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Actualités, défis et initiatives dans l’enseignement en France, incluant les écoles, les universités et les politiques éducatives.
La Cobertoirada du Larzac : une tech millénaire de stockage de l’eau

Le plateau du Larzac, situé dans le sud du Massif central, est souvent perçu comme un désert aride où rien ne pousse. Pourtant, cette région de 1 000 km², habitée depuis le néolithique, regorge de trésors d’ingéniosité en matière de gestion de l’eau, grâce à des techniques de stockage de l’eau développées dès le Moyen Âge. Sur le Larzac, l’accès à l’eau et sa répartition ont été pensés dès le Moyen Âge. Les villages sont conçus de manière à maximiser la récupération de l’eau. Par exemple, les maisons sont légèrement espacées pour permettre la collecte de l’eau entre elles. L’eau passe d’abord dans un bassin ressemblant à un pédiluve avant de rejoindre une grande citerne centrale. Une région riche en eau souterraine Bien que le Larzac semble sec en surface, son sous-sol regorge d’eau. Cette eau peut parfois affleurer dans les dolines, des creux du plateau dont l’altitude varie entre 600 et 1 000 mètres. Les habitants ont développé des techniques pour capter et stocker cette eau, essentielle pour leur survie et leurs activités agricoles. Un modèle de gestion durable Le système de gestion de l’eau sur le Larzac est un exemple de durabilité et d’adaptation au milieu. Les techniques millénaires de stockage de l’eau, combinées à des pratiques agricoles adaptées, ont permis de créer un écosystème résilient. Ce modèle pourrait inspirer d’autres régions confrontées à des défis similaires en matière de gestion de l’eau. À La Couvertoirade, cité fortifiée fondée au XIIᵉ siècle par les Templiers, l’architecture elle-même est conçue comme un système hydraulique. Le village fonctionne comme un immense entonnoir : rues pavées en pente, rigoles de ruissellement, toitures en lauzes et gouttières de bois dirigeaient l’eau vers des citernes privées et collectives. Un rocher creux transformé en vaste citerne, le « don de l’eau » permettant d’abreuver les voyageurs sans ouvrir les portes, ou encore les mares centrales témoignent d’une pensée globale de l’eau comme bien commun. Ces dispositifs simples mais intégrés exigeaient d’être anticipés dès la construction du bâti. Hors des remparts, les lavognes incarnent une autre facette de ce savoir-faire. Ces mares artificielles, aménagées dans des dépressions naturelles et étanchéifiées avec de l’argile et des pavés, permettent de recueillir l’eau de pluie pour abreuver les troupeaux. Destinées principalement aux brebis, peu gourmandes en eau, elles structuraient les parcours pastoraux quotidiens. Si les normes sanitaires et l’agrandissement des troupeaux ont réduit leur usage pour l’élevage, ces points d’eau demeurent essentiels. Aujourd’hui encore, certains habitants utilisent majoritairement l’eau de pluie pour leur consommation domestique, grâce à des citernes restaurées et à des systèmes de filtration. Paradoxalement, ce sont désormais les animaux qui boivent l’eau du réseau potable. Malgré tout, ces infrastructures anciennes jouent un rôle écologique majeur. Les lavognes constituent des refuges pour de nombreuses espèces : amphibiens, reptiles, insectes, chevreuils ou sangliers. Certaines abritent même des espèces protégées, faisant de ces ouvrages hydrauliques de véritables réservoirs de biodiversité. Fragilisées par le changement climatique, l’eutrophisation et la perte des savoir-faire traditionnels, de nombreuses lavognes se dégradent. Des programmes de restauration sont en cours pour préserver ce patrimoine unique. Comme le rappellent les habitants et les acteurs locaux, ce système a traversé les siècles parce qu’il était pensé pour le bien commun, humain et non humain, et non pour des usages individuels ou industriels.

Source LogoLow-Tech Journal
La Cobertoirada du Larzac : une technique millénaire de stockage de l’eau

Le plateau du Larzac, situé dans le sud du Massif central, est souvent perçu comme un désert aride où rien ne pousse. Pourtant, cette région de 1 000 km², habitée depuis le néolithique, regorge de trésors d’ingéniosité en matière de gestion de l’eau, grâce à des techniques de stockage de l’eau développées dès le Moyen Âge. Découvrez le Low-Tech Journal Sur le Larzac, l’accès à l’eau et sa répartition ont été pensés dès le Moyen Âge. Les villages sont conçus de manière à maximiser la récupération de l’eau. Par exemple, les maisons sont légèrement espacées pour permettre la collecte de l’eau entre elles. L’eau passe d’abord dans un bassin ressemblant à un pédiluve avant de rejoindre une grande citerne centrale. Une région riche en eau souterraine Bien que le Larzac semble sec en surface, son sous-sol regorge d’eau. Cette eau peut parfois affleurer dans les dolines, des creux du plateau dont l’altitude varie entre 600 et 1 000 mètres. Les habitants ont développé des techniques pour capter et stocker cette eau, essentielle pour leur survie et leurs activités agricoles. Un modèle de gestion durable Le système de gestion de l’eau sur le Larzac est un exemple de durabilité et d’adaptation au milieu. Les techniques millénaires de stockage de l’eau, combinées à des pratiques agricoles adaptées, ont permis de créer un écosystème résilient. Ce modèle pourrait inspirer d’autres régions confrontées à des défis similaires en matière de gestion de l’eau. À La Couvertoirade, cité fortifiée fondée au XIIᵉ siècle par les Templiers, l’architecture elle-même est conçue comme un système hydraulique. Le village fonctionne comme un immense entonnoir : rues pavées en pente, rigoles de ruissellement, toitures en lauzes et gouttières de bois dirigeaient l’eau vers des citernes privées et collectives. Un rocher creux transformé en vaste citerne, le « don de l’eau » permettant d’abreuver les voyageurs sans ouvrir les portes, ou encore les mares centrales témoignent d’une pensée globale de l’eau comme bien commun. Ces dispositifs simples mais intégrés exigeaient d’être anticipés dès la construction du bâti. Hors des remparts, les lavognes incarnent une autre facette de ce savoir-faire. Ces mares artificielles, aménagées dans des dépressions naturelles et étanchéifiées avec de l’argile et des pavés, permettent de recueillir l’eau de pluie pour abreuver les troupeaux. Destinées principalement aux brebis, peu gourmandes en eau, elles structuraient les parcours pastoraux quotidiens. Si les normes sanitaires et l’agrandissement des troupeaux ont réduit leur usage pour l’élevage, ces points d’eau demeurent essentiels. Aujourd’hui encore, certains habitants utilisent majoritairement l’eau de pluie pour leur consommation domestique, grâce à des citernes restaurées et à des systèmes de filtration. Paradoxalement, ce sont désormais les animaux qui boivent l’eau du réseau potable. Malgré tout, ces infrastructures anciennes jouent un rôle écologique majeur. Les lavognes constituent des refuges pour de nombreuses espèces : amphibiens, reptiles, insectes, chevreuils ou sangliers. Certaines abritent même des espèces protégées, faisant de ces ouvrages hydrauliques de véritables réservoirs de biodiversité. Fragilisées par le changement climatique, l’eutrophisation et la perte des savoir-faire traditionnels, de nombreuses lavognes se dégradent. Des programmes de restauration sont en cours pour préserver ce patrimoine unique. Comme le rappellent les habitants et les acteurs locaux, ce système a traversé les siècles parce qu’il était pensé pour le bien commun, humain et non humain, et non pour des usages individuels ou industriels.

