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Rassemblement National

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Actualités et tendances concernant le Rassemblement National, son rôle et son influence dans la politique française.
Municipales 2026 : la fédération RN en crise de nerfs contre Claire Marais-Beuil, « elle va se vautrer et tant mieux »

Claire Marais-Beuil est contestée en interne. Elle affirme qu’elle choisira le mandat de maire à celui de députée si elle est élue. Mis en ligne le 21/12/2025 à 15:10 Lecture zen « Ce n’est pas la personne qu’il fallait mettre ». La fédération du Rassemblement national aussi a ses frondeurs ! Cinq bénévoles du bureau directeur (Philippe Falaise, Nanou Nenette Anzel, Isabelle Lescalle, Sébastien Michel et Michel Streiff) ont en effet démissionné comme l’ont révélé nos confrères de Oise Hebdo, pour protester contre le choix, par la commission nationale d’investiture, de Claire Marais-Beuil, comme candidate aux élections municipales 2026 à la mairie de Beauvais. « Il y avait deux autres candidats, dont un qui n’a pas été entendu », confirme de son côté agacée Isabelle Lescalle, également démissionnaire, et pourtant assistante parlementaire de Philippe Ballard, figure de premier plan du Rassemblement national, député de la deuxième circonscription de l’Oise.L’ombre de Sébastien ChenuSi Isabelle Lescalle, « rémunérée » par Philippe Ballard insiste-t-elle, préfère rester sur la « réserve », d’autres démissionnaires comme Philippe Falaise se lâchent. À ses yeux, le parti est « un parti comme les autres dans l’Oise » où règnerait le « copinage. Claire Marais-Beuil est très proche de Sébastien Chenu, qui pèse énormément au sein du Rassemblement national. Et elle lui doit son investiture alors que franchement au sein du parti, elle est très discutée. Claire Marais-Beuil va se vautrer et tant mieux ». Nous avons tenté de joindre Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, il n’avait pas répondu à nos sollicitations à l’heure où nous écrivions ces lignes. Pas plus qu’Alexandre Sabatou, délégué départemental du parti.Claire Marais-Beuil, députée de la première circonscription de l’Oise, de son côté, affiche une certaine sérénité : « Pour la plupart ce sont des anciens, et tant mieux s’ils partent. Ça va faire du bien ». S’agissant des deux autres candidats, « l’un n’habitait pas Beauvais et le deuxième n’a pas déposé de dossier à la CNI. Certains n’ont jamais fait de politique et veulent déjà arriver tout en haut, c’est comme ça. Quant au trésorier, il m’en veut car j’avais émis des réserves le concernant ». Philippe Falaise, ex-gérant du Mymos, une discothèque à Bresles, avait été condamné en 2005 à dix mois de prison dont six avec sursis dans une affaire de trafic de voitures volées. Par Matthieu Herault Municipales 2026 : la fédération RN en crise de nerfs contre Claire Marais-Beuil, « elle va se vautrer et tant mieux » Le choix de Claire Marais-Beuil comme candidate RN pour les municipales à Beauvais a provoqué la démission de cinq membres du bureau qui dénoncent le « copinage » d’un parti « malheureusement comme les autres dans l’Oise ».

Source LogoParis Normandie
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Compiègne. Christian Jasko, candidat RN, a réuni ses troupes avant Noël

«Avant la trêve des confiseurs, j’ai eu le plaisir de rassembler mon équipe première, constituée d’une trentaine de Compiégnoises et Compiégnois. Ils représentent notre groupe de travail désireux de participer activement aux priorités de notre projet Rassemblement pour Compiègne.» Vendredi 19 décembre à 19h, Christian Jasko, tête de liste du Rassemblement national à Compiègne, a […] L’article Compiègne. Christian Jasko, candidat RN, a réuni ses troupes avant Noël est apparu en premier sur Oise Hebdo.

