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Justice

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Actualité autour des procédures judiciaires, des décisions rendues par les tribunaux, des réformes législatives et du fonctionnement du système judiciaire français.
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De 463 à 1 335 ans : au Salvador, des dizaines de membres du gang MS-13 condamnés à plusieurs siècles de prison

Des peines particulièrement sévères. La justice du Salvador, où le président Nayib Bukele a déclaré la « guerre » aux gangs, a condamné des dizaines de membres de la Mara Salvatrucha (MS-13) à plusieurs siècles de prison.Depuis mars 2022, le président Bukele a fait adopter un régime d’exception qui autorise les arrestations sans mandat. Plus de 90 000 personnes ont été arrêtées et environ 8 000 ont ensuite été libérées après avoir été déclarées innocentes, selon des sources officielles.Le parquet salvadorien a indiqué sur X que 248 membres du gang MS-13 ont reçu des « peines exemplaires » pour 43 homicides et 42 disparitions de personnes, entre autres crimes, sans préciser la date du jugement ni s’il s’agit de procès collectifs.Assassinats et racketL’un des membres du gang, considéré comme « terroriste » par les États-Unis, a été condamné à 1 335 ans de prison. Dix autres ont été condamnés à des peines allant de 958 à 463 ans de réclusion, selon le parquet.Parmi les crimes commis par les membres de la MS-13 entre 2014 et 2022 figurent les assassinats d’un étudiant et d’une footballeuse, ainsi que de multiples cas de racket de commerçants et de violations de domiciles.La lutte menée par le président Bukele contre les gangs a permis de réduire drastiquement le nombre d’homicides au Salvador, mais les organisations de défense des droits humains dénoncent des abus, dont ils accusent les forces de l’ordre.

Source LogoLe Parisien
Un chasseur de 45 ans aurait été victime d’un meurtre dans la Somme

La victime pourrait avoir surpris un ou plusieurs braconniers dans son bois. Mis en ligne le 21/12/2025 à 22:08 Lecture zen Consultez l’actualité en vidéo Le drame s’est produit ce dimanche 21 décembre, à la mi-journée, entre 11 heures et 14 heures. Un Samarien de 45 ans ne répondait pas aux appels de sa famille, et la situation était devenue inquiétante. Selon nos informations, l’homme, qui est chasseur, avait ses habitudes dont celle de se rendre dans son bois situé à Domart-en-Ponthieu. Et selon nos informations, c’est à cet endroit, au lieu-dit la Grableuse, un bois à l’écart de toute habitation, que les gendarmes ont fait la macabre découverte. Le chasseur a été retrouvé sans vie, touché par au moins un tir d’arme à feu.Il aurait pu avoir surpris un ou des braconniers. L’information selon laquelle il les aurait vus sur des caméras nous a été démentie.La piste de l’homicide serait privilégiée. Toujours selon nos informations, aucun suspect n’aurait pour l’instant été identifié et interpellé. Parmi la piste étudiée, celle d’un ou plusieurs braconniers surpris par la victime sur son terrain. Dans le milieu de la chasse samarienne, c’est en tout cas la rumeur de cette piste qui circule. L’information selon laquelle le quadragénaire aurait vu des inconnus sur son terrain via des caméras et se serait rendu immédiatement sur place nous a été démenti par nos sources.Le maire de la commune est «sous le choc»Si de nombreuses zones d’ombre pèsent encore sur ce drame, le décès a provoqué une vive émotion chez les chasseurs. Car la victime, qui réside à Bellancourt près d’Abbeville, « était quelqu’un de très connu dans le milieu », nous fait savoir un chasseur. À Domart-en-Ponthieu, l’émotion est vive. Le maire, Nicolas Maréchal, n’a pas souhaité s’exprimer sur le drame, mais il indique être « sous le choc » : « Cette affaire fait des dégâts dans la commune. Je n’ai pas les mots pour qualifier cet acte. Quel que soit le problème, on ne tue pas les gens. C’est incompréhensible ». À lire aussi https://www.courrier-picard.fr/id684043/article/2025-12-21/un-jeune-de-18-ans-meurt-dans-un-accident-pres-dabbeville-les-2-passagers-en Par Gautier Lecardonnel Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Justice Picardie Domart-en-Ponthieu (Somme) Un chasseur de 45 ans aurait été victime d’un meurtre dans la Somme Le drame s’est produit ce dimanche 21 décembre à Domart-en-Ponthieu. Le corps de la victime, 45 ans, a été retrouvé dans un bois. Une enquête a été ouverte.

