
Confusion des conifères : votre “sapin” de Noël est peut-être un épicéa ou un pin. Grâce à quelques repères sur aiguilles, cônes et rameaux, vous saurez distinguer sapin, épicéa et pin en un regard.
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Confusion des conifères : votre “sapin” de Noël est peut-être un épicéa ou un pin. Grâce à quelques repères sur aiguilles, cônes et rameaux, vous saurez distinguer sapin, épicéa et pin en un regard.

La baie de l'Aiguillon, entre Vendée et Charente-Maritime, est l'une des plus belles réserves d'oiseaux migrateurs de l'Hexagone. Le site est malheureusement menacé par des huîtres japonaises, qui prolifèrent par millions et étouffent la baie. Une opération de restauration écologique s'est mise en place, avec un engin de chantier hors norme.

VIDÉO - Si les drones pullulent en Ukraine, ceux dits «filoguidés» sont particulièrement prisés, notamment des Russes, car ils sont insensibles au brouillage. Sur des kilomètres, voire des dizaines, ils laissent des marques, et pas seulement en raison de leur charge explosive.

Ce plan vise à réduire une empreinte carbone qui représente près de 5 % des émissions du territoire Le dernier Conseil de Paris a adopté une délibération visant à mettre en œuvre une stratégie de numérique responsable, comme la loi de réduction de l’empreinte environnementale du numérique (REEN) de novembre 2021 l’impose aux collectivités de plus […] L’article Paris adopte sa stratégie numérique responsable est apparu en premier sur Le nouvel Economiste.

De l'or à des concentrations infimes a été décelé dans des sapins, en Finlande, qui poussent à proximité de la mine d’or de Kittilä, la plus grande d’Europe. Cette découverte a démontré que c'était grâce à des bactéries capables d'extraire l'or du sol.


L’hémisphère nord connaît le solstice d’hiver ce dimanche 21 décembre, un moment astronomique unique qui marque le jour le plus court et la nuit la plus longue de l’année. Ce phénomène s’explique par l’inclinaison de la Terre par rapport au Soleil. L’hiver est officiellement là. Ce dimanche 21 décembre, l’hémisphère nord vit un événement astronomique particulier : le solstice d’hiver, moment qui marque le jour le plus court et la nuit la plus longue de l’année. Cette journée n’est pas seulement une étape dans le calendrier, elle correspond au point où l’un des pôles de la Terre atteint son inclinaison maximale par rapport au Soleil, ce qui réduit au minimum la lumière solaire reçue et annonce le début de l’hiver astronomique. l'arrivée de hiver Même si ces derniers jours les températures ont pu sembler trop douces pour la saison, le calendrier astronomique ne laisse place à aucune ambiguïté. L’ hiver arrive bel ...

L’Anses vient de dresser un état des lieux en France de la contamination de l’eau potable par les polluants éternels. Et révèle que 92 % des eaux analysées contiennent des traces du plus petit d’entre eux, le TFA. Localement, la présence de PFAS a été détectée, fin août, dans l’eau de la Métropole de Metz, sur le captage de Maison-Rouge. Une phase de caractérisation est en cours, expliquent les autorités sanitaires.

Unité de recherche de l’université Gustave-Eiffel basée à Bron, le laboratoire Risques rocheux et ouvrages géotechniques multiplie les expériences grandeur nature pour tester les installations montagnardes soumises aux impacts du réchauffement climatique.

Le massif de la Sainte-Baume (Var) renferme bien des secrets. Mais il en est un qui a été levé par les scientifiques : la présence d’une meute de loups noirs dans le sud de la France. Observation unique, à ce jour, dans le pays. Plusieurs chasseurs en avaient croisé ces dernières années, les plus anciennes 2019, mais aucun indice sur place n’avait permis de formaliser la nature exacte de ces animaux. C’est fait. L’institut de zoologie Schmalhausen d’Ukraine confirme bien l’apparition en Provence de « Sirius Black », le nom qui leur a été donné, et l’a fait savoir dans sa revue : « nous documentons la première observation de loups noirs en France. Ils sont extrêmement rares en Europe et généralement considérés comme des « hybrides » (provenant d’un croisement entre loups et chiens errants). » Pour cela, la fédération de chasse du Var a mené une étude pour percer le mystère de cette meute originale. « Sur place, on avait fait des captations sur film et photos d’une louve et de ses six louveteaux », raconte Jean-Noël Philibert, technicien cynégétique à la fédération de la chasse du Var et « découvreur » du groupe. Variation génétiqueEnsuite, des examens génétiques ont été entrepris sur la base de crottes récupérées au même endroit. Vingt échantillons ont été analysés en laboratoire et révélé que tous les individus de la meute étaient des loups non croisés... mais pas forcément tous noirs. « Deux des louveteaux étaient gris. Les quatre autres entièrement noirs », dit l’étude. « Pour moi, les premiers individus venus d’Italie étaient gris puis, après leur arrivée en France, en l’espace de quelques générations, certains louvetaux sont nés avec un pelage noir », enchaîne le technicien. Pour Bertrand Sicard, président de Ferus, l’association de protection et de conservation des loups et lynxs en France, « il s’agit sûrement d’une variation génétique mais c’est une belle découverte qui, on l’espère, va permettre de mieux protéger toute l’espèce. Car le braconnage reste important en France aujourd’hui. » « En tout cas, ce pelage noir particulier - probablement dû à un gêne mélanique - va permettre de suivre les déplacements du groupe », analyse Nicolas Jean, directeur adjoint de la direction des grands prédateurs terrestres à l’office français de la biodiversité (OFB). 300 spécimens de l’espèce dans le département« Il faudrait surtout protéger coûte que coûte cette tribu si rare. J’ai peur que ça attire dans le parc régional de la Sainte-Baume des esprits mal intentionnés », souffle Aurélie, militante de la cause animale à Draguignan. « Nous avons des agents pour surveiller en permanence les secteurs sensibles », lui répond le spécialiste de l’OFB. Pour les chasseurs, ces loups ne sont peut-être même plus dans le Var aujourd’hui. « Ce qui reste, en revanche, c’est que nos troupeaux sont toujours attaqués par des loups. Il y en a environ 300 dans le Var actuellement. On ne régule pas assez les populations », estime Laurent Faudon, à la tête de la fédération départementale. Pour les défenseurs des loups, c’est tout l’inverse. « Aujourd’hui justement, par la protection stricte de l’espèce, des lignées de loups, longtemps isolées les unes des autres, commencent à se rencontrer et à se mélanger », note l’association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). « C’est une bonne nouvelle pour la conservation de l’espèce. »


