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Tendances du marché du travail, offres d'emploi, taux de chômage, secteurs en évidence et évolution des conditions de travail en France.
Fermeture d’usines : 22 emplois supprimés dans la vallée de la Bresle juste avant Noël

L’entreprise Normov, située à Longroy, le long de la RD49 (axe Eu-Blangy), appartient au groupe Diverre. Elle a été placée en liquidation judiciaire et a fermé ses portes le 12 décembre 2025. - (Photo Karine Néel) Mis en ligne le 21/12/2025 à 18:04 Lecture zen À une semaine de Noël, c’est un nouveau coup dur pour la vallée de la Bresle. Deux usines, qui comptaient au total 22 salariés, ont fermé définitivement leurs portes vendredi 12 décembre 2025.Ces deux PME dépendaient du groupe Diverre, basé à Dargoire, dans la Loire, et placé en redressement judiciaire en juillet dernier. Le 27 novembre, le tribunal de commerce de Saint-Étienne a prolongé la procédure pour les trois entreprises implantées dans cette région Auvergne-Rhône-Alpes, mais annoncé la liquidation des deux sites du nord, avec poursuite de l’activité pendant quinze jours. Les premières lettres de licenciement sont arrivées dès le samedi 13 décembre.Deux repreneurs potentiels retoquésIl s’agit de Normov, à Longroy, et de BMV, à Bouttencourt, toutes deux spécialisées dans la fabrication de moules pour des verreries et des cristalleries. L’entreprise Normov, anciennement Moulin, était classée entreprise du patrimoine vivant. Cette moulerie travaillait notamment pour de grandes cristalleries. L’entreprise Normov, située à Longroy, le long de la RD49 (axe Eu-Blangy), avait été reprise par le groupe Diverre en 2016, après une première liquidation judiciaire. À lire aussi Naufrage au large de Dieppe : une subvention pour les marins « On l’a très mal pris, confie un salarié de Normov. Pour ma part, j’étais convaincu qu’on allait continuer, car on avait du travail ! D’ailleurs, à la fin, on était limite à faire des heures supplémentaires. Quand on a appris la fermeture, ç’a été la douche froide. » D’autant que, rappelle le maire de Longroy, Jean-Pierre Troley, deux repreneurs potentiels s’étaient fait connaître, et s’étaient même déplacés à Saint-Étienne pour présenter leurs offres. « L’un d’eux avait un projet intéressant (avec réunion des deux entités à Longroy, NDLR), mais il n’a pas été retenu, il a été à peine écouté. »On a été sacrifiés pour sauver les autres.Un salarié de NormovPour un proche du dossier, le jugement aurait été différent si l’affaire avait été étudiée par le tribunal de Dieppe. Ce salarié licencié abonde et pousse la critique. Il dénonce la mauvaise gestion du groupe et le manque d’investissements, et il affirme : « On a été sacrifiés pour sauver les autres. » Il pointe également les conditions de départ : « Nous n’avons plus de mutuelle, nos salaires de novembre ont été payés en partie le 9 ou 10 décembre, et nous devions avoir le reste, par les AGS, aujourd’hui (mardi 16 décembre, NDLR). »« Pillage de salariés »Pascal Bandelier, patron de Diverre, qui avait repris Normov en 2016 (après une première liquidation) et BMV en 2018, se défend. Son groupe a obtenu un délai supplémentaire mais n’est pas tiré d’affaire, insiste-t-il. Il déplore aussi la fermeture des sites normando-picards. Mais estime que les offres n’étaient pas à la hauteur : « La première émanait d’un concurrent, et relevait plus de la prédation, elle a été refusée. La seconde était plus intéressante, venait d’un industriel du Vimeu plutôt motivé, mais » elle aurait été modifiée avec un effectif revu à la baisse et moins d’argent injecté. « Cette offre a été jugée insuffisante. Et il aurait fallu mieux défendre le projet auprès du tribunal, qui, du coup, a décidé la liquidation. »Pour le dirigeant, cette issue fatale serait en partie due à une activité verrière peu florissante mais aussi au contexte local avec une « forte concurrence » entre les mouleries de la vallée, et même le « pillage de salariés » : « Moi, je ne suis pas d’ici, ils en ont profité. » Il évoque aussi ses problèmes de trésorerie : « Je me suis retrouvé à cours de liquidités, je ne pouvais plus remettre de l’argent ». Il remercie cependant les clients « qui ne nous ont pas laissés tomber ».« Un savoir-faire unique »En tout cas, tous craignent la perte de compétences. Normov, anciennement Moulin, fondée il y a plus de 70 ans, était classée Entreprise du patrimoine vivant. « Nous travaillons pour de grandes cristalleries, comme Baccarat, Saint-Louis, Lalique. J’ai des collègues qui ont plus de 30 ans d’ancienneté, qui ont acquis au fil du temps une grande expérience, un savoir-faire unique dans ce domaine. »Un point positif cependant : tous estiment que la majorité des salariés devrait retrouver rapidement du travail, en moulerie ou en verrerie. Quant au matériel, il sera mis aux enchères en février 2026. Le bâtiment, lui, reste propriété du groupe. Par Xavier Togni Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Longroy (Seine-Maritime) Bouttencourt (Somme) Fermeture d’usines : 22 emplois supprimés dans la vallée de la Bresle juste avant Noël Avant Noël, la vallée de la Bresle encaisse un choc social brutal. Pourquoi deux PME spécialisées dans la moulerie verrière ont-elles cessé toute activité à Longroy et Bouttencourt ?