Source LogoParis Normandie
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LIGNE ROUGE - Affaire Grégory: les voix du crime

C’est une histoire méconnue, bien avant le meurtre du petit Grégory noyé dans la Vologne le 16 octobre 1984. Celle d’un corbeau qui pendant 3 ans a harcelé jour et nuit toute une famille. Des coups de fil incessants, des lettres, des canulars macabres qui révèlent toute la jalousie et la haine qui ont conduit à l’assassinat d’un petit garçon de 4 ans. Cette voix rauque qui a menacé la famille Villemin n’a jamais été identifiée mais les soupçons convergent aujourd’hui vers une femme, Jacqueline Jacob, la grand-tante de Gregory, mise en examen pour association de malfaiteurs le 24 octobre dernier. Cet énième rebondissement permettra-t-il de résoudre l’une des affaires criminelles les plus énigmatiques de France ? « Affaire Grégory, les voix du crime », une enquête Ligne Rouge d’Isabelle Quintard, Vincent Vantighem, Nicolas Baggioni, Alexandre Funel et Marlène Lartigues.

Source LogoBFMTV
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"Il n'y a aucun verrou" : des poupées pédopornographiques toujours disponibles à la vente en France

Le gouvernement va faire appel de la décision de la justice de lever les sanctions contre Shein, après la découverte de poupées pédopornographiques disponibles à la vente. Pourtant, il n'y a aucune garantie de contrôle de ces énormes sites commerciaux. L'enquête du 20H de TF1 montre que ces objets illégaux sont encore faciles à trouver sur d'autres plateformes, qui sont donc hors la loi.

Source LogoTF1 Info
France 24France 24
Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
20 Minutes20 Minutes
Crise agricole : Moins d’une dizaine de barrages… La mobilisation des agriculteurs en perte de vitesse
Journal de Saône-et-LoireJournal de Saône-et-Loire
Agriculture. Une dizaine de barrages maintenus : les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
Le Dauphiné LibéréLe Dauphiné Libéré
Agriculture. Une dizaine de barrages maintenus : les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
Le ParisienLe Parisien
Nigeria : 130 élèves kidnappés en novembre retrouvent la liberté
Le FigaroLe Figaro
Le gouvernement nigérian annonce la libération de 130 élèves enlevés en novembre
Le MondeLe Monde
Nigeria : libération des 130 derniers élèves enlevés en novembre dans l’ouest du pays
RFIRFI
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
EuronewsEuronews
Dossier Epstein : au moins 16 fichiers ont disparu du site web du ministère de la Justice
Le ParisienLe Parisien
Documents manquants, images supprimées… L’opposition démocrate accuse Trump d’étouffer l’affaire Epstein
l'Opinionl'Opinion
L'affaire Epstein, un poison lent pour Donald Trump
L'HumanitéL'Humanité
Affaire Epstein : l’administration Trump publie les documents au compte-goutte et renforce la suspicion
EuronewsEuronews
Australie : dernier hommage aux victimes de l'attaque de Bondi Beach
Europe 1Europe 1
Australie : une minute de silence observée dans le pays, une semaine après l'attentat de Sydney
France 24France 24
Journée d'hommage national en Australie une semaine après l'attentat
France 24France 24
Attaque antisémite à Sydney, conférence annuelle de Poutine, affaire Epstein : la semaine en images
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Poupées pédopornographiques : toujours accessibles en ligne

Dans le bras de fer qui l'oppose à Shein, le gouvernement français va faire appel de la décision du tribunal. L'accès à cette plateforme de vente avait été suspendu après la découverte de poupées pédopornographiques. Le géant chinois les a depuis retiré. La justice a donc levé les sanctions. Et pourtant, en quelques clics, en accès libre et sans même demander l’âge de l'internaute, certaines plateformes chinoises et des sites internet dédiés continuent de vendre ces poupées.

Source LogoTF1 Info
TF1 InfoTF1 Info
Agression mortelle d'un couple de septuagénaires
Le ParisienLe Parisien
Pas-de-Calais : une septuagénaire retrouvée morte à son domicile, son compagnon grièvement blessé
Le FigaroLe Figaro
Dans le Pas-de-Calais, une femme retrouvée morte chez elle, son compagnon hospitalisé
L'InternauteL'Internaute
Pas-de-Calais : un couple agressé à son domicile, une septuagénaire retrouvée morte
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Un « crime odieux » : une Japonaise condamnée pour avoir caché le corps de sa fille, tuée par son mari, dans son congélateur pendant 20 ans

Keiko Mori, une Japonaise de 75 ans, a été condamnée à un an de prison, assortie d’un sursis de trois ans, ce jeudi, pour avoir caché le corps de sa fille dans un placard puis dans un congélateur à son domicile, pendant près de 20 ans, a rapporté The Independent, ce vendredi.Début septembre, la septuagénaire s’était rendue à la police, expliquant qu’elle avait conservé un corps dans son congélateur et « qu’il s’agissait de sa fille » née en 1975, a déclaré à l’époque à l’AFP un porte-parole de la police locale.Violente envers ses parentsEn se rendant dans la maison, située à Ami, dans la préfecture d’Ibaraki, au nord-est de Tokyo, les enquêteurs ont découvert le corps recroquevillé d’une femme, vêtue d’un tee-shirt et de sous-vêtements, dans le congélateur. La police a précisé « le corps était en état de décomposition avancée ».Les premières analyses ont permis de confirmer qu’il s’agissait de Makiko, la fille de Keiko Mori, décédée en 2005 à l’âge de 29 ans. Devant les enquêteurs, Keiko Mori a expliqué que l’odeur était devenue insoutenable et qu’elle avait acheté le congélateur pour y placer le corps de sa fille, selon le porte-parole de la police.Makiko, qui luttait contre une addiction à des stupéfiants et se montrait physiquement violente envers ses parents, a été tué par son propre père, le mari de Keiko Mori, décédé en septembre dernier. À l’époque, l’homme avait l’intention de se dénoncer aux autorités, mais son épouse, Keiko Mori, l’en a dissuadé.« Il s’agit d’un crime odieux », a déclaré le tribunal, qui a condamné Keiko Mori à un an de prison, assortie d’un sursis de trois ans. Makiko, née en 1975, aurait eu 49 ou 50 ans au moment où sa mère s’est rendue à la police, selon The Independent.

