VIE JURIDIQUE DES SOCIETES - Dissolutions/Liquidations/Cessations Lecture zen 22/12/2025 RS ORGA RS ORGA, SAS en cours de liquidation au capital de 1 000 €. Siège social : 32 rue de Terre Neuve 76400 FECAMP. 917 552 408 RCS LE HAVRE. Par décision en date du 24/11/25, l’associée unique a approuvé les comptes de liquidation, donné quitus au liquidateur Mme Marjorie SAIVES-RIESGO demeurant 32 rue de Terre Neuve 76400 FECAMP et déchargé ce dernier de son mandat, puis a constaté la clôture définitive de la liquidation. Le dépôt des actes sera effectué au greffe du tribunal des activités économiques du Havre. Pour avis, RS ORGA WEB_Légales76_paris_normandiefr 20539474 22/03/2026 22752-cible_principale-teaser_manchette- Clôture de liquidation Clôture de liquidation RS ORGA

Avec « Paroles d'entrepreneurs de travaux publics », SMABTP donne la parole à ses assurés entrepreneurs de TP. À travers des témoignages spontanés et sans filtre, ces entrepreneurs partagent ...

Les collectivités locales et les entreprises soutenues par le Département pour dynamiser les Landes. Sous la présidence de Xavier Fortinon,... Lire la suite L’article Soutien financier est apparu en premier sur Le Petit Journal.

