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Île-de-France

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Mises à jour sur les actualités, les événements publics, l’évolution des infrastructures et les actions communautaires touchant la région capitale.
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« C’est l’horreur » : trop d’avions dans le ciel d’Île-de-France, des nuisances et la grogne qui montent

Faire fermer l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis). Voilà ni plus ni moins l’objectif du maire de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), Jacques-Alain Bénisti (LR), dont la commune est survolée par des avions en provenance et à destination de cette aérogare d’affaires. « Il y a eu une augmentation des vols depuis maintenant quelques années, assure l’élu. Et nos habitants se plaignent. »Son combat est un nouveau symbole des nuisances causées par l’aviation en Île-de-France et dans l’Oise, un territoire encadré par quatre aéroports (Roissy, Orly, Le Bourget, Beauvais) et plusieurs aérodromes. Désormais, même les plus petits font parler d’eux. À l’image de l’aérodrome de Toussus-le-Noble (Yvelines), dont les avions doivent voler plus haut depuis quelques mois pour tenter de réduire la gêne.

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Tour Montparnasse vétuste, centre commercial abandonné… : le quartier se prépare à une décennie de travaux

Après des années de blocage, la rénovation de l’Ensemble immobilier de la Tour Maine-Montparnasse (EITMM), à cheval sur les VIe, XIVe et XVe arrondissements, semble enfin être en bonne voie. Au Conseil de Paris ce mercredi, la municipalité a souligné les « impacts positifs » de l’étude d’impact réalisée en marge des travaux. Et ce, malgré d’importantes réserves au sein même de la majorité en ces premières heures d’union de la gauche : les écologistes ont voté contre, les communistes se sont abstenus.Le projet porté par Renzo Piano Building Workshop (RPBW) - présenté fin 2023 - s’articule autour de trois opérations imbriquées : la rénovation imminente de la Tour Montparnasse par le groupement d’architectes la Nouvelle AOM, désigné dès 2017, celle de l’immeuble CIT et enfin la restructuration complète du centre commercial aujourd’hui à l’abandon.

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Dépannage : plus d’une urgence sur deux est liée à la plomberie en Île-de-France

« Bon, bah là, vous voyez, votre joint est complètement HS et le siphon est bien encrassé. Je vais le nettoyer, changer le joint et ça ira. » Allongé dans la cuisine d’un appartement du XVe arrondissement de Paris, Jérôme, plombier partenaire de MesDépanneurs.fr, a tout de suite repéré l’origine de la fuite pour laquelle Solange l’a appelé dans la matinée. Montant de l’intervention : 80 euros. Une solution rapide, mais qui illustre une réalité bien plus vaste et préoccupante révélée par le premier baromètre des dépannages d’urgence publié par MesDépanneurs.fr que nous dévoilons.Spécialisée dans le dépannage d’urgence à domicile, la plate-forme a compilé les données de plus de 100 000 interventions menées en dix ans dans des immeubles en Île-de-France. Les chiffres sont éloquents : plus d’une urgence sur deux (plus de 50 %) concerne la plomberie, que ce soit dans le parc privé ou social. « Ce n’est pas une surprise. Les chiffres sont stables, à part dans le haussmannien où le bâti se dégrade », confirme Alexander Gushchin, fondateur historique de la plate-forme.

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« C’est de la folie » : à Paris, l’entrée au marché de Noël de la Villette est désormais payante

L’événement a-t-il été victime de son succès ? Depuis le 6 décembre, l’entrée au marché de Noël de la Villette, dans le XIXe arrondissement de Paris, est devenue payante une partie de la semaine pour les adultes. Une grande première, qui agace certains visiteurs.Concrètement, du mercredi au vendredi à partir de 17 heures, et les week-ends tout au long de la journée, les adultes doivent s’acquitter d’un montant de 5 euros pour avoir accès au marché. Ce tarif comprend une boisson. Les visiteurs peuvent réserver leur place sur le site Internet ou sur place, au risque de patienter de longues minutes dans la file d’attente.Le marché de Noël du nord de la capitale était pourtant gratuit depuis son ouverture le 20 novembre dernier. Ce changement de dernière minute a ainsi suscité la colère de nombre des visiteurs sur les réseaux sociaux. « TikTok n’a pas montré que le marché de Noël de la Villette était payant », se plaint une utilisatrice de la plate-forme chinoise, en référence aux nombreuses vidéos qui vantaient la qualité de ce marché. @celine.zch #marchédenoël #lavilette ♬ All I Want for Christmas Is You - Mariah Carey « Marché de Noël de la Villette, plus jamais !!!! L’entrée est payante », fulmine une autre. @nellyelysha 5€ l’entrée avec une boisson ! Gratuit pour les moins de 12 ans et entrée coupé fil à 3,90€ qui ne servent à rien ! ♬ son original - Nelly&Anna🥹❤️🙌🏾🇨🇮🇫🇷🇬🇦 « On ne peut plus s’amuser en paix (…). C’est tellement une folie. On est déjà censé consommer sur place, et en plus (…) on nous demande de payer l’entrée. Peut-être que c’est le Parc Astérix ? », ironise une autre, soulignant par ailleurs les prix élevés des produits vendus sur place. @hsh___7 Même si c’est pas à cause de Macron je vais comme même dire que dans la France de Macron tout est payant #marchédenoël #marche #noel #villette ♬ son original - Hsh💕 « Une meilleure répartition des flux »Auprès du Parisien, la société Fever, qui exploite le marché de Noël de la Villette, explique que cette année, « la fréquentation a largement dépassé (ses) attentes ». « Cette affluence très importante nous a (…) conduits à adapter l’organisation afin de garantir à chacun une expérience agréable et sécurisée », poursuit la société. Depuis la mise en place de cette entrée payante, Fever dit avoir constaté « une meilleure répartition des flux lors des pics de fréquentation » notamment « en soirée et le week-end ».Forte d’une centaine de chalets, d’une grande roue, et de nombreuses décorations, l’édition 2025 du marché de Noël de la Villette a en effet connu « un immense succès », salue le maire (PS) du XIXe arrondissement François Dagnaud, tout en regrettant cette nouvelle tarification.Quelques jours après la mise en place de l’entrée payante « nous avons été interpellés par des habitants du XIXe », raconte l’édile. « Évidemment, on ne peut que regretter cette mesure. Lorsqu’une entrave financière est mise en place, ce n’est jamais une bonne chose », soutient-il.Quid de la prochaine édition ?« On a immédiatement pris contact avec la direction générale par intérim du parc de la Villette (qui loue l’exploitation du marché de Noël à l’entreprise privée Fever) », affirme François Dagnaud. Grâce à ces échanges, la tarification initialement fixée de façon indifférenciée tout au long de la semaine et pour tous types de visiteurs, est désormais réservée aux plus de 12 ans et à certains créneaux.Pour la prochaine édition du marché de Noël de la Villette, François Dagnaud espère que « l’établissement public posera davantage de conditions à l’exploitant, de façon à empêcher la mise en place d’une entrée payante ».Au-delà de ce cas parisien, la question de la gratuité des marchés Noël est posée ailleurs en France. À quelques mois des élections municipales, le candidat insoumis à la mairie de Strasbourg Florian Korbyn a notamment proposé de faire payer 10 euros l’entrée aux visiteurs extérieurs.