Source LogoLe Parisien
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Homme armé d’un couteau à Ajaccio : sa famille veut porter plainte contre la police

Les parents de l'homme armé d'un couteau et tué par la police ce samedi à Ajaccio (Corse-du-Sud) souhaitent porter plainte. Une intervention remise en cause. Ce dimanche, l’avocate de la famille de l’homme armé tué par la police à Ajaccio, en Corse-du-Sud, ce samedi, a annoncé qu’elle voulait porter plainte pour homicide volontaire aggravé. «Dans quelles conditions la police a tiré les trois coups ? Est-ce que c’était vraiment nécessaire de riposter de cette façon?», s’est ainsi interrogé l’avocate de la famille, Maître Aljia Fazai-Codaccioni, qui a également déclaré à l’AFP attendre le livret de famille et la procuration des parents qui vivent au Sénégal avant de porter plainte, confirmant ainsi une information de Corse-Matin. De son côté, dans un communiqué de presse transmis ce dimanche, Nicolas Septe, le procureur de la République d’Ajaccio a précisé que «les premiers passants auditionnés indiquaient que les policiers avaient fait tout leur possible ...

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[2/2] Vengeance et colis piégé : le mystérieux attentat de La Baule

Écoutez Crime story, le podcast de faits divers du ParisienPartie 2Sur votre smartphone ou votre tablette, écoutez Crime story et abonnez-vous sur :Apple Podcast (iPhone, iPad)Podcast Addict ou CastboxDeezerSpotifyRésumé. (Deuxième et dernier épisode) Le vendredi 24 novembre 2000, un colis piégé explose au Syndicat intercommunal de la côte d’Amour et de la presqu’île guérandaise, le SICAPG. L’engin explosif, dissimulé dans une chaîne hifi, tue un agent de 39 ans, Jacques Leparoux.En réalité, ce n’est pas lui qui est visé mais Christophe Priou, maire du Croisic et président du syndicat. Il vient d’échapper à un attentat.Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Clara Garnier-Amouroux, Anaïs Godard et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network.Documentation. Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l’aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité les ressources suivantes : Faites entrer l’accusé, France 3 Régions et Libération.À propos de Crime story. Le podcast Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles qui ont marqué ces dernières décennies. Publié chaque samedi, Crime story est présenté par la journaliste Clawdia Prolongeau et son invité permanent, Damien Delseny, le chef du service police justice du Parisien.

Source LogoLe Parisien
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«On va fêter Noël comme si on était au bout du monde!» : des habitants coupés de leur village depuis 6 ans après l’effondrement d’une route

Depuis près de 6 ans, le petit village des Arcs-sur-Argens (Var), près de Draguignan, vit une réalité totalement ubuesque. En 2019, suite à des inondations et un effondrement, la route de la Valette, qui permettait aux habitants d’un hameau d’accéder chez eux, a été rendue totalement impraticable. Depuis, aucuns travaux n’ont été réalisés.Les riverains n’avaient d’autre choix que d’emprunter un chemin de terre privé, situé chez un particulier. Mais au bout du terrain, on aperçoit maintenant un panneau : Propriété privée, défense d’entrer. Lassé des va-et-vient permanents sur son terrain et du retard pris pour réparer la route initiale, le propriétaire des lieux n’accepte désormais plus le passage des familles. Qui se retrouvent dans un no man’s land, à quelques mètres pourtant du village.Qui doit payer les travaux ?« Tous les jours, on emmène les enfants à l’école en marchant sur le chemin de la Valette, boueux, très dangereux. Il y a le vide de l’autre côté, se plaint une habitante. On doit laisser nos voitures assez loin et tout faire à pied, juste pour rentrer chez nous. Vous imaginez l’horreur… » Sur ce qu’il reste de la route, les résidents ont posé des bâches en plastique pour éviter de glisser.Tous attendent que le seul accès qui dessert leur hameau soit rétabli mais les travaux, évalués à 500 000 euros, tardent. Personne ne veut vraiment payer la facture. « C’est une voie d’exploitation privée. Juridiquement, la commune ne peut pas engager des deniers publics sur un tel domaine », assure Nathalie Gonzales, maire des Arcs-sur-Argens. Effectivement, cette route qui bordait les maisons relevait auparavant d’une « association syndicat libre en copropriété », créée dans les années 1970, qui rassemblait les anciens propriétaires. Mais cette structure n’existe plus aujourd’hui. Tout est bloqué donc. « On va fêter Noël comme si on était au bout du monde ! » se désole une résidente.