Depuis la commission d’enquête sénatoriale sur « l’utilisation des aides publiques aux grandes entreprises et à leurs sous-traitants », le chiffre de 211 milliards d’euros (Md€) d’aides publiques est considéré comme indiscutable. Contrepoints l’a dénoncé : ce chiffre est faux et idiot. L’ancien magistrat à la Cour des comptes et animateur du site internet Fipeco, François Écale, vient […] L’article Les prélèvements obligatoires sur les entreprises sont cinq fois plus élevés que les aides est apparu en premier sur Contrepoints.
Stéphane Allais, gérant d’Au Gibier de France sur le marché d’intérêt national de Rouen, fier de présenter des volailles d’exception. - Photo Stéphanie Péron-Clément Mis en ligne le 21/12/2025 à 21:07 Lecture zen L’adresse est méconnue des particuliers, son entrée est d’ailleurs discrète : c’est Au Gibier de France, au marché d’intérêt national (MIN) de Rouen. Une vraie pépite à rayonnement plus que régional. On est allé rencontrer son patron, Stéphane Allais, pour qu’il nous explique son métier et surtout comment il gère l’afflux de commandes festives dans cette période où les tables se doivent d’afficher un certain prestige. Premier épisode d’une série sur les artisans du MIN, à l’occasion des fêtes de fin d’année 2025. Consultez l’actualité en vidéo Installés depuis 45 ans au MIN de Rouen, les locaux d’Au Gibier de France ne paient guère de mine : une entrée tout étroite, des couloirs, des ateliers de découpe… Le trésor est pourtant bien là. Les oies label rouge, les pintades chaponnées, les foies gras crus, les saumons fumés sauvages d’Écosse, les faisans, perdreaux, colverts, chevreuils, sangliers, chapons de Bresse, chapons à pattes bleues, les grouses et autres délices exclusivement carnivores. Végétariens, passez votre chemin…De la campagne jusqu’au marché d’intérêt national« On a deux métiers », résume à Paris Normandie Stéphane Allais. « Nous sommes à la fois des grossistes en volailles mais aussi des spécialistes de viandes de chasse, qu’on essaye de sourcer en local. Cela représente 90 % de nos approvisionnements ». Un drôle de métier car Stéphane Allais, avant de reprendre l’entreprise de son père et de son grand-père au MIN, a été éleveur de sangliers à Saint-Pierre-de-Manneville et Boos. Au MIN, les particuliers peuvent aller chercher Au Gibier de France les produits sourcés par le gérant Stéphane Allais. - Photo Stéphanie Péron-Clément À lire aussi Ce domaine de chasse au cœur de l’Eure est un paradis pour chiens et chasseurs « J’aime la chasse. J’ai des contrats avec des sociétés de chasse, l’Office national des forêts. Tout ce qui est abattu en trop par rapport aux besoins d’autoconsommation des chasseurs peut m’intéresser. Je sillonne tous les jours la campagne, dans le département mais aussi dans l’Eure, l’Oise et la Somme, pour récupérer aussi vite que possible ces animaux. Si les chasseurs n’ont pas de frigo, je me déplace aussitôt », raconte, le café du matin à la main, Stéphane Allais. Un café mérité : ses journées commencent le plus souvent à minuit et se terminent dans l’après-midi.Un client a parcouru 400 kilomètres pour chercher ses lièvres« La viande de chasse a la réputation d’être forte en goût, les particuliers en consomment de moins en moins et c’est dommage. On essaye de communiquer autour pour la remettre dans les assiettes. On a ainsi distribué 1200 parts de sanglier cuisiné aux bénéficiaires de Restos du Cœur ». Chaque semaine Au Gibier de France reçoit près de 10 tonnes de viande et le rush des fêtes fait augmenter la cadence d’environ 20 %. - Photo Stéphanie Péron-Clément « Nous avons un des dix ateliers de France dédié à la viande de chasse où, après un contrôle vétérinaire bien sûr, on peut préparer, découper, présenter ces viandes exceptionnelles ». Une vraie pépite régionale que bien des particuliers – qui peuvent commander et venir chercher leur marchandise – nous envient. « J’ai un client qui ne trouvait plus de viande de chasse, il a fait 400 kilomètres pour récupérer ses lièvres. On travaille à façon pour répondre à chaque client selon ses besoins ». À lire aussi Ouverture de la chasse dans l’Eure : le patron des chasseurs fait le point Seulement 6 % de la viande de chasse passe par un atelier comme celui du Gibier de France. « Le reste, c’est de l’autoconsommation et aussi le marché gris », c’est-à-dire des transactions directes, avec ou sans fiscalité mais toujours sans contrôle vétérinaire – entre chasseurs et transformateurs.Les fêtes, c’est 20 % d’activité en plusC’est Au Gibier de France qui, avec d’autres, fournit le marché de Rungis. « Le gibier, pour vous donner une idée, c’est environ 400 à 500 sangliers à l’année, de 5 à 10 000 petits oiseaux. Ce qui est compliqué, c’est que les chasseurs ne chassent pas toujours la même quantité par semaine. Il y a quinze jours, j’ai récupéré 60 sangliers, cette semaine seulement trois. Tout confondu, avec les volailles d’élevage, on reçoit et réexpédie 10 tonnes de marchandise par semaine mais pour les fêtes, on augmente la cadence avec 20 % d’activité en plus », confie Stéphane Allais. À lire aussi Marais Vernier : une tour d’observation en bois pour contempler la faune migratoire Ce lundi 15 décembre 2025, le téléphone de Stéphane Allais commençait de chauffer au rouge avec des commandes incessantes pour les fêtes alors même que les premières dindes commençaient d’être sacrifiées dans les abattoirs, sachant que l’entreprise fournit surtout des restaurants et des professionnels mais que les particuliers y sont les très bienvenus.Bientôt un site de commande pour tous par internetLes fêtes : un moment particulier où Au Gibier de France n’embauche pas d’extras – ils ne sont qu’une dizaine de salariés – mais où les ateliers passent la surmultipliée pour assurer les livraisons. Plumée, vidée, prête à rôtir : cette volaille d’exception est disponible aux simples particuliers qui passent la porte d’Au Gibier de France du MIN de Rouen. - Photo Stéphanie Péron-Clément « En 2026, j’espère pouvoir monter un site de commande sur internet à destination de tous les publics. Nous ne sommes pas en capacité de livrer avec nos propres moyens les clients mais on peut imaginer qu’on passerait par un prestataire pour des livraisons ultra-fraîches », détaille le patron entre deux commandes. Par Benoît MARIN-CURTOUD Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Rouen (Seine-Maritime) Le rush des fêtes au MIN de Rouen : Au Gibier de France, la pépite régionale qui fournit Rungis Comment les artisans du marché d’intérêt national de Rouen assurent-ils le rush des fêtes ? Exemple avec l’entreprise Au Gibier de France, une pépite régionale qui sait garnir les tables d’exception.

Ça ne va pas fort pour nos dirigeants français en 2025. Selon une étude de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), 85 % des entrepreneurs dressent un bilan négatif de l’année écoulée. Parmi eux, 35 % la qualifient de « chaotique » et 40 % d’« instable », tandis qu’à peine 1 % considèrent […] L’article 85 % des chefs d’entreprise jugent négativement 2025 est apparu en premier sur Contrepoints.

Plus de quatre ans après sa condamnation pour fraude fiscale, l’ancien patron d’une société de travaux publics a été condamné pour banqueroute.