Source LogoParis Normandie
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SNCF : SUD-Rail dépose un préavis de grève pour le 13 janvier

Vers une mobilisation à la SNCF le 13 janvier ? Le troisième syndicat de cheminots SUD-Rail a en tout cas déposé un préavis de grève pour cette date, jour où se tiendront les négociations annuelles obligatoires du groupe avec la direction.Dans un tract et un communiqué, SUD-Rail demande notamment une « revalorisation salariale de 400 euros » par mois « alors que la SNCF va certainement annoncer plus de 2 milliards de bénéfices pour l’année 2025. »« L’évolution du métier, marquée par l’augmentation constante des missions et une polyvalence imposée, doit obliger la direction à revaloriser immédiatement les salaires des ADC (agents de conduite, NDLR) », peut-on aussi lire.« La déclaration de bonnes intentions du nouveau président ne satisfera les agents de conduite que si elle est suivie de faits », lance encore SUD-Rail, dans une saillie directement adressée à l’ex-Premier ministre Jean Castex.« À leur écoute »Le nouveau président de la SNCF vient pourtant d’annoncer le versement d’une prime de partage de la valeur de 400 euros en décembre à tous les cheminots mais aussi l’avancement des négociations annuelles sur les salaires.L’ex-Premier ministre Jean Castex a été nommé fin octobre PDG du groupe ferroviaire public français SNCF pour un mandat de quatre ans. Il avait alors donné « rendez-vous aux cheminots » pour leur dire « qu’il sera à leur écoute et engagé à leurs côtés ».Pour l’instant, seul SUD-Rail a déposé un préavis de grève. La CGT a elle demandé « aux fédérations Unsa, SUD-Rail et CFDT une rencontre afin de proposer et créer les bases permettant la construction d’une plate-forme commune ».

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Emploi : ces professionnels du recrutement rappent pour révéler les non-dits des RH

Ce jeudi soir de décembre, pas l’ombre d’un costume-cravate à l’espace de coworking Wojo Madeleine, situé dans le VIIIe arrondissement de Paris. L’ambiance est à la fête dans le grand hall au rez-de-chaussée. Une centaine de personnes sont venues célébrer la sortie de Feedback, le premier album du collectif RIDH, pour Recruiters Inda House. Tandis que les enceintes crachent des basses et que les lumières dansent en rythme, Rassam Yaghmaei, jean, baskets et chemise noire, enfourche ses lunettes teintées et rejoint son acolyte, Mickaël Sayad, sur la scène.Un parcours atypique

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Crise agricole, Frédéric Péchier condamné, enfants placés tondus à Paris : les infos à retenir ce midi

