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Actualités et informations relatives au Nouveau Front Populaire dans le cadre de la politique nationale.
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Municipales 2026 à Paris : Sarah Knafo pourrait être candidate, avec pour objectif « que la gauche perde la ville »

L’eurodéputée Reconquête pourrait-elle se présenter à la mairie de Paris ? « Je réfléchis, j’étudie les programmes des différents candidats, a indiqué la principale intéressée sur le plateau de BFMTV ce dimanche. Pour autant, Sarah Knafo, qui s’est dite « prête à y aller », a expliqué ne pas avoir encore pris sa décision. « Je verrai si je considère que les Parisiens ont déjà le candidat qu’ils méritent », a-t-elle ajouté en restant encore vague sur cette éventualité.Cette semaine, socialistes, communistes et écologistes se sont unis derrière la liste d’Emmanuel Grégoire. Une union qui pourrait permettre à la gauche d’arriver en tête au premier tour selon notre sondage Ipsos-BVA pour Le Parisien-Aujourd’hui en France, publié le 13 décembre, avec 32 % des voix. À droite, Rachida Dati (LR-UDI-Modem) arriverait juste derrière réunissant 27 % des suffrages.Alors, une candidature de Sarah Knafo ne pourrait-elle pas davantage diviser la droite ? « Je ne serais jamais là pour faire perdre la droite mais au contraire pour la faire gagner », a fait savoir l’eurodéputée. « Mon objectif c’est que la gauche perde la ville ».Union des droites ?Sarah Knafo, qui appelle régulièrement à l’union des droites, a dit dimanche jalouser que « la gauche arrive toujours à s’allier ». Cependant, dans le contexte des municipales, l’élue a nié appeler « Rachida Dati à faire une alliance » a-t-elle précisé.En vue des présidentielles, l’élue Reconquête s’est redite être favorable à une union. « Je pense qu’il faudra pour redresser le pays qu’on arrive à tous se mettre ensemble », a-t-elle martelé. « Toute la droite gagnerait à une primaire », estime Sarah Knafo. Ce scrutin pourrait d’après elle « remettre le projecteur sur les idées de la droite ».D’après le sondage Ipsos pour Le Parisien sur les municipales à Paris, Sarah Knafo n’arriverait au premier tour qu’en cinquième position ex æquo avec Thierry Mariani (RN), réunissant 7 % des suffrages. Elle est notamment devancée par l’insoumise Sophia Chikirou (13 %), le candidat Renaissances-Horizons Pierre-Yves Bournazel (14 %), tous loin derrière Rachida Dati et Emmanuel Grégoire.

Source LogoLe Parisien
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Municipales 2026 à Boulogne-Billancourt : communistes et Insoumis se rangent derrière l’écolo Pauline Rapilly

Face à un maire sortant « confiant » élu à 56 % des suffrages dès le premier tour en 2020, l’union devait être leur force. Après trois campagnes législatives menées sous la bannière du Nouveau Front populaire (NFP), écologistes, Insoumis et communistes de Boulogne-Billancourt sont rompus à l’exercice de terrain en collectif. Ce jeudi 18 décembre, ils annoncent repartir ensemble pour les municipales des 15 et 22 mars 2026 derrière l’élu écolo, Pauline Rapilly Ferniot, avec le micro-parti de François Ruffin, Debout !« C’est une excellente nouvelle, cela nous a demandé beaucoup de discussions mais nous y sommes parvenus parce qu’il y a une vraie confiance qui s’est créée entre nous et une vraie volonté de réussir et tourner la page Baguet (Pierre-Christophe Baguet, le maire LR sortant) », souligne la candidate de « l’union de la gauche et des écologistes ».

Source LogoLe Parisien
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Municipales 2026 à Poitiers : la maire écologiste sortante, Léonore Moncond’huy, isolée à gauche

Le champ des alliances à gauche se restreint pour Léonore Moncond’huy en vue des élections municipales de mars prochain. La maire écologiste de Poitiers (Vienne) a échoué à constituer pour le premier tour des municipales une liste avec le Parti communiste (PCF), Place publique et Poitiers populaire, un collectif proche de La France insoumise (LFI).Jeudi soir, le mouvement citoyen Poitiers collectif, qui l’avait portée à la mairie en juin 2020, a acté en réunion plénière l’échec des discussions avec les représentants du PCF, membres de l’actuelle majorité, et de Poitiers populaire.« Nous n’avons pas la même conception du rassemblement ni du pluralisme », déplore Bertrand Geay, coprésident de Poitiers populaire, dans les colonnes de la Nouvelle République. L’intéressé évoque des dissensions sur la répartition des places, mais aussi « sur la gratuité des bus », « le dialogue avec le personnel » ou la « démocratie participative ».Jeudi matin, la direction nationale de Place publique avait pour sa part enterré, dans un communiqué, toute perspective d’alliance avec Poitiers collectif en raison de « l’ambiguïté maintenue par la maire sortante concernant ses relations politiques avec La France insoumise, tant pour le premier que pour le second tour ».Sept listes sur la ligne de départÀ l’échelle locale, le mouvement de Raphaël Glucksmann est tiraillé entre des militants favorables à l’union avec Léonore Moncond’huy et prêts à s’unir avec elle, sans l’étiquette de Place publique, et l’ancien macroniste Sacha Houlién député de la Vienne, qui a un temps caressé l’idée d’une candidature commune avec Alain Claeys, ancien maire socialiste.Le PS, lui, siège dans l’opposition au conseil municipal et a investi son propre candidat, François Blanchard, malgré des appels à faire union avec le centriste Anthony Brottier, qui mène pour l’instant sa propre liste.Avec la candidature attendue du Rassemblement nationale (RN) début janvier, le nombre de listes déclarées va monter à sept, soit une de moins qu’en 2020. Léonore Moncond’huy avait alors été élue à seulement 30 ans à l’issue d’une triangulaire avec le PS et le centre au second tour.

Source LogoLe Parisien
Le FigaroLe Figaro
Consultations, conseil des ministres... Face à l’urgence budgétaire, les préparatifs de la «loi spéciale» s’accélèrent
La TribuneLa Tribune
Budget : le Parlement s’organise pour éviter un « shutdown » à la française
France 24France 24
Budget : le gouvernement planche sur une "loi spéciale" en urgence pour éviter un "shutdown"
l'Opinionl'Opinion
Loi spéciale : un ersatz de budget qui ne peut être que temporaire
Le MondeLe Monde
Budget 2026 : Sébastien Lecornu remet la pression sur les parlementaires pour éviter l’enlisement
Le ParisienLe Parisien
Budget 2026 : Sébastien Lecornu contraint de reprendre la main
Le ParisienLe Parisien
Budget 2026 : un Conseil des ministres extraordinaire se tiendra ce lundi soir
Europe 1Europe 1
EXTRAIT - Budget 2026 : après l'échec de la commission mixte paritaire, Sébastien Lecornu demande une loi spéciale
Le MondeLe Monde
David Rachline, le maire RN de Fréjus, sera jugé en septembre pour favoritisme
BFMTVBFMTV
Le maire RN de Fréjus, David Rachline, sera jugé pour "favoritisme" au mois de septembre
Le Berry RépublicainLe Berry Républicain
A-t-il favorisé un proche sur des marchés publics ? Le maire RN de Fréjus David Rachline renvoyé devant le tribunal
Le Dauphiné LibéréLe Dauphiné Libéré
Justice. Le maire RN de Fréjus David Rachline de nouveau mis en examen, cette fois pour favoritisme
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Une « ordonnance négociée » pour faire passer le budget ? Un procédé « contraire aux principes parlementaires et démocratiques les plus élémentaires »

D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.

Source LogoPublic Sénat
L'HumanitéL'Humanité
Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : Thomas Legrand et Patrick Cohen sous le feu des accusations de l’extrême droite
Le MondeLe Monde
Patrick Cohen accuse, devant les députés, les médias de la galaxie Bolloré d’employer des « méthodes de barbouzes »
Europe 1Europe 1
Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : Thomas Legrand et Patrick Cohen vont s’expliquer devant les juges ce jeudi
20 Minutes20 Minutes
« Propagande », « barbouzes »… Mis en cause pour connivence, Patrick Cohen et Thomas Legrand accusent
Le FigaroLe Figaro
Budget 2026 : Sébastien Lecornu se dit prêt à envisager une loi spéciale en cas d'échec du conclave députés-sénateurs
Europe 1Europe 1
Budget 2026 : en cas d'échec du conclave députés-sénateurs, Sébastien Lecornu est prêt à envisager une loi spéciale
La ProvenceLa Provence
Budget 2026 : l'hypothèse d'une issue positive s'éloigne à la veille de la CMP, Matignon envisage la loi spéciale
Sud OuestSud Ouest
Budget 2026 : l’impasse se confirme, le gouvernement envisage une loi spéciale
Combien de prétendants ?