Source LogoOise Hebdo
BFMTVBFMTV
"J'ai découvert Jean-Luc Mélenchon en 2003": Éric Coquerel, député (LFI), raconte sa rencontre le fondateur de la France insoumise
Sud OuestSud Ouest
Présidentielle 2027 : Mélenchon est le « meilleur allié » du RN pour 2027, estime Moscovici
BFMTVBFMTV
Pierre Moscovici estime que Jean-Luc Mélenchon est le "meilleur allié" du Rassemblement national pour 2027
Ouest FranceOuest France
Présidentielle 2027. Jean-Luc Mélenchon est « le meilleur allié du RN », estime Pierre Moscovici
Le FigaroLe Figaro
Consultations, conseil des ministres... Face à l’urgence budgétaire, les préparatifs de la «loi spéciale» s’accélèrent
La TribuneLa Tribune
Budget : le Parlement s’organise pour éviter un « shutdown » à la française
France 24France 24
Budget : le gouvernement planche sur une "loi spéciale" en urgence pour éviter un "shutdown"
l'Opinionl'Opinion
Loi spéciale : un ersatz de budget qui ne peut être que temporaire
20 Minutes20 Minutes
« Il joue au procureur… » Qui est Charles Alloncle, rapporteur UDR de la commission d’enquête sur l’audiovisuel public ?
Le Journal du DimancheLe Journal du Dimanche
Audiovisuel public : Charles Alloncle ouvre la seconde phase de la commission d’enquête
Le HuffPostLe HuffPost
On vous présente Charles Alloncle, le missionné qui mine la commission d’enquête sur l’audiovisuel public
Le Journal du DimancheLe Journal du Dimanche
Audiovisuel public : quand Patrick Cohen approuvait l'enregistrement des «gens à leur insu»
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« Grand remplacement », drag show... le candidat RN aux municipales à Belfort, Quentin Macullo, épinglé pour des tweets

Le 24 octobre, Quentin Macullo fait une annonce aux habitants de la ville de Belfort (Territoire de Belfort) via son compte Facebook. En mars prochain, il se présentera aux élections municipales sous la bannière du Rassemblement national (RN). « Je porterai une vision d’union du camp national, rassemblant tous ceux qui aiment notre ville et veulent lui rendre sa prospérité d’antan », promet-il.Le jeune homme, 23 ans, est une figure locale du parti lepéniste. Il est actuellement assistant parlementaire de Guillaume Bigot, député RN du Territoire de Belfort. Quentin Macullo est également un cadre de la Cocarde, syndicat étudiant d’extrême droite.Après les multiples polémiques de 2024, Jordan Bardella avait promis de chasser les « brebis galeuses » du parti et d’investir à l’avenir des candidats sans casseroles. Quentin Macullo, pourtant, avait déjà été épinglé pour ses prises de position.En décembre 2024, Mediapart avait exhumé des tweets du jeune homme. Dans l’un d’eux, daté de septembre 2022, le candidat aux municipales semble partager la théorie complotiste et raciste du « grand remplacement ». Quentin Macullo comptabilisait ainsi « 72 % de prénoms à consonance étrangère » sur le registre de naissances de sa commune. Ajoutant : « Je n’ai même pas compté Elie et Samuel, d’origine hébraïque. »À Mediapart, il a indiqué avoir depuis supprimé ce « commentaire dépassionné sur une donnée statistique » car il « suscitait des interprétations erronées ». « Il s’est avéré qu’il s’était mal exprimé », a reconnu Guillaume Bigot auprès de nos confrères. Mais le député l’assure : « Il n’y a rien de raciste ou d’antisémite chez mon collaborateur ».« Des fins bassement politiciennes »Quentin Macullo s’est également distingué par des propos à tendance homophobe ou transphobe. Il avait critiqué, par exemple, un drag show organisé par l’université de Franche-Comté, regrettant que l’établissement « se laisse gangrener par ces fous ».À une autre occasion, le collaborateur parlementaire adresse un tacle à l’Uni, un syndicat étudiant à tendance conservatrice. « La drouate (sic) avec les femmes voilées et les transsexuels », se moque-t-il.Sollicité par Mediapart à ce sujet, il dément « toute homophobie ou transphobie » et assure qu’il s’agissait en fait d’une critique du « prosélytisme idéologique ». De nouveau confronté sur ces sujets par France 3 Bourgogne-Franche-Comté, il promet en cas d’élection à la mairie qu’il sera « le maire de tous les Belfortains ».« Je suis certain que les habitants de Belfort ne seront pas dupes et se montreront plus intéressés par mon programme pour leur sécurité, l’état des commerces locaux et l’embellissement de la ville que par un tweet exhumé et détourné à des fins bassement politiciennes », assure-t-il.De Colmar (Haut-Rhin) à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) ou Chambéry (Savoie), le RN a investi d’autres candidats estampillés « brebis galeuses » en vue des prochaines municipales.