Contrairement aux idées reçues, les oiseaux ne fuient pas le froid, mais le manque de nourriture en hiver. Insectes et végétaux deviennent rares, obligeant de nombreuses espèces à migrer. Le changement climatique pourrait menacer leur avenir en modifiant leurs habitudes migratoires.

Ce petit ver qui peut tuer des résineux en quelques semaines a été découvert pour la première fois en France sur la commune de Seignosse, début octobre. D’importantes coupes rases vont devoir être réalisées pour tenter de l’éradiquer.

Les pêcheurs accusent les cormorans d'être trop nombreux et de décimer les poissons dans les rivières. Ils demandent à pouvoir reprendre les tirs d'effarouchement ou de destruction, une option contre laquelle s'élève la Ligue de Protection des Oiseaux. Une équipe de TF1 se penche sur cette passe d'armes depuis la Dordogne.

Le mystère est levé. Après sa disparition mystérieuse en 2021, le loup de Valberg a été abattu par un tir de défense autorisé. L'histoire avait débuté lorsqu'un louveteau dénutri et atteint de gale erre dans les rues de cette station de ski des Alpes-Maritimes.

En France, 95 % des coquilles d’huître finissent chaque hiver à la poubelle après les fêtes de fin d’année. Sur la côte vendéenne, une entreprise française leur offre une seconde vie en les transformant en porcelaine fine pour des chefs étoilés et surtout en pavés perméables pour les espaces publics. Une solution innovante et écologique pour limiter les déchets, préserver l’eau potable et repenser l’usage d'une ressource longtemps négligée.

La consultation publique sur la gestion du loup s’achève le 19 décembre. Depuis la décision de la Convention de Berne en décembre 2024, l’espèce est simplement « protégée », contre « strictement protégée » auparavant. Un enjeu de survie du Canis lupus sur le territoire.

Le Met Office avertit que 2026 pourrait devenir la quatrième année depuis le début des relevés à atteindre 1,4 °C au-dessus des niveaux préindustriels.

INFOGRAPHIE. La France ne devrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre que de 0,5 % en 2025, loin des trajectoires officielles. Ce coup de frein brutal, porté par un rebond de la consommation dans le bâtiment, fragilise les ambitions de la Stratégie nationale bas carbone.

D’après une étude publiée dans la revue Nature climate change, jusqu’à la moitié des géants de glace du monde pourrait disparaître au milieu du siècle.

Pesticides, déforestation et émissions de gaz à effet de serre: l'accord UE-MERCOSUR aurait des conséquences environnementales importantes. Un "mécanisme de rééquilibrage" prévu dans l'accord prévoit notamment que si l'une des deux parties impose des règles "défavorables au commerce", par exemple l'interdiction d'importation d'aliments traités avec certains produits, l'autre puisse demander des compensations. Un frein évident à toutes les décisions environnementales que pourrait prendre l'UE.

L’administration Trump a fait part mercredi 17 décembre de son intention de fermer le Centre national de recherche atmosphérique (NCAR) de Boulder dans le Colorado. L’organisme est accusé d’être « l’une des principales sources d’alarmisme climatique aux États-Unis ».

« On est très près du point de bascule », avertit Fabrice Pernet, auteur principal d’une étude parue en décembre dans la revue « Earth’s Future ».

Après une année 2025 marquée par une actualité assez sombre, vous allez voir et entendre qu'il devrait y avoir en 2026 de quoi se réjouir un peu dans le monde. Parlons-en avec les chroniqueurs de France 24, Mélina Huet, chroniqueuse International, Audrey Racine, chroniqueuse Environnement, Christophe Dansette, chroniqueur Économie, Flore Simon, chroniqueuse Politique, Sylvain Rousseau, journaliste, Benoît Perrochais, chroniqueur Sports et Samy-Vicente Lacerda, journaliste.

C’est un chantier plus que pharaonique qui a fêté ses 30 ans cette année. Le processus d’assainissement et de démantèlement des installations nucléaires encore présentes sur le site du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) a commencé en 1995. Et plus les travaux avancent, plus leur date de fin s’éloigne. Celle-ci devrait intervenir dans, au moins, une trentaine d’années. Extrêmement sensible, ce chantier a été marqué fin novembre par un départ de feu au cours duquel un employé a été légèrement blessé dans un laboratoire.« Cet endroit est spécial car il se trouve dans une zone très urbanisée et, historiquement, il est la première implantation du CEA en France », rappelle Fabien Morel, directeur délégué à la sûreté-sécurité du site. Après le nucléaire pur, ses activités ont été réorientées vers la recherche scientifique et médicale à la fin des années 1990. Aujourd’hui, il regroupe quelque 700 personnels à l’œuvre dans les domaines de l’imagerie, des nouvelles thérapies, de la radiobiologie, la toxicologie, l’infectiologie et de la génomique. C’est ici qu’a été développé le test diagnostic sur le prion et qu’ont été construits des laboratoires dédiés aux maladies infectieuses et neurodégénératives. Mais pour en arriver là, il fallait faire de la place.