Mis en ligne le 18/12/2025 à 15:23 Lecture zen À trois mois des élections municipales, aucune liste n’a été dévoilée. L’on sait toutefois qu’il y aura, bien évidemment, une liste de la majorité sortante. Sauf surprise, elle sera conduite par Aurélien Gall, l’actuel premier adjoint au maire. Sous son impulsion, une union de la gauche devrait se reformer.Une liste du Rassemblement national est aussi attendue. Avec qui comme chef de file ? C’est toute la question.Le conseiller municipal d’opposition Alain Lamotte devrait lui aussi se lancer dans la course avec sa propre liste.Une quatrième candidature n’est pas à exclure. Une ancienne élue de la majorité municipale a montré quelques velléités, mais elle se fait plus discrète ces dernières semaines. Combien de prétendants ?

Source LogoParis Normandie
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Budget de l'État : Qui sont les 7 députés et 7 sénateurs de la CMP qui va tenter de résoudre la quadrature du cercle ?

Par Anne-Charlotte Dusseaulx , le Jeudi 18 décembre 2025 à 09:45 Quatorze parlementaires, sept députés et sept sénateurs, se réuniront à huis clos en commission mixte paritaire à partir de demain matin, vendredi 19 décembre, pour tenter de trouver un compromis entre les deux Chambres sur le projet de loi de finances pour 2026. Qui sont-ils ? Si accord il y a, il faudra encore que celui-ci soit validé par le Sénat et par l'Assemblée nationale.Ce sera le moment clé de la semaine, celui que tout le monde attend. Car, de l'issue de cette commission mixte paritaire (CMP), dépendra le sort du budget de l’Etat pour 2026. Demain, vendredi 19 décembre à partir de 9h30, sept députés et sept sénateurs (accompagnés d'autant de suppléants) s'enfermeront dans une salle du premier étage de l'Assemblée nationale. Leur objectif ? Trouver une majorité de compromis sur le projet de loi de finances (PLF), afin que le texte soit ensuite validé par le Parlement. -> Lire aussi - Budget de l'État : CMP, loi spéciale... les scénarios des prochains jours Au sein de la CMP : 8 sièges sur 14 pour l'ex-"socle commun" Voici les quatorze parlementaires "titulaires" qui seront présents dans cette instance, où chaque groupe politique est représenté en fonction de son nombre d'élus à l'Assemblée nationale et au Sénat :  ->> Huit parlementaires issus de l'ex-"socle commun" gouvernemental :  Trois élus du bloc central (ex-majorité présidentielle jusqu'en 2022) : le député Paul Midy (Ensemble pour la République) ;  la députée Félicie Gérard (Horizons), qui laissera sa place au suppléant Jean-Paul Matteï (Les Démocrates) si la CMP se prolonge samedi ;  le sénateur Emmanuel Capus (Horizons, groupe Les Indépendants - République et Territoires)  Cinq élus de la droite et du centre :  le député Philippe Juvin (Droite républicaine), rapporteur général côté Assemblée nationale ; le sénateur Jean-François Husson (Les Républicains), rapporteur général côté Sénat ; la sénatrice Christine Lavarde (Les Républicains) ; le sénateur Stéphane Sautarel (Les Républicains). le sénateur Michel Canévet (Alliance centriste, groupe Union centriste).   ->> Trois parlementaires d'opposition qui voteront contre le projet de loi de finances :  le député Jean-Philippe Tanguy (Rassemblement national) ; le député Matthias Renault (RN) ; le député Eric Coquerel (La France insoumise), président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.   ->> Trois parlementaires d'opposition qui voteront contre, ou s'abstiendront, en fonction des mesures obtenues :  le député Philippe Brun (Socialistes) le sénateur Claude Raynal (Socialistes), président de la commission des finances du Sénat ; le sénateur Thierry Cozic (Socialistes). Lecornu demande à ses ministres "de se plier en six" La difficulté de cette commission mixte paritaire ? Aboutir à un accord et - plus difficile encore - que cet accord puisse être validé par l'Assemblée nationale, ce qui nécessiterait le soutien de l'ensemble du bloc central (Ensemble pour la République, Les Démocrates, Horizons) et des Républicains, sans braquer le Parti socialiste. En effet, en cas de CMP conclusive, et pour que le budget ait une chance d'être adopté au Palais-Bourbon, le gouvernement devra pouvoir compter sur l'abstention des socialistes, mais aussi des écologistes. Une gageure. A l'issue du Conseil des ministres d'hier, mercredi 17 décembre, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a indiqué que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, avait demandé aux ministres "de se plier en six pour faciliter les convergences" entre députés et sénateurs – qui ont encore "des approches très éloignées" – lors de la commission mixte paritaire qui commencera vendredi matin.   Lire l'article complet sur LCP.fr

Source LogoLCP - Assemblée Nationale
l'Opinionl'Opinion
François Fillon donnerait sa « démission » s'il était à la place d'Emmanuel Macron
Europe 1Europe 1
«À sa place, je donnerais ma démission» : François Fillon appelle Emmanuel Macron à quitter ses fonctions
Valeurs ActuellesValeurs Actuelles
« À sa place je donnerais ma démission » : François Fillon tacle le bilan d’Emmanuel Macron
La Dépêche du MidiLa Dépêche du Midi
"À sa place, je donnerais ma démission" : François Fillon tacle Emmanuel Macron
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Au procès d'une députée RN et du maire d'Orange Yann Bompard, l'ombre du père Jacques

Par AFP Par Renaud LAVERGNE © 2025 AFP L'ombre de Jacques Bompard a plané mercredi au procès de son fils Yann, maire d'Orange, jugé avec la députée RN du Vaucluse Marie-France Lorho pour emploi présumé fictif, un épisode judiciaire crucial à trois mois des municipales.C'est Jaques Bompard, alors maire d'Orange, qui avait mis le pied à l'étrier politique à Mme Lorho dès 2001: cette ancienne déléguée médicale devient conseillère municipale, puis sera sa première adjointe. Elle sera aussi sa suppléante comme députée en 2017, avant de s'asseoir dans son fauteuil à l'Assemblée, sous l'étiquette Ligue du Sud, micro-parti d'extrême droite qu'il a créé. Elle est réélue en 2022, puis en 2024 après la dissolution mais cette fois sous l'étiquette Rassemble National (RN).Yann Bompard devient alors son collaborateur parlementaire, comme il était déjà celui de son père. Le procès qui se tient mercredi et jeudi devant le tribunal judiciaire de Marseille s'intéresse à la période à partir de laquelle Yann devient maire à la place de son père, condamné pour prise illégale d'intérêt. C'est-à-dire entre décembre 2021 et février 2023, soit à la fin de son contrat de collaborateur parlementaire. Le montant du préjudice pour l'Assemblée, partie civile, serait de 75.000 euros.À la barre, les deux prévenus, désormais officiellement adversaires politiques aux prochaines municipales de mars, ont longuement tenté de convaincre de la réalité du travail de Yann. S'ils étaient condamnés, une peine d'inéligibilité pourrait annihiler leurs ambitions politiques respectives. - "télescopage" entre les fonctions - Il "a fait des articles" sur sa page Facebook, "des discours, écrit des courriers aux administrés" et a contribué au travail "de veille médiatique". Sans parler de "tout le relationnel" qu'il assurait pour son compte à Orange, a ainsi mis en avant Mme Lorho. Impossible, cependant, de garder "toutes les traces de ce travail" et des écoutes accablantes d'une conversation entre Mme Lorho et un de ses autres collaborateurs font planer un sérieux doute sur la réalité de cet emploi. Yann Bompard réfute, et insiste sur le fait que, tout en étant maire, il appelait encore "publiquement" Mme Lorho "patronne". La députée, pourtant, affirme qu'il n'y avait pas "de lien de subordination entre Yann Bompard" et elle "car je me sentais redevable à Jacques Bompard de mon poste et jamais dans ma tête je n'ai pensé à lui donner des ordres". "J'étais un peu effrayée, voire beaucoup, par la réaction que pouvait avoir Jacques si je me séparais de Yann", glisse-t-elle ensuite. Elle assure aussi avoir été "insultée" à cette époque par la femme de Jacques Bompard, sur les marchés notamment. Elle caresse pourtant le projet d'écarter Yann Bompard après la "rupture politique" faisant suite à sa réélection comme députée en 2022, où elle refusera de partager avec la Ligue du Sud et Reconquête les fonds versés par l'Assemblée nationale, les réservant au seul RN."Elle a tourné le dos aux deux autres étiquettes, je pensais pourtant qu'il y avait une opportunité pour l'union des droites", a regretté M. Bompard. Il a nié farouchement au passage l'influence prêtée à son père: "Ça ne tient pas debout! Il a 82 ans, il est retraité, il aime la politique, certes, mais, lorsque j'ai été élu, il m'a dit: +c'est ton bureau, je m'en vais+".C'est précisément le cumul de cette fonction de maire avec celle de collaborateur parlementaire, de conseiller départemental et de président de l'intercommunalité qui intrigue l'accusation, qui parle de "télescopage" entre ces fonctions. Et l'interroge sur "la nécessité de deux salaires". C'est aussi à partir de ce moment-là que Mme Lorho, qui constate que M. Bompard est moins disponible mais sans renier son apport, décide de le passer à mi-temps. L'élu réplique qu'il se rendait à des réunions locales "en tant que tout", et "jamais je n'ai senti que je volais l'argent et que je ne faisais pas le métier pour lequel j'étais payé".