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Libre antenne - Ancienne praticienne bien-être, Marie est devenue agricultrice
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La libre antenne - Pour Adrien, l'éducation d'un enfant doit se faire sans rien attendre en retour
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Saône-et-Loire. Alerte à la bombe au lycée Bonaparte d'Autun : « C’est allé très vite »
Journal de Saône-et-LoireJournal de Saône-et-Loire
Autun. Alerte à la bombe au lycée Bonaparte : 600 élèves et une partie du centre-ville évacués
La Nouvelle RépubliqueLa Nouvelle République
Le collège Rabelais évacué à Poitiers après une alerte à la bombe, une nouvelle menace
Journal de Saône-et-LoireJournal de Saône-et-Loire
Autun. Le lycée Bonaparte évacué après une alerte à la bombe
Le ParisienLe Parisien
Plus de 1,7 million d’élèves soumis à une forte « pression pesticide », selon un baromètre
TF1 InfoTF1 Info
Pesticides : plus de 1,7 million d'élèves scolarisés dans un établissement soumis à une "pression forte"
L'HumanitéL'Humanité
« Réduire l’usage des pesticides autour des écoles doit devenir une priorité » : plus de 1,7 million d’élèves soumis à une forte « pression » de ces produits chimiques
Le MondeLe Monde
Plus de 1,7 million d’écoliers français soumis à une forte « pression pesticides », selon une cartographie inédite
La ProvenceLa Provence
Au conseil municipal de Roquefort-la-Bédoule, les élus s’écharpent sur le coût de construction de l’école
Paris NormandieParis Normandie
Parcoursup : voici les étapes et dates à ne pas oublier pour la session 2026
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Collège : stop à la technocratie et à la réunionite
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À Miramas, la cérémonie des diplômes du collège Miramaris a permis de féliciter 100 élèves
Vosges MatinVosges Matin
Japon. Le gouvernement poursuivi pour son inaction face au changement climatique
Le ProgrèsLe Progrès
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Le Royaume-Uni va réintégrer le programme Erasmus+ début 2027
Le FigaroLe Figaro
La réintégration d’Erasmus, une nouvelle étape du rapprochement entre le Royaume-Uni et l’Europe
FranceinfoFranceinfo
Le retour du Royaume-Uni est "une excellente nouvelle" et "un tournant symbolique" se réjouit la directrice de l’agence Erasmus + France
Courrier internationalCourrier international
Erasmus : le grand retour du Royaume-Uni
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Le Royaume-Uni va réintégrer le programme Erasmus+ début 2027
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Le Royaume-Uni va réintégrer le programme Erasmus, cinq ans après le Brexit
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Le Royaume-Uni va réintégrer le programme européen Erasmus en 2027
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Victoire pour les directeurs d’école à Paris : leur décharge sera maintenue à la rentrée 2026

C’est une grande victoire pour les directeurs et directrices d’école à Paris. Le ministre de l’Éducation nationale Édouard Geffray « s’engage » au « maintien » du dispositif de décharge des directeurs d’école dans la capitale « à la prochaine rentrée », a annoncé l’académie de Paris, alors que le Conseil de Paris se penche sur le dossier ce mercredi.D’ici septembre, un décret sera publié, « afin de donner une base juridique pérenne » à ce dispositif particulier à la capitale, précise l’académie dans un communiqué diffusé sur X mardi soir.Un système unique en FranceÀ Paris, depuis 1982, les directeurs d’école sont déchargés de leur service d’enseignement à partir de cinq classes, au lieu de treize dans le reste du pays, et peuvent donc se consacrer entièrement à leur tâche de direction.Le ministère avait annoncé la fin de ce régime dérogatoire, la mairie de Paris ayant cessé en 2019 de verser à l’État les versements compensatoires dus, avant qu’un moratoire soit décidé en mars, le temps de mener des concertations sur le sujet.Une convention avec la Ville ?Selon l’académie, une convention pourra « être signée avec la Ville de Paris », et une « négociation préalable » devra « régler la compensation financière, par la Ville, de ce dispositif particulier », dont le « coût de 24 millions d’euros annuels » a été « supporté uniquement par l’État » depuis 2019. Ce coût s’était élevé pour l’État à environ 116 millions d’euros depuis 2019, selon la Cour des comptes.Le projet de décret a été examiné mardi par une instance consultative du ministère de l’Éducation et doit être examiné mercredi par le Conseil de Paris. Cette décision intervient au terme de discussions ces derniers mois entre le ministère, l’académie et la mairie de Paris.L’ex-ministre de l’Éducation Élisabeth Borne avait justifié la fin à ce dispositif en soulignant qu’il n’était pas « conforme à la réglementation ». Elle avait mis en avant des recommandations de la Cour des comptes. Les personnels des écoles parisiennes avaient manifesté à plusieurs reprises contre la fin de ce régime dérogatoire.

