les appels à une "trêve de Noël"
La CroixLa Croix
Colère agricole : des barrages persistent dans le Sud-Ouest, au premier jour des vacances
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Agriculteurs : les derniers points de blocages

De nouveaux blocages, moins nombreux que le vendredi dernier, ont été mis en place par les agriculteurs. De nouvelles actions ont été lancées dans le Sud-ouest, aux portes des Pyrénées. En ce premier jour des vacances de Noël, la N20 qui mène aux stations de ski d'Aix-les-Bains et d'Andorre est un lieu de blocage stratégique. Une opération escargot est également en cours près du Viaduc de Millau. Les agriculteurs ont reçu une lettre du Premier ministre leur proposant une rencontre tout début janvier.

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Vols d’eaux-de-vie : quand les viticulteurs charentais paient 247 000 euros de taxes sur de l’alcool siphonné

« Un système tordu, hallucinant, et une double peine pour les victimes », dénonce Anthony Brun, le président de l’Union générale des viticulteurs pour l’AOC Cognac (UGVC). Plusieurs viticulteurs charentais ayant subi des vols d’eaux-de-vie ces derniers mois se voient réclamer de fortes sommes par l’État.L’administration douanière assimile en effet les volumes d’alcool volés à des volumes manquants qu’il convient… de taxer, comme s’ils avaient été commercialisés. Selon l’UGVC, l’addition réclamée aux viticulteurs concernés s’élèverait actuellement à 247 000 euros.Plus rentable que de taxer les ventes en FranceAprès avoir perdu 5 000 litres de cognac discrètement siphonnés dans ses fûts, l’un d’entre eux a reçu la douloureuse : 84 000 euros. « Les paiements sont même exigés en une seule fois », s’agace Anthony Brun en citant le cas d’un viticulteur contraint de réclamer un étalement de la dette « pour ne pas mettre la clé sous la porte ».Ironie de l’histoire, abonde Anthony Brun : « Les droits d’accises ne sont appliqués que sur les volumes vendus en France. Puisque 97,5 % du cognac est exporté à l’étranger, il est presque plus rentable pour l’État que les viticulteurs se fassent voler… »Les viticulteurs charentais espèrent « trouver des solutions » et une oreille attentive auprès de l’État. « Les exploitations viticoles ne peuvent être sacrifiées à cause d’une interprétation rigide et injuste de la réglementation », abonde Jérôme Bauer, le président de la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appellations d’origine contrôlées (CNAOC) solidaire des viticulteurs charentais.

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VÉRIF' - Dermatose nodulaire : les vaches françaises abattues pour faire place au Mercosur, sur demande de l'UE ?

Face à la propagation de la dermatose nodulaire en France, le gouvernement français déploie une stratégie contestée d'abattage de cheptels contaminés. Plusieurs publications en ligne accusent l'Union européenne d'utiliser le prétexte de cette crise pour réduire le cheptel français... pour faciliter les importations de viandes dans le cadre de l'accord du Mercosur. Une rumeur sans aucun fondement, agitée notamment par la sphère souverainiste.

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EN DIRECT, colère des agriculteurs : « Le compte n’y est pas », estime la FNSEA, premier syndicat agricole, après les nouvelles annonces du gouvernement

Les représentants des quatre principales organisations syndicales agricoles ont été reçus à Matignon, vendredi, pour parler dermatose nodulaire et accord UE-Mercosur. Les agriculteurs ont commencé à lever plusieurs barrages alors que le premier ministre appelle à « poursuivre les échanges », dans un courrier adressé vendredi soir.

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Abattage, fonds de 11 millions d’euros, nouvelle réunion… ce que dit la lettre de Sébastien Lecornu aux syndicats agricoles