Source LogoTV5 MONDE
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Budget: les positions se tendent à deux jours d'un conclave aussi crucial qu'incertain

Par AFP Par Antoine MAIGNAN © 2025 AFP "La tâche est immense" pour trouver un compromis sur le budget de l'État, a reconnu mercredi Sébastien Lecornu à deux jours d'un conclave députés-sénateurs très incertain, entre un Parti socialiste à satisfaire et une droite sénatoriale extrêmement remontée, qui réclame le 49.3.Pour avoir un budget avant le 31 décembre, "il va falloir plus de clarté" et il "va falloir aussi que les gens se parlent davantage", a affirmé devant le Sénat le Premier ministre.Assumant son choix de laisser la main au Parlement dans les débats budgétaires, le locataire de Matignon a constaté la "désynchronisation" entre députés et sénateurs, dont les positions paraissent chaque jour plus orthogonales : "Je suis frappé de voir à quel point nous en sommes, à 48 heures" de la commission mixte paritaire (CMP), qui réunira sept députés et sept sénateurs à partir de vendredi matin au Palais Bourbon.Ce conclave à huis clos fait figure de dernière chance pour tenter de trouver un terrain d'entente sur le projet de loi de finances pour 2026, bien plus complexe à faire aboutir que le budget de la Sécurité sociale, définitivement adopté mardi par un vote des députés.Si un texte commun est approuvé en CMP, il sera ensuite soumis aux deux chambres du Parlement mardi pour une adoption définitive. Faute d'accord en revanche, les débats devraient probablement reprendre en janvier, après le vote d'une loi spéciale pour assurer la continuité de l'Etat. "Se plier en six" Mais entre un Sénat dominé par une droite attachée aux économies dans les dépenses de l'Etat et une Assemblée nationale où la gauche demande de nouvelles recettes fiscales, l'équation semble insoluble, a fortiori sans l'outil du 49.3, auquel M. Lecornu a renoncé. Fichier vidéo En Conseil des ministres dans la matinée, il a demandé à son gouvernement "de se plier en six pour faciliter les convergences" entre députés et sénateurs.Les deux rapporteurs généraux du Budget, Philippe Juvin pour l'Assemblée et Jean-François Husson pour le Sénat (Les Républicains tous les deux), ont déjà multiplié les échanges. Une réunion se tiendra ce soir à Matignon autour du Premier ministre avec la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin et les deux rapporteurs, selon des sources parlementaires.L'hypothèse de réunir une "CMP à blanc" pour négocier en amont du conclave officiel, une option proposée par le Premier ministre, n'a toujours pas pu se concrétiser.Et les postures se sont considérablement tendues mercredi.D'une part du côté du groupe socialiste de l'Assemblée, où l'on a mis en avant une condition pour une éventuelle abstention sur le budget : obtenir au moins 10 milliards d'euros de recettes supplémentaires par rapport au budget initial du gouvernement, de manière à retirer certaines coupes dans les services publics ou l'écologie.Mais aussi, et surtout, du côté de la chambre haute, où le puissant groupe LR a multiplié les interpellations en direction de l'exécutif lors d'une séance de Questions au gouvernement assez houleuse, une rareté au Palais du Luxembourg, plus policé que l'Assemblée. "Faire un choix" "Gouverner, c'est choisir. Il faut faire un choix entre les tenants de la taxe et de la surtaxe ou les tenants, comme nous le sommes ici, des économies", a lancé Mathieu Darnaud, chef de la droite sénatoriale, à l'attention de M. Lecornu. Un peu plus tôt, Bruno Retailleau avait lancé les hostilités en refusant catégoriquement la demande des socialistes: "A ces conditions-là, qui sont des conditions néfastes pour le pays, ce n'est pas acceptable", a dit sur TF1 le patron des Républicains, ténor de la droite au Sénat. Ses troupes ne se cachent même plus pour demander ouvertement le retour du 49.3 pour entériner un hypothétique accord en CMP, où l'ancien "socle commun" est majoritaire. "Nous ne renierons pas l'essentiel et nous demandons que les conclusions de la CMP soient votées à l'Assemblée nationale, quitte à utiliser le 49.3", a martelé l'ex-ministre LR Sophie Primas, rejoignant de nombreuses voix dont celle du président du Sénat Gérard Larcher ou encore de l'ex-Première ministre Elisabeth Borne."Il faut qu'il bouge (sur le 49.3) avant la CMP, sinon c'est mort, ça ne marchera pas", explicite une sénatrice LR.Une source socialiste au Sénat reconnaît volontiers que "le 49.3 est la seule manière d'avoir un budget au 31 décembre"... Renvoyant néanmoins cette responsabilité au chef du gouvernement.parl-are-ama/sde/frd

Source LogoTV5 MONDE
L'HumanitéL'Humanité
Municipales 2026 : à Paris, le PS, le PCF et les Écologistes se mettent d’accord et scellent une union historique
l'Opinionl'Opinion
Municipales à Paris : entre PS et Verts, l'union anti-Dati au premier tour, le tabou Chikirou au second
l'Opinionl'Opinion
Municipales à Paris : le PS, le PCF et les Ecologistes prêts à s'unir dès le premier tour
Le MondeLe Monde
Municipales à Paris : vers un accord historique de premier tour entre socialistes, communistes et écologistes
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Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

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Municipales : le front « anti-LFI » désormais plus fort que le front « anti-RN »

59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.

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Sondage : 76% des Français s’intéressent aux prochaines municipales

Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.

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Le ParisienLe Parisien
Budget 2026 : le projet de loi de finances de l’État adopté par le Sénat
Le ParisienLe Parisien
Budget 2026 : sur la loi spéciale, le gouvernement veut temporiser
Le ParisienLe Parisien
Budget : le Sénat porte le déficit à 5,3 %, très loin des 4,9 % visés par le gouvernement
Europe 1Europe 1
Budget 2026 : face à l'urgence de la situation, l'hypothèse d'un recours au 49.3 revient sur la table
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« Rien de commun avec le RN » : Valérie Pécresse lance un appel à l’unité de la droite pour 2027

