Cyclisme

Franck Camas et Tom Laperche ont remporté la 17e Transat Café L’Or chez les Ultim. - Photo Jean-Marie Liot/Alea Mis en ligne le 6/11/2025 à 18:53 Lecture zen Trois détonations successives viennent troubler le calme de la baie de Fort-de-France. Quatre siècles et demi plus tôt, la Martinique défendait ses côtes contre l’envahisseur néerlandais à coups de boulets de canon tirés depuis le Fort Saint-Louis. Ce mercredi 5 novembre 2025, ce sont des salves symboliques, tirées à blanc cette fois, qui ont salué l’arrivée triomphale de Franck Camas et Tom Laperche. Sous ce tonnerre d’applaudissements et de poudre, le duo a remporté la 17e édition de la Transat Café L’Or, chez les Ultim. Consultez l’actualité en vidéo Leur arrivée s’est jouée dans la douceur nocturne antillaise. Il était 22 h 13 à Fort-de-France (3 h 13 à Paris) lorsque les deux skippers de SVR-Lazartigue ont franchi la ligne d’arrivée, concluant la plus mythique des courses en double qu’ils auront menée presque de bout en bout. Un cinquième sacre pour Franck Camas. Un premier triomphe pour Tom Laperche.« C’est un énorme soulagement. C’est un vrai stress d’être en tête pendant dix jours, apprécie le bizut, les traits tirés. Quand on est devant, on a envie que ça se finisse vite. Quand on est derrière, on espère que ça dure encore, parce qu’il y a toujours une chance de doubler. On n’a pas gagné par la vitesse pure, mais par notre manière de naviguer. Et ça, c’est encore plus beau. » À lire aussi Transat Café L’Or : victime d’une avarie durant la nuit, le Havrais Thimoté Polet perd gros « C’était la guerre »À bord de leur Ultim, les deux hommes ont mis 10 jours, 13 heures, 3 minutes et 58 secondes pour rallier Le Havre à Fort-de-France. Leur moyenne sur l’orthodromie, la route la plus directe, s’établit à 21,34 nœuds. Mais en réalité, le trimaran a parcouru 6 490,10 milles à une vitesse moyenne impressionnante de 25,65 nœuds. « Les conditions ont été dures dès la première nuit, explique Franck Camas. On était bord à bord avec Banque Populaire, à se demander s’il fallait prendre un deuxième ris ou non… C’était déjà la guerre. Ensuite, ça n’a jamais arrêté. Le long du Portugal, on a eu des éclairs incroyables, des rafales dans tous les sens, et des zones très instables. Avec des bateaux aussi rapides, le moindre arrêt, casse technique ou mauvais choix météo, coûte très cher. La tension météo a été permanente. » À lire aussi Voile : entre engouement et incertitude, la Transat Café L’Or arrive à bon port en Martinique « C’étaient eux les meilleurs »Un peu plus de quatre heures plus tard, à 2 h 40, Thomas Coville et Benjamin Schwartz ont à leur tour franchi la ligne d’arrivée. À bord de Sodebo Ultim 3, les deux marins ont salué la performance remarquable de leurs rivaux tout en exprimant leur fierté du parcours accompli. « Un grand bravo à Tom et Franck. Ils ont fait une course parfaite. Sur cette Transat, c’étaient eux les meilleurs, applaudi, beau joueur, Thomas Coville. C’est un vrai privilège d’affronter des marins de ce niveau. De notre côté, on s’est bien battus mais la différence s’est faite très tôt. Dès la sortie de Manche, ils ont pris un petit avantage, ce qui leur a permis d’aborder la dorsale les premiers et d’en sortir aussi un peu devant. Malgré tout, on s’est battus jusqu’au bout, en exploitant au maximum notre potentiel de vitesse. On termine à quatre heures d’eux, ce n’est pas si loin. Jusqu’au bout, on leur a mis la pression. C’était une course magnifique. » Par Clément Lesage Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Transat Café L'Or 2025 Voile : « La course parfaite », comment Franck Camas et Tom Laperche ont dominé la Transat Café L’Or Après 10 jours de bataille sur l’Atlantique, Franck Camas et Tom Laperche ont remporté la 17ᵉ Transat Café L’Or Ultim chez les Ultim. À quelques heures derrière eux, Thomas Coville et Benjamin Schwartz saluent une course où vitesse, stratégie et endurance ont fait la différence.