Une association rhônalpine, avec une antenne en Ardèche, propose un accompagnement pour des projets entrepreneuriaux, dans le secteur de l'économie sociale et solidaire.


Fêtes de fin d’année riment avec cadeaux, qui sont de plus en plus achetés sur les plateformes, telle qu’Amazon. Sur le site de Sevrey, l’activité est multipliée par deux, comme le nombre des salariés pendant cette période où chaque jour sont expédiés 100 000 colis. Une activité à laquelle prend aussi part La Poste pour que les cadeaux soient au pied du sapin à temps.

Installée dans un chalet du marché de Noël de Sarreguemines, la maroquinière Delphine Gault rencontre un franc succès avec ses créations artisanales. En quelques jours seulement, ses sacs et accessoires en cuir ont déjà séduit de nombreux visiteurs, confirmant un savoir-faire forgé au fil d’un riche parcours professionnel.

Eric et Virginie Roulaud raccrochent à Cognac. Les restaurateurs ont effectué leur dernier service samedi soir. Ils vont ouvrir le 6 janvier, un bar-restaurant à Salignac en Charente-Maritime.

Avec ses 51 points de vente, la pâtisserie La Romainville est l'une des plus grandes enseignes pâtissières de la Métropole. L'usine compte 270 salariés qui travaillent à la chaîne pour produire 900 000 gâteaux chaque année. Pour les fêtes de fin d'année, cette chaîne de pâtisserie met les bouchées doubles. En décembre, son laboratoire doit tenir la cadence avec 250 bûches à l'heure. Christian, avec ses 38 ans de maison, est aux manettes. Il est un as de la crème au beurre.

Entre la Ville et l’opérateur Free Mobile, le ton a fait plus que monter depuis l’intervention, lundi 1er décembre, de la police municipale et de la direction de l’urbanisme sur une zone agricole de Plan Fossan, chemin du Château Perrin. À...
Après avoir écarté plus d’une vingtaine d’offres, Christian Fenioux a noué un contact avec un repreneur qui pourrait mener au rachat de ses laboratoires éponymes, spécialisés dans les compléments alimentaires.

Nike, Subway, Benetton, Toyota... Toutes ces entreprises ont un point commun. Elles ont fait reposer leur succès stratégique sur la sous-traitance.

La nouvelle Présidente 2026, Jessica Maillot, donne… Lire la suite L’article Jessica Maillot, présidente de la Jeune Chambre Économique de Tarn-et-Garonne. est apparu en premier sur Le Petit Journal.

La nouvelle est tombée la semaine dernière : 32 magasins Gifi en France deviendront des Grand Frais, dont celui de Fontaine. Ici, les clients ont des avis partagés sur la question : certains consomment chez Grand Frais mais s’inquiètent pour les employés quand d’autres interrogent le passage du low cost à des produits « très différents et plus chers ».

L'entreprise de Dreux (Eure-et-Loir) Dammann Frères, spécialiste des thés haut de gamme, s'offre pour Noël une superbe usine et un tout nouveau siège social sur 26500 m2.


L’enquête a été lancée suite à la plainte d’un client qui, après une nuit d’ivresse dans un bar à strip-tease de Saint-Nazaire, s’est aperçu que la soirée lui avait coûté 6 500 €.

Le commerçant a reçu lundi 1er décembre 2025, à Paris, une récompense pour son investissement diligent et durable au service du commerce de proximité.


LEADERSHIP. Dévoilant son « line-up 2026 » cette semaine, Canal+ a réaffirmé sa stratégie de groupe d’envergure mondiale multisectoriel.

Bernard Jeanjean, président historique d’Advini est décédé vendredi 19 décembre au soir.


Le leader de la distribution de surgelés, qui va fêter ses 120 ans en 2026, reste l’une des enseignes préférées des Français.

Samedi 20 décembre, le groupe Galeries Lafayette a annoncé être « entré en négociations exclusives avec un acteur anglo-saxon », en vue de lui céder les murs du BHV. Malgré sa reprise par le groupe SGM, le grand magasin parisien peine à attirer visiteurs et marques.

L’ex-président d’Ecobank et cofondateur d’Enko Capital a bâti une carrière à la croisée de la haute finance internationale, de l’investissement africain et de l’engagement culturel. Derrière la discrétion du banquier, un réseau dense et loyal, tissé entre Paris, Londres et Douala.

Dans les Côtes-d'Armor, cette entreprise fabrique des vêtement labellisés Origine France, pour les professionnels et pour les particuliers. Ici, tout est fait sur place avec soin.