Au lendemain de sa tribune dans La Tribune Dimanche où elle mettait en garde contre toute alliance de la droite avec le Rassemblement national, Valérie Pécresse a haussé le ton ce lundi matin. Invitée de la matinale de France Inter, la présidente LR de la région Île-de-France lance un appel à l’unité de la droite républicaine en vue de la présidentielle de 2027, avec une échéance précise : dès le printemps, un candidat unique doit émerger.« Je considère qu’il n’y a rien de commun entre les héritiers du gaullisme et ceux du lepénisme. C’est pour ça que j’ai lancé un appel à un sursaut hier », a rappelé la candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2022, où elle avait recueilli moins de 5 % des voix.Pour Valérie Pécresse, le diagnostic est sans appel : « Il y a deux forces extrémistes dans le pays : LFI et RN. Et face à ces deux forces qui veulent prendre le pays en étau », la droite républicaine, les libéraux et les centristes doivent s’unir pour « porter un projet de redressement de la France avec de l’ordre et de la liberté ».« Il est minuit moins le quart »Face à une affiche présidentielle qui s’annonce déjà fragmentée à droite, la présidente de la région martèle l’urgence : « Il est minuit moins le quart. On est à un an et trois mois. Dès le printemps, il faut un seul candidat de la droite et du centre. »Une course contre la montre qu’elle justifie par son vécu : « J’ai une petite expérience des candidatures présidentielles ratées », ironise-t-elle. « J’ai beaucoup appris et je peux dire que si on ne s’y met pas immédiatement, avec un programme pour la France unique et un candidat unique d’une droite républicaine réunifiée qui ne s’éparpille pas façon puzzle, alors les extrêmes nous prendront en tenaille », s’inquiète Valérie Pécresse.« Ni LFI ni RN »Sans détour, cette dernière répond aux récentes déclarations de Nicolas Sarkozy qui, dans son dernier livre, évoque un « rassemblement (de la droite) le plus large possible, sans exclusive et sans anathème ». « Je lui dis qu’il n’y a rien de commun entre nous et le RN », tranche-t-elle. « Les candidats RN, grattez le vernis. Que voit-on dans leurs réseaux sociaux ? On voit de l’antisémitisme, du racisme, une candidate avec une casquette nazie… »La présidente de la région Île-de-France l’assure, elle ne « vise personne » chez sa famille politique dans son propos. Mais, interrogée sur Bruno Retailleau, elle estime qu’il « fait partie de ceux qui font rempart au Front national ». Quant à Laurent Wauquiez, qui a appelé au « tout sauf LFI », elle renvoie les deux partis dos à dos. « Je ne choisis pas entre les extrêmes. La politique de la droite, c’est ni LFI ni RN. C’est dans son ADN », martèle-t-elle.Interrogée sur ses ambitions personnelles, Valérie Pécresse reste prudente : « Ce que je veux, c’est qu’on s’unisse. Mon seul souhait, c’est de servir mon pays. Je ne me résous pas à un scénario qui semble écrit d’avance. » L’intéressée balaie tout « sentiment de revanche » après son échec de 2022. Et estime que si une primaire doit avoir lieu, elle doit ratisser « au sens très large, jusqu’au centre droit ».

Source LogoLe Parisien
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Municipales 2026 : à Melun, Aude Luquet tacle les « incohérences » du maire sortant

« Il faut sortir de l’hypocrisie ». Aude Luquet (MoDem) ne mâche pas ses mots. Élue d’opposition à Meulun (Seine-et-Marne) de 2008 à 2014, puis dans la majorité municipale de 2020 à 2023 avant de passer dans le camp adverse, l’ex-députée (de 2017 à 2024) dans la première circonscription dément les rumeurs selon lesquelles elle rejoindrait la liste du maire sortant, Kadir Mebarek (Horizons) en vue des prochaines élections municipales.Son parti constituait le fameux « socle commun » avec Horizons, Renaissance, à une époque tous réunis dans le camp présidentiel. Des discussions ont eu lieu entre les deux élus. Mais elle ne rejoindra pas la liste menée par le maire. Dans un communiqué, elle cite des « lignes rouges » qu’elle ne peut franchir. Des « incohérences » impossibles à accepter.« Le maire sortant prétend incarner fermeté, sécurité et clarté politique. Mais il choisit de maintenir dans son équipe plusieurs élus qui ont fait campagne pour le candidat LFI lors des législatives de 2024 », tacle-t-elle.Les liens avec LFI ne passent pasAllusion aux engagements de deux élus de la majorité en faveur de l’Insoumis Arnaud Saint-Martin portant les couleurs du Nouveau Front populaire contre le candidat Théo Michel (LR-RN) dans l’entre-deux-tours. Députée sortante et candidate, elle s’était maintenue dans cette triangulaire du second tour.« On ne peut pas vouloir faire l’union contre les extrêmes et garder des colistiers qui ont soutenu le candidat LFI », souligne-t-elle. Elle cible les valeurs d’extrême gauche qu’elle ne partage pas : « LFI remet en cause le rôle des forces de l’ordre et revendique de vouloir les désarmer… »Allusion cette fois à la présidente des députés Insoumis, Mathilde Panot, qui a dit vouloir désarmer la police municipale. Le maire sortant « ne peut pas vouloir protéger les Melunais tout en s’entourant de personnes qui ont soutenu ce mouvement politique », estime Aude Luquet.Déjà six listes sont annoncéesAu-delà de cela, des divergences de convictions avec Kadir Mebarek pèsent aussi. Le projet de Tzen 2 qui va relier Lieusaint à Melun en 2030 par exemple. Elle conteste son coût, son tracé et s’interroge sur son efficacité. L’endettement de la ville qui atteint 100 millions d’euros fin 2025 pose aussi un problème qu’elle dénonce depuis des lustres.Native de Melun où elle réside, elle « croit possible de bâtir un collectif déterminé à proposer une alternative crédible et sincère au service de notre avenir commun », écrit celle qui constitue sa liste. Contacté, Kadir Mebarek n’a pas souhaité réagir.Jusqu’à présent, six listes sont annoncées à Melun. À leur tête, Rémy Béhagle (LFI), Céline Gillier (PS), le ticket Bénédicte Monville (écologiste hors parti) et Djamila Smaali-Paillé, le maire sortant Kadir Mebarek (Horizons), Philippe Martin (LR sans investiture) et Dominique Lioret (ex RN).

Source LogoLe Parisien
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Le budget de la Sécurité sociale est un « hold-up fiscal »

Le budget de la Sécurité sociale pour 2026 a été rejeté d’emblée vendredi par le Sénat, opposé au compromis qui ne réglait aucun problème structurel et qui a suspendu notamment la réforme des retraites, concession phare du gouvernement aux socialistes. Le texte est désormais renvoyé aux députés pour un ultime vote prévu mardi. Le processus […] L’article Le budget de la Sécurité sociale est un « hold-up fiscal » est apparu en premier sur Contrepoints.

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Budget de l'Etat: au Sénat, la droite tentée par le compromis, mais pas à n'importe quel prix

Par AFP Par Antoine MAIGNAN © 2025 AFP Appelée par le gouvernement à se montrer constructive, la droite sénatoriale n'entend pas tourner le dos à un compromis sur le budget de l'Etat, mais sa fermeté vis-à-vis des socialistes risque de compliquer l'aboutissement de la discussion budgétaire avant 2026."La balle est aujourd'hui dans le camp du Parlement et significativement de la droite sénatoriale", a lancé mercredi la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.Une manière de mettre la pression sur la chambre haute et son alliance majoritaire droite-centristes. Elle détient à elle seule une grande partie des clés d'une équation jusqu'ici insoluble sur le projet de loi de finances pour 2026 (PLF).En effet, si le compromis a été possible sans le Sénat sur le budget de la Sécurité sociale, les délais sur le budget de l'Etat sont tellement contraints que seul un accord entre les deux chambres du Parlement pourrait permettre l'adoption d'un budget avant le 31 décembre. Fichier vidéo Le Sénat doit voter lundi sur l'ensemble du projet de budget, largement remanié par rapport à la version gouvernementale. Ensuite, une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept députés et sept sénateurs, sera chargée de trouver un terrain d'entente. CMP décisive Cette CMP est pour le moment fixée au vendredi 19 décembre, ce qui laisse encore quelques jours aux parlementaires pour négocier le périmètre d'un accord.Si le gouvernement y croit, l'intransigeance de Bruno Retailleau, patron des Républicains et ténor de la droite sénatoriale, reste totale à ce stade."Il ne pourra pas y avoir d'accord sur un budget qui augmenterait considérablement les impôts et ne réduirait pas significativement la dette", a-t-il fermement affirmé au Figaro.Autre signe d'une droite sénatoriale inflexible: elle a rejeté d'emblée, vendredi, le budget de la Sécurité sociale dans sa version de compromis trouvée à l'Assemblée nationale, laissant le dernier mot aux députés.Une issue différente sur le budget de l'Etat ? Le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson, martèle depuis plusieurs semaines sa conviction qu'une "voie de passage existe". "Nous serons dans l'écoute et dans l'ouverture, mais pas à n'importe quel prix. Personne ne peut se permettre de viser une victoire politique sur ce budget", assure auprès de l'AFP celui qui pilote les débats budgétaires au Sénat.Ce dernier a commencé, ces derniers jours, à rapprocher les points de vue avec son homologue de l'Assemblée nationale, Philippe Juvin (LR lui aussi). Une autre réunion est prévue dimanche entre ces deux responsables."Mon objectif, c'est bien de trouver un atterrissage", confirme Philippe Juvin à l'AFP. "Il me semble que c'est accessible".Le président du Sénat Gérard Larcher, connu pour ses qualités de conciliateur, est lui aussi dans cette optique. Mais le patron de la chambre haute, qui a échangé avec Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu jeudi, reste très agacé par le choix du Premier ministre de se tourner vers le Parti socialiste et lui reproche d'avoir "méprisé" le Sénat. "Pas prêt à se renier" "On est prêt à faire des efforts mais on n'est pas prêt à se renier", glisse un proche du président Larcher, pour qui "trop de concessions ont été faites à la gauche"."Ce n'est pas à la droite sénatoriale d'aller parler au PS, c'est à Sébastien Lecornu d'aller voir les socialistes pour leur dire que maintenant ça suffit, qu'ils ont tout obtenu dans le budget de la Sécu", explicite Christine Lavarde, sénatrice LR qui devrait siéger en CMP.Une commission mixte paritaire conclusive ne suffirait pas, néanmoins, car il faudrait ensuite que le texte de compromis soit adopté par l'Assemblée nationale, avec au minimum une abstention de la gauche qui paraît impensable à ce stade.Et certains cadres du bloc central en appellent au retour du 49.3 pour valider cet hypothétique accord."Le 49.3 n'est pas une baguette magique, si le gouvernement l'utilise sans compromis préalable, il s'expose à une censure immédiate", a menacé le premier secrétaire du PS Olivier Faure dans Libération.Lui, comme beaucoup, anticipe déjà l'alternative: l'adoption d'une loi spéciale avant le 31 décembre, afin de permettre la poursuite des activités de l'Etat, et la reprise des débats début 2026. Avec un nouveau casse-tête budgétaire en perspective...