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Colère des agriculteurs : autoroutes bloquées, du lisier déversé dans le Gers… le point sur la mobilisation ce mercredi 17 décembre
France 24France 24
Crise agricole : Sébastien Lecornu en première ligne
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Dermatose nodulaire : abattage, vaccination, prévention… Que font nos voisins européens ?
Le ParisienLe Parisien
« Le moine soldat enfourche le tracteur » : Sébastien Lecornu reprend la main sur le dossier agricole
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Sécurité, logement, éducation : promesses tenues à Marseille ?

Il a été annoncé en 2020 que cinq milliards d'euros d'argent public seront investis pour rattraper le retard de Marseille. Selon l'Élysée, trois milliards d'euros ont déjà été engagés. Plus de la moitié du programme de rénovation de 188 établissements scolaires a été actée. Emmanuel Macron s'est rendu sur place, mardi 16 décembre, pour inaugurer un commissariat dans les quartiers nord, afin de lutter contre le narcotrafic. Des projets comme la construction de ligne de tramway avancent lentement.

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Soupçons d’attouchements : à Louvres, la galère des parents après la fermeture de la cantine et du périscolaire

« Cette semaine va être compliquée ! » Il y avait foule ce lundi midi devant l’école Universalis de Louvres (Val-d’Oise). Et pour cause, tous les parents d’élèves de la primaire étaient priés de récupérer leur enfant à l’heure du déjeuner. L’ensemble des services périscolaires — à l’exception de la cantine des maternelles — sont suspendus jusqu’aux vacances scolaires.Une décision soudaine annoncée par la mairie dans le courant du week-end et qui s’inscrit dans un contexte de tensions. Début décembre, des parents ont porté plainte pour agression et attouchements contre une animatrice du centre de loisirs implanté dans l’établissement. Leur fillette âgée de 4 ans a raconté les mauvais traitements subis le mercredi, et il n’est pas exclu qu’il y ait d’autres victimes. Une enquête est actuellement menée par la gendarmerie.

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« On n’a plus d’autre choix » : pour la première fois, une action collective menée contre l’État pour manque d’AESH

« Ce n’est jamais que la version XXL de ce que Mme Tatry avait fait en tant que maman. » Julien Bayou le sait : les dix recours qu’il a déposés ce lundi devant différents tribunaux administratifs pourraient faire date.Pour la première fois en France, une association, Une école inclusive pour tous, fondée par Audrey Tatry, assigne l’État en justice au sujet des AESH, ces accompagnantes (car ce sont à 90 % des femmes) d’élèves en situation de handicap. Les rectorats doivent en positionner une auprès de chaque enfant pour qui la notification de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) le prévoit. « Il y a une obligation de résultat pour les rectorats », souligne le conseil.

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Mineurs isolés : en Seine-et-Marne, on leur offre une chance… et ça marche

Mineurs clandestins ne rime pas forcément avec errance sans fin. En Seine-et-Marne, où la Chambre de commerce et d’industrie (CCI 77) propose des formations en alternance du CAP au bac + 5 au sein de son école, l’Utec, les chiffres parlent d’eux-mêmes.L’établissement, qui a organisé des portes ouvertes à Avon ce samedi, forme chaque année une centaine de mineurs non accompagnés (MNA) sur environ 1 700 étudiants répartis sur les sites d’Émerainville, Melun, Avon et Provins. « Le taux de réussite des MNA s’élève à 93 % et leur taux d’insertion professionnelle atteint 79 % six mois après leur sortie », s’enthousiasme Fehd Bensaïd, directeur général adjoint de la formation.

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Incendie criminel d’un collège à Dijon : l’accueil des élèves s’organise, la piste du trafic de drogue « privilégiée »

Cellules d’écoute puis cours à distance : les autorités ont précisé ce dimanche les premières modalités d’accueil des 490 élèves du collège Champollion à Dijon (Côte-d’Or), qui ne peuvent pas regagner leur établissement fermé après un incendie vraisemblablement criminel.« Les journées de lundi, mardi et mercredi seront consacrées à l’écoute et à la prise en charge psychologique des élèves et des membres de la communauté éducative du collège », ont indiqué la préfecture de Côte-d’Or, le conseil départemental, le rectorat et la ville de Dijon dans un communiqué commun. Deux cellules d’écoute accueilleront les élèves à partir de 9 heures lundi.Les cours reprendront ensuite à distance jeudi et vendredi, avant que les élèves ne soient libérés pour les vacances de fin d’année. À partir de mardi, un « accueil minimum » sur un autre site sera organisé pour les élèves de 6e et 5e qui ne peuvent pas rester chez eux. Les parents seront informés via l’application Pronote.Pour ce qui est de l’organisation à partir de janvier, elle doit encore être déterminée « dans les prochains jours, les pouvoirs publics mettant tout en œuvre pour assurer la continuité éducative dans les meilleures conditions jusqu’à la fin de l’année scolaire », selon le communiqué.Un « commando » aperçuDans la nuit de vendredi à samedi, un incendie a provoqué d’importants dégâts dans un bâtiment du collège situé dans le quartier des Grésilles à Dijon. Ce quartier est classé prioritaire.Le préfet et plusieurs responsables politiques ont estimé qu’il existait un lien entre l’incendie et le récent travail des forces de l’ordre pour mettre un terme au trafic de drogue qui sévit dans le quartier. La médiathèque à proximité avait déjà été la cible d’un incendie volontaire en mars. Des renforts ont été déployés dans le quartier, selon la préfecture.« Sans être la seule explorée, c’est la piste privilégiée au vu du mode opératoire », a expliqué le procureur de Dijon dimanche.Plusieurs départs de feu ont été relevés et des produits inflammables retrouvés, d’après les premiers éléments de l’enquête. Un « commando » de quatre personnes a été aperçu quittant les lieux.Le président du conseil départemental François Sauvadet a souligné que « plusieurs mois de travaux » seraient nécessaires pour remettre le bâtiment endommagé en état de fonctionnement, avec pour objectif d’être « prêts pour la rentrée de l’année prochaine », en septembre 2026.Le syndicat Snes-FSU de Dijon a de son côté sonné l’alerte, dimanche dans un communiqué, sur les conditions de travail pour les personnels du collège et les élèves : « fusillades en pleine journée aux alentours du collège ces dernières années, tirs de mortiers au printemps dernier, points de deal aux abords du collège mais aussi de l’école et de la crèche ».