En rachetant une jardinerie située en région parisienne, le groupe coopératif agricole Eurea, basé à Feurs, plante un premier drapeau de son réseau Gamm Vert hors de son territoire régional historique.

La success-story du fondateur des Déterminés témoigne de l’impact puissant de la mixité sociale dans les perspectives que chacun envisage. Moussa Camara fait partie de la galerie de portraits inspirants sélectionnés par Challenges : des modèles de réussite qui nous livrent leurs conseils… et une bonne dose d’énergie.

François Capiten, directeur des Constructions métalliques de l’ouest (CMO), est le seul homme aux commandes du synchrolift de Cherbourg, cette plateforme qui peut sortir de l’eau des navires pensant jusqu’à 3 000 tonnes. Un outil atypique.

Championne incontestée de l'exploitation des terres rares, la Chine concentre les mines d'où sont extraites ces précieuses ressources principalement dans la province du Jiangxi, à l'est du pays. Avec des conséquences environnementales destructrices.

Les jeux de société, en tant que secteur d’activité, sont en pleine mutation. Une analyse en termes d’écosystème d’affaires permet de comprendre la situation.

Le changement devrait avoir lieu en juin.

La boulangerie-pâtisserie d’Oberhaslach a été reprise mardi 2 décembre par Mario Conte, 22 ans, qui se lance dans sa première installation.

De nombreuses fonderies européennes sont à la peine. SiiF, implanté à Caudan (Morbihan), à quelques encâblures de la Fonderie de Bretagne, en sait quelque chose.

Une commission d'enquête sur le Parti communiste chinois de la Chambre des représentants aux États-Unis cherche a contacté Airbus pour avoir des précisions sur les activités de l'avionneur européen en Chine. Une demande bloquée par la France, selon un élu républicain.

Depuis quatre générations, les familles Bossard, Loirat et aujourd’hui Berthaud se succèdent pour poursuivre l’aventure, avec un gros projet à venir.

Elles ont trouvé une place de choix dans les chambres des enfants. Inexistantes il y a à peine dix ans, les boîtes à histoires — sans écran — se sont imposées sur les listes de Noël comme un « must » à offrir. Depuis l’arrivée de la première conteuse, la Fabrique à histoires de Lunii en 2016, plus de 3,5 millions d’exemplaires ont été achetées en France, toutes marques confondues.Et si ces dernières années de nombreux acteurs ont joué des coudes pour plaire aux enfants, certains ont davantage séduit les petits et les parents. « Le marché se resserre, reconnaît Marie Mérouze, la directrice générale de Merlin, qui s’appuie sur le catalogue de Radio France. En 2022-2023, la concurrence était très forte mais depuis, certaines initiatives perdent de la vitesse. »





C'est l'une des plus grandes richesses de la France, le terreau de nombreux savoir-faire : l'artisanat. Des métiers de passion qui rayonnent bien au-delà de nos frontières. Pourtant le secteur se retrouve face à une crise majeure : aujourd'hui 75% des artisans ne trouvent pas repreneurs. Pour les " cédants ", ceux qui veulent vendre leur boucherie, leur cordonnerie ou leur moulin, une course contre la montre s'engage afin que leur entreprise et leur savoir-faire ne disparaissent pas avec eux. Pendant près d'un an nous avons suivi des artisans qui se battent pour trouver des repreneurs.