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Le ParisienLe Parisien
Encadrement des loyers : la prolongation du dispositif examinée à l’Assemblée nationale ce jeudi
Le MondeLe Monde
Logement : les députés votent largement la pérennisation et le renforcement de l’encadrement des loyers
Le FigaroLe Figaro
Présomption de minorité pour les MNA, interdiction des tests osseux : à l’Assemblée, la gauche profite de l’absence de la droite et du RN
L'HumanitéL'Humanité
Encadrement des loyers : la pérennisation du dispositif se joue aujourd’hui à l’Assemblée Nationale
PoliticoPolitico
Europe’s center isn’t holding anymore
PoliticoPolitico
Von der Leyen vs. Trump: Europe answers back
PoliticoPolitico
‘We have not the luxury of time’: Von der Leyen on the need for defense
PoliticoPolitico
Don’t meddle in European democracy, von der Leyen tells Trump
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Mineurs non accompagnés : les députés votent en faveur d'une loi instaurant une "présomption de minorité"

Par Maxence Kagni , le Jeudi 11 décembre 2025 à 18:00 L'Assemblée nationale a adopté, en première lecture, la proposition socialiste "visant à protéger les mineurs isolés et à lutter contre le sans-abrisme". Le Rassemblement national a reproché aux députés de la Droite républicaine de ne s'être pas suffisamment mobilisés pour contrer le texte. Les députés de gauche se sont levés pour applaudir et saluer l'issue du scrutin : l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, ce jeudi 11 novembre, la proposition de loi "visant à protéger les mineurs isolés et à lutter contre le sans-abrisme" (144 pour, 100 contre). Le texte, qui instaure notamment "une présomption de minorité", avait pourtant été rejetée la semaine dernière en commission. Dans sa version votée aujourd'hui, il prévoit aussi de supprimer les tests osseux pour déterminer l'âge des mineurs non accompagnés. Une présomption de minorité La proposition de loi était défendue par Emmanuel Grégoire, dans le cadre de la "niche parlementaire" du groupe Socialistes : "Il y a 350.000 personnes qui sont en situation de rue, plus de 2000 enfants passent leur nuit dehors", a expliqué le député, qui est aussi candidat à la mairie de Paris.  Son texte propose de maintenir dans l'accueil provisoire d'urgence les jeunes personnes isolées, dont la demande de prise en charge par l'aide sociale à l'enfance (ASE) a été refusée car elles ont été considérées comme étant majeures lors de l'évaluation organisée par les services départementaux. Ce maintien dans l'accueil provisoire d'urgence serait maintenu jusqu'à l'intervention d'une décision de justice définitive. "Une part importante des enfants qui demandent une prise en charge de l'ASE et qui se voient opposer un refus seront in fine reconnus mineurs et isolés par la justice, donc nous laissons dormir des enfants dormir sous les ponts", a argumenté Emmanuel Grégoire en présentant sa proposition de loi. L'abandon des tests osseux Les députés ont modifié le texte en y apportant deux dispositions supplémentaires :  Une scolarisation du jeune non accompagné "dès son arrivée en France", "même s'il doit par ailleurs faire reconnaître cette minorité dans une longue procédure devant le juge des enfants",  l'interdiction des tests osseux pour déterminer l'âge des mineurs non accompagnés. Ces méthodes de tests osseux ou d'examens dentaires "sont scientifiquement contestées, elles ne sont pas fiables, elles sont intrusives, elles sont attentatoires à la dignité", a notamment déclaré Danielle Simonnet (Ecologiste et Social). Le gouvernement s'est opposé au texte Le gouvernement n'a pas apporté son soutien au texte, la ministre déléguée chargée de l'Autonomie et des personnes handicapées, Charlotte Parmentier-Lecocq, évoquant "des risques de rigidification du système et de saturation des dispositifs de mise à l'abri". La ministre estime que la proposition de loi socialiste constitue "une incitation forte" à effectuer un recours pour le jeune non accompagné puisqu'il pourra conserver par ce seul fait le bénéfice de son hébergement d'urgence. Lors des débats, Charlotte Parmentier-Lecocq a indiqué que le gouvernement souhaitait plutôt augmenter le nombre de juges pour enfants et "continuer à améliorer la prise en charge par l'hébergement d'urgence généraliste à partir du moment où la personne a été reconnue majeure". La ministre a également rappelé que le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, et la ministre de la Santé et des Familles, Stéphanie Rist, allaient bientôt présenter un projet de loi de "refonte de la protection de l'enfance". Très impliquée sur la question de la protection de l'enfance, Perrine Goulet (Les Démocrates) a, quant à elle, insisté sur la nécessité de réduire les délais juridictionnels, aujourd'hui "excessifs, indignes". Le Rassemblement national critique la Droite républicaine S'opposant vivement à la proposition de loi, Marine Hamelet (Rassemblement national) a fustigé un texte qui, selon elle, a pour objectif de "faire financer par le contribuable français l'hébergement d'étrangers clandestins qui se prétendent non accompagnés alors même qu'ils ont été déboutés". Tandis que Josiane Corneloup (Droite républicaine) a évoqué le risque de "créer un appel d'air encourageant l'immigration illégale de personnes cherchant à avoir accès aux aides sociales destinées aux mineurs". Des propos dénoncés par Marie Mesmeur (La France insoumise) : "Vous préférez laisser des enfants à la rue plutôt que de prendre le risque d'héberger des jeunes majeurs étrangers."  Je ne crois pas qu'à 18 ans et un jour on mérite plus de dormir sous un pont qu'à 18 ans moins un jour. Emmanuel Grégoire De son côté, Théo Bernhardt (Rassemblement national) a directement interpellé les députés du groupe Droite républicaine, qu'il a qualifiés d'"arnaque et d'escroquerie" en raison de leur faible mobilisation lors du débat : "Vous aviez un amendement de suppression de l'article, vous n'étiez même pas là pour le défendre", a dénoncé l'élu RN, qui a rappelé que le texte avait été rejeté en commission. Constatant qu'ils étaient minorité, le Rassemblement national et l'Union des droites pour la République ont tenté de ralentir les débats par deux demandes de suspension de séance. En vain. Cette proposition de loi ne fait cependant que commencer son parcours législatif. Pour le poursuivre, elle devra maintenant être examinée au Sénat.  Lire l'article complet sur LCP.fr

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Budget de la Sécurité sociale : "Les socialistes permettent d'être la béquille du gouvernement", regrette Éric Coquerel

Jeudi 11 décembre, Éric Coquerel était l'invité des 4 vérités sur France 2. Le député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la Comission des Finances de l’Assemblée nationale est revenu sur l'adoption du budget de la Sécurité sociale. Il affirme notamment en vouloir aux socialistes qui ont voté pour, mais aussi aux écologistes qui se sont abstenus.