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Plusieurs personnes touchées par des tirs sur un campus universitaire aux États-Unis, au moins deux morts

Peu avant minuit à Paris, le bilan était encore incertain. Plusieurs personnes auraient été touchées par des tirs, ce samedi, sur le campus de l’université Brown, à Providence, capitale de l’État du Rhode Island, dans le nord-est des États-Unis. Deux personnes ont été tuées, selon le maire de la ville.Dans un long communiqué, l’université indiquait peu après minuit, heure de Paris, qu’une fusillade avait éclaté aux alentours de 16h20 (22h20 à Paris). « Nous sommes au regret de vous annoncer que nous avons la confirmation de plusieurs victimes par balle, mais nous ne sommes pas encore en mesure de communiquer d’informations sur leur état », écrit-elle sur son site Internet. Elles ont été transportées à l’hôpital.Le maire de Providence, Brett Smiley, a fait état plus, lors d’une conférence de presse, de deux morts et huit personnes dans un état critique.Selon ABC Rhode Island, où se situe le campus, la police est intervenue sur une fusillade à l’université Brown. Un précédent SMS avait alerté les personnes présentes sur le campus d’une fusillade en cours et les avait exhortées à verrouiller les portes et à rester cachées dans des abris. « Nous nous efforçons de déterminer qui se trouvait dans le bâtiment au moment de la fusillade », écrit l’université dans son dernier communiqué. Et de préciser : « Plusieurs examens étaient prévus dans ce bâtiment entre 14 heures et 17 heures. »« Continuez à rester chez vous. Les forces de l’ordre sont sur place », indiquait sur son site Internet l’université, à minuit, heure de Paris (18 heures, heures locales).L’université est également revenue sur une déclaration antérieure affirmant qu’un suspect était en détention — comme l’avait aussi affirmé Donald Trump. « La situation reste tendue et les forces de l’ordre poursuivent leurs recherches pour retrouver le suspect », écrit l’université de Brown dans son dernier communiqué, appelant tout le monde à rester confiné.Les secours médicaux sont sur place« Brown coordonne ses efforts avec plusieurs services de police sur place. Les secours médicaux sont sur place », indiquait peu après minuit la dernière mise à jour de l’université. « Les hauts responsables administratifs de l’Université sont réunis en cellule de crise afin de coordonner les efforts et le soutien continus à notre communauté », écrit également l’université dans son communiqué.« J’ai été informé de la fusillade qui a eu lieu à l’université Brown, dans le Rhode Island. Le FBI est sur place. Le suspect est en garde à vue. Que Dieu bénisse les victimes et leurs familles ! », a toutefois écrit Donald Trump sur son réseau social, Truth Social, ce samedi soir, alors qu’il assistait au choc « Navy vs Army », à Baltimore. Le président américain a indiqué dans un second message qu’aucun suspect n’avait finalement été arrêté.

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Seine-Saint-Denis : le plan contre l’évitement scolaire a diminué la fuite des élèves vers les collèges du privé

« Le regard des familles sur le collège a changé, il est plus positif, et on voit des élèves envisager des lycées d’excellence. » Pour la principale du collège Louise Michel, établissement de 600 élèves situé entre Clichy-sous-Bois et Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), les bénéfices du plan départemental pour améliorer l’attractivité des collèges se font déjà ressentir.Lancé en septembre 2024 par le conseil départemental et le rectorat de Créteil, ce plan vise à mettre en place une série d’actions et de mesures pour renforcer l’attractivité de 40 collèges de la Seine-Saint-Denis sur trois ans : en terme pédagogique avec des options supplémentaires, dispositifs linguistiques, scientifiques, artistiques, sections sportives, mais aussi en termes de bâti, création de salles spécifiques, rénovation, etc.

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« Un bisou, ça ne se donne pas comme ça » : on a suivi un cours d’éducation à la vie affective en primaire

Chaque matin, le même petit rituel. Après avoir posé leur cartable et déballé leur trousse, les élèves de CP de l’école Moselly à Nancy (Meurthe-et-Moselle) se penchent en silence sur un coin de leur table. Face à eux, un curieux « baromètre de l’humeur ».Hélène, la professeure des écoles, les invite à choisir l’émotion qui les traverse ce vendredi 12 décembre. « Alors les loulous, comment on se sent aujourd’hui ? ». Petit tour de table : Mélusine, 6 ans, se sent « très bien », tout comme Hamza, son voisin de derrière, se balançant sur sa chaise. Sami, lui, se dit plus « fatigué ».