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La Défense : pourquoi l’ombre des tours Sisters continue de planer sur un quartier de Courbevoie et ses riverains

Au Faubourg-de-l’Arche, beaucoup le pensaient mort et enterré. Depuis quelques semaines pourtant, l’ombre du projet des tours Sisters plane de nouveau sur ce quartier de Courbevoie déjà dominé par une demi-douzaine d’immeubles de La Défense (Hauts-de-Seine). À la grande inquiétude d’une partie des riverains.L’origine de leur angoisse ? La réapparition, sur la passerelle qui enjambe le boulevard Patrick Devedjian (ex-boulevard circulaire), du permis de construire des deux tours imaginées et dessinées par l’architecte Christian de Portzamparc. Des tours jumelles dont Joëlle Paris, habitante du quartier et ex-conseillère municipale d’opposition écologiste, pensait pourtant ne plus entendre parler.

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Paris : la gare routière de la porte Maillot rouvre pour désengorger celle de Bercy « qui en avait bien besoin »

Depuis le début de la semaine, les passagers des cars longue distance sont un peu moins nombreux à traverser le parc de Bercy (Paris XIIe), valises à roulettes à la main, pour se rendre jusqu’à la gare routière des bords de Seine. Certains d’entre eux vont désormais prendre la direction de la porte Maillot (XVIIe), où l’ancienne gare routière « Pershing » (du nom du boulevard qui l’accueille), qui avait été fermée avant les JO de Paris, a repris du service ce lundi 15 décembre.La mairie de Paris a investi 1,4 million d’euros pour transformer l’ancien site aux allures de simple parking à ciel ouvert sans aucun aménagement en une véritable gare routière digne de ce nom. Pas d’équipements lourds à attendre mais le nouveau site est désormais doté d’un éclairage public, de cheminements piétons clairs et sécurisés, d’un petit bâtiment billetterie, de zones d’attente abritées des intempéries… et de toilettes !

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« Les odeurs de poulet, c’est écœurant » : à Asnières, la justice ordonne à Master Poulet de se mettre en conformité

Depuis l’ouverture d’une boutique Master Poulet, fin août, à Asnières (Hauts-de-Seine), un bras de fer s’est engagé entre la chaîne et la copropriété, soutenue par la municipalité. Les habitants de l’immeuble situé juste au-dessus du magasin — une ancienne boucherie-charcuterie — ont obtenu une première victoire en référé, fin novembre, devant le tribunal judiciaire de Nanterre.La décision impose la dépose de la gaine d’extraction et la remise en état des lieux. La copropriété estime en effet que les travaux ont été effectués sans son accord. Sur ce point, le juge des référés lui donne raison. Faute de réaliser les travaux, la société devra verser 200 euros par jour de retard à compter du 31e jour suivant la délivrance de la décision de justice, avec un plafond de 25 000 euros.

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Municipales 2026 à Lyon : le président de la métropole propose un métro 24h/24 le week-end, l’opposition évoque un « coût exorbitant »

Une promesse du président de la métropole de Lyon qui a fait réagir l’opposition. Bruno Bernard, candidat à sa réélection, a proposé la semaine dernière de faire fonctionner toutes les lignes du métro lyonnais le week-end, du vendredi soir au dimanche.Une mesure qui s’appliquerait dès 2027, promet-il, « pour celles et ceux qui travaillent la nuit, pour rentrer en sécurité, pour profiter de son temps libre sans regarder sa montre ».« Un petit peu maladroit »Cette proposition a fait bondir Véronique Sarselli, candidate à la métropole de Lyon qui a fait alliance avec Jean-Michel Aulas. L’actuelle maire de Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône) a jugé sur le réseau social X que c’était « très utile (pour) une poignée de teufeurs sortant du Macumba bien imbibés », avant de supprimer son message.Ce lundi, elle a dit maintenir ses propos « sur le fond », tout en reconnaissant que c’était « un petit peu maladroit ». « Ce qui est intéressant, c’est de savoir que notre électorat aujourd’hui n’est pas forcément en phase avec cette mesure du métro 24 h/24 », déclare-t-elle.Citant Paris, elle explique que beaucoup de villes n’ont pas fait le choix de faire fonctionner leur métro la nuit. « On sait que c’est un coût exorbitant derrière. Je crois que c’est ça qui est important, le rapport coût/efficacité », indique-t-elle.Avant la déclaration de Véronique Sarselli, Bruno Bernard avait déjà estimé sur les réseaux sociaux le coût de sa mesure. « Entendre parler de coût exorbitant est assez stupéfiant (…) Faire fonctionner ces 4 lignes toute une nuit le week-end coûterait moins de 0,2 % des recettes annuelles de notre réseau TCL », détaille-t-il, souhaitant faire de sa métropole « la première en France à offrir un métro non-stop le week-end ».Quant à savoir pourquoi il a retenu l’année de 2027, le président de la métropole dit qu’il souhaite d’abord « engager dès le lendemain de l’élection un dialogue avec les organisations syndicales pour accompagner cette transformation pour nos transports en commun ». De son côté, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) du Rhône salue cette proposition qui est « une bonne nouvelle pour les salariés, les touristes et l’économie locale ».