Les agriculteurs qui manifestent à Bruxelles contre le Mercosur, Frédéric Péchier condamné pour l’empoisonnement de plusieurs patients, le deuxième évadé de Dijon arrêté… Voici notre sélection des infos à retenir ce jeudi 18 décembre 2025.L’info à ne pas louperLa colère enfle. Des milliers d’agriculteurs européens convergent ce jeudi avec des centaines de tracteurs vers Bruxelles pour protester contre la politique agricole de l’UE, ciblant notamment l’accord de libre-échange avec le Mercosur, accusé de mettre en danger de nombreuses filières.La manifestation, qui doit aboutir à la mi-journée dans le quartier européen, est organisée le jour où les chefs d’État et de gouvernement des 27 se réunissent en sommet.Les inquiétudes provoquées par la perspective d’un afflux de produits sud-américains en Europe (viande bovine, sucre, soja etc) s’ajoutent à celles sur la réforme des subventions de la PAC, que la Commission européenne est accusée de vouloir « diluer » dans le budget européen.Au sujet du Mercosur, le « compte n’y est pas », a répété le président Emmanuel Macron ce jeudi, ajoutant que « cet accord ne peut pas être signé ».Les agriculteurs sont déjà mobilisés depuis plusieurs jours pour contester la gestion par l’État de l’épizootie de dermatose bovine, qui cause l’abattage de troupeaux entiers en cas de contamination d’un animal.Les principaux syndicats agricoles seront d’ailleurs reçus vendredi par le Premier ministre Sébastien Lecornu. Parmi eux, la Coordination rurale et la Confédération paysanne, fer de lance des actions et blocages routiers qui parsèment la France, surtout dans le Sud-Ouest depuis une semaine.Ils demandent la fin des abattages totaux et la vaccination nationale. Ces deux syndicats sont aussi historiquement opposés au Mercosur. Plusieurs collectifs ont également menacé de maintenir leurs blocages pendant les fêtes.Ce qu’il faut aussi retenirFrédéric Péchier condamné. L’anesthésiste a été condamné à la réclusion à la perpétuité par la cour d’assises du Doubs qui l’a reconnu coupable de 30 empoisonnements de patients lors d’opérations, dont 12 sont morts. L’homme va faire appel, a annoncé dans la foulée une de ses avocats.Fin de cavale à Dijon. Un fugitif, qui s’était enfui de la prison de Dijon en sciant les barreaux de sa cellule avec un codétenu repris le lendemain, a été interpellé à son tour ce matin après trois semaines de cavale.Des nouveaux cas d’enfants tondus. Deux enfants d’une fratrie placés en foyer à Paris ont été tondus en juillet, a annoncé la mairie de la capitale, précisant qu’elle avait fait un signalement à la justice.Pas de loup en IA. Le célèbre loup de la publicité Intermarché devait apparaître aujourd’hui dans plusieurs centaines de photomatons de supermarchés… en étant modifié grâce à l’intelligence artificielle. Une idée qui a provoqué un tollé en ligne, et qui a poussé l’enseigne à finalement annuler le projet, a-t-on appris ce jeudi.Ça vous concerneEn raison des mobilisations d’agriculteurs, Bison futé annonce des restrictions de circulation sur l’A64, l’A65 et l’A63 dans le sud-ouest de la France. Des coupures dans les deux sens sont aussi opérées sur l’A61 (Carcassonne-Toulouse) et l’A20 (Toulouse-Paris), indique de son côté Vinci Autoroutes. Les conducteurs sont notamment encouragés à prendre des itinéraires alternatifs pour rejoindre la rocade de Bordeaux ce jeudi. Des opérations escargots ralentissent aussi la circulation autour de Caen sur l’A84 et la RN13.

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Départ en vacances de Noël : 11 000 TGV en circulation et plus de 300 000 voyageurs attendus dans les aéroports parisiens