Des scientifiques ont observé un cas très rare d'adoption d'un ourson par une ourse polaire dans le nord du Canada. Il s'agit seulement du 13ᵉ cas observé en 45 ans. La mère biologique du petit n'a pas encore été identifiée avec certitude.

Une expédition menée à la Désirade, Marie-Galante et aux Saintes, dans l’archipel de Guadeloupe, a mis en évidence une riche biodiversité dont des espèces endémiques jusqu’ici inconnues.

L'explorateur suisse Bertrand Piccard se lance le défi d'effectuer en 2028 un vol d'une traite autour du monde à bord d'un avion zéro émission. L'appareil, qui sera propulsé grâce à deux réservoirs d'hydrogène, est en cours de construction. Une équipe de TF1 a pu se rendre dans l'atelier où est conçue cette prouesse aéronautique.


Les secousses qui ont affecté l’île grecque au début de l’année auraient été provoquées par la circulation horizontale de roche fondue provenant d’un réservoir volcanique.

Installée sur la Garonne, la barrière doit capter huit tonnes de plastique par an. La société Plastic Vortex veut déployer 30 exemplaires en France pour capter 70% des déchets flottants sur les cours d'eau.

À l'occasion des dix ans de l'Accord de Paris, Laurence Tubiana, l'une de ses architectes, a salué une hausse des émissions de gaz à effet de serre beaucoup moins marquée aujourd'hui. Elle a relevé "18% d'augmentation entre 2005 et 2015", contre "1,8% entre 2015 et aujourd'hui". Un ordre de grandeur confirmé par les banques de données sur le sujet, mais est-ce un effet direct de la mise en application de cet accord ? Les Vérificateurs font le point.

Si une substance dangereuse s'écoule de votre robinet, vous pouvez être la victime indirecte d'un crime contre l'environnement. Dans cet épisode de « The Road to Green », nous rencontrons en Slovaquie et en Roumanie des personnes qui s'efforcent de traduire les criminels en justice.

La gestion de l'eau dans des conditions arides et les précipitations limitées posent un défi inévitable. Et si la solution se trouvait sous nos pieds ?

Plus de 70.000 flamants roses s'établissent en Camargue au printemps. Ils n'ont jamais été aussi nombreux. Ils étaient pourtant menacés de disparition dans les années 1960.

Attention, nouvel exploit en approche ! Vous vous souvenez sûrement de l'avion Solar Impulse, qui a fait le tour du monde sans une goutte de carburant il y a dix ans, tout à l'énergie solaire. Eh bien, l'auteur de cette aventure déjà fascinante, Bertrand P iccard, s'est trouvé un nouveau défi gigantesque. Il repart cette fois pour démocratiser l'hydrogène. Fini Solar Impulse, place à Climate Impulse et ses deux énormes réservoirs d'hydrogène. On vous le révèle pour la toute première fois !

Un projet titanesque. La Chine a démarré la construction d’un méga barrage en plein cœur de l’Himalaya le 19 juillet dernier. D’un coût estimé à 168 milliards de dollars, le système hydroélectrique installé sur le cours inférieur du fleuve Yarlung Tsangpo, au Tibet, devrait produire plus d’électricité que le barrage des Trois-Gorges, au centre de la Chine, aujourd’hui le plus puissant du monde.Plus tôt cette année, le dirigeant chinois Xi Jinping avait affiché son ambition de renforcer son emprise sur la région. Lors d’un déplacement au Tibet, il avait appelé à mener ce projet « de manière énergique et efficace », rappelle CNN.La configuration des lieux - la rivière perd près de 2000 m d’altitude sur une cinquantaine de km – combinée aux constructions permettrait de générer jusqu’à 300 milliards de kilowattheures d’électricité par an, soit trois fois plus que le barrage des Trois-Gorges, et de fournir plus de 100 millions de foyers. « Un bond épique vers la transition énergétique », félicite le média d’État China Matters. View this post on Instagram Une « bombe à eau »L’ouvrage constitue un exploit d’ingénierie aux yeux des experts. « C’est le système de barrage le plus sophistiqué et le plus novateur jamais conçu », estime Brian Eyler, directeur du programme Énergie, Eau et Développement durable du groupe de réflexion Stimson Center à Washington auprès du média américain. Et d’ajouter : « C’est aussi le plus risqué et potentiellement le plus dangereux. »La Chine affirme de son côté avoir mené toutes les recherches nécessaires en amont de la construction. Mais les autorités n’ont pas rendu public les impacts précis sur les écosystèmes ni l’étendue des zones inondées. Selon les documents analysés par CNN, elles pourraient s’étendre sur près de 150 km.De quoi inquiéter les populations environnantes qui ont commencé à être relogées. En aval du fleuve, l’Inde et le Bangladesh s’inquiètent des répercussions sur la pêche, l’agriculture et la gestion des crues.Selon le ministre en chef de l’Arunachal Pradesh, Pema Khandu, le barrage pourrait être une menace pour la population et être utilisé comme une « bombe à eau » par la Chine. « On ne peut pas faire confiance à la Chine, estime-t-il auprès de l’agence de presse indienne Press Trust of India. Personne ne sait ce qu’elle fera ni quand. »Sans compter que l’inondation du site, qui abrite des forêts et des espèces menacées, pourrait menacer la biodiversité. « Les rivières ne s’arrêtent pas aux frontières des parcs nationaux, pas plus que les léopards des neiges et autres animaux, les plantes et les arbres », rappelle de son côté l’historienne spécialisée Ruth Gamble, qui travaille à La Trobe University, en Australie.