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Câble 1 : non, même s’il s’arrête, le premier téléphérique d’Île-de-France n’est pas en panne

« Vous n’êtes jamais allés au ski ? » interroge Lily sur le réseau social X. La réponse à cette question divise en deux camps les premiers voyageurs qui circulent sur le Câble 1. Le premier téléphérique d’Île-de-France est en service depuis samedi matin entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne.Et comme dans tous les téléphériques, la circulation des cabines est parfois stoppée quelques secondes ou quelques minutes, le temps par exemple de faciliter la montée à bord d’un passager en situation de handicap ou encore accompagné de son vélo. Ce que les habitués des pistes de ski connaissent bien.

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« On n’est pas la poubelle de l’Île-de-France » : 18 000 signatures contre le projet de data center au Bourget

« Pourquoi encore ici ? Pourquoi toujours la Seine-Saint-Denis ? » Le projet de data center au Bourget est-il celui de trop dans le département, comme le suggère une pétition en ligne qui réunit plus de 18 000 signatures ? « On n’est pas la poubelle de l’Île-de-France », s’agace Marie-Paule Direur, porte-parole du collectif qui refuse l’implantation de cette nouvelle infrastructure de stockage de données numériques dans sa commune.Dans le département, terre « historique » de data centers, c’est la première fois qu’un dossier de ce genre génère un tel niveau de contestation. « Il y a eu quelque 300 contributions déposées lors de l’enquête publique qui s’est terminée début novembre », confirme Jean-Marie Baty, de l’association de protection environnementale MNLE 93. Le refus est aussi relayé par les élus de gauche, comme de droite, du député Aly Diouara (LFI) au sénateur Vincent Capo-Canellas (UDI).

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Île-de-France : les distributeurs de gel hydroalcoolique vont disparaître des métros, RER et bus

Vestige de l’ère Covid, les distributeurs de gel hydroalcoolique vont bientôt disparaître des transports franciliens. Île-de-France Mobilités a annoncé le retrait prochain des 743 bornes présentes sur son réseau ferré (métro, RER et trains). « En parallèle, nous avons également entamé le retrait de ces bornes virucides sur le réseau de bus (à bord des bus et éco-stations) », indique IDFM.La raison de ce démantèlement ? « Ces bornes ne sont plus utilisées par les Franciliens », explique l’autorité organisatrice des transports en commun d’Île-de-France. Une désaffection qui marque un nouveau tournant dans l’après-pandémie. Le temps gagné par les agents, auparavant mobilisés pour l’entretien quotidien de ces équipements, sera « consacré à d’autres missions utiles pour les usagers », précise Île-de-France Mobilités.Du déploiement massif à l’abandonCes distributeurs avaient été déployés massivement en 2020, en pleine crise sanitaire. La RATP avait alors installé 800 bornes de gel dans les stations et aux arrêts de bus et de tramway, dans le cadre d’un dispositif sanitaire d’envergure. À l’époque, le budget propreté de la régie avait bondi de 70 %, passant à 160 millions d’euros. Plus de 1 800 personnes étaient mobilisées quotidiennement pour nettoyer et désinfecter les espaces et le matériel roulant.Quatre ans plus tard, les comportements ont évolué. Le port du masque a quasiment disparu dans les transports, et les gestes barrière, dont l’utilisation de gel hydroalcoolique, sont lentement tombés en désuétude. Ce retrait progressif de matériel semble s’inscrire aussi dans une concentration des efforts sur d’autres priorités comme la modernisation du réseau, amélioration de la propreté des rames et renforcement de l’offre de transport.Île-de-France Mobilités investira près de 3,8 milliards d’euros en 2026 pour moderniser les infrastructures et le réseau. L’été prochain s’annonce d’ailleurs particulièrement rude, avec de nombreuses interruptions sur quatre lignes de métro et le RER B.

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Asnières : un magasin Action remplacera la halle maudite du marché des Quatre Routes

Comme chaque jeudi, c’est l’effervescence autour du marché des Quatre Routes, à Asnières (Hauts-de-Seine). Depuis dix ans, deux fois par semaine, la trentaine de commerçants alimentaires abonnés occupe un vaste pied d’immeuble, tandis que les volants qui vendent des vêtements et des articles pour la maison sont installés sur le parking.Du moins ce qu’il en reste, puisque l’espace s’est considérablement réduit avec la construction ces derniers mois d’une toute nouvelle halle, destinée aux alimentaires.

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« Une bonne chose » : à Épinay-sous-Sénart, la rénovation à 125 millions d’euros de La Plaine se concrétise