« Nous voulons être les premiers producteurs de thé en Alsace », lance avec fierté Fabien Leclercq, le cofondateur de la société Chouet’thé. C’est avec sa compagne, Salomé Henni, qu’il a créé cette entreprise à Strasbourg (Bas-Rhin) l’année dernière. La volonté de ce duo était de se positionner sur le secteur très concurrentiel de la commercialisation de thés alsaciens.« Dans un premier temps, nous avons réalisé des recettes confectionnées à base de feuilles importées d’Inde ou de Chine. L’objectif était de proposer du thé bio sur notre plateforme en ligne », précise Salomé. Mais le Nordiste et l’Alsacienne ont décidé de voir plus loin : faire pousser du thé en Alsace. « Lorsque nous avons présenté notre projet à notre entourage et aux spécialistes, on nous a clairement pris pour des fous. C’est vrai que le climat alsacien est bien différent des plantations en Asie », confie Fabien Leclercq.Ruisseau et écorces de pinDepuis le début de l’année, le jeune homme de 26 ans et la jeune femme de 27 ans ont testé plusieurs parcelles à même de favoriser la pousse de théiers. « Nous avons planté une quarantaine de pousses dans le Haut-Rhin. C’est toutefois à Andlau, au cœur de la forêt, que nos théiers semblent le plus se plaire », explique Salomé Henni. Toutes les conditions semblent réunies pour permettre la pousse de ces théiers avec la proximité d’un ruisseau et l’acidité des écorces de pins.Les créateurs de Chouet’thé testent trois variétés de cultivars : deux venant de Bretagne et le dernier de Chine. « Etonnamment, c’est ce dernier qui semble le plus se plaire en Alsace. On l’a planté début novembre et il présente déjà des feuilles et des bourgeons », souligne Fabien Leclercq.L’entrepreneur et sa compagne sont au petit soin avec leurs théiers. « Nous venons à leur chevet tous les 3 jours pour voir s’ils ont résisté aux températures hivernales. En dessous de -12 °C la nuit, ils ne résisteront pas », explique l’entrepreneur. C’est ainsi que Fabien et Salomé ont recouvert les plantations d’écorces de pins pour leur garantir un peu de chaleur.Objectif 5 000 pieds de théLa phase de test prendra fin au printemps. En attendant, la patience est toutefois de rigueur pour le couple. « Le théier doit bien s’enraciner en terre. Le théier doit être assez vigoureux pour qu’on puisse recueillir ses feuilles », précise Fabien Leclercq. « Si les tests sont concluants, nous planterons 5 000 théiers sur les terrains les plus fertiles. L’objectif est de pouvoir obtenir une première récolte commercialisable en 2028 », espère l’entrepreneur. Chouet’thé espère proposer trois variétés de thés alsaciens : blanc, vert et noir.Avec la volonté de développer la première production de thé alsacienne, le couple met aussi en avant la valeur écologique de son projet. « Nous voulons contribuer à limiter l’empreinte carbone en consommant encore plus local avec du thé », promet Salomé Henni. Un thé bio alsacien en circuit court d’ici trois ans ? Ce seront sans doute les vœux de Salomé et Fabien sous le gui lors du passage à la Nouvelle Année.


Selon les Galeries Lafayette, l’acquisition sera réalisée par « un acteur anglo-saxon disposant d’une expertise reconnue dans la gestion d’actifs immobiliers », « en accord avec le groupe SGM, qui continuera à assurer l’exploitation du BHV ».

Par Bernard Paranque, économiste.


La promesse d’un nettoyage sans solvant et sans détergent et donc par un procédé sans pollution, c’est ce que proposait la start-up clermontoise Dense Fluid Degreasing (DFD). Reprise début 2024 par le groupe lyonnais ACI (Alliance des compétences industrielles) contrôlé par l’homme d’affaires Philippe Rivière, la pépite vient de disparaître brutalement à la barre du tribunal de commerce de Lyon la semaine dernière, emportée par le tourbillon de sa société mère.« L’administrateur judiciaire n’est même pas venu nous voir. Tout est allé très vite. La boîte est fermée », témoigne un ancien salarié qui travaillait sur la zone du Brézet à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Comme une quinzaine de collègues, il vient de perdre son emploi. Seul le directeur conserve une fonction au sein d’ACI, mais pour combien de temps ? Le groupe, qui a employé jusqu’à 1 400 personnes au sein d’une trentaine de filiales, a de nouveau rendez-vous au tribunal le 4 février prochain.Une alternative aux solvantsDFD, rebaptisée Qarboon, exploitait un brevet de décontamination au CO2 supercritique, une technologie qui pouvait s’appliquer aux textiles, mais aussi à des métaux ou des substances végétales. Ce qui représentait une alternative aux solvants chlorés, fluorés, ou issus de la chimie du pétrole.Le CO2 supercritique, c’est du dioxyde de carbone, du gaz comme celui qui sert à mettre des bulles dans les sodas et les eaux pétillantes. Mis sous pression et chauffé à 31°, il atteint son point dit supercritique, le gaz dissout alors les huiles et les graisses comme un solvant. Ce qui supposait tout de même de fabriquer une machine capable de réunir ces deux conditions dans une cellule confinée. ACI, qui est composé de plusieurs PME de fonderie et de mécanique de précision dans toute la France, espérait diffuser cette nouvelle technologie coûteuse en interne et à ses clients.Fondée en 2012 par Dominique Rossignol, Qarboon avait obtenu un prestigieux label auprès de Solar Impulse en 2021, et avait reçu le soutien de Bpifrance, du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) et du Cetim (Centre technique des industries mécaniques). Que va-t-il advenir de cette technologie ? « Des sociétés extérieures ont pris des informations sur Qarboon pour reprendre le brevet, mais il me semble que rien n’a abouti avant la liquidation », précise l’ex-salarié.