Ces espèces jusque-là inconnues, notamment un nouveau scorpion, ont été observées et documentées dans les îles du sud de la Guadeloupe lors d’une expédition menée en 2024, qui a réuni 120 chercheurs locaux et internationaux.



La demande mondiale de charbon en 2025 devrait augmenter légèrement, d'environ 0,5%, comparé à 2024, déjà une année record. Cependant, celle-ci a "atteint un plateau" et devrait diminuer d'ici à 2030, selon l'AIE.

Entre octobre 2024 et septembre 2025, les températures ont été supérieures de 1,6 °C à la moyenne enregistrée entre 1991 et 2020.

Écouter le règne animal, tenter de comprendre le langage des dauphins, des singes ou des oiseaux dans la forêt, pour les scientifiques, c’est à la fois une mission et une passion. Les biologistes sont souvent témoins des pollutions sonores qui peuvent perturber la vie sous l’eau. Les dauphins émettent des sons presque continus pour se situer dans l’espace ou pour chasser. Il faut les localiser pour éviter des activités dérangeantes, comme des travaux dans les ports ou l’installation d’éoliennes.

Deux ans après que Gabriel Attal a promis de « passer de 14 réglementations » sur les haies à une seule, le gouvernement a soumis à consultation publique un projet de décret créant un régime de déclaration unique pour leur arrachage. Les associations de protection de la nature en redoutent les effets pervers.

La Cour administrative d’appel de Toulouse a peut-être mis fin à un feuilleton administratif et judiciaire étalé sur huit ans. Revenons à la source du dossier qui concerne le débit minimum d’un des fleuves des Pyrénées-Orientales, la Têt, et une décision de la préfecture des Pyrénées-Orientales. Décision qui abaissait à un peu plus de 600 litres secondes le seuil en dessous duquel il n’était plus possible de prélever de l’eau dans le cours du fleuve à l’aval du barrage de Vinça, ainsi que la possibilité de moduler et d’aller plus bas en cas de nécessité. Contre une préconisation de 1 500 à 2 000 litres par seconde.C’est pour le maintien de ces deux valeurs que France Nature Environnement avait attaqué en 2020 la décision de la préfecture devant le tribunal administratif de Montpellier et d’obtenir en partie satisfaction en 2022 avec une décision fixant à 1 500 litres le minimum requis. L’État, la Chambre d’agriculture et d’autres parties prenantes du dossier avaient fait appel arguant que l’étude sur laquelle s’était basé le tribunal était entachée de biais et avaient lancé en parallèle la réalisation d’une nouvelle étude fournie à la Cour administrative d’appel pour fonder son jugement.Les débits ne seront pas modulablesEn fixant en appel le débit minimum à 1 200 litres, le tribunal a en quelque sorte coupé la poire en deux. Cela contraindra les irriguants situés en aval du barrage à des tours d’eau toute l’année, mais Jean Bertrand, en charge du dossier à la Chambre d’agriculture, veut voir le bon côté des choses. « L’étude que nous avons financée montre bien que la première sur laquelle étaient basées les analyses précédentes n’était pas réaliste et c’est une première satisfaction. »Il regrette toutefois que le tribunal n’ait pas retenu la possibilité de moduler les débits dans l’année pour pouvoir gérer l’irrigation des vergers pendant les périodes de sécheresse comme celle qui affecte le département depuis plus de trois ans maintenant. « Mais surtout, cela montre qu’il est n’est pas profitable pour le milieu de laisser 2 000 litres secondes pendant l’hiver. » Et les réserves pourront ainsi plus facilement être reconstituées.De son côté, France Nature Environnement se félicite d’avoir fait « doubler le débit minimum à l’aval du barrage. » La pluie tombée en abondance hier sur la plaine du Roussillon, plus de 100 mm par endroits, n’aura toutefois pas profité aux réserves. Vide, c’est la règle, le barrage de Vinça compte 1,4 million de mètres cubes quand celui sur l’Agly, qui n’est pas alimenté par la fonte des neiges, reste à un niveau dramatiquement bas, 6,4 millions de mètres cubes pour une contenance de plus de 25 millions de mètres cubes.

Surfant sur l’envolée des cours, les cacaoyères se sont multipliées dans le pays d’Afrique centrale ces dernières années, empiétant sur la forêt. Pourtant, de nombreux cultivateurs choisissent de ne pas tout défricher et de conserver les grands arbres qui ombragent les plantations.

Ce sont les symboles de la Camargue, menacés de disparaître dans les années 60. Ils sont désormais plus de 70 000. Les programmes pour sauver les flamants roses ont fonctionné. Ils sont en pleine période de parade nuptiale pour trouver leurs partenaires. Raymonde et Michel préfèrent les voir dans l'objectif. Pascaline et son équipe les étudient chaque jour, ils n'ont jamais été aussi nombreux. L'espèce prospère depuis qu'elle a été classée espèce protégée en 1981.


Jadis porte-étendard de la transition écologique et modèle pour la tarification carbone, la Suède a enregistré en 2024 une augmentation historique de ses émissions de gaz à effet de serre. Cette hausse résulte directement d'un choix politique : l'allègement de la fiscalité sur le diesel fossile.

L’endiguement n'est plus la solution préférée. Pour prévenir les inondations, la localité de Quiberville a préféré recréer un estuaire qui existait un siècle et demi auparavant. Son approche pionnière gagnerait à faire école partout où des terres agricoles ont été gagnées sur la mer.