« Une situation aussi apaisée ». C’est ce que décrit ce jeudi matin, le ministre des Transports à la veille des départs en vacances de Noël. Après une cellule de crise mobilisée ce mercredi soir avec le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez, concernant les blocages des agriculteurs sur les routes et les autoroutes, Philippe Tabarot fait un point.« La bonne nouvelle, c’est qu’au niveau du transport ferroviaire, il y a pratiquement 11 000 TGV qui vont circuler dans les prochains jours. Ça fait très longtemps qu’on n’avait pas eu une situation aussi apaisée, je touche du bois, j’espère que ça va continuer comme ça », déclare-t-il, sur le plateau de CNews, précisant que « 5 millions de billets » ont été vendus.Plus de 300 000 voyageurs attendus dans les aéroportsConcernant les aéroports, le ministre des Transports décrit « une situation plutôt tranquille ». Ce sont « 230 000 personnes qui devraient être à l’aéroport de Roissy, probablement 130 000 à l’aéroport d’Orly, j’espère dans les meilleures conditions possibles », poursuit Philippe Tabarot.Il indique que les « choses rentrent dans l’ordre pour les voies ferrées », mais qu’il y a encore « des difficultés » au niveau des routes et des autoroutes qui se situent plutôt dans le Sud Ouest de la France. Sur ce point, le ministre des Transports annonce qu’il fera un point « très probablement ce soir ou demain matin » pour informer les Français.« C’est mon rôle de ministre des Transports de pouvoir assurer que les Français puissent se retrouver dans les meilleures conditions possibles sur ces moments si importants de famille », ajoute-t-il. « Nous sommes tous mobilisés et à l’écoute des agriculteurs. »

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Dans les comptes d’Alex, enquêteur sur le harcèlement à 2 500 euros nets par mois : « Je mérite un salaire un peu plus élevé »

Un jeune homme moqué sur son orientation sexuelle en plein open space par son voisin de bureau. Une autre employée harcelée moralement, aux yeux de tous, par un de ses supérieurs. Ou encore, un salarié qui multiplie les allusions sexistes et perverses à ses collègues dès que sa hiérarchie a le dos tourné.Voilà, en substance, les cas épineux auxquels est quotidiennement confronté Alex* (le prénom a été modifié). Ce brun aux traits fins, qui vit dans un spacieux deux-pièces en plein centre-ville de Lyon, enquête sur le harcèlement dans les structures publiques françaises. Sa boîte, dont le nom ne peut être divulgué au regard du secret professionnel, est régulièrement mandatée pour investiguer sur ces signalements en tous genres.

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Pas de toit, pas de travail… Aider ses salariés à se loger, premier défi des entreprises pour recruter

Pas de toit, pas de travail. Voici comment l’on peut résumer le marché de l’emploi dans certaines zones géographiques. Cet appel à l’aide l’illustre bien. « J’ai un salarié en période d’essai qui n’arrive pas à se loger. Comment faire ? » Arrivé sur le fil WhatsApp de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) que préside Anthony Contat pour la zone Rhône et Ain, il émane du DRH d’une PME locale.Des messages comme celui-là, le président de l’association dit en lire de plus en plus. « Le logement est le premier filtre du marché du travail, à Paris, à Lyon mais plus largement aussi en Savoie où la proximité avec la Suisse fait augmenter les loyers ou bien encore en Haute-Savoie qui connaît le plein-emploi », décrit Anthony Contat.

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« Sans cette aide, je n’aurais jamais trouvé un travail stable » : le soir, ces bureaux vides deviennent un refuge

Au cœur du Xe arrondissement de Paris, les locaux lumineux de Hublo bruissent de claviers et de conversations. Dans ce vaste open space à l’esthétique très start-up, rien ne laisse deviner qu’une partie des lieux revêt un autre visage une fois la nuit tombée.Derrière une porte latérale, la salle où l’on se détend le jour devient, le soir venu, un refuge discret. C’est là qu’a vécu plusieurs mois Éric (prénom modifié), accompagné par Les Bureaux du Cœur. Chaque soir, il retrouvait cet espace comme un repère où « reprendre confiance » et « retrouver sa dignité », une première depuis son arrivée de Côte d’Ivoire en 2022. « Avant ça, c’était le 115 ou des nuits en gare », raconte-t-il. Après quelques mois chez Hublo, il a pu décrocher un CDI dans une entreprise, puis un logement « à lui ».