Source LogoLe Parisien
l'Opinionl'Opinion
Marine Le Pen prend la défense de Jordan Bardella
TF1 InfoTF1 Info
Le Pen vole au secours de Bardella face à une campagne de dénigrement "d'une violence absolument inouïe"
Le ParisienLe Parisien
« Il se prépare déjà à fond » : Gabriel Attal pose ses jalons pour 2027
Notre TempsNotre Temps
Lancés vers 2027, Bardella et Mélenchon préparent leur lutte finale
L'HumanitéL'Humanité
Le maire RN de Fréjus David Rachline sera jugé en septembre pour favoritisme
TF1 InfoTF1 Info
David Rachline, maire RN de Fréjus, sera jugé en septembre 2026 pour favoritisme
FranceinfoFranceinfo
Erika Kirk, veuve de Charlie Kirk, soutient JD Vance pour la présidentielle de 2028 aux Etats-Unis
FranceinfoFranceinfo
Le maire de Fréjus, David Rachline, sera jugé en septembre 2026 pour favoritisme, annonce le procureur de Draguignan
Le MondeLe Monde
David Rachline, le maire RN de Fréjus, sera jugé en septembre pour favoritisme
BFMTVBFMTV
Le maire RN de Fréjus, David Rachline, sera jugé pour "favoritisme" au mois de septembre
Le Berry RépublicainLe Berry Républicain
A-t-il favorisé un proche sur des marchés publics ? Le maire RN de Fréjus David Rachline renvoyé devant le tribunal
Le Dauphiné LibéréLe Dauphiné Libéré
Justice. Le maire RN de Fréjus David Rachline de nouveau mis en examen, cette fois pour favoritisme
France 24France 24
France : l'armée mobilisée pour vacciner les animaux contre la dermatose
France 24France 24
Mercosur, dermatose : mobilisation d'agriculteurs en France et en Belgique
L'HumanitéL'Humanité
Dermatose, Mercorsur, FNSEA… Deux agriculteurs témoignent | ÇA IRA !
La CroixLa Croix
DIRECT. Dermatose bovine : la mobilisation continue, des milliers d’agriculteurs à Bruxelles
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Municipales 2026 : comment le Parti communiste veut défendre son ancrage local face aux assauts de LFI et du RN