Source LogoLe Parisien
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Treize ans après, le suicide du magistrat « isolé » au sein du tribunal de Nanterre « imputable au service »

Le suicide de Lionel Beauvais, ancien magistrat de Nanterre (Hauts-de-Seine) découvert pendu chez lui à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) dans la nuit du 6 au 7 mars 2012, aura donné lieu à une longue bataille judiciaire. Sa compagne, Anne F., a tout fait pour obtenir de la justice qu’elle considère au moins « imputable au service » le geste fatal de celui qui partageait sa vie. C’est chose faite dans une décision « ambivalente », dit-elle, rendue voici quelques mois.La cour administrative d’appel écarte tout ce qui pourrait être reproché à la hiérarchie de Lionel Beauvais, l’ancien procureur de Nanterre, Philippe Courroye, et son adjointe, tout en disant que « le suicide de M. Beauvais doit être regardé comme ayant présenté un lien direct avec le service ».

Source LogoLe Parisien
Eure : pourquoi la restauration de cette église incendiée doit être achevée en juin 2026

Lors d’une visite de chantier au sein de la nef de l’église, à Romilly-la-Puthenaye. Depuis l’incendie qui a ravagé l’édifice en avril 2021, charpente, couverture et mobilier sont partis en fumée. - Photo Paris Normandie Vue de l’un des pignons de la nef - Photo Paris Normandie L’édifice ceint de son échafaudage Layher, véritable dentelle de métal, monté par Normandie Échafaudage. - Photo Paris Normandie Vue du toit de la sacristie accolée au cœur de l’église. - Photo Paris Normandie Les rampants des pignons ont été retravaillés. - Photo Paris Normandie L’intérieur d’une maçonnerie, consolidée par un mortier de chaux armé de silex. - Photo Paris Normandie Bertrand Renaudon, Jean-Bernard Juin et Hervé Maurey, lors d’une récente visite de chantier. - Photo Paris Normandie Frédérique Petit, architecte du patrimoine en charge du chantier en pleine discussion. - Photo Paris Normandie Plusieurs prestataires accompagnés du maire, Jean-Bernard Juin. - Photo Paris Normandie Jean-Bernard Juin, le maire de Romilly-la-Puthenaye. - Photo Paris Normandie Mis en ligne le 21/12/2025 à 17:17 Lecture zen Depuis cet été, l’église de Romilly-la-Puthenaye, dévastée par un incendie en 2021, est en cours de restauration. Pour raisons contractuelles, l’agenda du chantier obéit à un rythme très soutenu. À lire aussi EN IMAGES. Après l’incendie de son église, Romilly-la-Puthenaye pense déjà à sa restauration La réfection de l’église Saint-Pierre a débuté et tout doit être bouclé en juin 2026 : une gageure, vu l’étendue des dégâts suite au désastre d’avril 2021, quand les flammes ravagèrent l’édifice. Seules les pierres ont survécu. Charpente, couverture, mobilier, tout est parti en fumée. En plus de la consternation pour les 330 habitants du village, ce fut une longue bataille administrative pour le maire Jean-Bernard Juin et ses élus avant de commencer la restauration, ce juillet. « Des réunions à foison pour monter le dossier, ce qu’il nous a fallu de patience ! » explique l’édile.Groupama ne voulait rien entendre mais nous avons obtenu un délai d’un an. »Hervé Maurey, Sénateur de l’EureFrédérique Petit, l’architecte du patrimoine en charge du projet à 3 M d’€, témoigne : « nous avons fait un très long travail de curage en amont afin de régler les questions d’archéologie et d’éviter les cavités souterraines ». Et l’assureur de s’impatienter en exigeant la fin du chantier en juin 2025. Face à cette perspective intenable, l’intervention d’Hervé Maurey et l’accompagnement du sous-préfet ont été salutaires : « Groupama ne voulait rien entendre mais nous avons obtenu un délai d’un an » explique le sénateur, une échéance difficile à tenir mais jouable. Bertrand Renaudon, secrétaire général de la sous-préfecture, ajoute « nous aidons la mairie dans les arcanes administratifs pour qu’elle gagne en temps ».Cavités dans les mursVaisseau de pierre du XVIe siècle, ouvert aux quatre vents sous son échafaudage, l’église voit ses maçonneries rajeunir, premier avancement de ce chantier de 400 m². « Certains murs comportent des cavités : nous les comblons au mortier de chaux. Le même liant sert en « coulis » pour traiter les manques des parements », détaille Valentin Huberdeau, de Normandie Rénovation. Beaucoup de blocs ont été remplacés, leurs nervures ou embrasures tracées, des corniches ou colonnettes sculptées ou reprises, des baies gothiques restaurées sur pied, etc. « Nous connaissons un souci avec des pignons légèrement désaxés entre eux », précise Frédérique Petit, « sans oublier des interventions hasardeuses datées du XIXe siècle qui compliquent la tâche ». À lire aussi Deux ans après l’incendie, il restaure le coq de l’église de Romilly-la-Puthenaye Reste la charpente, prévue métallique pour des raisons de coût et de rapidité, et la couverture : la nef et le cœur recevront des tuiles, la sacristie et le clocher, de 25 m de haut, des ardoises. Quant aux futurs vitraux – 15 000 € le châssis, ils sont hors budget. Jean-Bernard Juin tablait sur une souscription à la Fondation du patrimoine à hauteur de 100 000 €, « mais nous n’en avons pas récupéré la moitié », avoue-t-il. Un programme bien chargé, donc, d’ici à juin 2026. Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Journées du patrimoine Romilly-la-Puthenaye (Eure) Eure : pourquoi la restauration de cette église incendiée doit être achevée en juin 2026 Il y a quatre ans, l’église de Romilly-la-Puthenaye était ravagée par un incendie. La réfection de l’église Saint-Pierre a débuté et tout doit être bouclé pour juin 2026. Un calendrier serré pour un chantier mené au pas de course. Video