C’était une des conditions de la FNSEA pour une « trêve de Noël » dans la mobilisation des agriculteurs. Alors qu’il recevait l’ensemble des représentants syndicaux ce vendredi matin à Matignon, Sébastien Lecornu avait promis au premier syndicat de France un courrier contenant « l’ensemble des intentions » de l’exécutif. Publiée le soir même, la lettre du Premier ministre aborde plusieurs des revendications du mouvement.En premier lieu, la question de la gestion de la dermatose nodulaire, à l’origine de la mobilisation. « Je compte m’appuyer sur le réseau des chambres d’agriculture pour garantir une reconstitution rapide des troupeaux » touchés par cette maladie particulièrement contagieuse. La stratégie du gouvernement prévoyait l’abattage du cheptel après la détection d’un cas de dermatose nodulaire. En revanche, le Premier ministre n’a pas apporté de réponse définitive sur la levée de l’abattage total. Il a indiqué qu’il s’en remettrait aux conclusions des échanges au sein du groupe de dialogue scientifique, soulignant le caractère « totalement inédit » de la situation. « N’éliminer que les bovins présentant des symptômes fait courir un risque majeur de propagation du virus », écrit-il.Dans les zones touchées par la dermatose, l’exécutif avait également mis en place des zones réglementées restreignant les déplacements de bovins. Un fonds de « 11 millions d’euros » va être mis en place « pour faire face aux impacts économiques immédiats » pour les petits exploitants en difficulté, a fait savoir Sébastien Lecornu.Nouvelle réunion début janvierLe courrier de quatre pages transmis aux syndicats agricoles cherche à apaiser les tensions avant les fêtes alors que la mobilisation dure depuis plus d’une semaine. « Je demande aux préfets d’interrompre tout contrôle d’agents de l’État dans les exploitations », indique la lettre du Premier ministre.Ce dernier donne rendez-vous aux agriculteurs à la rentrée, « dans les premiers jours du mois de janvier » a-t-il écrit, insistant sur la nécessité de poursuivre les « échanges ». Cette nouvelle consultation à Matignon devrait intervenir juste avant le vote, le 12 janvier de l’accord entre l’UE et le Mercosur au Paraguay. « L’accord tel que négocié n’est pas acceptable et le compte n’y est pas », a déploré Sébastien Lecornu, reprenant ainsi les termes employés par Emmanuel Macron plus tôt ce vendredi au Conseil européen.Alors que les vacances de Noël, débutent ce week-end, plusieurs blocages ont été levés ce vendredi, mais bon nombre d’agriculteurs restent mobilisés. Ce vendredi soir, 93 actions étaient en cours, mobilisant « moins de 4000 personnes », avait annoncé le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez lors d’un point presse donné à la sortie d’une réunion de crise. À la sortie de leur réunion avec Sébastien Lecornu, les principaux syndicats agricoles étaient apparus en ordre dispersé ce vendredi matin, certains souhaitant la levée des blocages pendant les fêtes et d’autres refusant cette idée.

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« Surtout, ne lâchez rien » : le soutien du chef étoilé Philippe Etchebest aux agriculteurs sur un point de blocage

Un soutien de taille. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux ce jeudi 18 décembre, le chef étoilé Philippe Etchebest est apparu aux côtés des agriculteurs mobilisés dans le Sud-Ouest contre la stratégie gouvernementale face à la dermatose nodulaire et l’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur.Le chef originaire de Bordeaux était présent jeudi soir sur l’autoroute A63, à Cestas, en Gironde, où les agriculteurs ont mis en place l’un des principaux axes de blocages. View this post on Instagram « Je vis à travers le produit, à travers ce qu’ils font tous les jours. C’est pour ça que je suis là », a confié le chef révélé dans les émissions « Top Chef » et « Cauchemars en cuisine », diffusées sur M 6. « Bon courage, et surtout ne lâchez rien », a-t-il ensuite lancé aux professionnels présents à ses côtés, sous le bruit des applaudissements.L’A63 toujours bloquéeEn 24 heures, sa publication a récolté plus de 30 000 « likes » et des centaines de commentaires.L’A63 était toujours bloquée ce vendredi, malgré le report du vote pour l’accord de l’Union européenne avec les pays du Mercosur, a fait savoir le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez lors d’un point presse.Le ministre de l’Intérieur et la ministre de l’Agriculture Annie Genevard ont appelé à la levée des blocages, afin que les départs pour les vacances de Noël puissent se faire dans le calme.Le Premier ministre Sébastien Lecornu recevra une nouvelle fois les syndicats agricoles à Matignon début janvier, a-t-on appris ce vendredi.