Les communistes ont le couteau entre les dents à moins de 100 jours des élections municipales. Soucieux de limiter l’érosion de son ancrage local, fragilisé par de mauvais résultats nationaux et les ambitions de LFI dans les bastions communistes, le PCF jouera gros en mars, à l’image de son dirigeant Fabien Roussel. La direction du parti a ainsi sécurisé des alliances pour conserver ses bastions.Derrière Les Républicains et le Parti socialiste, le Parti communiste est la troisième formation politique qui compte le plus d’élus locaux en France. Dont environ 600 maires, en incluant les édiles apparentés au parti.Pour 2026, le PCF a réussi à nouer des accords avec ses partenaires socialistes et écologistes. « Nous aurons un millier de têtes de liste PCF ou apparentés sur les villes de plus de 1 000 habitants. Et entre 1 000 et 2 000 en tout avec les villages », indique le vice-président de la région Occitanie Pierre Lacaze, chargé des élections au PCF.Fabien Roussel, pressenti pour une candidature dans sa villeParmi eux le plus connu des communistes : Fabien Roussel, patron du parti, maire sortant à Saint-Amand-les-Eaux (Nord) et pressenti pour être candidat, lui qui a été élu par le conseil municipal en début d’année à la faveur de la démission du maire sortant.Défait par un candidat RN en 2024 aux législatives, ce défenseur des classes populaires périurbaines et rurales mise gros : en cas de défaite, il serait fragilisé dans l’optique de 2027. « S’il perd, ça sera compliqué pour la présidentielle (…) N’importe quel politique qui perd son ancrage local, ça questionne sur sa possibilité de rassembler », reconnaît un cadre du parti.La menace LFI en région parisienne« Il va y avoir en France un face-à-face PCF/RN notamment dans le Nord, l’Est et les Bouches-du-Rhône. À Sète et à Nîmes particulièrement, ça peut être nous ou le RN », ajoute Pierre Lacaze. Il met également en garde contre « la menace LFI » et « la stratégie de division » des Insoumis.Car les communistes se sentent menacés dans leurs fiefs de l’ancienne « ceinture rouge », les villes populaires de banlieue parisienne qui ont longtemps voté PCF et où LFI réalise maintenant de très bons scores.La France insoumise présentera en effet des listes dans quatre des cinq plus grandes villes dirigées par les communistes ou apparentés (Montreuil, Nanterre, Vitry-sur-Seine, Vénissieux et Ivry-sur-Seine), toutes en banlieue parisienne ou lyonnaise.« Il n’y a pas de politique systématique de LFI à l’encontre du PCF »« Il n’y a pas de politique systématique de LFI à l’encontre du PCF, ni de personne », se défend le coordinateur du mouvement insoumis, Manuel Bompard. « Il y a des endroits où on soutient des listes communistes sortantes. Tout dépend des enjeux et des bilans locaux, toutes les municipalités ne font pas la même chose. »Sur quelle base se font les alliances ? À Ivry-sur-Seine, le maire Philippe Bouyssou, critique de la direction du parti, ne devrait ainsi pas avoir de candidat insoumis face à lui. Mais il n’y a là rien de personnel, promet-on chez les Insoumis. « Les maires communistes alignés sur Roussel mettent en place des politiques qu’on ne partage pas toujours », explique Manuel Bompard.En Seine-Saint-Denis, département très ancré à gauche, communistes et Insoumis ont noué un accord pour se soutenir dans certaines villes, notamment Saint-Denis, où le PCF sera derrière LFI. Pas suffisant cependant pour la direction du parti, alors que Fabien Roussel a fait depuis plusieurs années de l’affirmation de la marque communiste son cheval de bataille.Accord « insultant » dans le 93« Je ne vois pas comment on peut justifier un accord aussi favorable pour LFI dans le 93. C’est insultant », regrette Léon Deffontaines, porte-parole du PCF et candidat à Amiens (Somme), promettant que cet accord sera remis en question lors du conseil national du parti en janvier.Le département voisin du Val-de-Marne aura également une importance particulière pour les communistes. Lors des élections départementales de 2021, ils en ont en effet perdu la direction alors que le Val-de-Marne était le dernier département sous leur contrôle. Une défaite notamment liée aux municipales de 2020, quand les communistes y avaient perdu quatre villes, dont le fief de leur figure historique Georges Marchais, Champigny.Mais là encore, il faudra faire avec la présence insoumise : 32,7 % pour Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle 2022, contre 2,5 % pour Fabien Roussel dans ce département. « Sans nous, le PCF ne gagne pas le Val-de-Marne aux prochaines départementales. Il faut qu’ils le comprennent », avertit Louis Boyard, député LFI du département.

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Soupçons d’emploi fictif : prison avec sursis et inéligibilité requises contre le maire d’Orange et une députée RN du Vaucluse

Le parquet de Marseille a requis 18 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité ce jeudi à l’encontre de la députée RN du Vaucluse Marie-France Lorho, ainsi que 24 mois avec sursis, 15 000 euros d’amende et également cinq ans d’inéligibilité contre son ancien collaborateur parlementaire et maire d’Orange (Vaucluse), Yann Bompard.Le ministère public a également demandé l’exécution provisoire des peines d’inéligibilité pour les deux élus « pour les écarter dès maintenant de la vie publique ». Cette inéligibilité ne s’appliquerait qu’à l’issue des mandats en cours, mais pourrait les empêcher de se représenter.

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Municipales : « Nous voulons ouvrir une nouvelle page pour Paris », promet Emmanuel Grégoire, candidat de la gauche

Après un dernier vote de validation des familles politiques ce mercredi soir, Emmanuel Grégoire (PS) se retrouve à la tête d’une liste de gauche inédite au premier tour de l’élection municipale à Paris (15 et 22 mars 2026).L’ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo a reçu le soutien des écologistes et communistes pour ce qui pourrait être un duel haletant face à la candidate de droite, Rachida Dati. Et toujours sans LFI.