Source LogoParis Normandie
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« Cette récidive pose la limite du diagnostic psy » : déclaré irresponsable après un meurtre, un homme suspecté de viol

C’est un meurtre qui avait marqué et choqué le quartier Bagatelle à Toulouse (Haute-Garonne) le 1er janvier 2011. Dans la soirée, Fatima Amine, retraitée de 70 ans, avait été assassinée, dans son appartement de la rue de la Manche, frappée de 468 coups de couteau. Un acte barbare qu’avait reconnu Samir T., 33 ans, qui habitait le même immeuble et connaissait la victime.Alcoolisé et sous médicaments au moment des faits, l’homme n’a pas été jugé pour ce meurtre, déclaré irresponsable pénalement par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse, « en raison d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement et le contrôle de ses actes au moment des faits ».

Source LogoLe Parisien
Le ParisienLe Parisien
Piratage au ministère de l’Intérieur : le hacker présumé de 22 ans mis en examen et placé en détention provisoire
Le MondeLe Monde
Qui est Melvin L., mis en examen pour le piratage du ministère de l’intérieur ?
Le MondeLe Monde
Cyberattaque contre le ministère de l’intérieur : le suspect, âgé de 22 ans, mis en examen et placé en détention provisoire
Europe 1Europe 1
Cyberattaque contre le ministère de l'Intérieur : le hacker présumé de 22 ans placé en détention provisoire
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Huit fois la dose normale de morphine : le cauchemar de Marwa, victime des empoisonneuses de l’hôpital de Thiais

Qui est cette femme squelettique à la démarche hésitante, accrochée à un pied à perfusion ? « On dirait un mort-vivant », grimace son conjoint devant la vidéo, un brin chambreur. Marwa sourit. Difficile de se dire que la personne assise devant nous est la même que cette femme malade de 44 kg. Presque une année a passé, Marwa a repris du poil de la bête, s’est débarrassée de cette sonde grâce à laquelle elle était nourrie. Mais n’a rien oublié, loin de là, de son passage « traumatisant » à l’hôpital privé de Thiais (Val-de-Marne). La faute à une surdose de morphine à peine croyable… et possiblement volontaire.Comme révélé par Le Parisien en octobre, l’établissement de santé est au cœur d’une stupéfiante affaire judiciaire visant un binôme d’infirmières. Les deux femmes sont soupçonnées d’avoir, d’une part, volontairement donné la mort à une patiente de 75 ans en mars 2025. Et, de l’autre, d’avoir empoisonné avec de la morphine Marwa, laquelle avait frôlé la mort.

Source LogoLe Parisien
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Séjour express et VIP : Sarkozy prétend désormais connaitre la prison

Que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy ? Pour vous, l'Humanité a lu "Le journal d'un prisonnier" écrit par l'ancien président de la République. Dans cet ouvrage qui s'est déjà vendu à plus de 100 000 exemplaires, il fait le récit de ses 20 jours au centre pénitentiaire de la santé. Elisabeth Fleury, journaliste d'investigation à l'humanité, décrypte ce qui en ressort et évoque la réalité des conditions de détention en France.