DÉCRYPTAGE - L’exécutif n’a pas réussi à convaincre les juges de bloquer le site du mastodonte asiatique pendant trois mois. Il va faire appel.

La décision du tribunal de commerce de Nanterre de placer le groupe français d’électroménager Brandt en liquidation judiciaire provoque la suppression de 700 emplois en France d’ici au 1er janvier 2026. À Vendôme (Loir-et-Cher), ce sont 93 salariés, encore sous le choc, qui recevront leur lettre de licenciement entre le 23 et le 27 décembre.


À mesure que l’intelligence artificielle s’intègre à l’ensemble des processus, du pilotage à la coordination opérationnelle, chaque départ emporte un peu de compréhension collective. Ce coût cognitif n’apparaît pas partout, ni de manière uniforme, mais il devient critique lorsque des systèmes automatisés continuent de fonctionner sans que leur logique ait été pleinement explicitée ou partagée.

La découverte de produits interdits, dont certains particulièrement sensibles, avait conduit l’État à réclamer le blocage de la plateforme chinoise.

Mathias Döpfner affirme qu'il faut « adopter l'IA ou mourir » alors qu'il cherche à renforcer ses participations dans les médias américains



INFOGRAPHIES. Sur les douze derniers mois, les créations d’entreprises sont en hausse, avec deux secteurs qui tirent leur épingle du jeu : le commerce et le soutien aux entreprises, d’après la dernière note de l’Insee.

Le parquet national financier a ouvert une information judiciaire pour « escroquerie en bande organisée », « abus de position dominante » et « entente » contre le groupe Bernard Hayot, principal groupe de distribution d’outre-mer, a-t-on appris jeudi de source judiciaire, confirmant une information de Libération. Cette enquête, confiée à des juges d’instruction parisiens, a été ouverte en août et vise notamment le marché automobile outre-mer.Selon Libération, qui explique avoir pu consulter des documents internes, les concessions automobiles du groupe, en position ultra-dominante sur le marché, réalisent des marges « jusqu’à trois ou quatre fois supérieures à celles pratiques » en France métropolitaine.« Les soupçons d’escroquerie en bande organisée visent les possibles mensonges de certains concessionnaires du groupe, soupçonnés de dissimuler leurs véritables marges aux fabricants automobiles », poursuit le quotidien. « Les juges d’instruction tentent également de faire la lumière sur d’éventuelles pratiques d’entente entre GBH et certains de ses concurrents ultramarins », ajoute-t-il.Le groupe Benard Hayot conteste « fermement »Dans un communiqué, le groupe Bernard Hayot a indiqué avoir pris connaissance « par la presse » de l’ouverture de cette information judiciaire. Il affirme contester « fermement » les allégations portées contre lui et assure vouloir coopérer « pleinement avec les autorités judiciaires afin de démontrer le caractère infondé de ces accusations ». Le groupe martiniquais rappelle qu’il « a toujours agi dans le strict respect de la législation applicable, y compris en matière de droit de la concurrence ».GBH est régulièrement accusé de contribuer au coût de la vie élevée, notamment aux Antilles, ses détracteurs le suspectant d’appliquer des marges record en l’absence de véritable concurrence. Après avoir été assigné en justice et sommé de publier ses comptes, il l’a fait pour l’année 2024 en juin, révélant avoir dégagé un bénéfice net annuel de 202 millions d’euros.Leader de la distribution aux Antilles, l’entreprise est en particulier pointée du doigt pour son rôle dans le coût de la vie en Martinique, où les produits alimentaires sont en moyenne 40 % plus chers que dans l’Hexagone, selon des chiffres de 2022 établis par l’Insee. Cet écart a provoqué des manifestations contre la vie chère émaillées de violences en septembre et en octobre 2024.GBH n’est pas seulement un distributeur : il réalise près de la moitié de son chiffre d’affaires dans l’automobile (commercialisation, location, pièces détachées) et dans des « activités diversifiées » (rhum et agroalimentaire notamment). Basé en Martinique, où il concentre les critiques, GBH n’y réalise que 16 % de son chiffre d’affaires. Le reste de son activité se répartit en Guadeloupe (15 %), à la Réunion (35 %), et à l’international (32 %).