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Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : Charles Alloncle, le député UDR qui voudrait crever l’écran

À 32 ans, Charles Alloncle est en train de se faire une petite notoriété sur le dos de l’audiovisuel public, dont il est accusé de vouloir la peau. Le député ciottiste (allié du RN) de l’Hérault est sous les projecteurs depuis le lancement, fin novembre, de la commission d’enquête sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public. Une mission lancée à l’initiative d’Éric Ciotti et de son parti l’UDR, dont le jeune élu est le rapporteur.Mercredi 17 décembre, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, lui a adressé un courrier en forme de rappel à l’ordre. « La commission dont vous êtes le rapporteur a d’ores et déjà donné lieu à des incidents d’une fréquence et d’une ampleur inédite : (…) rappels à l’ordre répétés du président, interruption de séance, échanges d’invectives (…) », liste-t-elle, lui demandant par ailleurs de « faire preuve de retenue sur [ses] prises de position et [ses] expressions publiques » liées aux travaux de la commission.

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« Pas question de céder » Hunter et Matthew : la France assure qu’elle n’abandonnera pas au Vanuatu ses deux îlots du Pacifique

Perdus dans le Pacifique sud, deux cailloux volcaniques inhabités cristallisent les tensions entre la France et le Vanuatu. Un différend territorial ancien, qui ne cesse d’empoisonner les relations entre ces pays. À l’automne dernier, des discussions se sont engagées pour évoquer la question des îlots Matthew et Hunter, ces terres isolées et escarpées situées à quelques centaines de kilomètres à l’est de la Nouvelle-Calédonie.Une délégation du Quai d’Orsay s’est rendue dans la capitale Port-Vila, les 20 et 21 novembre derniers. De nouvelles discussions vont avoir lieu au cours du premier trimestre, cette fois à Paris. Il n’en fallait pas plus pour déclencher une polémique, sur fond d’accusation de cession de territoires. « La France envisage-t-elle réellement de renoncer à sa souveraineté sur Matthew et Hunter dans le cadre des discussions en cours avec le Vanuatu ? » s’est inquiété le sénateur Christophe-André Frassa (LR) dans une lettre ouverte le 11 novembre dernier.À l’extrême droite, même crainte d’une cession de ces terres au Vanuatu, pays formé de 80 îles qui s’étendent sur 1 300 km : « La souveraineté nationale ne se négocie pas ni ne s’abandonne. Les Français n’attendent pas du pouvoir macroniste qu’il dépèce dans leur dos nos territoires d’Outre-mer », écrit Marine Le Pen sur X, le 15 décembre. Jordan Bardella évoque, lui, « une menace inadmissible contre l’intégrité territoriale de la France et sa zone économique exclusive d’une valeur inestimable », quand l’eurodéputée Marion Maréchal pointe une « faute stratégique majeure pour la France ».Soutien du FLNKS« Il n’a jamais été question de céder ces îlots », tranche une source diplomatique. Le différend a été abordé en 2023 par Emmanuel Macron, quand il s’est rendu au Vanuatu. Le président s’était engagé à « identifier une solution rapide et pragmatique » et un « dialogue ouvert ». Le dossier est sensible politiquement car le FLNKS, mouvement indépendantiste kanak en Nouvelle-Calédonie, a notamment signé en 2009 un accord avec Port-Vila qui reconnaît implicitement le rattachement de ces deux îles en raison de « droits coutumiers immémoriaux ».« Aucune renonciation à notre souveraineté n’a été évoquée » lors du déplacement du chef de l’État, rappelle le Quai d’Orsay. La France appuie une solution de codéveloppement sur la pêche et la recherche scientifique. L’enjeu est considérable, bien que ces terres soient inhabitées : posséder Matthew et Hunter permet à la Nouvelle-Calédonie, et donc à la France, d’avoir une zone économique exclusive (ZEE) importante.Avec cette législation adoptée lors de la convention de Montego Bay en 1982, la France, deuxième puissance maritime au monde, bénéficie autour des deux îles de 350 000 km² de territoire marin, potentiellement riches en ressources halieutiques et minérales. C’est aussi une zone traversée par des câbles sous-marins de communication.« La France a pour principe de ne rien rendre »Les deux îlots ont été découverts par les Occidentaux à la fin du XVIIe siècle, mais longtemps boudés en raison de leurs caractéristiques - petits (0,7 et 1 km²), difficiles d’accès, sans ressources exploitables. La France y mène des missions militaires et scientifiques régulières depuis les années 1950. Une station météo automatique est ainsi installée en 1979 sur l’île Matthew. En 2015, du personnel avait notamment été héliporté via la frégate « Vendémiaire ». En 1965, le Royaume-Uni déclare officiellement qu’il reconnaît que ces îles font partie de la Nouvelle-Calédonie.Derrière la revendication du Vanuatu, faut-il voir aussi l’ombre de la Chine, dont les appétits sont importants dans la zone ? « Le Vanuatu, qui serait potentiellement sensible à Pékin, pourrait éventuellement offrir des concessions de pêche à la flotte chinoise », indique Paul Tourret, directeur de l’Institut Supérieur d’Économie Maritime (ISEMAR). « De plus en plus présente dans la zone, comme en Nouvelle-Calédonie ou en Polynésie, la Chine réfléchit à des points d’ancrage », complète un spécialiste du sujet qui souhaite garder l’anonymat.Surtout, une cession de ces îlots pourrait ouvrir la porte à d’autres demandes, estime Paul Tourret : « La France a pour principe de ne rien rendre. Cela créerait un précédent et pourrait encourager d’autres revendications, comme les Comores sur Mayotte ou encore Madagascar sur les îles stratégiques de Tromelin et Éparses ».