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Le FigaroLe Figaro
Tickets-restaurant, chèques-vacances, chèques-cadeaux... Les salariés français très attachés à ces avantages, selon une enquête
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Tickets-restaurant, chèques-vacances : les salariés fortement attachés à leurs avantages
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Tickets-restaurant, chèques-vacances : les salariés français se disent « attachés » à ces avantages
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Tickets-restaurant et chèques-vacances : les salariés français très attachés à leurs avantages
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Donald Trump recrute une unité d’élite dans l’intelligence artificielle pour moderniser l’État
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Bras de fer historique : Trump prêt à sacrifier les relations UE pour sauver la Silicon Valley du DSA et du DMA ?
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Le Tech Flash : IA, Donald Trump crée une "Tech Force", par Léa Benaim - 16/12
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Exportation des puces H200 : ce que cache le virage stratégique amorcé par Donald Trump
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Calvitie, tout est bon pour retrouver ses cheveux
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La France est l'un des trois pays de l'UE avec la plus faible durée de travail, selon une étude
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Les Français travaillent (toujours) moins que les Allemands
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Temps de travail : pourquoi les Français restent en dessous de la moyenne européenne
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Secteur qui recrute : droniste, un job de haut vol dans les stations de ski

À la base, Olivier Gardet est pisteur. Mais en janvier 2013, un accident le laisse partiellement et ponctuellement tétraplégique. À l’arrêt pendant un an, ce passionné d’aéronautique se pique de fabriquer des drones chez lui, pour le plaisir.À force de lire de la documentation et de faire voler (et tomber) des drones, il est convaincu de la réelle valeur ajoutée de ce type d’engin, notamment pour la sécurité en montagne. 3003e télépilote de drone en France à décrocher son brevet, Olivier Gardet apporte un de ses joujoux à Val Thorens (Savoie).

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Discriminations à l'embauche : 4.000 CV tests bientôt envoyés par le gouvernement
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Aurore Bergé lance 4000 CV tests pour lutter contre les discriminations
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Discriminations à l'embauche : "Il ne faut pas penser que le testing est une solution magique", estime le président de SOS Racisme
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Le gouvernement envoie cette semaine 4.000 CV tests pour des offres d'emplois afin de mesurer les discriminations au nom, à l'âge ou à l'adresse postale
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Avec 1.664 heures par an, les salariés français ne travaillent pas assez
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Temps de travail : pourquoi les Français restent en dessous de la moyenne européenne
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Les salariés français travaillent trois semaines de moins que les Allemands
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Les salariés français travaillent moins que leurs homologues européens
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Pourrait-on réellement travailler 15 heures par semaine, comme le propose Aymeric Caron ?

Pourrait-on un jour ne travailler plus que quelques heures dans la semaine ? Si les débats autour du temps de travail ressurgissent régulièrement, le député apparenté LFI Aymeric Caron veut aller encore plus loin. « Nous sommes pour une réduction du temps de travail. Pas à 32 heures, mais à 20 heures dans un premier temps, puis à 15 heures », a-t-il déclaré dans un discours prononcé en août dernier lors des universités d’été de son micro-parti Révolution écologique pour le vivant, mis en ligne début décembre. Pour l’élu, il s’agit de « la seule solution » pour permettre « d’émanciper réellement les citoyennes et citoyens. » a-t-il écrit sur X ce mercredi.Selon Aymeric Caron, en ne travaillant plus que quelques heures chaque semaine, du temps serait libéré « pour s’occuper de sa famille », « travailler dans une association », ou faire des activités qui permettent de se développer sur les plans « intellectuels » et « culturels ».

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Discriminations dans l’emploi : la jeunesse est « surexposée », alerte la Défenseure des droits