Des immeubles qui s’enchevêtrent comme des Lego géants. L’image s’impose à mesure que Damien Allouch s’engouffre au volant de sa voiture dans le lacis des rues d’Épinay-sous-Sénart, dont il est maire (DVG). Intarissable, l’élu, qui brigue un second mandat, s’est pris de passion pour l’urbanisme de la ville nouvelle au point de reprendre des études et d’obtenir un master sur le sujet.« Il fallait que je comprenne certains enjeux pour avoir un vocabulaire commun avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) », expose-t-il avant d’arrêter son véhicule devant le 9, villa Jacques-Offenbach. C’est là qu’a eu lieu, le 6 novembre dernier, la première démolition d’un immeuble effectuée dans le cadre du vaste projet de réhabilitation du quartier, central, de La Plaine.285 logements démolis125 millions d’euros sont investis au titre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) — dont près de quinze millions par la ville et la communauté d’agglomération du Val d’Yerres Val de Seine — pour transformer ce quartier prioritaire de la ville (QPV) tirant son nom des champs qui entouraient la commune jusqu’à son inclusion, en 1959, dans la zone à urbaniser en priorité (ZUP) n° 14.Une tour et deux barres d’immeubles vont être totalement détruites tandis que d’autres seront grignotées pour créer de nouvelles rues. Au total, la municipalité indique que 890 logements vont faire — ou ont déjà fait pour certains — l’objet d’une réhabilitation et d’une rénovation thermique ; 285 logements seront démolis et remplacés par de nouveaux bâtiments plus bas et moins nombreux ; 160 logements neufs seront mis en accession à la propriété pour plus de mixité sociale.Le projet prévoit aussi de repenser l’aménagement du quartier, notamment pour prendre en compte le vieillissement de la population et doper l’attractivité commerciale. « L’enjeu majeur du prochain mandat, ce sera d’arriver à penser la ville dans sa globalité et pas avec la vision parcellaire adoptée lorsque la ville s’est construite », expose Damien Allouch.Dorothée, une habitante de 44 ans, s’impatiente surtout de l’arrivée du nouveau pôle de services publics et de l’installation de nouveaux commerces dans le quartier. « Les travaux prennent du temps, souffle-t-elle. Mais cette rénovation est une bonne chose : il faut casser ces grandes lignes de bâtiments. »Hasard du calendrier, le premier coup de pioche intervient cinquante ans après l’achèvement de la ville nouvelle, qui atteignit son pic de population et sa forme définitive en 1975. Dimanche 7 décembre, la municipalité a célébré ce jubilé en mettant en avant les habitants qui ont assisté à la métamorphose de leur village de 650 âmes.Des constructions à la place des champsParmi eux, Jean Perrault se revoit en 1960, âgé de 10 ans, lors d’un conseil municipal où l’avait emmené sa grand-mère face à un grand plan étalé sur la table par le maire de l’époque. « Au milieu, il y avait un grand carré noir. Il m’a dit que c’était l’emplacement du totem (l’immeuble situé au-dessus de l’actuel Franprix), une grande tour dont on ne connaissait pas le nombre d’étages. Tout autour, il y avait des carrés, des triangles, des ronds. C’était assez sidérant, tous les champs d’Épinay allaient être construits. »« C’est là qu’ont été accueillis une partie des mal-logés de la région parisienne, détaille Sylvie Petitfils, l’archiviste de la ville. Dans les années 1970, les trois-quarts d’Épinay étaient constitués de logements sociaux. »Au fil des décennies, le parc immobilier vieillit au point de retenir à nouveau l’attention de l’État dans les années 2000. Il s’agit cette fois de réhabiliter la partie nord du quartier de La Plaine, dite des Cinéastes, dans le cadre de la première vague du programme lancé par l’Anru. Dix ans après la fin de cette opération, l’entreprise de désenclavement et de modernisation du bâti se poursuit donc plus au sud.Des habitants attachés à leur quartierAu risque parfois, de faire quelques mécontents. « C’est n’importe quoi de tout casser ! s’agace Angélique. Ma belle-sœur habite dans l’immeuble qui est en train d’être démoli, elle ne va pas pouvoir rester. On lui a proposé un autre logement à Épinay mais pour l’instant, elle ne veut pas bouger. Elle est dégoûtée car elle est bien chez elle. »Une tristesse qui traduit l’attachement au quartier qui anime également Daniel, un octogénaire plus nuancé que sa concitoyenne : « Je n’ai pas de pincement au cœur de voir ma ville changer. Je l’ai connue quand elle n’était encore entourée que de champs, donc, je suis habitué. »

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« On en avait bien besoin » : les premiers passagers conquis par le premier téléphérique d’Île-de-France

Adem au bout d’un bras et Naïm de l’autre, Julie s’élance sur le quai du Câble 1. Il est tout juste 11 heures ce samedi matin. Les portiques menant au premier téléphérique d’Île-de-France viennent d’ouvrir leurs portes aux voyageurs, qui sont déjà nombreux à attendre de grimper à bord des 105 cabines.Grâce à ce nouveau mode de transport, unique dans la région et plus long téléphérique urbain d’Europe, la mère de famille et ses deux petits garçons pourront facilement se déplacer au départ de Limeil-Brévannes, en laissant la voiture au garage.

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Du McDo du Stade de France aux jardins privés : ces oliviers vont fournir une huile « made in 93 »

Peut-être les avez-vous vus, en prenant un burger au drive du McDo du Stade de France, à Saint-Denis. Perchés sur des échelles, la tête levée en l’air à s’en casser les cervicales, le regard noyé dans les feuilles d’oliviers, de joyeux drilles ont secoué avec les premiers frimas, la trentaine d’arbres symbole de paix, plantés sur le parking de l’enseigne de restauration rapide.La drôle d’équipée s’est aussi déplacée à Épinay, Pantin, La Courneuve et bien d’autres villes de Seine-Saint-Denis, en route pour une cueillette pas ordinaire en banlieue parisienne : celle d’olives ! L’objectif est de produire la première huile « made in 93 », selon l’expression consacrée. Le pressage aura lieu ce samedi 13 décembre, à Aubervilliers, dans les murs de l’association Les Poussières qui coordonne la vaste campagne.