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La méthode du sursitaire de Matignon validée pour l’instant

Le chef du gouvernement affiche sa croyance dans un compromis toujours possible déposé au pied du sapin de Noël, histoire d’éviter une prolongation des débats à début 2026, déjà lassants pour des Français désabusés. - AFP Mis en ligne le 10/12/2025 à 22:36 Lecture zen On le voyait déjà mis à pied, affaibli par l’échec. Mais le vote mardi soir du budget de la Sécu 2026, arraché à 13 voix près, semble valider sa méthode. Sébastien Lecornu a trouvé une voie ténue mais gagnante sur le chemin miné des projets de loi de finances. Pour l’instant du moins. En choisissant une audacieuse abstinence sur le 49-3, le « moine-soldat » comme il se qualifie lui-même, a déjà réussi sur un point : forcer les parlementaires à prendre leurs responsabilités, et démontrer par la même occasion qu’une majorité introuvable n’est pas obligée de céder par facilité à l’adoption sans vote pour doter le pays d’un budget.Mardi, dans cette Assemblée puzzle, les forces de la stabilité l’ont emporté, de peu, sur celles du chaos empressées d’en revenir aux urnes. Au PS, Olivier Faure a salué une victoire du Parlement. Sébastien Lecornu celle des députés qui « exercent de manière nouvelle leur rôle de législateur ». Mais diable, que cet apprentissage du compromis est cher. À droite, le « socle commun » s’est disloqué. À gauche le « NFP » aussi.Au PS, on tanne Sébastien Lecornu pour qu’il réappuie sur le bouton du 49-3Dans ce paysage éparpillé, rien ne garantit que la méthode Lecornu soit taillée pour affronter le mur du budget général, aux divergences plus touffues. Olivier Faure, pourtant devenu le meilleur allié du Premier ministre, ne croit d’ailleurs pas lui-même à un budget voté d’ici le 31 décembre. Chez les socialistes, ceux-là mêmes qui ont hurlé contre cette entrave à la démocratie, on tanne d’ailleurs déjà le sursitaire de Matignon pour qu’il renonce à son vœu et réappuie sur le bouton du 49-3. À lire aussi Le budget de la Sécurité sociale est adopté, mais que prévoit le texte ? On fait le point Mais le chef du gouvernement affiche sa croyance dans un compromis toujours possible déposé au pied du sapin de Noël, histoire d’éviter une prolongation des débats à début 2026, déjà lassants pour des Français désabusés. Sébastien Lecornu parie sur une stratégie inédite du crantage, faite de négociations de couloirs besogneuses, sur plusieurs gros dossiers, dans l’espoir de dessiner un tableau général acceptable. Et ainsi l’emporter à la photo-finish sur un ultime élan. Ce mercredi soir, il a déjà obtenu une majorité sur « le principe » d’une hausse du budget de la Défense. Un pas après l’autre. Par Gael Rivallain La méthode du sursitaire de Matignon validée pour l’instant Avec le vote mardi du budget de la Sécu 2026, arraché à 13 voix près, Sébastien Lecornu a trouvé une voie ténue mais gagnante. Rien ne garantit toutefois qu’elle soit taillée pour affronter le mur du budget général.

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Vote sur la défense nationale à l'Assemblée : ce qu'il faut retenir du débat en 6 points

Par Maxence Kagni , le Mercredi 10 décembre 2025 à 21:35 L'Assemblée nationale a approuvé, ce mercredi 10 décembre, la déclaration du Premier ministre, Sébastien Lecornu, qui souhaite augmenter les crédits de la défense nationale de 6,7 milliards d'euros en 2026. En six points clés, LCP vous explique tout sur cette déclaration et sur le débat qui a suivi dans l'hémicycle. 1 - L'Assemblée favorable à une hausse du budget de la défense Face au "retour des guerres de haute intensité", Sébatien Lecornu a demandé à l'Assemblée nationale "d'approuver le principe d'une augmentation du budget de la défense pour soutenir une montée en puissance plus rapide de nos forces armées dès 2026". Le but est d'"accélérer notre réarmement par une augmentation des crédits de 6,7 milliards d'euros en 2026" (contre 3,2 milliards supplémentaires initialement prévus), pour un budget total de 57 milliards d'euros. Le gouvernement "proposera un texte de réactualisation de la programmation militaire au début de l'année 2026 au Parlement". La somme engagée permettra notamment de produire des munitions mais aussi des drones "en masse". Selon Sébastien Lecornu, l'Assemblée nationale devait "envoyer un message à nos alliés comme à nos compétiteurs pour leur montrer que nous nous retrouvons sur l'essentiel, c'est-à-dire la sécurité et l'indépendance nationale" C'est chose faite : la déclaration du Premier ministre a été soutenue par 411 députés, sur les 521 votants. Seuls les élus de La France insoumise, ceux du groupe Gauche démocrate et républicaine où siègent les députés communistes, quatre élus écologistes et un socialiste ont voté contre. Soit, au total, 411 voix "pour", 88 "contre", et 22 abstentions (détail du scrutin à consulter ici). 2 - Marine Le Pen accuse Sébastien Lecornu d'instrumentaliser le débat L'organisation de ce débat suivi d'un vote avait été annoncée en novembre par Sébastien Lecornu. En pleine séquence budgétaire, le Premier ministre souhaitait ainsi montrer qu'il était possible de trouver une majorité sur des sujets majeurs, y compris sur les choix financiers à faire en conséquence. Comme pour dire qu'au regard des grands enjeux auxquels le pays doit faire face, un vote du projet de loi de finances de l'Etat devrait être un objectif envisageable. Plusieurs membres de l'ex-socle commun ont d'ailleurs enjoint les députés à voter, à terme, le budget de la défense. Une méthode qui a été fustigée ce mercredi par Marine Le Pen. La présidente des députés du Rassemblement national a accusé Sébastien Lecornu "d'instrumentaliser le budget de la défense pour faire passer [sa] loi de finances" qu'elle a qualifiée de "loi de punition sociale et fiscale". "Nous ne sommes pas dupes", a-t-elle déclaré. "Ce débat est une manière déguisée d'imposer à l'Assemblée une pression afin qu'elle vote le budget du gouvernement", a lui aussi regretté le président de la commission des finances, Eric Coquerel (La France insoumise). 3 - La promotion d'une préférence européenne Le gouvernement a également défendu sa vision d'une défense européenne, la ministre des Armées, Catherine Vautrin, évoquant notamment "le renforcement du pilier européen de l'Otan". Sébastien Lecornu a, quant à lui, fait la promotion de la "préférence européenne" : "L'argent européen et donc du contribuable français doit servir les intérêts européens et donc les industries européennes" d'armement, a expliqué le Premier ministre.  Maxime Michelet (Union des droites pour la République) s'est opposée à la création d'une armée européenne : "L'armée française serait réduite au rôle de contingent sans doute sous commandement américain ou allemand", a-t-il estimé. "Personne ne mourra jamais pour la défense des directives de Bruxelles", a ajouté le député du groupe d'Eric Ciotti. Marine Le Pen a également dénoncé la "dérive" que constitue selon elle "l'accélération de la fédéralisation de notre système de défense". 4 - Insoumis et communistes défendent l'idée de paix Les députés insoumis et communistes ont pour leur part voté contre la déclaration du Premier ministre. Dans une intervention sans concession, Edouard Bénard (Gauche démocrate et républicaine) a mis en garde ses collègues, dénonçant une "cacophonie belliciste" : "Nous n'accepterons pas la guerre comme horizon." Le député communiste a fustigé les "libéraux", qui "entendent imposer par la militarisation" ce qu'ils "n'ont pu obtenir des luttes sociales".  "Vous entraînez notre pays vers la guerre, comme des somnambules prisonniers de leurs songes, inconscients du chemin qu'ils empruntent", a fustigé Bastien Lachaud (La France insoumise). Et d'affirmer à la tribune de l'Assemblée nationale que "si l'on veut la paix, on prépare la paix, par tous les moyens possibles". Anna Pic (Socialistes), qui a voté en faveur de la déclaration du Premier ministre, a cependant souligné que la hausse des crédits militaires ne devrait pas "être utilisée comme justification au démantèlement de nos services publics". 5 - Le bilan d'Emmanuel Macron valorisé Les soutiens du président de la République ont profité de ce débat pour mettre en valeur son bilan en matière de budget de la défense : "Depuis 2017, le budget du ministère des armées est passé de 32,07 milliards d'euros pour atteindre 57,1 milliards l'année prochaine si les crédits du projet de loi de finances sont adoptés", a expliqué le Premier ministre Sébastien Lecornu. "C'est d'ailleurs l'une des rares politiques que l'on peut mettre à l'actif du président de la République", a quant à elle estimé Marine Le Pen. Bastien Lachaud (LFI) n'a pas été aussi positif : "Le budget de la défense est en surchauffe, vos propositions étaient mal calibrées, sous-budgétisées et reposaient sur des hypothèses intenables". Selon lui, la volonté d'augmenter de 3,5 milliards d'euros supplémentaires le budget de la défense en 2026, soit "deux ans après le vote de la loi de programmation militaire", est "un aveu d'échec". 6 - Un service militaire volontaire vecteur de résilience ? Sébastien Lecornu a aussi évoqué le futur service national militaire volontaire, qui devrait accueillir "3000 jeunes français dès l'été prochain". Ce service devra aussi permettre "un réarmement moral et humain", a estimé le Premier ministre. A ce sujet, Loïc Kervran (Horizons) a considéré que le service national militaire volontaire devra être "un véritable contrat social entre la Nation et la jeunesse". Et d'évoquer un "projet de cohésion nationale".  L'ancienne ministre et secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq (Les Démocrates), a elle aussi mis en avant le "chantier majeur" de la "résilience nationale". Puisqu'"une armée seule ne peut pas tout", la députée souhaite "sensibiliser" et "informer" les Français sur "les risques" et entend mobiliser pour cela "l'école, le monde du travail et les collectivités locales". De son côté, Bastien Lachaud (LFI) a, au contraire, dénoncé le futur service national militaire volontaire qui sera, selon lui, "bâclé et sans moyens" : "Au début du siècle précédent, on appelait cela le bourrage de crâne", a-t-il lancé, fustigeant une "fuite en avant militariste". Lire l'article complet sur LCP.fr