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Dijon : « j’ai peur de retourner en cours », un collège touché par un incendie, la piste criminelle privilégiée

Un collège de Dijon (Côte-d’Or), situé dans un quartier populaire, a été touché par un incendie dans la nuit de vendredi à ce samedi, a annoncé le président du conseil départemental François Sauvadet. Et la piste criminelle est privilégiée. Les secours sont intervenus vers 1 heure du matin, selon une source policière, dans cet établissement du quartier des Grésilles, classé prioritaire.Les premières constatations font état de plusieurs départs de feu au sein du collège Champollion, et des produits inflammables ont été retrouvés, selon cette même source. Les murs de l’entrée et des étages ont été abîmés par la fumée. « Je condamne fermement cet acte inqualifiable et souhaite que les auteurs soient sanctionnés lourdement », a réagi François Sauvadet sur le réseau social X en dénonçant un « incendie d’origine criminelle ».Une cellule de crise « éducation » va être ouverteL’évaluation des dégâts et des travaux à mener afin de rouvrir le collège est en cours, indique encore le président du conseil départemental. Une conférence de presse est prévue devant le collège à 15h30 en présence du préfet, de la rectrice, de la maire de Dijon et de François Sauvadet.D’après Ici (ex-France Bleu) Bourgogne, le rectorat de l’académie de Dijon va mettre en place, dès ce samedi après-midi, une cellule de crise « éducation », afin de déterminer comment seront accueillis les élèves. « Je suis choqué, j’ai peur de retourner en cours lundi », a témoigné l’un d’eux auprès d’Ici. Début mars, également aux Grésilles, la médiathèque avait été touchée par un incendie criminel.

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Dermatose nodulaire, budget de la Sécu, triomphe de « Clair Obscur » : les infos à retenir ce midi

Les agriculteurs sont toujours mobilisés ce matin en Occitanie, alors que des centaines de bovins vont être abattus après des cas de dermatose nodulaire. Dans le reste de l’actualité, le budget de la Sécurité sociale rejeté par le Sénat, un jeu vidéo français récompensé et l’inquiétude autour des livraisons de colis, avant les fêtes.L’info à ne pas louperLes agriculteurs se mobilisent dans le Sud-Ouest contre la stratégie du gouvernement d’abattre des bovins en cas de détection de dermatose nodulaire. Face à la propagation de cette maladie contagieuse, l’exécutif a étendu ce matin les zones de vaccination obligatoire en Occitanie.Dans une ferme des Bordes-sur-Arize (Ariège), où près de 200 animaux vont être abattus, des affrontements ont eu lieu hier soir entre la police et les nombreux manifestants. Les forces de l’ordre ont finalement pris le contrôle du lieu où se trouvaient plusieurs dizaines d’opposants à l’abattage du troupeau de vaches. Quatre personnes ont été interpellées.Ce qu’il faut aussi retenirBudget de la Sécu. Le Sénat a rejeté en fin de matinée le PLFSS, largement modifié à l’Assemblée nationale. Le texte sera une dernière fois examiné au Palais-Bourbon.Jeu vidéo. « Clair Obscur : Expedition 33 », première production du studio Sandfall Interactive, a remporté jeudi soir le titre de « jeu vidéo de l’année » lors de la cérémonie des Game Awards à Los Angeles, une première pour un titre français.Éducation. Quelque 9 % des heures de cours ont été perdues dans les collèges publics français en 2023-24, du fait essentiellement d’absences non remplacées, indique un rapport la Cour des comptes publié ce matin.Ça vous concerneVers des difficultés d’acheminement des colis à l’approche de Noël ? Des dizaines de clients affirment devoir attendre des heures pour récupérer leurs colis dans un point de retrait de La Défense. Une situation qui inquiète alors que 3 500 points Mondial Relay ont fermé cette année. Mais les sociétés de livraison se veulent rassurantes.

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Postes vacants, professeurs non remplacés… Encore 9 % d’heures de cours perdues dans les collèges, déplore la Cour des comptes

Quelque 9 % des heures de cours ont été perdues dans les collèges publics français en 2023-24, du fait essentiellement d’absences non remplacées, indique vendredi dans un rapport la Cour des comptes, qui appelle à « des actions résolues » pour améliorer la situation.Au total, encore 10,3 millions d’heures d’enseignement n’ont pas été assurées en 2023-24, soit un pourcentage de 9 %, en baisse par rapport aux deux années scolaires précédentes (9,5 % en 2021-22 et 11,2 % en 22-23), mais en hausse légère par rapport à 2018-2019 (8 %), souligne la Cour des comptes citant des chiffres de la Direction statistique du ministère de l’Éducation (Depp).Sont ainsi comptabilisées les absences des enseignants liées à des raisons personnelles (maladie, autorisations d’absence) ou au fonctionnement du système éducatif (formations, examens et concours, sorties, voyages scolaires, réunions…), ou encore les heures perdues pour fermeture d’établissements (1 % des heures, pour cause d’examens notamment).Ce temps d’enseignement perdu n’est pas homogène, détaille-t-elle. Il est plus important dans certaines matières qui peinent à recruter (français, mathématiques, technologie, allemand…), certains territoires moins attractifs ou moins efficaces dans les remplacements et dans l’éducation prioritaire (11 % des heures non assurées en 2023-2024, contre 8 % hors éducation prioritaire).« Des actions résolues restent à mener »Par ailleurs, la propension des enseignants à faire des remplacements de courte durée via le « Pacte enseignant », mis en place à la rentrée 2023 (qui prévoit des hausses de rémunération en échange de missions supplémentaires sur base du volontariat) « s’avère plus fréquente dans l’Est et le Nord de la France et dans le secteur privé sous contrat », constate-t-elle.La hausse des crédits consacrés au remplacement (« Pacte enseignant » notamment), ne s’est « pas traduite par une réduction significative du temps d’enseignement perdu dans le second degré », regrettent les Sages de la rue Cambon.Malgré des efforts du ministère de l’Éducation, les absences institutionnelles (pour formation notamment) « représentent encore malgré tout 36 % des absences de courte durée des enseignants ». « Des actions résolues restent à mener et des choix à faire », estime-t-elle. Elle recommande de « renforcer sans délais la politique de prévention » en matière de santé, « en particulier des risques psychosociaux ».Elle préconise aussi de « réduire les absences institutionnelles des enseignants » (réunions pédagogiques, formation continue…), de « promouvoir la bivalence » (enseignement de deux matières) au collège « à partir de la rentrée 2026 » ou encore de « développer dès la rentrée 2026 les mesures ciblées » pour « compenser le manque d’attractivité de certaines zones ».