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La CroixLa Croix
Droite et extrême droite, entre divergences et convergences programmatiques
EuronewsEuronews
L’info du jour | 17 décembre 2025 - Mi-journée
EuronewsEuronews
L’info du jour | 17 décembre 2025 - Matin
Économie MatinÉconomie Matin
Croissance en baisse en Zone euro en 2026 selon KPMG
L'HumanitéL'Humanité
« Filière d’immigration clandestine » : Marine Le Pen définitivement condamnée pour diffamation envers la Cimade
La CroixLa Croix
Marine Le Pen condamnée pour diffamation envers la Cimade, une association d’aide aux migrants
Midi LibreMidi Libre
Marine Le Pen condamnée pour avoir assimilé l’action des associations humanitaires à celle de "passeurs"
Actu.frActu.fr
Marine Le Pen condamnée pour avoir accusé les associations d’aide aux migrants d’être "complices des passeurs"
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Municipales 2026 à Évreux : Jean Messiha dément toute rumeur de départ et sera bien le candidat Reconquête

En février dernier, Jean Messiha avait annoncé sa candidature pour la mairie d’Évreux (Eure) en 2026. Et ce lundi, il a tenu à faire taire les rumeurs qui le disaient sur le départ vers Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).« Cela n’a aucun sens. J’ai annoncé que j’habitais à Évreux, je suis devenu Ébroïcien il y a près d’un an maintenant. Ma candidature à Évreux est toujours d’actualité », déclare le candidat Reconquête auprès de Paris Normandie.Selon lui, il y a sans doute « une confusion avec les élections législatives ». « J’avais été candidat dans la sixième circonscription des Hauts-de-Seine, qui incluait une partie de Neuilly. Mais tout cela est bien loin désormais », ajoute-t-il.« Make Évreux great again »Celui qui détourne sur X le mythique slogan de Donald Trump en « MAKE ÉVREUX GREAT AGAIN », rêve de faire de cette commune, une ville « sûre, propre, prospère ». Auprès de nos confrères, il détaille quelques axes de son programme, dans lequel il souhaite notamment renforcer la police municipale, développer la vidéosurveillance et « l’assainissement des finances publiques locales ».« Il faudra passer en revue toutes les dépenses dès l’élection et supprimer celles qui sont inutiles. J’ai par exemple identifié près de 4 millions d’euros de subventions aux associations », indique-t-il.Sur ces subventions, il dit être favorable « au maintien des grandes manifestations festives qui donnent de la vie à la ville, surtout dans une période morose », mais il dénonce « des projets dont les budgets dérivent sans contrôle » et annonce qu’il faudra « faire des choix ». Il ne sait pas s’il aura une permanence, mais il promet qu’à partir de début janvier, sa campagne « va réellement démarrer » avec notamment des réunions publiques.Le candidat Reconquête affrontera notamment le maire sortant (DVD) Guy Lefrand, l’ancien maire Michel Champredon, Eugénie Petitjean (RN) et Nathalie Chartier (LFI).