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Inauguration : le téléphérique qui enjambe la ville
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"C'est presque touristique" : le premier téléphérique urbain d'Île-de-France est aussi le plus long d'Europe
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Le "plus long téléphérique d'Europe" a ouvert ce samedi dans le Val-de-Marne
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Câble C1 en Île-de-France : on a testé le plus long téléphérique d'Europe lors de son entrée en service ce samedi (vidéo)
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« On a l’impression de contribuer à l’esprit de Noël » : Léa et Philippe, profession peintres de vitrines

Des flocons de neige, des branches de sapin, des boules de noël et même quelques lutins qui font du ski. Depuis quelques jours, les vitrines de certaines enseignes de Levallois (Hauts-de-Seine) se parent de leurs habits de fête. Une tradition qui perdure grâce à un métier qui a su se renouveler : peintre muraliste.Car les créations qui apparaissent sur les vitrines des commerçants sont désormais bien plus épurées et stylisées. Les pères noël aux couleurs criardes et aux traits pas toujours réussis ont laissé place à des œuvres plus poétiques.

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Île-de-France : baisse des émissions de gaz à effet de serre de 35% en 12 ans
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Airparif annonce "une diminution marquée" des émissions de gaz à effet de serre en Île-de-France
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Île-de-France : les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 35% en 12 ans, selon Airparif
Notre TempsNotre Temps
Île-de-France: baisse des émissions de gaz à effet de serre de 35% en 12 ans, selon Airparif
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Premier téléphérique d’Île-de-France : pourquoi vous allez l’adorer

Ils vont être nombreux à s’envoyer en l’air pour le prix d’un ticket de métro ou même gratuitement avec leur passe Navigo. Dès ce samedi 13 décembre, le ciel du Val-de-Marne accueillera les premiers passagers du Câble 1, le seul téléphérique d’Île-de-France.En 18 minutes seulement, ils pourront parcourir 4,5 km à bord du Câble 1 pour relier la station Créteil - Pointe-du-Lac, en correspondance avec la ligne 8 du métro, à Villa-Nova, station située dans le haut de Villeneuve-Saint-Georges, en passant par Limeil-Brévannes et Valenton (Val-de-Marne).

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Vivre sur une île dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis, « c’est super agréable » mais loin des transports

Notre dossier immobilier en Île-de-France et dans l’OiseQuels sont les départements qui tirent leur épingle du jeuCes quartiers parisiens boostés par les famillesVivre sur une île dans les Hauts-de-Seine ou la Seine-Saint-DenisDans le Val-de-Marne, Maisons-Alfort a toujours la coteSeine-et-Marne : le marché des appartements résiste à MeauxYvelines : une maison de designer à vendre 2,79 millions d’eurosIls rénovent eux-mêmes leur meulière en EssonneVal-d’Oise : c’est le moment d’investir dans un appartement à ArgenteuilDans l’Oise, les ventes de maison à la peine à Creil et Compiègne

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Paris : la mythique gare RER de Nation va changer de look jusqu’au plafond

Enfin ! Après moult rebondissements, le projet de rénovation de la gare « Nation » du RER A devient une réalité. Initialement, le premier projet architectural du cabinet parisien Explorations Architecture, retenu fin 2018, devait aboutir à un espace totalement refait en 2023. Mais il a buté sur des problèmes techniques et la copie a dû être revue… retardant d’autant les premiers coups de pioche.L’objectif du chantier est simple : après plus de 50 ans de service, les aménagements montrent des signes de vétusté. Des problèmes d’infiltrations sur la voûte s’amplifient de jour en jour. Il était donc temps que cette gare de RER, l’une des plus importantes du réseau de transports en commun avec 70 000 voyageurs par jour, fasse l’objet d’un lifting. Comme ses jumelles de la ligne A, les gares d’Auber, Charles-de-Gaulle-Etoile et Vincennes, qui ont déjà bénéficié du programme de rénovation financé par Île-de-France Mobilités. « La gare nécessitait une rénovation en profondeur pour répondre aux standards actuels de confort, d’accessibilité et de modernité », résume la RATP.Les aménagements des quais vont être modernisés (éclairage, confort…) et l’immense voûte de 5 600 m2 — la plus vaste du réseau opéré par la RATP- va être mise en lumière et en couleur. « Ça sera plus sécurisant. Même en journée, je n’aime pas attendre mon RER sur ce quai que je trouve très sombre », approuve Lydia, une jeune voyageuse de 22 ans en découvrant les visuels.« Une première »Ce relooking XXL va nécessiter des opérations hors norme, avec l’installation d’un échafaudage exceptionnel monté depuis les voies, la réalisation de travaux en hauteur au-dessus des voies RER en circulation… « C’est une première opération de ce type sur le réseau, par son ampleur, ses contraintes d’accès et le maintien simultané de l’exploitation pendant le chantier », souligne la RATP.Les voyageurs en subiront les conséquences dès l’été prochain puisque la gare (ses quais) sera fermée 9 semaines, du 29 juin au 30 août, afin de permettre le montage de l’échafaudage surplombant les voies, la dépose des derniers habillages (environ 300 tonnes évacuées par trains travaux) ainsi que la dépose et l’installation provisoire d’équipements techniques nécessaires à l’exploitation.Que les voyageurs se rassurent : durant cette fermeture, les trains continueront de circuler mais sans marquer l’arrêt en gare. Quant au pôle métro (les lignes 1, 2, 6 et 9 passent par Nation), il restera entièrement ouvert durant toute la période. À l’issue de ces opérations, les quais de la gare seront à nouveau accessibles aux voyageurs dès la rentrée en septembre.Les travaux sur la voûte très endommagée par des infiltrations se poursuivront jusqu’en 2028 et se feront de jour puisque l’échafaudage a été conçu pour permettre la cohabitation du passage des trains et du chantier. À l’été 2028, la gare sera à nouveau fermée pour le démontage des infrastructures de chantier avant la dernière phase de travaux qui concernera l’aménagement des quais et qui se déroulera entre l’été 2028 et l’été 2030. « D’après les visuels, le projet a l’air très bien. Mais je ne suis pas certain que tout soit terminé en 2030… » observe Michel Babut, vice-président de l’association des usagers des transports.« Et la rénovation doit concerner aussi tous les espaces (couloirs, salle des guichets…) », plaide le représentant associatif. « Redonner un peu de clarté et de luminosité à ce quai et rendre toute la décoration plus cosy, c’est une bonne chose. Avec les palissades de chantier posées déjà depuis plusieurs mois, c’est franchement triste. Mais les couloirs de correspondances aussi mériteraient un bon coup de nettoyage : il y a des infiltrations partout, ça fait cracra », observe d’ailleurs Anthony, un habitant de Vincennes (94). Mais pour ce lifting généralisé, il va falloir encore attendre un peu. « La rénovation des salles d’échanges RER et du pôle métro à Nation est actuellement à l’étude », indique la RATP.Quant aux mythiques sièges en plastique rouges équipés de séparateurs individuels et baptisés « les confessionnaux », ils vivront une autre vie. Ces éléments clés de l’identité visuelle de Nation seront pour partie conservés au musée de la RATP. D’autres pistes sont également en cours d’étude pour une conservation dans d’autres musées parisiens et en région. « Nous étudions par ailleurs des possibilités de vente du reste des sièges aux particuliers et entreprises », complète la RATP.« C’est toute ma jeunesse qui s’envole : mes enfants adoraient faufiler leurs têtes ou leurs bras entre les sièges en passant à travers les trous ! C’était leur petit plaisir quand nous allions à Paris », soupire Cécile, une grand-mère résidant à Fontenay-sous-Bois. Cette retraitée de 75 ans le concède néanmoins : « Ce nouveau décorum, ça va rendre la gare bien plus agréable ! »