Paris Normandie

La marque, récemment investie au plus haut niveau dans le cross-country, recrute désormais aussi des pilotes en co-factory.

Velo Vert

Mis en ligne le 6/11/2025 à 10:16 Lecture zen J’ai connu Elie Lefranc quand il courrait avec Serge Havard, malheureusement disparu aussi. A l’époque, il y avait foule le lundi des fêtes dans tous le Vimeu. Je l’ai vu courir aussi en Normandie ou il gagné de nombreuses courses, même s’il était battu bien souvent au sprint par Michel Guillochon. Quelle période du monde du vélo. Sincères condoléances à toute la famille. Par le courrier des lecteurs La dernière course d’Elie Lefranc Dominique Caillet, de Béthencourt-sur-Mer (Somme), rend hommage au champion cycliste amateur Elie Lefranc, dont nous avons évoqué la mort, et la carrière, dans notre édition Picardie maritime du mercredi 5 novembre.

Paris Normandie

Suite au clap de fin de la maison mère en Allemagne, YT avait dans un premier temps annoncé que le bureau américain serait préservé et qu’il resterait actif. Pourtant il y a quelques jours, YT Industries USA a fermé ses portes.

Velo Vert

Victoire pour Tom Laperche et Franck Cammas, les deux navigateurs français qui ont remporté dans la nuit de mercredi à jeudi 6 novembre la Transat Café L'Or en Martinique.

Le Berry Républicain

Le descendeur change de guidon et rejoint la marque Polygon. L'occasion de sortir une première vidéo.

Velo Vert

Franck Cammas (à gauche) and Tom Laperche célèbrent leur victoire. - AFP / LOIC VENANCE Mis en ligne le 6/11/2025 à 08:35 Lecture zen A la barre de l’Ultim SVR-Lazartigue, les deux navigateurs français Tom Laperche et Franck Cammas ont remporté dans la nuit de mercredi à jeudi la Transat Café L’Or en Martinique, après une course maitrisée de bout en bout.Parti du Havre le 26 octobre à la conquête de la « Route du Café », le maxi-trimaran bleu a passé la ligne d’arrivée à 22H13 heure locale (02H13 GMT), après 10 jours 13 heures et 3 minutes de course.Le multicoque de 32 mètres de long conçu chez MerConcept à Concarneau, l’écurie de voile du marin François Gabart, a parcours 6 490,10 milles à la vitesse moyenne de 25,65 noeuds pour succéder au Banque Populaire, vainqueur en 2023.«L’objectif était de gagner»En entrant en vainqueur dans la baie à Fort de France, où une foule dense rassemblée sur les pontons l’a acclamée de longues minutes, Laperche a signé son premier succès majeur en multicoque, après deux 2e places en 2021 et 2023, comme co-skipper de Gabart. À lire aussi Voile (Transat Café l’Or) : top 10 en vue pour les Picards de la route du café « Cette histoire a commencé il y a quatre ans avec François. L’objectif c’était de gagner. On peut être fier de tout ce qu’on a fait, nous deux en mer et toute l’équipe autour car le résultat est là », a déclaré ému Laperche, 28 ans, une fois à terre.Cammas, lui, obtient un 5e titre sur la Transat Café L’Or (2001, 2003, 2007, 2021 et désormais 2025), nouveau record à ajouter au palmarès impressionnant du navigateur aixois, élu marin de la décennie (2010-2020). Par AFP Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : France Transat Café L’Or : Tom Laperche et Franck Cammas remportent la course Arrivés à Fort-de-France en Martinique jeudi 6 novembre 2025, les deux Français Tom Laperche et Franck Cammas remportent la Transat Café L’Or.

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Au programme cette semaine, nous vous proposons la Megavalanche en intégral, un photographe/cinéaste qui passe de l’autre côté de l’objectif, l’étape enduro de Loudenvielle ainsi qu’un retour sur le mythe Mont Saint-Anne.