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Budget de la défense : l’Assemblée plébiscite une hausse dans un vote symbolique

Vote symbolique pour une hausse du budget de la défense - AFP Mis en ligne le 10/12/2025 à 20:36 Lecture zen Les députés ont massivement approuvé mercredi 10 décembre 2025 le principe d’une hausse du budget de la défense, dans un vote symbolique à l’instigation du Premier ministre Sébastien Lecornu, sans garantie toutefois que la manoeuvre dégage un chemin pour son budget de l’État.« Nous devons donner aux armées de la France les moyens d’assumer son rôle de grande puissance, de garantir notre sécurité et de défendre nos intérêts partout sur la planète », a lancé le Premier ministre, face aux députés. Pour tenter de dégager une majorité sur le budget de l’État, actuellement au Sénat, M. Lecornu (Renaissance) a proposé d’organiser au Parlement cinq débats thématiques suivis de votes. Celui de mercredi visait à valider le principe de 6,7 milliards d’euros de hausse au budget des armées.Une hausse plébiscitée : 411 députés ont voté pour (camp présidentiel, alliance RN-UDR, PS et indépendants de Liot) et seulement 88 contre (LFI et PCF). « Il nous faut désormais traduire ce large consensus en compromis sur le budget de l’État », a réagi sur X Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée.« Insincère »A contrario, la cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen a accusé M. Lecornu « d’instrumentaliser le budget de la défense pour faire passer » un projet de budget de l’État « de punition sociale et fiscale ». Le RN ne le votera « en aucune façon », a-t-elle insisté. Elle a également dénoncé le fait que la dernière loi de programmation militaire (2024-2030), portée par M. Lecornu alors ministre des Armées, était « insincère » : « les surcoûts liés aux opérations extérieures, comme les dépenses liées à notre soutien à l’Ukraine, n’ont pas été couverts par les ressources additionnelles nécessaires ».Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances, a accusé le gouvernement de « pression » sur le Parlement, car en cas de loi spéciale pour pallier l’absence de budget « cette augmentation des dépenses militaires n’adviendra pas ». Son collègue de groupe Bastien Lachaud a lui critiqué un discours belliciste de l’exécutif : « à force d’asséner que la guerre va advenir (…) on finit par ne rien faire pour l’empêcher », a-t-il insisté, estimant que la France n’avait pas « à craindre une guerre conventionnelle avec la Russie », grâce à sa dissuasion nucléaire. À lire aussi Le budget de la Sécurité sociale est adopté, mais que prévoit le texte ? On fait le point Anna Pic (PS) a, elle, souligné qu’une hausse du budget militaire ne pourrait « être utilisée comme justification au démantèlement de nos services publics », par nécessité d’économies budgétaires.Président de la commission des Affaires européennes, Pieyre-Alexandre Anglade a lui pointé une menace conjointe venant de l’étranger, de Donald Trump et Vladimir Poutine, unis « dans une même volonté de démanteler ou d’affaiblir le projet européen ». Et l’ancien ministre LR aux Anciens combattants Jean-Louis Thiériot, a lui alerté contre une « menace à 360 degrés », entre la Russie, « les désordres en Méditerranée », et « l’incertitude sur la fiabilité » de l’Otan. Par AFP Budget de la défense : l’Assemblée plébiscite une hausse dans un vote symbolique C’est dans un large consensus (411 votes pour et 88 contre) que les députés ont approuvé mercredi 10 décembre 2025 le principe d’une hausse du budget de la défense.

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Sécurité sociale : retraite, congé de naissance... ce que contient le budget voté par les députés

À treize voix près, l'Assemblée nationale a adopté mardi 9 décembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Une victoire sur le fil pour le Premier ministre Sébastien Lecornu : son budget a recueilli 247 voix contre 234, et 93 abstentions. Il a été soutenu par les députés Renaissance, du MoDem, du Parti socialiste et du groupe Liot, face au Rassemblement nationale, à l'UDR et à la France insoumise. Les Républicains, Horizons et les Écologistes se sont, eux, (…) Lire la suite - En bref / Économie , Social

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PLFSS : comment ont voté les députés isérois ?

L’adoption in extremis du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, le 9 décembre dernier, a mis en évidence les clivages politiques. Parmi les dix députés isérois, trois ont voté pour : Camille Galliard-Minier (Renaissance), Marie-Noëlle Battistel (PS) et Jérémie Iordanoff (Les Écologistes). Ce dernier crée la surprise … L’article PLFSS : comment ont voté les députés isérois ? est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.

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Municipales à Strasbourg : Catherine Trautmann bouscule le paysage politique local avec ses 29 % d’intention de vote au premier tour

Le retour de Catherine Trautmann dans la course aux municipales 2026 à Strasbourg est un véritable tremblement de terre localement. À moins de 100 jours du scrutin, la maire sortante de la commune du Bas-Rhin, Jeanne Barseghian (Les Écologistes) accuse 13 points de retard dans les intentions de vote pour ce scrutin.Pour l’heure, les candidatures se multiplient sur fond de clivages idéologiques anciens, à l’instar du PS et la candidature de l’ancienne maire Catherine Trautmann, laissant entrevoir relativement peu de réserves de voix pour l’édile en poste.Selon certains observateurs, le premier tour pourrait même accoucher d’une quadrangulaire. Si Jeanne Barseghian est soutenue par Place publique, Génération. s, Debout !, L’Après et Génération écologie, elle ne rassemble pas toute la gauche.L’avance s’accentue dans les sondagesUn second sondage Ifop relayé par les DNA et commandé par le parti Horizons a été révélé ce mercredi, à moins de 100 jours de l’élection municipale.On y découvre que l’avance au premier tour de Catherine Trautmann (PS) s’accentue (29 %) sur ses concurrents par rapport au sondage réalisé en septembre où sa candidature n’était pas officialisée.En revanche, Jean-Philippe Vetter (LR) perd huit points (16 %) et revient à hauteur de l’écologiste et maire sortante Jeanne Barseghian (16 %). Tandis que Pierre Jakubowicz (Centre) atteint 10 % et revient presque à hauteur des 12 % de Kobryn (LFI) et des 11 % de Joron (RN).L’insécurité et le dossier du Tram au cœur de la campagneL’ancienne maire a pris le pouls de « sa » ville et a enfilé le costume « régalien » comme leitmotiv de campagne. À Strasbourg, quand ce n’est pas l’incontournable marché de Noël qui nourrit la campagne, c’est l’insécurité, terrain favori du RN d’ordinaire.Pour rassurer la population, la candidate défend une « police municipale plus visible » et plus présente. Dans un entretien à Rue 89, publié ce mercredi, elle explique vouloir des antennes de police municipale dans les quartiers, des patrouilles régulières, « des élus qui se rendent sur le terrain avec les agents ». « Il faut créer une dissuasion pacifique », assure-t-elle au magazine en ligne.Parmi les autres dossiers brûlants, celui du Tram nord a particulièrement cristallisé l’opinion locale ces dernières semaines. Ce projet emblématique a essuyé fin 2024 un avis défavorable de la commission d’enquête publique, rappelle le quotidien économique Les Échos. Catherine Trautmann, Jean-Philippe Vetter et Pierre Jakubowicz se sont d’ailleurs unis contre le projet qui tient à cœur à l’édile sortante, Jeanne Barseghian. « Un travail transpartisan sur le tram nord ne détermine pas une alliance électorale », a répondu Catherine Trautmann aux Échos, qui réfute toute alliance avec les candidats à sa droite.Pour mettre en scène sa politique sécuritaire la candidate avait choisi la place d’Austerlitz, symbole de victoire napoléonienne pour celle qui veut réécrire son histoire avec la ville de l’Est de la France.