Source LogoL'Humanité
Le ParisienLe Parisien
Marseille : un homme d’une vingtaine d’années tué par balles dans le nord de la ville
Le MondeLe Monde
Martinique : trois homicides en une seule nuit, 40 en 2025
TF1 InfoTF1 Info
"Un usage décomplexé des armes" : 3 nouveaux homicides en Martinique, pourquoi le bilan explose-t-il dans les Antilles ?
Le ParisienLe Parisien
Martinique : trois homicides en une seule nuit, 40 depuis le début de l’année sur l’île
Paris NormandieParis Normandie
Accident à Saint-Arnoult : 4 personnes blessées dont 3 en urgence absolue
Paris NormandieParis Normandie
Un jeune de 18 ans meurt dans un accident près d’Abbeville, les 2 passagers en urgence absolue
Paris NormandieParis Normandie
Accident à Canteleu : son meilleur ami meurt, le conducteur condamné à deux ans de prison
20 Minutes20 Minutes
Aube : Deux morts de 19 et 21 ans et cinq blessés dans un accident de voitures
La Dépêche du MidiLa Dépêche du Midi
Homme armé tué par la police à Ajaccio : qui était l’individu abattu par les forces de l’ordre ?
CNEWSCNEWS
Homme armé d'un couteau à Ajaccio : ce que l'on sait de l'individu tué par la police dans le centre-ville
Midi LibreMidi Libre
Homme armé d’un couteau abattu à Ajaccio : l’assaillant avait eu deux altercations dans des bars… tout ce qu’il faut savoir de l’attaque
La ProvenceLa Provence
Homme armé d'un couteau tué à Ajaccio : l'attentat terroriste écarté, menaces sur des passants... ce que l'on sait
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Un homme poignarde deux adolescents à Toulouse, les policiers font feu

Il a été très grièvement blessé. Un homme a été blessé par balle par la police à Toulouse, samedi soir, après avoir agressé deux adolescents de 15 et 16 ans à l’arme blanche et s’être jeté sur les forces de l’ordre.« L’agresseur a été neutralisé par la police nationale et blessé par arme à feu » avant d’être « évacué en urgence absolue », ont rapporté les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne.À l’arrivée des forces de l’ordre, intervenues vers 21h30 pour une agression, l’assaillant s’est jeté sur les policiers avec son couteau à la main, a indiqué une source policière.Plusieurs tirsDes policiers ont tiré à plusieurs reprises, a poursuivi cette source, précisant qu’à ce stade, la piste d’une attaque terroriste est écartée et que le pronostic vital de l’homme blessé par balle était engagé.Les deux victimes, « deux hommes de 15 et 16 ans, blessés par arme blanche » lors de l’agression, ont été transportés vers un hôpital en « urgence relative », selon le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de Haute-Garonne.

Source LogoLe Parisien
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« Comme si elle s’était évaporée » : la famille de Martine, disparue depuis deux mois, poursuit les recherches

Les jours passent et Martine Boutigny reste introuvable. Le 27 octobre, cette retraitée de 64 ans souffrant de dépression a quitté son domicile de Linas (Essonne). Depuis, tout — ou presque — a été fait pour la retrouver. En vain. « On ne comprend pas. C’est comme si elle s’était évaporée », soupire sa fille, Chloé.C’est elle qui a trouvé la dernière trace de vie laissée par sa mère : un mot d’adieu griffonné à la hâte. Avant de se volatiliser, emportant avec elle un peu de rhum et une grande quantité de médicaments, la sexagénaire a déposé la feuille chiffonnée sur la table de la salle à manger. Celle-là même où, près de deux mois plus tard, sa fille, âgée de 23 ans, sa belle-fille, Élodie, et son époux, Luc, se tiennent accoudés, soudés par une même douleur.Une très forte solidaritéTous trois brûlent de mettre un point final à leurs innombrables questions. Leur tiraillement se perçoit à leur façon d’alterner l’emploi du passé et du présent lorsqu’ils parlent de Martine, cette « bonne vivante » à laquelle un cancer venait d’être diagnostiqué. Profondément marquée par les récents décès de ses trois sœurs, celle-ci avait séjourné plusieurs fois dans un hôpital au cours des derniers mois après deux tentatives de suicide. À sa sortie, en octobre, elle assurait aller mieux.Depuis, Chloé, Luc et Élodie ont traversé bien des nuits blanches. En 54 jours, ils ont marché à eux trois 500 km « en escargot », depuis leur rue jusqu’aux quartiers les plus éloignés des villes voisines. En quête du moindre indice, ils n’ont pas trouvé l’ombre d’un mégot des Gitanes sans filtre que Martine, « pas très écolo », avait l’habitude de semer comme un Petit Poucet sur son chemin.« Exténué », Luc ne voulait rien faire pour Noël mais sa fille et sa belle-fille ont tenu à décorer le sapin. D’une voix calme, la première explique caresser par moments l’espoir de voir sa mère « toquer à la porte » le 24 décembre. « Pour moi, elle est partie, euphémise la seconde. Mais on a besoin de savoir ce qu’il s’est passé. Pas de corps, pas de preuves. »Des moyens conséquents ont pourtant été déployés pour la chercher. En parallèle de l’enquête, toujours en cours, au moins sept battues rassemblant plus de cent personnes ont été organisées avec le soutien du réseau Assistance et Recherches de Personnes Disparues ou de la ville de Linas, dont les vidéos de caméras de surveillance n’ont pas pu être exploitées.Le destin de cette ancienne Atsem de la commune, connue de « tous les Linois entre 20 et 40 ans », a mobilisé bien au-delà de Linas. Des bénévoles de la Protection civile de l’Essonne ont sillonné des bois au volant de quads, un architecte a passé au crible la rivière voisine avec son drone et des chiens spécialement entraînés ont arpenté bosquets, sentiers et talus. « Aujourd’hui encore, des gens que je ne connais pas m’interpellent dans la rue pour me demander des nouvelles », s’étonne Luc.Pendant des semaines, les chaises ont manqué dans le salon pour accueillir la ribambelle d’amis venus prêter main-forte aux Boutigny. L’élan de solidarité dont ils ont fait l’objet a pris bien des formes : des paquets de pâtes déposés sur le seuil de leur porte par des inconnus ; un vieil ami qui réapparaît après sept ans d’absence et qui poursuit chaque semaine les recherches à leurs côtés ; une dame qui imprime gratuitement 1 000 affiches pour signaler la disparition.« Impossible de disparaître comme ça »La famille a toutefois été percutée par quelques branches de noirceur humaine surnageant dans cet océan de bonté. Comme cet appel en numéro masqué à 6 heures du matin, assurant à Chloé que sa mère avait été retrouvée en bonne santé en Espagne mais qu’il fallait désormais lui payer le billet de retour. Ou cette demande de rançon orchestrée par un escroc à l’aide une photo générée par l’intelligence artificielle, montrant la disparue aux mains de tortionnaires imaginaires.« On essaie de mettre les émotions de côté car sinon on va s’écrouler, balaient en cœur les Boutigny. Pour le moment, on est en pilote automatique. On doit à ma mère de continuer les recherches. » Celles-ci se concentrent désormais sur les 81 arrêts de bus desservis le 27 octobre après-midi depuis la gare routière de Linas.Avec un cercle restreint de proches, Luc, Chloé et Élodie poursuivent les recherches trois à quatre fois par semaine, dès que leur travail ou leurs études leur en laisse le temps. Ils attendent désormais impatiemment l’exploitation des images de vidéosurveillance de ces transports en commun : « Dans le monde où on est, c’est impossible de disparaître comme ça. »