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Matîs Louvel n’a pas encore fixé son programme pour 2026, même s’il voudra forcément se montrer sur les Flandriennes au printemps. - Photo Paris Normandie Mis en ligne le 6/11/2025 à 07:30 Lecture zen Lors du numéro 79 de Parlons Sport, c’est Matîs Louvel, le cycliste professionnel rouennais de la formation Israel-Premier Tech qui a répondu aux questions de Thomas Dubois et des journalistes de la rédaction des sports de Paris Normandie. Si l’intégralité de l’émission est à retrouver sur le site internet du journal, voici quelques-uns des meilleurs moments.Le Tour de France 2025 à Rouen« C’était mon troisième Tour mais c’était celui à ne pas rater car ce n’est pas tous les ans qu’il passe à Rouen. J’avais vraiment à cœur d’être au départ afin de pouvoir en profiter. C’était quelque chose de partager cela avec mes proches ainsi que ma famille et de passer sur les routes sur lesquelles je roule depuis que je suis tout petit. J’avais du mal à imaginer le Tour à Rouen mais ça restera inoubliable. Au début, j’étais un peu déçu lorsque j’ai vu le profil de l’arrivée à Rouen parce que c’était trop dur par rapport à mes qualités. Je savais que je ne pourrais pas faire un résultat. Au final, j’ai pu faire mon travail avant l’arrivée dans Rouen, m’écarter pour économiser un peu d’énergie et savourer en passant un peu moins vite devant mes proches, avec les yeux grands ouverts. J’ai aperçu quasiment tous ceux qui m’ont entouré au début de ma carrière et c’était fort en émotions. » À lire aussi Hugo Toumire et Matîs Louvel financent une course pour les jeunes cyclistes à Catenay Le rythme infernal imprimé par le peloton« Que ce soit un sport dangereux, ce n’est pas nouveau. Mais c’est sûr qu’aujourd’hui, on roule de plus en plus vite et le niveau global du peloton est de plus en plus élevé. Par rapport à une certaine époque, tout est mis en place pour favoriser la récupération mais aussi la performance. Avant, dans un final de course, quand il n’y avait que vingt coureurs qui pouvaient jouer à l’avant du peloton et frotter, aujourd’hui on est 60, 70. Il n’y a pas de place pour tout le monde. Il y a aussi de plus en plus d’enjeux, d’argent, donc tout le monde prend un peu plus de risques, sachant que si on ne prend pas ces risques-là, on se retrouve derrière et la course est perdue. On est ainsi nous-même obligés de prendre ces risques à un moment donné. » À lire aussi VIDÉO. Tour de France : pourquoi le Rouennais Matîs Louvel a grimpé la montée finale en zigzaguant ? « Israel-Premier Tech », un nom d’équipe qui a créé des polémiques« C’est pesant et problématique pour le fonctionnement de l’équipe*. Entre coureurs, on en parle tout le temps le soir à table, on voit tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux. À la Vuelta, ce n’était vraiment pas facile pour les gars, ils ont reçu des menaces de mort, des choses comme ça… Quand on fait du vélo, qu’on fait notre travail, c’est vraiment compliqué d’être confronté à ça. Il y a des jeunes pour qui c’était le premier grand Tour et ils n’ont pas passé un moment cool. À leur retour, ils étaient vraiment fatigués mentalement par ce qui s’était passé. J’ai eu peur pour les coureurs de l’équipe mais même les autres car c’est tout le peloton qui était visé par des actions. Moi, j’ai eu de la chance parce que cette saison, sur les courses que j’ai faites, on n’a pas vraiment été impactés. Il y a eu des manifestations mais elles étaient pacifiques. » À lire aussi Tour de France. Paris Normandie a suivi le chrono de Matîs Louvel dans la voiture d’Israël-Premier Tech Son programme pour 2026 et l’importance des Flandriennes« On a commencé un peu à en discuter avec l’équipe mais rien est encore vraiment décidé pour le moment. La saison prochaine, l’équipe remonte au niveau World Tour donc on va avoir beaucoup de courses de très haut niveau. Ça va être une année assez riche. Mais comme tous les ans, je vais d’abord me concentrer sur les courses flandriennes, les classiques en Belgique, et après je referai un point avec l’équipe pour parler de la deuxième partie de saison. J’aime bien couper en deux parties. L’année dernière, avec le changement d’équipe, j’ai eu besoin de m’adapter au nouveau mode de fonctionnement, à mes coéquipiers, aux stratégies de course donc il m’a fallu quelques mois. Sur les premières classiques, je n’étais pas encore à 100 % et après, je suis tombé malade, ratant le Tour des Flandres et Paris-Roubaix… C’était vraiment dur à accepter parce que j’avais travaillé dur pour ces deux courses-là. En débriefant avec mon entraîneur, on en a déduit que je m’étais d’ailleurs peut-être trop préparé pour ces courses-là et je suis peut-être arrivé un peu éreinté sur la campagne des classiques. Un virus est passé par là et ça m’a mis out pour les deux plus belles courses de l’année. »*l’équipe va changer de nom ainsi que de nationalité Par Victorien LENUD Cyclisme. « J’avais du mal à imaginer le Tour de France à Rouen » se remémore Matîs Louvel Le passage du Tour de France 2025 à Rouen, la dangerosité du peloton, les polémiques qui entourent le nom de sa formation (Israel-Premier Tech), son année 2026… Matîs Louvel, le cycliste professionnel rouennais, s’est exprimé sur ces sujets lors de son passage dans Parlons Sport. Extraits. Video