« La crue centennale sur Paris, c’est 160 stations de métro inondées, 30 milliards d’indemnisations de dégâts, c’est le blocage de l’économie nationale… C’est catastrophique donc il faut l’empêcher ! ». Patrick Ollier, président à la fois de la Métropole du Grand Paris et de l’Etablissement Public Territorial de Bassin Seine Grands Lacs, pose clairement les enjeux de sa visite dans l’Aube. Jeudi 11 décembre, l’ancien président de l’Assemblée Nationale a chaussé ses bottes pour découvrir la Zone d’Expansion des Crues (ZEC) du Brévant, un ruisseau qui reçoit lui-même 9 petits affluents.Cette ZEC se situe dans une forêt du massif de Rumilly-Chaource, dont la propriété est détenue aux trois quarts par des organismes publics, notamment Seine Grands Lacs. A l’origine de ce projet, des plaintes d’agriculteurs confrontés en aval à des inondations récurrentes.« On s’est rendu compte que l’eau dévalait très vite de la forêt vers les prairies. Les agriculteurs ne comprenaient pas pourquoi, et nous non plus ! », se souvient Matthias Alloux, chef de projet à l’EPAGE de l’Armançon. Cet établissement public est chargé de la gestion des cours d’eau et de la prévention des inondations dans ce large secteur qui couvre 10 % de l’Aube, 40 % de la Côte d’Or et 50 % de l’Yonne.Grâce à de nouveaux outils typographiques, un réseau de drainage a pu être identifié, conçu initialement pour des raisons économiques. « Plus de 60 km de fossés avaient été créés dans les années 1960-1970 pour évacuer l’eau très vite de la forêt, cultiver le bois et faire rentrer les engins en forêt plus facilement, détaille-t-il. Sauf qu’aujourd’hui, avec le dérèglement climatique, ça avait des conséquences majeures, notamment le dépérissement de la forêt et des manques d’eau sévères dans les cours d’eau, mais aussi des périodes d’inondations de plus en plus fréquentes. »Des cours d’eau restaurés à leur état d’origine, des fossés bouchés…Pour corriger le tir, l’Epage de l’Armançon a usé de la nature elle-même pour mettre en place des solutions pragmatiques. « Nous avons travaillé notamment sur la restauration des méandres, les courbes naturelles des rivières, car elles avaient été supprimées par le passé, explique Matthias Alloux. On les a reconnectées et on est venu supprimer les fossés de drainage en mettant en place plus de 3 000 bouchons, et tout ça permet au cours d’eau de réinonder, de ne plus se débarrasser de l’eau, et on a redonné son rôle d’éponge à la forêt ».Après une année d’études, le chantier a duré 6 mois et nécessité un investissement d’environ 300 000 euros pour restaurer 24 km2. Un coût largement acceptable pour les collectivités face aux bénéfices qu’engendrent ce type de travaux pour les agriculteurs, la qualité et quantité d’eau disponible, la gestion des crues… sans oublier la biodiversité, confrontée de plus en plus souvent au stress hydrique avec les périodes de sécheresse qui se multiplient.« Si on bénéficie de fortes précipitations, elles ne sont pas forcément régulières et l’eau partait beaucoup trop rapidement en aval », éclaire Nicolas Quentin, technicien forestier à l’office National des Forêts et adjoint à l’Unité territoriale de Rumilly-les-Vaudes. « Notre intérêt, c’était de laisser le plus longtemps possible l’eau en forêt pour permettre aux arbres de se régénérer et d’en stocker le plus possible ».« En 35 ans, on a perdu du temps sur la crue centennale qui va nous tomber sur la figure »Pas moins d’une cinquantaine de projets de ce type sont identifiés dans les années à venir dans le bassin-versant de l’Armançon, tout cela en amont des différents affluents de la Seine. « C’est également la Métropole du Grand Paris qui se trouve préservée parce qu’on arrive à retenir l’eau sur nos territoires », rappelle Matthias Alloux.Un sentiment partagé par le président de la grande intercommunalité parisienne Patrick Ollier. Depuis son arrivée à la tête de Seine Grands Lacs, le nombre de Zones d’Expansion des Crues a bondi de 5 projets jusqu’à 347 réalisations. Et des centaines d’autres zones potentielles sont déjà identifiées, en attendant des moyens humains et financiers. « J’ai voulu qu’à partir des 4 grands lacs qui retiennent 830 millions de mètres cubes d’eau, on arrête de se gratter la tête pour savoir ce qu’on peut faire en plus. Parce que depuis 35 ans, ni l’État ni les élus n’ont fait quoi que ce soit de plus que le dernier lac qui a été réalisé, le lac Temple-Amance dans l’Aube. Et en 35 ans on a perdu du temps sur la crue centennale qui va nous tomber sur la figure » déplore-t-il.De l’Yonne à la Marne en passant par la Seine, 9 millions de personnes sont potentiellement concernées par un risque d’inondation majeure. Avec la ZEC du massif de Rumilly-Chaource, plus de 90 000 m3 d’eau seront ainsi retenues par les réaménagements opérés. « Pour moi, c’est considérable, car je cours après les m3, souffle Patrick Ollier. Ils se protègent, eux, par rapport à leurs propres risques d’être inondés, mais ils nous protègent, nous aussi, au niveau de l’aval ».Les agriculteurs soutenus dans leurs investissements contre les inondationsLe président de la Métropole du Grand Paris entend rendre la pareille à toutes les collectivités porteuses d’effort, situées en amont de l’île de France, grâce à la taxe Gemapi intégrée au calcul de l’impôt foncier.« Ça consiste à indemniser les agriculteurs en signant des chartes avec les chambres d’agriculture en cas de surinondation. Ou, comme ce matin à Châtillon-sur-Seine (Côte d’Or), j’ai amené un chèque de 10 millions d’euros pour des travaux sur 10 ans dans le cadre de ce qu’on appelle les paiements de services environnementaux (PSE). Les agriculteurs qui acceptent d’entrer dans ces services pour l’environnement vont recréer des haies, curer des rues… En résumé, effectuer des travaux qui limitent aussi la divagation de l’eau et le ruissellement rural qui était très préoccupant aussi. »Avec tous ces efforts, les effets d’une crue centennale à Paris pourraient être fortement pondérés dans toutes les zones inondables, notamment dans l’Aube. D’autant que Seine Grands Lacs travaille en parallèle à l’aboutissement du Casier de la Bassée, un lac artificiel situé en Seine en Marne, activable en cas de crue. « C’est une retenue qui fait plus de 300 ha au sol avec 7 km de digue et qui va retenir 10 millions de m3. Je prends l’exemple ma ville de Rueil-Malmaison où je suis maire. Avec 8 cm de moins par rapport à la crue de 2018, je ne suis pas inondé. Et là, avec la Bassée, le casier pilote de la Bassée, c’est 15 cm de moins en aval ».