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[BONUS 2] - Cote-B « Albert Blanc, secret de famille »

Ecoutez Christophe Hondelatte dévoiler la personnalité d’Albert Blanc. En août 2020, en plein coeur d’Annecy, en plein jour, ALBERT BLANC, un retraité sans histoires, abat la psychologue de sa fille d’une balle en pleine tête… ALBERT BLANC craignait qu’elle ne révèle ses secrets à la police. C’était un père et un grand père incestueux. Selon son avocat, ALBERT BLANC n’a pas mesuré que lui-même avait été victime d’agressions sexuelles. Il a considéré ses agissements comme normaux.

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Le silence et la mort

À New York, Willy Brown, employé de banque irréprochable, voit sa vie basculer lorsque son passé de détenu refait surface. Un ancien codétenu réapparaît et le fait chanter, prêt à révéler son secret au moment même où Willy tente de marier sa fille avec le fils de sa patronne. Une telle révélation ferait tout s’écrouler. Pris au piège entre son passé et l’avenir de sa famille, Willy n’a plus le choix : il doit trouver un moyen d’échapper au maître chanteur… avant que tout ne lui échappe. Cette histoire vous est racontée dans Le Siffleur, un podcast issu des archives d’Europe 1.

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Nice : une enquête ouverte après la chute d’un homme qui était placé en garde à vue

Que s’est-il passé au commissariat Auvare de Nice (Alpes-Maritimes) cette semaine ? Une enquête a été ouverte par le parquet de Nice ce samedi, après la chute d’un homme placé en garde à vue pour trafic de stupéfiants, révèle Nice Matin. Ce dernier est hospitalisé à l’hôpital Pasteur 2, pour de graves blessures. L’homme de 40 ans souffre notamment de multiples fractures : au crâne, au dos, aux cervicales.Le procureur de la République adjoint de Nice, Maud Marty, a précisé à nos confrères que l’enquête « pour recherche des causes des blessures de la personne placée en garde à vue » a été confiée à la cellule déontologie de la Direction interministérielle de la police nationale (DIPN) des Alpes-Maritimes.Selon la famille de la victime, l’homme est désormais dans un état stable, après que son pronostic vital ait été engagé. D’après ses proches, cités par le journal, la chute de la victime, estimée à six mètres, aurait eu lieu dans les escaliers. Une source proche du dossier, citée par nos confrères, nuance et indique que la victime était « menotté dans le dos au moment de sa chute qui serait intervenue de l’un des bâtiments d’Auvare et pas dans les escaliers ».

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Un homme armé abattu par la police à Ajaccio

Samedi 20 décembre, un homme de 26 ans a menacé des passants et des commerçants avec un couteau en plein centre-ville d'Ajaccio en Corse. Filmé par des témoins, il est pris en chasse par des policiers, avant d'être finalement abattu. L'assaillant de nationalité sénégalaise n'a fait aucun blessé. Sans-abri, il avait déjà été mis en cause pour des faits de menaces en début d'année. L'enquête devra déterminer ses motivations. Le procureur a cependant écarté la piste terroriste.