La crise est-elle au menu de la restauration traditionnelle ? Selon le dernier baromètre du cabinet Altares, les défaillances d’entreprises (procédure de sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire) ont augmenté de 9 % sur un an au troisième trimestre 2025. Alors que dans le même temps, elles baissaient de 5 % pour la restauration rapide. Des difficultés aux multiples causes : pouvoir d’achat en berne, charges trop lourdes, des prêts garantis par l’État octroyés au moment du Covid et qu’il faut rembourser…Ainsi selon les données de l’Urssaf, en tenant compte des établissements qui emploient au moins un salarié, le nombre de restaurants est passé de 70 507 en 2019 à 72 067 fin 2021 avant de s’effondrer pour atteindre 69 488 en 2024. Dans le même temps, le nombre de fast-food a explosé passant de 40 177 à 51 775 en cinq ans.

Alors que ce 19 décembre marque la fin du délai accordé par les Galeries Lafayette au patron du BHV Marais pour apporter les 300 millions nécessaires au rachat des murs du magasin, le Bazar de l’hôtel de ville n’a jamais aussi bien porté son nom. Entre rayons dégarnis et allées désertées par les clients en cette période cruciale de Noël, l’avenir apparaît plus que jamais incertain pour ses salariés, reçus hier à la mairie de Paris. La décision du tribunal judiciaire sur une suspension de trois mois de la plateforme Shein, attendue ce même jour, devrait aussi apporter son lot de secousses.

Dans l’arrière-pays niçois, la friche Lafarge, dernière réserve foncière économique d’ampleur du département, va laisser place à une zone d’activités artisanales et industrielles qui vise à donner à ce territoire un peu délaissé de nouvelles capacités productives.

Au sommaire : Seriez-vous prêt à déménager pour un CDI ? Les Français sont-ils nuls en économie ? Vol de porcelaine à l'Élysée, l'argentier visé. Nos restaurants manquent-ils d'hygiène ? Nucléaire, la facture incontrôlable.

Ancien conseiller de Jean-Marc Ayrault et actuel patron de RTE, Xavier Piechaczyk faisait figure de favori pour diriger la régie parisienne

Le géant des centres de données a perdu plus de 5 % mercredi en clôture de Bourse, après le retrait d’un gestionnaire d’actifs dans un projet à 10 milliards de dollars. De quoi raviver les craintes autour d’une bulle de l’intelligence artificielle.



La France est inondée de colis en provenance de Chine. Un rapport issu d’une mission parlementaire a révélé, ce mardi 16 décembre que 96,2 % des petits colis qui arrivent dans l’Hexagone étaient contrefaits ou non conformes.L’étude a également mis en avant l’absence totale de contrôles : seulement 0,0082 % des paquets font l’objet d’une vérification par les douanes. Une situation qui met en péril l’industrie et les PME françaises, en guerre face à cette concurrence déloyale. Dans le Jura, Vilac, un fabricant de jouet en bois, fait la chasse à ces copies pour continuer à vendre ses produits au juste prix.

Il s’agit de la troisième vague de départs en deux ans au sein du numéro un de la presse magazine en France.

Un préavis de grève a été déposé par les syndicats de l’usine Blédina Villefranche alors que les ouvriers ont quitté les lignes de production depuis mercredi après-midi afin de protester contre la fermeture du site employant 118 salariés, annoncée par Danone en novembre.

Le parquet national financier a ouvert une information judiciaire pour « escroquerie en bande organisée », « abus de position dominante » et « entente » contre le groupe Bernard Hayot, principal groupe de distribution d’outre-mer, a-t-on appris jeudi de source judiciaire, confirmant une information de Libération.

Les entreprises non cotées les plus en vue vendent leurs titres à quelques privilégiés, tandis que le marché accessible à tous s'amenuise à vue d'œil

GRAND ENTRETIEN - L’ancien commissaire européen, auteur des « Dix Renoncements qui ont fait la France » (Plon), et l’ancien ministre de l’Économie et du Redressement productif font tous deux le constat d’un grand déclassement de la France sur fond d’explosions des déficits publics et commerciaux. Mais si le premier pense que l’Union européenne est la solution, le second y voit au contraire le cœur de nos problèmes.

La CGT a obtenu gain de cause devant le tribunal judiciaire de Toulouse pour les fonctions support visées par le plan de suppressions de postes du géant européen du spatial. Ce dernier est déjà en grande partie suspendu depuis le printemps dernier.