« Plus de neuf personnes sur dix considèrent qu’il existe des discriminations dans l’emploi » et la jeunesse parait davantage « surexposée aux discriminations » qu’en 2016, quand elle recherche un emploi ou au cours de sa carrière, alerte mercredi la Défenseure des droits.Cette étude, menée avec l’Observatoire international du travail (OIT) et basée sur des données de 2016 et 2024, indique que « 43% de la population pensent qu’aujourd’hui en France, des personnes sont souvent traitées défavorablement ou discriminées lors d’une recherche d’emploi » et « 52% » pensent qu’ils le sont « parfois ».L’enquête analyse deux moments clés d’une vie professionnelle: la « recherche d’emploi » et le déroulement de carrière.La recherche d’emploi plus difficile pour les personnes raciséesDans la première phase, « 14% des personnes interrogées déclarent avoir subi une discrimination » dont le « premier motif est l’âge » pour près de la moitié d’entre eux (42%), suivi de « l’origine et la couleur de peau » (21%).« Dans la recherche d’emploi, les personnes perçues comme noires, arabes ou maghrébines ont un risque 2,8 fois plus élevé de déclarer avoir fait l’objet de discrimination que les personnes perçues comme blanches. Ce risque est même en hausse par rapport à 2016 (il était alors 2,2 fois plus élevé) », pointe l’enquête.Et être « jeune » semble préjudiciable : « Dans la recherche d’emploi comme dans le déroulement de carrière, les 18-24 ans ont deux fois plus de risque de rapporter l’expérience de discrimination que les 45-54 ans ».« Vous vous rendez compte pour des jeunes, c’est le moment où ils rentrent dans la vie professionnelle : quelle image ils ont de la société et du monde du travail quand ils commencent par être discriminés? », a commenté la Défenseure des droits Claire Hédon sur RMC mercredi.« À certains moments ils n’ont même pas de réponse et (...) dans l’entretien d’embauche, on leur pose des questions sur leur âge, le quartier où ils vivent, un certain nombre de questions interdites parce que liées à un critère de discrimination », a-t-elle ajouté.En 2024, les jeunes et les personnes non hétérosexuelles « sont plus nombreuses que les autres à considérer que des personnes sont souvent discriminées, dans la recherche d’emploi comme dans le déroulement de carrière, alors qu’aucune différence n’était observée en fonction de l’âge ou de l’orientation sexuelle en 2016 », selon l’étude.La carrière des femmes atteint plus souvent un « plafond de verre »Le déroulement de carrière reste marqué par un « plafond de verre », qui freine l’accès des femmes aux postes à responsabilité, « entraine des « évolutions salariales moins rapides, de plus rares opportunités de promotion », entre autres.En 2024, une personne sur cinq (21%) déclare avoir subi une discrimination dans sa carrière, le « premier motif » étant le sexe pour 41% d’entre elles.« Être une femme multiplie par deux le risque de déclarer une discrimination (par rapport aux hommes). Il n’était que 1,6 fois plus élevé en 2016 », souligne l’enquête. Et les diplômes ne prémunissent pas de ces biais de genre: « les femmes diplômées d’un master et/ou d’un doctorat sont plus discriminées ».Reste que « le nombre de recours demeure faible », notamment par crainte de « représailles » ou « par méconnaissance des voies de recours », déplore Claire Hédon. Elle appelle à « mieux mesurer les discriminations », à « former et informer » les employeurs afin de déconstruire « ces stéréotypes » via « un programme de lutte contre les discriminations » et prône des « sanctions plus élevées ».

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« Les rendre acteurs de leur avenir » : le contrat d’engagement jeune, un fragile tremplin vers l’emploi

Une frisquette journée de décembre à la mission locale du XIVe arrondissement de Paris. Jasmine, 18 ans, se presse de rejoindre la salle au premier étage pour assister au module « mini-entreprise ». Une initiation de dix jours à l’entrepreneuriat proposée dans le cadre du contrat d’engagement jeune (CEJ).Ce dispositif créé en 2022 offre la possibilité à toute personne âgée de moins de 26 ans (ou de moins de 30 ans pour les porteurs de handicap) de bénéficier d’un accompagnement individuel renforcé de six à douze mois avec quinze à 20 heures d’activités obligatoires par semaine.

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Quand un programme éphémère transforme durablement l’avenir de demandeurs d’emploi

La cloche sonne et l’annonce suscite des applaudissements et des cris de joie, égayant la grisaille automnale. Ce vendredi 28 novembre dans un espace polyvalent de Plaine Commune, qui regroupe 9 villes de Seine-Saint-Denis au nord de la capitale, une quarantaine de demandeurs d’emploi salue la réussite de deux des leurs, qui viennent de décrocher un CDI.Imain, 31 ans, et Viorica, 47 ans, ont été embauchées chez Elior Santé. Leur recrutement porte à quinze le nombre de candidats qui ont trouvé un poste, en seulement trois semaines d’accompagnement par Entreprises Éphémères Solutions, dont le programme original vise à réinsérer des personnes éloignées de l’emploi.

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