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« J’ai semé la confusion » : suite à une épreuve d’anglais jugée trop complexe, l’organisateur du baccalauréat sud-coréen démissionne

Un examen trop difficile qui lui coûte sa place. Des questions jugées trop complexes sur Kant, Hobbes ou la philosophie du temps posées lors d’une épreuve d’anglais de l’examen d’entrée à l’université ont soulevé une polémique en Corée du Sud, provoquant la démission de son responsable, a appris l’AFP.Obtenir de bons résultats au « Suneung », équivalent du baccalauréat français, permet de s’assurer une place dans les meilleures universités du pays. Un moment d’intense tension pour les candidats et leur famille, tant cet examen définit l’avenir des jeunes Sud-Coréens.Mais l’épreuve écrite d’anglais de cette édition 2025, organisée le 13 novembre dernier, s’est retrouvée au cœur d’une polémique. Seuls 3 % des élèves ont obtenu les meilleures notes à cet examen de langue, soit le pire score depuis 2018 et l’introduction de la notation absolue dans cet examen qui sert à classer les étudiants.Les candidats disposaient de 70 minutes pour répondre à 45 questions. Plusieurs consistaient à compléter des textes à trou à partir de plusieurs propositions. Mais les énoncés se sont révélés difficiles. L’un d’entre eux, particulièrement critiqué, s’intéressait aux philosophies d’Emmanuel Kant et Thomas Hobbes concernant la loi. D’autres portaient sur la nature du temps ou encore sur la notion d’existence appliquée aux avatars de jeux vidéo.L’organisateur « regrette d’avoir semé la confusion »De quoi susciter la controverse dans le pays qui considère le Suneung comme une véritable cause nationale, allant jusqu’à interrompre le trafic aérien pendant 35 minutes, le temps de l’examen de compréhension orale d’anglais, pour éviter tout bruit intempestif.Face à la polémique, le chef de l’Institut coréen pour les programmes scolaires et l’évaluation, Oh Seung-keol, a présenté sa démission mercredi, reconnaissant que « la section d’anglais de l’examen (…) n’était pas conforme aux principes » d’évaluation, selon un communiqué transmis à l’AFP.Oh Seung-keol a regretté d’« avoir provoqué l’inquiétude des candidats et de leurs parents, et d’avoir semé la confusion » lors de l’examen, a-t-il déclaré. Dans un autre communiqué, l’institution dit avoir pris au sérieux « les critiques selon lesquelles l’examen (n’avait) pas satisfait au niveau de difficulté » qui convenait.

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« C’est une grosse alerte » : les universités françaises en grande difficulté financière, celle de Lille affiche un déficit record

Jusqu’à quand pourront-ils tenir ? Des présidents d’universités lancent un « cri d’alarme » sur leur situation financière en plein débat budgétaire pour 2026, un sujet sensible sur lequel le ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé des assises en janvier.« Il y a deux ans, j’avais dit : À l’université, on est à l’os » et « on a attaqué l’os », a lancé mardi la présidente de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Christine Neau-Leduc. « Quand la moelle est atteinte, c’est terminé. C’est un vrai cri d’alarme. »Pour elle, cette « situation inextricable » explique la hausse, critiquée, des frais d’inscription votée la semaine dernière par Paris 1 pour certains étudiants étrangers extra-communautaires, après déjà « plus de 13,5 millions d’économies » réalisées en 2025.Comme Paris 1, plusieurs universités font état de finances critiques. Celle de Lille, l’une des plus importantes en France avec 80 000 étudiants, prévoit un déficit de 44,9 millions d’euros dans son budget 2026, plus du double de celui attendu cette année. « C’est une grosse alerte », avec un déficit d’un niveau « jamais atteint » a indiqué son président, Régis Bordet.À l’université de Pau et des pays de l’Adour (UPPA), où le budget initial 2026 prévoit un déficit de 4,9 millions, « on est sur une dégradation constante de la situation financière », qui est « plus que préoccupante », prévient son président, Laurent Bordes.Pour l’an prochain, cette université prévoit de remplacer seulement deux départs à la retraite sur trois pour les enseignants-chercheurs et un sur deux pour les personnels administratifs et techniques. Elle a aussi pris d’autres « mesures d’économies », dont une réduction des heures complémentaires et vacations.Une dizaine d’universités en « urgence absolue »À l’université d’Angers, « nous sommes rendus à la limite de l’acceptable », malgré des « efforts colossaux » menés « depuis plus d’un an », explique sa présidente Françoise Grolleau : « non-remplacement d’une vingtaine de postes », baisse « drastique » des budgets de fonctionnement, « réduction a minima des budgets d’investissement »…« C’est une dizaine d’universités qui sont dans une situation d’urgence absolue » comme Angers, prévient Françoise Grolleau, regrettant « de nouvelles dépenses exogènes imposées chaque année ».L’an dernier, les présidents d’universités étaient déjà montés au créneau en décembre pour dénoncer les restrictions budgétaires demandées par le gouvernement, après déjà plusieurs années de sous-financement.France Universités, l’association qui les représente, dénonce à nouveau cette année « toujours plus de charges ». En cause : des mesures qui devraient, selon les universités, être compensées par l’État, au nom du principe du « décideur-payeur », et ne le sont pas.Parmi celles-ci, la contribution au compte d’affectation spécial des pensions des agents publics (CAS), les mesures Guérini (revalorisation des salaires) et, pour 2026, la nouvelle protection sociale complémentaire (PSC) des agents de la fonction publique. « On a chiffré ça, approximativement, à 400 millions d’euros pour 2026 », résume Lamri Adoui, président de France Universités et de l’université de Caen.Des assises prévues en janvierLe ministre de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste avait reconnu fin octobre des « tensions » dans la situation budgétaire des universités, mais avait dit vouloir « relativiser ». « Ce n’est pas Zola », avait-il ajouté, attisant le courroux des syndicats.Le ministre s’est montré plus prudent mardi, lors de l’examen de la mission Recherche et enseignement supérieur du budget 2026 au Sénat, annonçant l’organisation d’assises sur le financement des universités en janvier.Il a reconnu « un manque de lisibilité dans le système de financement des universités » qui « impacte les établissements » et appelé à un « état des lieux incontestable et partagé ».Pour le président de l’université de Pau, « il est temps qu’on réfléchisse au modèle de financement des universités ».Mais les syndicats se montrent circonspects. Pour Christophe Bonnet, secrétaire national de la CFDT Education, « si ces assises sont l’occasion de trouver des solutions, c’est très bien. Mais si on n’a pas de solutions réelles, ça ne sera pas d’une grande utilité. » Pour Emmanuel de Lescure, secrétaire général du Snesup-FSU, principal syndicat enseignant du supérieur, il faut « que les engagements budgétaires de l’État soient respectés. Après on pourra faire des assises. »