Une formidable bagarre se joue autour de l'introduction en bourse de KNDS attendue en juin 2026 : comment empêcher Rheinmetall de s'inviter massivement dans le capital du groupe franco-allemand fabricant du Leopard, du Caesar et du Jaguar.

La valeur de l’entreprise de Larry Ellison s’était envolée après l’annonce de grands investissements dans des data centers. Trois mois plus tard, la baisse est rude : − 50 %, à cause de doutes sérieux sur la concrétisation des promesses. Une désillusion qui commence à se propager à tout le secteur.

Intermarché avait voulu surfer sur la vague. Pour trois euros, et un coup de main d’intelligence artificielle, il devait être possible dès ce jeudi de se prendre en photo avec le célèbre loup végétarien de Noël, dans près de 1 000 photomatons de leurs supermarchés.Mais l’opération a finalement été annulée par Intermarché, a appris Le Parisien ce jeudi matin. « Nous avons découvert que le projet avec Photomaton recourait à l’IA, ce qui entrait en contradiction directe avec le message de notre précédente campagne publicitaire », a confié plus précisément un représentant d’Intermarché à BFMTV.La publicité originelle, où le loup apprend à cuisiner des légumes pour avoir des amis dans la forêt, a en effet récolté des millions de vues parce qu’elle était faite par Illogic, un studio d’animation montpelliérain, et justement… sans IA. « Notre Loup mal aimé, désormais aimé par le monde entier ! », s’est réjoui mercredi sur LinkedIn Thierry Cotillard, le patron du groupement Mousquetaires/Intermarché. La production a mobilisé « une centaine de personnes » et « sans IA », a-t-il rappelé.À l’avenir, « tout au mieux, l’IA sera un outil au service des humains et des artistes, expliquait Théophile Dufresne, cofondateur d’Illogic Studios auprès du Parisien. On est persuadés que les machines ne remplaceront pas la créativité de vrais humains, toute la sensibilité, l’émotion que peuvent faire passer de vrais artistes dans leur travail. »Bientôt une peluche du loupMais le premier produit dérivé devait lui être généré grâce à l’intelligence artificielle. Photomaton avait en effet travaillé avec l’entreprise française NataSquad pour incruster le loup, un sapin éclairé et un pull de Noël rouge et vert sur les photos. « On n’a pas touché un poil du loup, on immerge juste le consommateur dans son univers et on respecte la philosophie du projet », se défendait pourtant auprès du Parisien Emmanuel Ruiz, fondateur de NataSquad, qui revendique se spécialiser dans le deepfake éthique.« La condition, pour que ce nouveau projet puisse voir le jour, c’était de respecter les conditions graphiques créées par le studio, même si c’était avec l’intelligence artificielle », continuait Emmanuel Ruiz. Il préférait d’ailleurs parler « d’automatisation ».Si les photomatons n’auront pas lieu, Intermarché n’a pas fini de profiter de ce succès. Thierry Cotillard, sur le journal de 20 Heures de France 2, a promis de commercialiser une peluche du loup d’ici au prochain Noël. Et Illogic Studios prépare déjà un projet de long-métrage dessus.

Ils sont venus sauver les fêtes de Noël. Rien que ça. Dans l’énorme entrepôt GLS de Garonor, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Julien, Thibault et Omar sont à la manœuvre depuis fin septembre. Gilet vert sur le dos, ils saluent les équipes, donnent un coup de main et scrutent si tous les salariés ont bien enfilé leurs chaussures de sécurité.Au milieu des dizaines de livreurs encore ensommeillés qui trient les cartons et s’apprêtent à livrer plus de 20 000 colis ce matin-là, ces gros bras au regard franc, anciens des forces spéciales, sont un peu les héros de l’usine aux yeux d’Hugues Balland, le directeur du site.

La France compte 2,3 millions d’entreprises artisanales alliant savoir-faire traditionnel et technologies de pointe œuvrant dans 510 activités différentes et plus de 250 métiers. Partout sur le territoire, les 11 000 experts du réseau des CMA (Chambres de Métiers et de l’Artisanat) leur proposent accompagnement et conseils au quotidien. À Nyons (Drôme), Sophie Villeneuve-Fert a ainsi pu compter sur l’expertise des conseillers de la CMA pour son entreprise familiale, La Scourtinerie.

Une succession de plans de départ et d’études économiques fait craindre des licenciements par centaines de milliers à cause de l’arrivée de l’IA en entreprise. Les prévisions restent cependant incertaines, et plusieurs experts appellent à préparer la transition.