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Franck Camas et Tom Laperche remportent la 17e Transat Café L’Or chez les Ultim - © Jean-Marie Liot / Alea Mis en ligne le 6/11/2025 à 04:59 Lecture zen Ce mercredi 5 novembre 2025, à 22 h 13 min 58 s heure locale (3 h 13 min 58 s à Paris), le duo Tom Laperche – Franck Cammas a franchi en tête la ligne d’arrivée des Ultim en baie de Fort-de-France (Martinique), remportant ainsi la 17e édition de la Transat Café L’Or Le Havre Normandie. En tête de la course depuis le lendemain du départ au Havre, ils succèdent à Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse. « C’est un énorme soulagement. C’est un vrai stress d’être en tête pendant dix jours, apprécie Tom Laperche. Quand on est devant, on a envie que ça se finisse vite. Quand on est derrière, on espère que ça dure encore, parce qu’il y a toujours une chance de doubler. On n’a pas gagné par la vitesse pure, mais par notre manière de naviguer. Et ça, c’est encore plus beau. »« C’était la guerre »À bord de SVR-Lazartigue, les deux skippers ont mis 10 jours, 13 heures, 3 minutes et 58 secondes pour relier Le Havre à Fort-de-France. Leur moyenne sur l’orthodromie, la route la plus directe, s’établit à 21,34 nœuds. Mais en réalité, le trimaran a parcouru 6 490,10 milles à une vitesse moyenne impressionnante de 25,65 nœuds. « Les conditions ont été dures dès la première nuit, explique Franck Camas. On était bord à bord avec Banque Populaire, à tirer des bords, à se demander s’il fallait prendre un deuxième ris ou non… C’était déjà la guerre. Ensuite, ça n’a jamais arrêté. Le long du Portugal, on a eu des éclairs incroyables, des rafales dans tous les sens, et des zones très instables. Avec des bateaux aussi rapides, le moindre arrêt, casse technique ou mauvais choix météo, coûte très cher. La tension météo a été permanente. »Déjà vainqueur à trois reprises en classe Orma 60 pieds (2001, 2003 et 2007) et une fois en Ultim (2021), la catégorie reine de la course, Franck Cammas remporte sa cinquième victoire sur la Transat Café L’Or. De son côté Tom Laperche remporte sa première route du café après avoir terminé deux fois deuxième sur le même bateau avec François Gabart. « Gagner une belle transat, ça n’arrive pas tous les jours. Ce sont des souvenirs qu’on garde longtemps, savoure Franck Camas. C’est la première victoire de Tom, ma cinquième, mais chaque victoire est unique. Et ce rôle que j’ai eu, avec un coéquipier aussi jeune, c’était nouveau pour moi. J’ai souvent navigué avec des équipiers plus âgés, qui m’ont appris beaucoup. J’espère que j’ai pu transmettre à Tom, cette fois. » Par Clément Lesage Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Transat Café L'Or 2025 Voile : Franck Camas et Tom Laperche (SVR-Lazartigue) remportent la Transat Café L’Or chez les Ultim En tête durant la majeure partie de la course, Franck Camas et Tom Laperche ont été les premiers à franchir la ligne d’arrivée en baie de Fort-de-France chez les Ultim ce jeudi 6 novembre 2025.

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