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Budget de la Sécu adopté : qui sont ces députés qui ont voté à contre-courant de leur groupe ?

Cela s’est finalement joué à 13 voix. Les députés ont adopté de peu ce mardi le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Sans surprise, les groupes Ensemble pour la République (Renaissance) et Démocrates (MoDem) ont voté à l’unanimité pour. À l’inverse, les 123 députés du Rassemblement national et les 71 Insoumis ont rejeté le texte en bloc.L’issue du vote restait pourtant très incertaine. Notamment du fait du refus affiché par Les Républicains et Horizons de soutenir le texte, bien que soutiens du camp gouvernemental. Les chefs des députés de ces partis, Laurent Wauquiez et Paul Christophe, avaient appelé leurs troupes à s’abstenir.Les votes des écologistes étaient également suivis de très près. Le groupe se trouvait d’une part sous la pression des socialistes qui les appelaient à la responsabilité en votant pour, et des Insoumis fermement opposés à la politique de Sébastien Lecornu, d’autre part.La présidente du groupe Écologiste et Social, Cyrielle Chatelain, avait finalement prévenu : « Si j’écoutais mon cœur, si j’écoutais mes tripes, je voterais contre », avant d’annoncer une abstention majoritaire. « Il n’y a pas de grande victoire (…) mais c’est un petit texte dans lequel nous avons évité la casse », a-t-elle défendu. Comme elle, 26 députés écologistes se sont abstenus.« J’ai voté un PLFSS considérablement amélioré »Neuf membres de ce groupe parlementaire ont toutefois voté contre, dont les ex-Insoumis François Ruffin et Clémentine Autain. Et trois se sont exprimés en faveur de la loi : Jérémie Iordanoff, Dominique Voynet et Delphine Batho. Cette dernière expliquait au Parisien, avant le vote, qu’elle soutiendrait le texte. « Ce n’est pas un PLFSS idéal. Mais presque tous les éléments de régression (franchises, gel des retraites, apprentis, etc.) ont été supprimés, et quelques avancées arrachées. Ce n’est pas un compromis parfait, mais c’est le seul possible compte tenu de la composition de l’Assemblée nationale », réagissait la députée écologiste des Deux-Sèvres.Du côté du groupe LR, 28 députés se sont abstenus, dont, sans surprise, Laurent Wauquiez lui-même. Mais 18 élus sur 49 ont choisi d’aller à rebours de la consigne de vote en approuvant le texte.Parmi eux, Corentin Le Fur, député des Côtes-d’Armor, assume dans un message sur X un soutien « de compromis ». « J’ai voté un PLFSS considérablement amélioré par le travail parlementaire et dont notre pays a réellement besoin. Nous avons notamment obtenu le non-gel des pensions de retraite, l’absence de taxation des chèques-vacances et des titres-restaurant, et l’abandon de la hausse des franchises médicales. », écrit le député LR.Neuf voix pour du côté d’HorizonsChez Horizons, le choix collectif était également l’abstention. Le président du groupe, Paul Christophe, a dénoncé « un budget qui ne prépare à rien, n’anticipe rien, et affaiblit même la France », notamment en raison de la suspension de la réforme des retraites, tout en refusant de devenir « les artisans du chaos ».Le président du parti, Édouard Philippe, avait lui aussi averti qu’il ne recommanderait pas à ses troupes de voter pas ce budget en l’état, tout en précisant ce lundi qu’il « ne proposait pas de voter contre ». Neuf députés Horizons se sont finalement détachés de la ligne de leur groupe et ont voté pour, tandis que 25 se sont abstenus. Isabelle Rauch, élue en Moselle, s’est exprimée en faveur du texte. « Je ne vais pas vous dire que c’est un bon budget ou que je l’ai voté avec plaisir. Mais il me semblait important qu’on le fasse maintenant : reporter de trois ou quatre mois aurait abouti à la même conclusion », s’est-elle expliquée auprès d’Ici.Désormais, le Premier ministre va devoir aussi s’atteler au projet de budget de l’État, qui promet d’être plus « difficile » encore à faire adopter que celui de la Sécu, selon lui.

Source LogoLe Parisien
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Adoption du projet de budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée : Qui a voté quoi ?

Par LCP.fr , le Mardi 9 décembre 2025 à 20:00 L'Assemblée nationale a adopté, en nouvelle lecture, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026. Le texte a été voté par 247 voix "pour" et 234 voix "contre", et 93 abstentions. Qui a voté quoi lors de ce vote crucial ?   La stratégie du compromis de Sébastien Lecornu l'a emportée. Le Premier ministre l'avait dit, lors de sa déclaration de politique générale :  "Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez." Dans cet esprit, quelques jours plus tôt, le locataire de Matignon avait annoncé qu'il n'aurait pas recours au 49.3 sur les textes budgétaires. Sur le fond, dès sa déclaration de politique générale, le 14 octobre, Sébastien Lecornu avait en outre concédé la suspension de la réforme des retraites aux socialistes. Adopté à 13 voix près en nouvelle lecture Près de deux mois plus tard, ce mardi 9 décembre, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale a été adopté, en nouvelle lecture, par l'Assemblée nationale. Le texte a été voté par 247 voix "pour", 234 voix "contre", et 93 abstentions. Le PLFSS va maintenant retourner au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale pour une ultime lecture en vue de son adoption définitive. Tweet URL Pour, contre, abstention... Qui a voté quoi ?  Groupes de l'ex-socle commun :  > Ensemble pour la République : 91 "pour" (sur 91 députés) ; > Les Démocrates : 36 "pour" (sur 36 députés) ;   > Horizons : 9 "pour", 25 abstentions (sur 34 députés) ;   > Droite républicaine : 18 "pour", 3 "contre", 28 abstentions (sur 49 députés) . Groupes d'opposition : > Rassemblement national : 123 "contre" (sur 123 députés) ;   > La France insoumise : 71 "contre" (sur 71 députés) ;   > Socialistes : 63 "pour", 6 abstentions (sur 69 députés) ;   > Ecologiste et social : 3 "pour", 9 "contre", 26 abstentions (sur 38 députés) ;   > Gauche démocrate et républicaine : 1 "pour", 10 "contre", 5 abstentions (sur 17 députés) ;   > Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires : 20 "pour", 2 abstentions (sur 22 députés) ;   > Union des droites pour la République : 16 "contre" (sur 16 députés). Non inscrits :  >>> 6 "pour", 2 "contre", 1 abstention (sur 9 députés).  Lire l'article complet sur LCP.fr

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Le vote sur le budget de la Sécurité sociale achève de redessiner les frontières politiques

C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses dit un proverbe fréquemment cité par les politiques. Sauf accident, l’Assemblée nationale devrait confirmer mardi prochain son vote sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le texte a été adopté par 247 voix contre 234. Soit 13 voix d’écart. Il aurait donc suffi que 7 voix se déplacent et le [lire la suite de l'article] Cet article Le vote sur le budget de la Sécurité sociale achève de redessiner les frontières politiques est apparu en premier sur Pure politique.

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Municipales 2026. Nouveau sondage : Trautmann encore plus haut, Vetter et Barseghian baissent, Jakubowicz revient

Un deuxième sondage commandé par le parti Horizons vient de sortir, à moins de 100 jours des municipales. On y découvre que l’avance au premier tour de Catherine Trautmann (PS) s’accentue (29 %). En revanche, Jean-Philippe Vetter (LR) perd huit points (16 %) et revient à hauteur de l’écologiste Jeanne Barseghian (16 %). Tandis que Pierre Jakubowicz atteint 10 % et revient presque à hauteur des 12 % de Kobryn (LFI) et des 11 % de Joron (RN).

Source LogoDNA - Les Dernières Nouvelles d'Alsace
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« Nous sommes le réceptacle de la frustration des gens » : les politiques de plus en plus pris pour cibles ?

Enfarinages, tags et insultes. Le débat démocratique devient-il de plus en plus violent, comme l’affirme Jordan Bardella ? Samedi 29 novembre, le président du Rassemblement national a été visé par un jet d’œuf, lors d’une séance de dédicaces. Mardi, Christelle Morançais, présidente (Horizons) des Pays de la Loire, a, elle, porté plainte pour des intimidations. Et jeudi, Jean-Michel Aulas, candidat (LR) à la mairie de Lyon, a été la cible d’un tag sur les murs de la ville.Au même moment, dans une Assemblée nationale fragmentée, un huissier s’est interposé entre les députés Éric Coquerel (LFI) et Laurent Baumel (PS) pour éviter des débordements.

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