« Ce n’est pas une introduction, c’est une réintroduction », précise d’emblée Mathieu Salel, le vice-président du département de l’Ardèche. Habitué des hauts sommets enneigés des Alpes et Pyrénées, le chamois va officiellement faire son retour en Ardèche en 2026. L’annonce peut surprendre. En réalité, l’animal a déjà vécu dans le département il y a plusieurs milliers d’années. Les peintures sur les parois de la grotte Chauvet près de Vallon-Pont-d’Arc - un incroyable bestiaire daté d’il y a 36 000 ans - en attestent : le chamois était bel et bien présent ici.Des inquiétudes à la Chambre d’agriculture « L’image d’Épinal, c’est de l’associer aux sommets et à la neige. Or, c’est un animal rupestre qui a juste besoin de milieux escarpés et d’enrochement », explique l’élu en charge de l’agriculture, de l’environnement et du tourisme. Et l’Ardèche, ça tombe bien, n’en manque pas. Sa réintroduction se fera dans le massif du Tanargue, dans les Cévennes ardéchoises. Après deux ans de concertation, le département, les services de l’État, les chasseurs, forestiers, associations environnementales et pastorales, et le parc naturel régional des Monts d’Ardèche sont tombés d’accord pour accueillir environ 30 individus qui seront réintroduits progressivement à partir du deuxième semestre de l’année prochaine.« On estime que c’est un nombre suffisant pour permettre à la population de chamois de s’installer et de s’accroître par elle-même », précise Mathieu Salel qui reconnaît néanmoins que les discussions ont été difficiles à mener, en particulier avec la Chambre d’agriculture qui a rendu un avis très défavorable au projet : « La crainte du monde agricole et des forestiers, c’est qu’il y ait une concurrence sur ce qu’on appelle le bol alimentaire. Que les chamois et les troupeaux se nourrissent des mêmes végétaux. » Des inquiétudes sur l’aspect sanitaire - justifiées dans le contexte actuel de dermatose nodulaire contagieuse - ont également été exprimées.Où seront-ils capturés ?Malgré ce veto, le département (porteur du projet) et la Fédération des chasseurs de l’Ardèche - qui a tenté par deux fois en 1994 et 2011 de réintroduire l’animal sur le territoire - ont arraché le feu vert de la préfecture et sont autorisés à mener l’expérimentation. Denis Amblard, le porte-parole des chasseurs ardéchois, s’en félicite : « Certains chasseurs sont dubitatifs, c’est vrai. Moi je pense que le retour du chamois, c’est un enrichissement local. On a, en Ardèche, de superbes espaces pour les accueillir. » Il précise que d’importantes vérifications seront faites sur l’état de santé des bêtes réintroduites : « On a fait appel à un vétérinaire pour mettre en place un plan de maîtrise sanitaire. »Demeure la question de savoir où les animaux seront capturés ? Les chasseurs ont deux pistes concernant le milieu naturel : soit le massif des Bauges, à cheval entre la Savoie et la Haute-Savoie, soit dans le Massif central. « Cet été, nous sommes allés au Mont-Dore (Puy-de-Dôme) pour voir comment étaient capturés les chamois », raconte Denis Amblard. Et il a été très surpris en se promenant dans la station où l’animal et devenu un emblème : « Dans les magasins, il y a des chamois partout ! L’animal apporte clairement un attrait touristique supplémentaire. » Ce que confirme Mathieu Salel : « Sur le plan de la biodiversité, c’est intéressant de voir revenir des espèces. Sur le plan touristique, dans un territoire propice à la randonnée comme le nôtre, donner à observer des chamois sera aussi profitable. »

La date n’a pas été choisie au hasard. Des militants de l’ONG Greenpeace ont aspergé ce vendredi 12 décembre les pavés de la place de l’Étoile, à Paris, de peinture rouge pour protester contre les modestes avancées de l’accord de Paris sur le climat, adopté il y a dix ans jour pour jour.Vers 11h15, a constaté un journaliste de l’AFP, ces militants, accompagnés de ceux d’autres organisations environnementales, ont aspergé de la peinture rouge, « aux pigments naturels » selon eux et à l’aide de véhicules, au sol de la place où se trouve l’Arc de triomphe, sur le rond-point en haut de la célèbre avenue des Champs-Élysées.Les militants climatiques ont déployé plusieurs banderoles près du rond-point. L’une d’elles arborait le message « 10 ans de sabotage climatique ».Ils se sont dispersés au moment de l’arrivée de la police, alors que les voitures continuaient à circuler sur le rond-point.L’objectif de 1,5 °C pas tenu à court termeAdopté par la quasi-totalité des pays du monde à la COP21 le 12 décembre 2015, l’accord de Paris a l’objectif de maintenir la hausse de la température moyenne mondiale « bien en deçà de 2 °C » par rapport à l’ère préindustrielle et de poursuivre les efforts pour la contenir à 1,5 °C.De nombreuses voix, dont celle du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, ont toutefois reconnu récemment que l’objectif de 1,5 °C ne serait pas tenu à court terme.La dernière COP qui s’est tenue au Brésil en novembre s’est par ailleurs terminée sur de modestes engagements, sans citer les énergies fossiles dans ses conclusions.« Il faut faire des choses spectaculaires qui vont attirer l’attention des journalistes, des gens et de l’État pour faire parler de ça. C’est un peu navrant, mais c’est ça la résistance citoyenne aujourd’hui, c’est trouver des moyens innovants d’attirer l’attention sur ces sujets », a expliqué à l’AFP Jason Temaui Man, un militant pro-climat polynésien ayant participé à l’action organisée par Greenpeace.