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« Ça ouvre plein de possibilités » : les habitants ont hâte de monter dans le Câble 1

À l’occasion de quelques courses dans son quartier des Temps Durables, à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), Paula lève les yeux vers les cabines qui progressent tranquillement juste en face de chez elle. Depuis plusieurs mois, en voyant se construire le premier téléphérique d’Île-de-France, cette dynamique demandeuse d’emploi rêve de monter à bord.« Je vais l’essayer dès le samedi 13 décembre, peut-être même avec l’un de mes petits enfants, se réjouit la femme de 58 ans, quelques jours avant le démarrage de ce nouveau mode de transport. Il a 7 ans et même s’il était un peu réticent au départ, la curiosité de voir les environs d’en haut est en train de l’emporter. »

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« Ça se vide, étage par étage » : dix ans après, la transformation de la tour Montparnasse enfin lancée ?

Les quelques allées et venues à l’entrée de la Tour Montparnasse ce matin de décembre, rue du Départ, ne donnent pas l’impression d’un centre d’affaires où fourmillent des milliers de travailleurs chaque jour. « Ça se vide, étage par étage », confie Mathias (prénom d’emprunt), salarié d’une société d’informatique installée dans l’immeuble de grande hauteur inauguré en 1973.Au pied de ce monument parisien aux 59 paliers, l’avenir du gratte-ciel alimente les discussions de la pause matinale. D’autant que ses copropriétaires ont, selon une information de CFNews Immo, reçu un courrier des autorités préfectorales début décembre les incitant à plier bagage au début de l’année 2026, alors que les travaux de rénovation de la tour de 210 m de haut sont censés se lancer à la mi-2026 et durer au moins quatre ans.

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« C’est une superbe aventure » : la transformation de la chaufferie des Tarterêts, bien plus qu’un projet culturel

Si la nature a repris ses droits sur l’ex-chaufferie centrale du quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne), depuis son démantèlement en 2013, le bâtiment s’apprête à reprendre vie. Le cabinet H2O Architectes a été désigné le mardi 2 décembre pour réhabiliter ce patrimoine industriel, classé aux monuments historiques depuis 2016, dans le cadre du concours national Quartiers de demain.Une opération lancée il y a un an, qui vise à transformer des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Le bâtiment de Corbeil a été retenu avec neuf autres projets en France, parmi lesquels Les Templiers de Coulommiers (Seine-et-Marne) en Ile-de-France.Des habitants au cœur du projetPour imaginer le futur site culturel de demain, plusieurs habitants des Tarterêts sont associés à la réflexion depuis plus d’un an. Un jury citoyen a été constitué selon une volonté de la municipalité. « Ce projet s’adresse à tout le monde, il sera une locomotive pour la ville », appuie le maire (DVG) Bruno Piriou.Fayad Abdou, 19 ans, enfant du quartier et étudiant en classe préparatoire comptabilité gestion, en est. « Je connais très bien le lieu, son histoire. C’est cool de créer un lieu culturel ici car plusieurs places fortes ont été détruites ces dernières années », confie-t-il devant le site désaffecté. Une allusion à la médiathèque incendiée en 2014.« Cette transformation, je n’y croyais pas au début, admet le jeune homme. Je pensais : Ah, encore de la com. Les mamans sont contentes, les plus anciens aussi. Les jeunes, il faudra les convaincre. Si les associations sont associées, ça va marcher, j’en suis convaincu. » Une réussite qui passera donc, d’après lui, par une bonne communication auprès de la population.Pour Fayad Abdou, ce nouveau lieu doit être une aubaine pour donner une image plus positive de ce quartier décrié mais « ultra-connecté. Les gens peuvent y venir mais ne veulent pas », regrette-t-il.« Un ouvrage très technique avec une forme de poésie »Afin de varier les regards et les idées, certains habitants de la ville résidant hors du quartier sont d’ailleurs aussi consultés, comme Virginie Steinbach, 51 ans. « Ça fait 30 ans que j’habite à Corbeil. J’explique souvent que j’ai tout fait pour l’éviter (ce quartier). J’avais beaucoup d’a priori par rapport à ce que l’on entend dessus, reconnaît-elle. Mais j’ai pu en connaître les dessous. Ça m’a permis de me réconcilier avec, en quelque sorte. C’est une superbe aventure. »Une aventure qui consiste à réinventer une bâtisse de 1 200 m² toute en arrondis, surmontée d’une cheminée de 36 mètres et offrant un espace immense et atypique. « Elle a une forme incroyable. Quand on entre dedans, on a l’impression d’une cathédrale en béton. C’est un ouvrage très technique avec une forme de poésie », remarque Jean-Jacques Hubert, fondateur d’H2O.Le futur équipement sera notamment composé d’ateliers numériques, d’une médiathèque, d’une scène, d’un studio d’enregistrement, d’un restaurant et d’une cuisine. « Parce que dans ce quartier, la bouffe, c’est obligatoire ! », remarque Fayad dans un grand éclat de rire. Les abords seront aussi réaménagés. « On pourra s’y poser été comme hiver. »« Donner une autre vision des Tarterêts »Le cabinet H2O Architectes, avec l’agence Eugène Architectes du Patrimoine pour sa conception, compte dans ses rangs une trentaine de professionnels. Parmi eux, un paysagiste, un designer, un éclairagiste… En attendant, le travail va se poursuivre dans les prochains mois avec les habitants. « L’idée est de démarrer les études d’ici un an, un an et demi, suivi de deux ans de chantier. » Virginie compte bien y prendre part. « Le cabinet H2O envisage des animations sur place le temps des travaux. »Le coût estimé de la réalisation s’élève à 20 millions d’euros. « C’est une locomotive qui donnera une autre vision des Tarterêts. Je perçois le présent et l’avenir de manière plus rassuré. C’est que du bonheur », se réjouit Bruno Piriou. La livraison est espérée au printemps 2029, indique H2O. « C’est un beau projet, apprécient trois riverains, assis sur un banc du quartier, à proximité de la chaufferie barricadée par du grillage et dissimulée sous des branches. On pourra même y prendre notre café ! »