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« C’est mon papa qui fait à manger » : à Levallois, ces élèves déjeunent à la cantine… avec leur panier-repas

Le rituel se répète désormais chaque matin. Gustave, Nolan, Mila, Léna et Ayan se rendent à l’école élémentaire Alfred-de-Musset à Levallois (Hauts-de-Seine) avec leur petit sac isotherme bleu marine, aux couleurs de la municipalité, qui porte leur nom sur une étiquette de couleur, différente selon les niveaux de classe. À l’intérieur, une boîte en inox pour leur plat et deux plus petites pour l’entrée et le dessert.Les enfants les déposent sur un chariot, un animateur coche les noms puis les sacs partent vers le réfectoire pour être entreposés dans des frigos achetés pour l’occasion. À l’heure du repas, les sacs des CP, qui déjeunent en premiers, sont sortis, tandis que les plus grands se servent au fur et à mesure de leur arrivée. Puis, sous la surveillance des animateurs, les enfants font réchauffer leur gamelle dans des micro-ondes professionnels, six au total, programmés sur 2 minutes 30.

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« Je suis obligée de grignoter » : à Orléans, des files d’attente XXL après la fermeture du restaurant universitaire du Lac

« À 12h15, les files sont déjà tellement longues qu’on se demande si on va réussir à manger avant la reprise des cours », raconte Thomas, étudiant en deuxième année de STAPS. Le restaurant universitaire (RU) du Lac, situé au cœur du campus de La Source, était l’un des plus grands d’Orléans (Loiret). Ce bâtiment des années 1960 servait près de 600 repas par jour avant sa fermeture l’année dernière.Mais les travaux de désamiantage sont apparus plus importants que prévu et une structure s’est révélée fragilisée une fois mise à nu. Le Crous a alors décidé de démolir le bâtiment pour le remplacer par une construction neuve, dont l’ouverture est annoncée pour l’année scolaire 2028-2029.Repas sautés, fatigue en hausse et inégalités financièresCe chantier s’inscrit dans un programme global incluant la modernisation des autres restaurants universitaires et la mise en place d’une Unité Centrale de Production, désormais opérationnelle, chargée de préparer les repas distribués sur le campus.La fermeture du RU du Lac a redirigé l’ensemble de son public vers les deux autres RU encore en service. Résultat : à chaque pause du midi, les files s’allongent et débordent parfois à l’extérieur des bâtiments.Lina, en licence de géographie, a fini par renoncer à déjeuner au RU : « Même en me dépêchant, je n’ai pas le temps de faire la queue et de manger avant mon prochain cours. Je me retrouve souvent à grignoter quelque chose entre deux amphis. »Pour Mathis, étudiant en informatique, l’impact est aussi financier : « Quand l’attente est trop longue, je termine au supermarché ou à la boulangerie du coin. Sur un mois, cela m’a coûté 60 euros, ça coûte beaucoup plus cher que les repas du Crous. »Soraya, en master 1, a dû revoir entièrement son organisation : « Je prépare mes repas tous les soirs. Ce n’est pas par plaisir mais parce que je ne peux pas sacrifier 40 minutes de pause uniquement dans une file. Il n’y a plus de vraie pause déjeuner. »Des dispositifs provisoires insuffisantsLe Crous assure avoir multiplié les dispositifs provisoires : installation d’un bungalow de restauration près de l’ancien RU, ouverture d’espaces complémentaires, renforcement des cafétérias existantes et communication sur les réseaux sociaux pour informer les étudiants de ces alternatives.Sur une plate-forme officielle de retours usagers, l’établissement a également indiqué avoir mis à jour ses informations en ligne après que plusieurs étudiants ont signalé des incohérences : restaurants fermés encore affichés comme ouverts, horaires obsolètes, ou nouveaux points de vente non référencés.Mais malgré ces efforts, la capacité globale reste très inférieure à ce que permettait le RU du Lac. Syndicats et associations étudiantes alertent désormais sur les conséquences de cette situation prolongée : repas sautés, fatigue en hausse, et inégalités face au coût de l’alimentation.