Elle demande à être retirée de la liste des plates-formes interdites. L’entreprise technologique Reddit a annoncé avoir lancé vendredi une action en justice contre la réglementation australienne interdisant les réseaux sociaux aux moins de 16 ans, entrée en vigueur le 10 décembre.La plainte avance que Reddit devrait être retirée de la liste gouvernementale des plates-formes désormais interdites aux moins de 16 ans parce que ce n’est « pas une application soumise à une restriction d’âge » et que la loi « porte atteinte à la liberté implicite de communication politique ».Depuis mercredi, les géants Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat ou encore Reddit ont l’obligation de bannir les utilisateurs australiens âgés de moins de 16 ans. Les plates-formes de streaming Kick et Twitch, ainsi que les réseaux sociaux Threads et X, sont aussi concernés.Les entreprises technologiques qui ne s’y conforment pas s’exposent à une amende de 49,5 millions de dollars australiens (28 millions d’euros).« Des processus de vérification intrusifs et potentiellement peu sûrs »L’entreprise Reddit, basée aux États-Unis, a assuré dans un communiqué qu’elle convenait de l’importance de protéger les jeunes, mais que la nouvelle loi australienne avait « l’effet regrettable de contraindre les adultes comme les mineurs à des processus de vérification intrusifs et potentiellement peu sûrs ».Selon la plate-forme, la nouvelle législation pourrait aussi isoler les adolescents d’expériences communautaires adaptées à leur âge, ainsi que « créer un patchwork illogique des plates-formes incluses et de celles qui ne le sont pas ».Le gouvernement australien a souligné vendredi qu’il était « du côté des parents et des enfants australiens, pas des plates-formes ». « Nous ne céderons pas afin de protéger les jeunes Australiens des dangers des réseaux sociaux », a-t-il martelé dans un communiqué.Reddit, un forum qui rassemble des milliers de forums, avait par le passé déclaré qu’elle se conformerait à la loi australienne, mais avait déjà jugé celle-ci « légalement erronée ».Atteinte à la liberté d’expressionMeta, la maison mère de Facebook et Instagram, a également exprimé des inquiétudes quant au fait que les adolescents pourraient se tourner vers des recoins moins régulés d’Internet pour chercher à se connecter avec leurs pairs.La plainte de Reddit est distincte de celle déposée début novembre par un groupe de défense des droits des internautes cherchant également à faire annuler la législation qui, selon lui, représente une atteinte à la liberté d’expression. Pionnière, l’interdiction australienne est très suivie à travers le monde, certains pays envisageant le cas échéant de lui emboîter le pas.

L’air francilien fait peau neuve : en douze ans, la région parisienne a réussi à couper d’un tiers ses émissions de gaz à effet de serre.L’Île-de-France a enregistré, entre 2010 et 2022, « une diminution marquée » de 35 % de ses émissions de gaz à effet de serre et de 43 % de particules fines PM2.5, dont l’inhalation est nocive pour la santé, a annoncé ce vendredi 12 décembre Airparif.« Ces résultats témoignent de l’efficacité des politiques publiques engagées » tant au niveau local, national, qu’européen, se félicite dans un communiqué cette association de surveillance de la qualité de l’air qui compte parmi ses membres l’État et les collectivités locales d’Île-de-France.Progrès techniques, baisse du trafic, rénovation énergétiqueL’association appelle néanmoins à amplifier « ces efforts » afin de « consolider durablement les bénéfices pour la santé des Franciliens et pour l’atténuation du changement climatique », dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat (12 décembre 2015).Si les énergies fossiles représentent toujours la part majoritaire de la consommation énergétique, leur consommation a chuté de 32 % en 12 ans en Île-de-France, selon Airparif.Dans le détail, les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (GES) ont diminué de 35 % entre 2010 et 2022 (-39 % entre 2005 et 2022).Cette chute s’explique, souligne Airparif, par « des baisses particulièrement fortes dans le secteur résidentiel (-44 %), le transport routier (-22 %) et le tertiaire (-38 %), malgré un report partiel vers le gaz et l’électricité ».Sur la même période, poursuit l’association, « les émissions de particules fines PM2.5 ont diminué de 43 % » (-46 % entre 2005 et 2022). Airparif met en avant une baisse « très marquée » dans le transport routier (-64 %) « grâce aux progrès technologiques et à la réduction du trafic, ainsi que dans le secteur résidentiel (-45 %), portée par la rénovation énergétique des bâtiments et l’amélioration des équipements de chauffage ».L’inhalation de particules fines (PM2.5) augmente le risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires et impacte la santé périnatale.Les secteurs les plus pollueurs restent les mêmesMalgré tout, le transport routier et le secteur résidentiel restent « les plus émetteurs de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre » en 2022 en région parisienne, précise l’organisme.Ainsi, le premier contribue à 33 % des GES quand le second se hisse à 67 % des émissions de particules fines PM2.5.Les plates-formes aéroportuaires d’Île-de-France, elles, contribuent à 14 % des émissions de dioxyde de soufre et 3 % des émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre.Comme les émissions de dioxyde de soufre (-84 %), les émissions d’autres polluants ont largement chuté entre 2010 et 2022, selon Airparif. C’est notamment le cas des émissions d’oxydes d’azote, en baisse de 48 %, des composés organiques volatils non méthaniques (-36 %) et de l’ammoniac (-15 %).