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Municipales 2026 à Paris : mobilité, sécurité, logement… Un sondage révèle les attentes des patrons et salariés

Ils travaillent et vivent dans la même ville mais n’ont pas toujours les mêmes attentes. Dans un sondage exclusif pour la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) d’Île-de-France que Le Parisien dévoile, les salariés et chefs d’entreprise jugent l’état de la capitale, sa gestion et expriment leurs attentes.Si les avis divergent sur plusieurs thématiques, tous se rejoignent sur certaines difficultés, dont la plupart sont des axes prioritaires de la course à la mairie de Paris qui a débuté. Au moins 84 % des patrons et salariés ne sont pas satisfaits de la situation actuelle du logement dont le secteur est en pleine crise, 67 % des salariés (jusqu’à 81 % chez les patrons) sont insatisfaits de la propreté et 64 % des salariés (85 % des chefs d’entreprise) sont mécontents des conditions de circulation.

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Les 2 700 agents départementaux posent leurs cartons à Saint-Denis, dans les anciens locaux de Paris 2024

Des cartons jonchent les couloirs et les bureaux au milieu d’une effervescence nouvelle dans l’ancien vaisseau amiral de Paris 2024, vide depuis le départ du Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) il y a un an. Au quatrième étage, Pierre Pichard observe son nouveau plateau de travail, l’air plutôt enthousiaste.Le chef adjoint du service des bâtiments départementaux a pris ses quartiers en ce début de semaine dans les locaux ultramodernes du Pulse, mélange de bois et de verre dominant la place du Front-Populaire à Saint-Denis. En janvier, le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel (PS) annonçait au Parisien le « regroupement » des services centraux de son administration de Bobigny, où ils sont éparpillés sur huit bâtiments, à Saint-Denis. L’hémicycle, lui, demeure dans la ville préfecture.

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Retard de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express : elle est attendue officiellement au mieux pour… début 2027

La mauvaise nouvelle est désormais officielle. La ligne de métro 15 Sud du Grand Paris Express sera mise en service au plus tôt début 2027 contre fin 2026 initialement, « avec avril 2027 comme date butoir », a déclaré lundi soir la Société des grands projets (SGP), confirmant une information parue le 9 octobre dans le Parisien.La livraison de la 15 Sud et de ses 16 stations entre Pont de Sèvres et Noisy-Champs, un temps prévue pour décembre 2025, avait déjà été décalée d’un an, à fin 2026.L’annonce avait provoqué la colère des élus des villes concernées et de Valérie Pécresse (LR), présidente de la région et d’Île-de-France Mobilités (IDFM). « Un travail intense de plusieurs mois avec l’ensemble de partenaires et entreprises sur le planning de réalisation de la ligne nous permet de stabiliser un objectif de mise en service début 2027 (avec avril 2027 comme date butoir) », a indiqué la SGP à l’AFP. La date butoir était déjà connue, selon la SGP.« La phase d’essais du matériel roulant et des équipements en gare se poursuit, s’intensifie et va s’étendre progressivement à l’ensemble de la ligne 15 Sud dans le courant de l’année 2026 », a indiqué la SGP. « L’avancement des essais nous permettra de fixer en concertation avec IDFM et le gestionnaire de l’infrastructure, RATP, la date d’ouverture précise de la ligne », a-t-elle ajouté.Les 16 et 17 elles aussi décaléesConséquence de cet « ajustement » sur la ligne 15 Sud, « la mise en service des premiers tronçons des lignes 16 et 17, qui relieront Saint-Denis Pleyel respectivement à Noisy-Champs et au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), est désormais prévue à fin 2027 en raison de l’interdépendance entre ces lignes qui partagent le même système d’automatisme de conduite », a indiqué la SGP. Elle était prévue initialement pour le deuxième trimestre 2027.« Le logiciel développé spécifiquement pour ces trois lignes doit intégrer un volume de données conséquent propre à chacune d’entre elles (emplacements géographiques des gares, ouvrages, tunnels…), pour garantir la sécurité et le fonctionnement du métro », a rappelé la SGP.Cette phase d’intégration entre les deux lignes prendra six à douze mois. De ce fait, la mise en service du premier tronçon de la ligne 18 entre les gares de Massy-Palaiseau et Christ de Saclay (Essonne), toujours prévue en octobre 2026, précédera celle des premiers tronçons des lignes 15 Sud, 16 et 17.