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Noël, le grand gaspillage ? Plus d’un Français sur deux reconnaît acheter trop de nourriture pour les fêtes

Une étude de la société de courtage Ymanci a récemment révélé que 40 % des Français comptaient s’endetter pour Noël. Et le coût du repas pourrait être en partie responsable de cette situation. Pourtant, l’abondance de la nourriture en période de fêtes conduit généralement à la même irrémédiable répétition : chaque année, les familles jettent énormément d’aliments.Selon une étude réalisée par l’application Too Good To Go dévoilée ce jeudi, relayée par France Bleu, plus d’un Français sur deux (63 %) reconnaît en effet acheter trop de nourriture pour Noël. Aussi, près de huit Français sur dix gaspillent pendant les fêtes. Le pain figure en tête des aliments les plus gâchés. Suivent, pour 26 % des personnes interrogées, les accompagnements comme les pommes de terre, les légumes et les salades. Les desserts arrivent en troisième place, suivis par les poissons et les fruits de mer.Des promotions qui poussent à la consommationParmi les raisons évoquées pour justifier la profusion de nourriture à cette période, l’envie de faire plaisir et de bien recevoir arrive en tête chez 43 % des sondés. 24 % d’entre eux ont cité la peur de manquer. L’étude affirme également que les promotions de fin d’année poussent les Français à consommer davantage.Mais dans certains cas, le repas de Noël ne finit pas à la poubelle. Selon Too Good To Go, plus de sept Français sur dix déclarent consommer les restes des repas de fêtes lors d’un autre repas et plus d’un sur deux choisit de les congeler. Aussi, 35 % des Français affirment transformer les restes dans de nouvelles recettes, et 15 % les partagent avec des proches ou des associations.

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Gard : après le scandale, Perrier autorisé à continuer sa production « d’eau minérale naturelle » à Vergèze

Nestlé Waters va pouvoir continuer à produire du Perrier avec l’appellation haut de gamme « eau minérale naturelle » sur son site de Vergèze (Gard) mais seulement sur deux de ses forages, après des épisodes de contamination, selon un arrêté publié vendredi.Après l’avis de l’Agence régionale de santé, le géant de l’agroalimentaire suisse « est autorisé à exploiter (…) après traitement et renforcement au gaz carbonique, l’eau minérale naturelle source Perrier issue du mélange des eaux des captages Romaine VI et Romaine VII » sur le site gardois, écrit le préfet du Gard, Jérôme Bonet, dans cet arrêté daté du 18 décembre et révélé par Le Monde.L’arrêté impose que les contrôles sanitaires soient renforcés, avec par exemple sur les forages un suivi des paramètres microbiologiques chaque semaine. Et d’ici deux ans, la transmission d’un bilan pour « attester que la stabilité de la composition minérale de l’eau, la pureté originelle et la protection suffisante de la nappe exploitée sont vérifiées ». Et en cas de dépassement des valeurs limites réglementaires, les forages doivent être arrêtés.« Incompréhensible »Les trois autres forages du site, pour lesquels Nestlé n’avait pas demandé d’autorisation, « ne sont plus autorisés à l’exploitation » et leurs canalisations devront être démantelées.Pour Foodwatch, « cette décision est incompréhensible car Nestlé n’a démontré que partiellement que les traitements de microfiltration à 0,45 µm n’avaient pas d’impact sur le microbisme naturel de l’eau » , selon l’Autorité régionale de la santé d’Occitanie citée par Le Monde, donc l’association estime que « la fraude, qui consiste à filtrer les eaux en bouteille, demeure caractérisée ».Nestlé Waters est au cœur d’un scandale après avoir admis en 2024 avoir utilisé par le passé des traitements interdits pour ses eaux. Ils ont été remplacés par une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a elle aussi été contestée, l’eau minérale naturelle ne pouvant faire l’objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques.Nestlé Waters est ensuite passé à une microfiltration à 0,45 micron, ce qui l’a contraint à déposer en juillet de nouvelles demandes d’autorisation préfectorale pour pouvoir continuer à utiliser l’appellation haut de gamme « eau minérale naturelle ».En novembre, le tribunal judiciaire de Nanterre avait autorisé la poursuite de la commercialisation des eaux Perrier sous l’appellation « eau minérale naturelle », après un recours introduit en référé par l’UFC-Que Choisir.

Source LogoLe Parisien