L’année 2025 est en passe de devenir la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée, à égalité avec 2023, selon des données publiées mardi par l’observatoire européen Copernicus, qui a enregistré pour novembre 2025 « le troisième mois de novembre le plus chaud à l’échelle mondiale ». « 2025 est pratiquement certaine de finir deuxième ou troisième année la plus chaude enregistrée, possiblement à égalité avec 2023 », indique Copernicus dans un communiqué publié mardi.« L’anomalie de température moyenne mondiale pour la période de janvier à novembre 2025 est de 0,60°C au-dessus de la moyenne de 1991-2020, ou 1,48°C au-dessus de la référence préindustrielle de 1850-1900 », avant que le climat ne se réchauffe durablement sous l’effet de l’activité humaine, poursuit-il. L’année 2025 présente un niveau identique à celui de 2023, en attendant la publication des statistiques pour décembre et le bilan annuel, qui pourrait donc placer 2025 derrière le record historique de température établi en 2024.Le dérèglement climatique généré par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs. Et novembre « a été marqué par plusieurs phénomènes météorologiques extrêmes, notamment des cyclones tropicaux en Asie du Sud-Est, qui ont provoqué des inondations catastrophiques à grande échelle et causé des pertes humaines », détaille Copernicus.À l’échelle mensuelle, novembre 2025 a été le troisième mois de novembre le plus chaud de l’histoire après 2023 et 2024, avec une température moyenne à la surface du globe de 14,02°C, soit 0,65°C au-dessus de la moyenne sur la période située entre 1991 et 2020.Une ambition mondiale faibleSelon les statistiques de l’observatoire européen, la moyenne des températures sur la période entre 2023 et 2025 pourrait par ailleurs dépasser 1,5°C de plus par rapport à la période pré-industrielle, pour la première fois sur une échelle de temps de trois ans. Il y a dix ans, l’accord de Paris ambitionnait de limiter le réchauffement bien en dessous de 2°C et de poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5°C. Le dépassement de ce dernier seuil « est désormais inévitable », juge maintenant le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, tout en appelant à ce qu’il soit temporaire.« Ces bornes ne sont pas abstraites : elles reflètent l’accélération du changement climatique, et le seul moyen d’atténuer la hausse future des températures est de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre », a souligné Samantha Burgess, stratège pour le climat de Copernicus, citée dans le communiqué.L’ambition est toutefois faible à l’échelle multilatérale, les pays réunis à la COP30 de Belem au Brésil en novembre ayant adopté un modeste consensus sur l’action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles, et en l’absence des États-Unis. Le président brésilien Lula n’a pas pu aller jusqu’à convaincre les pays pétroliers du Nord et du Sud et les économies émergentes d’envoyer un message collectif ambitieux pour accélérer la sortie des énergies fossiles.Dans le détail des chiffres de Copernicus, les températures ont été en novembre supérieures à la moyenne dans le monde entier mais en particulier dans le nord du Canada, au-dessus de l’océan Arctique et dans toute l’Antarctique.

Le volcan Kilauea, sur la grande île d’Hawaï, est entré une nouvelle fois en éruption samedi 6 décembre 2025, offrant un spectacle aussi saisissant que destructeur. En l’espace de quelques heures, des jets de lave ont jailli du cratère avec une telle intensité qu’une caméra de surveillance de l’U.S. Geological Survey, installée à proximité, a été engloutie par les projections et mise hors service en direct. Les images montrent l’appareil vaciller, l’image se figer, puis l’écran devenir noir sous l’effet de la chaleur, des cendres et des débris volcaniques.A remote camera captured the moment that the Kilauea volcano in Hawaii erupted and then knocked it out pic.twitter.com/O5iB1Zuuk8— Reuters (@Reuters) December 7, 2025Selon les volcanologues de l’USGS, l’épisode (le 38ᵉ depuis le début de cette séquence éruptive) a commencé dans la matinée de samedi et s’est achevé vers 20h52, après plus de douze heures d’activité quasi continue. Deux bouches actives, l’une au nord et l’autre au sud du cratère, ont projeté des fontaines de lave atteignant par moments plus de 300 mètres de hauteur. La bouche nord s’est d’abord éteinte, avant que l’activité ne ralentisse progressivement sur le flanc sud.L’éruption a également généré un immense panache de gaz, de cendres et de particules vitrifiées, dont les célèbres filaments de « cheveux de Pelé ». Poussés par les vents dominants, certains de ces retombées ont atteint la localité de Pāhala et les environs, sans toutefois provoquer de dégâts significatifs.Avant de s’interrompre, le volcan aurait produit près de 16 millions de mètres cubes de lave, un volume suffisant pour recouvrir plus de la moitié du plancher du cratère. Une partie de cette lave restera incandescente pendant plusieurs jours avant de se solidifier complètement. Les scientifiques soulignent que, malgré la violence des images, ce type d’épisode correspond au comportement observé du Kilauea depuis décembre 2024 : des éruptions brèves mais intenses, séparées par des périodes de calme.What an epic episode this has been so far! Still spectacular 😍#Kilauea pic.twitter.com/QXh9pGIkTT— Volcaholic 🌋 (@volcaholic1) December 6, 2025Le volcan demeure placé en alerte orange, un niveau indiquant une activité en cours confinée au périmètre du parc national des volcans d’Hawaï. Les autorités assurent qu’aucune menace immédiate ne pèse sur les habitations ou les communautés voisines. L’USGS continue de surveiller le site en temps réel, grâce à d’autres instruments et caméras, tandis que le Kilauea confirme une fois de plus sa réputation de l’un des volcans les plus actifs de la planète.



