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De l’Oise à Saint-Germain-en-Laye : quand l’État vend ses vieux hôpitaux pour les transformer en logements

Une seconde vie pour les vieux hôpitaux. De Gonesse (Val-d’Oise) à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), en passant par le Vexin, les investisseurs et les pouvoirs publics surveillent d’un œil intéressé les immenses réserves foncières que représentent les établissements hospitaliers à l’abandon. Objectif : transformer ces friches ou ces bâtiments en logements modernes, de centre-ville. Leurs atouts sont incomparables puisqu’en plus des surfaces proposées, les vieux hôpitaux sont, par nature, connectés au réseau routier et aux équipements publics.À Follainville-Dennemont, à quelques kilomètres de Mantes-la-Jolie (Yvelines), un protocole d’accord vient ainsi d’être signé avec l’Établissement public foncier d’Île-de-France (Epfif), qui dépend de la région, pour l’acquisition d’un ancien centre de soins situé dans le centre de ce grand village, à deux pas de la Seine.

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Notre-Dame de Paris : la réouverture de la cathédrale a reboosté certains commerces du quartier plus que d’autres

Les « Big Bus » rouge foncé déversent leur flot de touristes devant les échoppes à souvenirs de la rue Lagrange (Ve). Des badauds s’arrêtent siroter une boisson chaude au Café Panis, quai de Montebello. Les odeurs de marrons chauds et de fromage s’échappent du marché de Noël installé square René-Viviani. Des dizaines de milliers de touristes gravitent chaque jour dans le quartier qui jouxte l’île de la Cité (IVe) et son joyau gothique, la cathédrale Notre-Dame de Paris. Rouverte au public depuis un an ― le 8 décembre 2024 ― elle accueille 35 000 visiteurs au quotidien. « Cet été, jusqu’à l’automne, on a fait le plein », assure un salarié de la boutique 3-6 Souvenirs. Même constat chez Bisous sucrés. « On ne savait plus où asseoir les clients », nous dit-on dans la crêperie.Voisins, ces deux commerces observent toutefois la même tendance : « Ça s’essouffle un peu en cette fin d’année », expliquent-ils. Un serveur du Café Panis, à sa pause, développe : « Le contexte économique actuel n’incite pas à dépenser », estime-t-il. Malgré tout, son établissement situé à deux pas du pont au Double et à 100 m de la cathédrale « bénéficie d’un flux en continu, c’est l’avantage d’être à proximité d’un site touristique ».

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« Nous avons été visionnaires » : à Paris, Anne Hidalgo se félicite de l’arrivée d’une quatrième « forêt urbaine »

C’était l’une de ses promesses de campagne emblématiques : planter 4 « forêts urbaines » à Paris. Alors que le mandat d’Anne Hidalgo touche bientôt à sa fin, la dernière commence à prendre racine place du Colonel Fabien, à la lisière des Xe et XIXe arrondissements.Ce vendredi matin, la maire socialiste de la capitale a mis quelques pelletées de terre symboliques pour planter l’un des 79 nouveaux arbres, qui s’apprêtent à vivre sur cet ancien rond-point, désormais semi-piétonnisé. Des chênes de Bourgogne, des amélanchiers, des ormes de Sibérie ou encore des charmes communs, qui viennent rejoindre les 41 platanes déjà présents.Des arbres aux chances de survie limitées ?« Dans une ville dense très minérale, il fallait apporter des arbres et des grands arbres, insiste l’élue. Ce principe de forêts urbaines vient plutôt de Tokyo (Japon), avec l’idée de créer des îlots verts de proximité dans les quartiers qui m’a beaucoup inspirée. »Une tentative de recréer l’écosystème d’une forêt dans un environnement urbain qui serait, d’après la maire, désormais « utilisée dans toutes les capitales du monde ». « Nous avons été visionnaires à Paris », se félicite Anne Hidalgo, qui y voit, entre autres, un outil « pour adapter la ville au dérèglement climatique ». En été, la mairie assure même qu’il pourrait y avoir jusqu’à 4 degrés de différence entre le cœur de la « forêt » et ses abords.Reste les nombreuses critiques de ce concept, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. À commencer par l’appellation de « forêts urbaines », jugées « mensongères » par certains. Dans l’opposition et chez plusieurs spécialistes, on s’inquiète aussi de la survie de ces arbres, dont les chances de reprise ont tendance à diminuer plus ils sont plantés vieux.Ceux de la place du Colonel Fabien ont entre 10 et 30 ans pour les plus âgés. « Ils s’adaptent très bien, ils sont travaillés en pépinières pour être transplantés, veut rassurer Christophe Rosa, le directeur du service des espaces verts et de l’environnement à la Ville de Paris. Il y a toujours un peu de pertes mais le moins possible, voire pas du tout. »Une forêt à 6,7 millions d’eurosAu printemps 2024, la première « forêt urbaine » avait vu le jour place de Catalogne (XIVe) avec 478 arbres plantés, sur un rond-point semi-piétonnisé. Une autre de 150 arbres a également poussé en juin dernier sur le parvis de l’Hôtel de Ville.Initialement, deux projets avaient aussi été envisagés place de l’Opéra (IXe) et place Henri Fresnay (XIIe), à deux pas de la gare de Lyon. Des plantations finalement abandonnées, à cause de contraintes techniques.Deux autres sites ont été trouvés en remplacement : le bois de Charonne (XXe) et ses 2 000 arbres, inauguré au printemps dernier le long de la petite ceinture, et la place du Colonel Fabien. Une quatrième « forêt urbaine » à 6,7 millions d’euros, qui devrait être achevée d’ici le printemps, avec la reconfiguration des cheminements cyclistes et piétons sur l’ensemble de la place.Reste à savoir si le chantier sera terminé avant les élections municipales de mars prochain. Le cas échéant, Anne Hidalgo - qui n’est pas candidate à un troisième mandat - devra sans doute laisser à son successeur le soin de couper le ruban rouge.

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