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Suivez l’argent

« Follow the money. » En français, « suivre l’argent ». C’était le mantra du juge antimafia italien, Giovanni Falcone. Ce magistrat mythique a été assassiné en 1992. Trois décennies plus tard, l’adage est toujours au centre de la lutte contre le crime organisé. La traque de l’argent sale du narcotrafic en France sera une des priorités du nouveau Parquet national anti-criminalité organisée (Pnaco) qui sera opérationnel début janvier.L’argent, le « nerf de la guerre », pèse très lourd. Selon les estimations, le chiffre d’affaires du trafic de drogue en France oscille entre 6 et 8 milliards d’euros par an. Et si, chaque année, l’action des policiers et des magistrats permet de saisir des tonnes de haschich et de cocaïne et de récupérer des millions d’euros, une grande partie de ces bénéfices clandestins reste bien au chaud dans les poches des trafiquants. Dans les poches, mais aussi dans des investissements immobiliers en France, à l’étranger, dans la cryptomonnaie.

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« Je suis allé tout de suite vers lui pour essayer de le neutraliser » : un témoin qui a stoppé l’assaillant d’Ajaccio raconte

En s’installant sur la terrasse du bar Le Valinco avec ses amis, Krimau El Majouti n’imaginait évidemment pas la tournure qu’ont prise les événements ce samedi midi. Pourtant, ce héros a bel et bien désarmé un homme, armé d’un couteau, qui menaçait des commerçants et des passants sur le cours Napoléon, une artère très fréquentée d’Ajaccio (Corse-du-Sud). L’homme, âgé de 26 ans, a finalement été mortellement touché par un ou plusieurs tirs effectués par la police nationale.Attablé avec ses amis, Krimau El Majouti, ancien conseiller régional chargé de l’athlétisme auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports en Corse, a d’abord « entendu des gens crier : cachez-vous ! », a-t-il raconté à nos confrères de Corse Matin. « Ça partait dans tous les sens », relate-t-il. Krimau El Majouti se retourne alors et aperçoit un homme qui brandit « un long couteau de cuisine », entouré de policiers qui tentent de l’arrêter.« Il s’est tapé la tête »« Je suis allé tout de suite vers lui pour essayer de le neutraliser », explique le témoin face à la caméra de nos confrères. « J’ai pris une table qui lui a touché ses jambes, ça l’a fait trébucher et il s’est tapé la tête », poursuit-il, ajoutant que d’autres témoins ont fait la même chose et ont lancé des chaises et des tables en direction de l’assaillant.En chutant au sol, l’homme aurait alors brièvement perdu connaissance, selon Krimau El Majouti. Il profite de ce moment pour se diriger vers l’assaillant. « J’ai frappé sa main pour l’ouvrir et libérer le couteau », explique-t-il à nos confrères.Quelques secondes plus tard, la police a fait usage d’un pistolet à impulsion électrique, sans succès. L’un des fonctionnaires a alors fait feu à plusieurs reprises sur l’homme, qui est décédé, selon le procureur de la République d’Ajaccio. L’IGPN, la police des polices, a été saisie.

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Vingt-trois ans après, un mégot mène au meurtrier présumé d’un retraité en Isère

Il aura fallu attendre plus de vingt ans, mais l’ADN a parlé. Le 27 février 2002, Fulvio Petrozzi, un artisan âgé de 60 ans, tout juste retraité, se rend sur la terrasse de sa maison de Seyssuel, dans l’Isère, pour fermer ses volets. Mais alors qu’il se tient devant sa fenêtre, le sexagénaire est abattu d’une balle dans le dos par un tir de fusil de chasse.Sur place, les policiers retrouvent un mégot de cigarette, pouvant appartenir au tireur, à proximité de la scène de crime. Mais à l’époque, les analyses ne donnent rien. Malgré des années d’enquête et un appel à témoins, le meurtre du retraité était resté sans réponse jusqu’ici.Le suspect « évasif »Mais la justice n’a jamais abandonné. Vingt-trois ans après les faits, le pôle « cold cases » de Nanterre a relancé les investigations ces derniers mois. Le parquet spécialisé a de nouveau fait analyser l’ADN présent sur le mégot de cigarettes. Et cette fois-ci, il a parlé.Il correspond à celui d’un homme de 50 ans, inscrit au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Ce dernier est « déjà connu pour de petits délits, mais rien de semblable », confie-t-on au Parisien.Le 4 décembre dernier, l’homme, interpellé par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble à Décines-Charpieu (Rhône), a été placé en garde à vue. Lors de son audition, le quinquagénaire est resté « évasif ». Il n’a pas reconnu les faits et a livré « de drôles d’explications pour expliquer la présence de son ADN sur place », selon nos informations. À l’issue de sa garde à vue, il a été mis en examen le 9 décembre et placé en détention provisoire.

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