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Compétences numériques : une majorité d’étudiants en L3 n’a pas le niveau attendu à la sortie de la licence

Des outils digitaux loin d’être toujours maîtrisés. Les compétences numériques des étudiants français demeurent fragiles, montre une nouvelle enquête dédiée à la question. Publié ce mardi 9 décembre, elle a été réalisée par l’Observatoire Pix des compétences numériques, qui a analysé les données de 7700 étudiants ayant passé la certification éponyme lors de l’année 2024-2025. Lors de ce test, les aptitudes numériques des candidats sont vérifiées à travers une batterie de questions, puis notées en « pix », l’unité spécifique à cette épreuve. Le niveau attendu en fin de licence est fixé à 448 pix.S’ils franchissent cette barre, les étudiants sont notamment en mesure « d’être plus à l’aise sur des usages numériques en lien avec le monde professionnel ou universitaire, comme la pratique des suites bureautiques et collaboratives », précise la synthèse de l’étude. Mais également de posséder « de bonnes notions en matière de protection des données personnelles (RGPD), de cybersécurité, ou encore d’utilisation raisonnée des réseaux sociaux ».Problème : d’après ce nouveau baromètre, plus de la moitié (52 %) des étudiants en L3 n’atteint pas ce résultat. Autrement dit, 1 étudiant sur 2 ne maîtrise pas suffisamment les usages numériques nécessaires à la poursuite de son cursus en master ou à l’entrée dans le monde professionnel.4 étudiants sur 10 en dessous du niveau attendu à la sortie du lycéeTandis que les jeunes sont plus connectés que jamais, ce chiffre peut surprendre. « Arrêtons de penser qu’un étudiant, parce qu’il est jeune, va être bon sur l’ensemble des compétences numériques », exhorte Benjamin Marteau, directeur général de Pix. « Oui, il va savoir faire des choses avec un smartphone, et c’est super. Mais non, il ne saura pas forcément maîtriser des compétences cyber. » Concrètement, les étudiants situés en dessous de 448 pix risquent de ne pas avoir acquis des savoir-faire numériques importants, comme la vérification de la fiabilité d’une information en ligne, la reconnaissance d’une tentative de phishing parmi plusieurs e-mails ou encore la connaissance de ses droits en matière de protection des données sur le web.On appelle à une mobilisation généraleBenjamin Marteau, directeur général de PixAutre enseignement éclairant : cette maîtrise incomplète des outils numériques se vérifie dès l’entrée à l’université. En effet, en L1, 4 étudiants sur 10 se situent en deçà du niveau attendu à la sortie du lycée. Depuis 2019 et la réforme Blanquer, les élèves ont la possibilité de choisir la spécialité « numérique et sciences informatiques (NSI) » au baccalauréat. Mais elle reste pour le moment peu plébiscitée par les candidats – seuls 4,5 % des élèves de terminale s’y étaient inscrits en 2024, d’après la rue de Grenelle. « On appelle à une mobilisation générale », demande Benjamin Marteau, pour qui la formation sur ces problématiques numériques doit être renforcée. « Ça vaut pour l’enseignement supérieur, l’Éducation nationale, mais également pour ce qui se passe derrière, dans les entreprises ou via les associations qui travaillent l’inclusion numérique. »Différences selon la filière, le type de bac et le genreDe manière plus spécifique, ce sondage fait état de disparités en fonction des filières universitaires. Les étudiants issus de cursus de santé figurent ainsi parmi les plus habiles quant à leur maîtrise du numérique. Seuls 41 % de l’ensemble des inscrits en licence dans ce domaine ne disposent pas du niveau attendu à la fin de la L3. Un bien meilleur bilan que pour les jeunes suivant des formations dans le champ du droit et des sciences économiques (65 % sous le niveau attendu) ou en STAPS (80 %). Le type de diplôme obtenu dans le secondaire joue aussi : les compétences digitales des étudiants en licence titulaires d’un bac technologique ou professionnel sont moins solides que celles des étudiants issus de la voie générale.Dernier contraste : un décalage dans les résultats entre hommes et femmes se constate au moment du passage de la certification Pix. « Les étudiantes obtiennent en moyenne 422 pix, contre 443 pix pour les étudiants, soit 20 pix d’écart », souligne l’étude. Par ailleurs, seules 13 % des étudiantes parviennent à valider un score avancé lors de leur test, contre 22 % des étudiants. Comment l’expliquer ? Difficile de le savoir pour le moment. De nouvelles données devraient être publiées en début d’année prochaine par l’Observatoire Pix pour comprendre davantage cette tendance.

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Fermeture de piscines, manque de créneaux : en Essonne, plus d’un millier d’élèves de 6e sans natation cette année

« Un coup dur », « une catastrophe ». Marc Thieblemont, professeur d’EPS au collège Sonia-Delaunay de Grigny (Essonne), n’a pas de mot assez fort pour qualifier la fermeture, début octobre, de la piscine de Grigny, à laquelle sont rattachés trois collèges de la commune. En raison d’une fragilité au niveau de son toit, détectée lors d’un audit, elle ne devrait pas rouvrir avant 2027, le temps que Grand Paris Sud mène des travaux de sécurisation de cet équipement vieillissant.Les créneaux réservés aux scolaires dans les cinq autres piscines gérées par cette collectivité en Essonne sont déjà complets. La collectivité indique réfléchir à des solutions pour ventiler les classes pénalisées par cette fermeture sur des créneaux, pour l’heure complets, dans ces infrastructures à la rentrée prochaine.

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À Saint-Ouen, des cours de rattrapage maison après « la rentrée la plus chaotique de ces dernières années »

Ce mercredi matin-là, Youssoupha et Kendy, 38 ans tous les deux, font plancher une dizaine de bambins sur des joyeusetés comme les conjugaisons, les divisions et divers problèmes de mathématiques dans une salle de l’école Jean-de-la-Fontaine, à Saint-Ouen. Ce samedi, un autre groupe de CE2 et de CM1 aura droit à une même session.En temps normal, ces écoliers n’ont cours ni le mercredi ni le samedi. Sauf qu’avec les absences d’enseignants et surtout les difficultés pour les remplacer correctement, la période n’a rien de normale. Face à une situation ubuesque, la Ville organise ces séances de rattrapage maison.

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