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À Toulouse, le RN investit Julien Leonardelli pour les municipales 2026

« Alors que le quotidien des Toulousains se dégrade, la gauche radicale menace de revenir aux affaires, portée par les renoncements du maire sortant. J’ai choisi de m’engager dans la bataille municipale pour défendre le bon sens toulousain ! » C’est avec ce message, accompagné d’une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, que Julien Leonardelli a annoncé sa candidature aux municipales 2026 à Toulouse sous les couleurs de Rassemblement national (RN), avec ce qui ressemble à un slogan de campagne : « Le bon sens toulousain, c’est vous ! »Conseiller régional depuis 2016, ancien conseiller municipal de Fronton, commune au nord de Toulouse, et député européen depuis 2024, cet Ariégeois de 38 ans n’est pas un inconnu de la politique locale. Engagé au Front national (ancien nom du RN) depuis 2005, ce n’est pas une surprise de voir Julien Leonardelli se lancer dans la bataille des municipales pour le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen. Avec comme mission de faire un meilleur score que les 4,31 % obtenus au premier tour par Quentin Lamotte, candidat en 2020.Placer ses premiers conseillers municipauxPas facile dans une ville comme Toulouse, qui semble résister davantage que d’autres communes de la région à la percée du Rassemblement national. Si Marine Le Pen a vu son score au second tour de la présidentielle passer de 17,02 % en 2017 à 22,52 % en 2022 et que la candidate du parti sur la première circonscription de Haute-Garonne a obtenu environ 18 % aux dernières législatives, il semble peut probable de voir la Ville rose tomber dans l’escarcelle du RN. Mais sans doute que l’objectif est de placer ses premiers conseillers municipaux au Capitole.Pour cela, Julien Leonardelli appelle à « ouvrir un autre chemin, qui refuse de livrer Toulouse aux extrêmes, comme aux hésitations permanentes du centre », occultant le fait que le RN est lui-même classé comme un parti d’extrême droite. Voulant « rassembler toutes les forces du bon sens toulousain », il veut « pour offrir une force populaire, solide, enracinée, qui assume, qui tranche, qui protège ».S’il n’épargne pas le maire sortant Jean-Luc Moudenc, affaibli selon lui par son alliance avec les macronistes, le candidat du RN tape aussi sur la gauche radicale et les écologistes qui « culpabilisent » et « attaquent » l’industrie aéronautique et spatiale, qui est à ses yeux « l’âme économique et la fierté » du territoire.Contacté, Julien Leonardelli n’a pour l’instant pas répondu à nos sollicitations.

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Chant antisémite lors d’un festival en 2023 : Aurore Bergé annonce faire « un signalement au procureur de la République »

Une vidéo qui choque. Ce samedi 13 décembre, Mediapart diffusait les images captées en 2023 lors du festival annuel d’Égalité et réconciliation, le mouvement d’extrême droite fondé par le militant raciste multicondamné Alain Soral, sur lesquelles on voit un homme chanter une chanson antisémite et négationniste. L’homme chante sur l’air de la chanson d’Eddy Mitchell Couleur menthe à l’eau, aux côtés de Jérôme Bourbon, directeur de publication du journal d’extrême droite Rivarol, ouvertement antisémite.Guitare à la main, l’individu évoque une « grand-mère de Birkenau, un peu mytho », « habillée d’un pyjama rayé, avec son faux numéro tatoué sur la peau » et qui dit « qu’ils faisaient des savons par milliers à base de ses colocs ».« Le caractère antisémite ne fait aucun doute »Sur France info ce lundi 15 décembre, Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, annonce qu’elle va faire « un signalement au procureur de la République ».« On va faire un signalement parce qu’on n’acceptera jamais la banalisation de l’antisémitisme, d’où qu’il vienne, que soit d’extrême gauche ou d’extrême droite (…) Il faut agir. Il faut que le procureur de la République puisse statuer et j’espère puisse évidemment condamner, parce que là, le caractère antisémite ne fait aucun doute », a-t-elle dit.De nombreux responsables politiques ont dénoncé les images publiées par Mediapart. « À vomir », a commenté le patron du PS Olivier Faure. « Absolument écœurant. L’extrême droite est la lie de l’humanité », a abondé le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard.Absolument écœurant.L’extrême-droite est la lie de l’humanité. https://t.co/uGaBx2vgUn— Manuel Bompard (@mbompard) December 14, 2025Un proche de Bardella ex-membre du mouvement d’Alain SoralMediapart a publié cette vidéo dans le cadre d’une enquête révélant que l’actuel directeur de cabinet de Jordan Bardella, François Paradol, a été membre d’Égalité et Réconciliation.Contacté par Mediapart, François Paradol évoque un engagement datant de « près de quinze ans » à une époque où Égalité & Réconciliation « appelait à rejoindre le Front national et à soutenir Marine Le Pen ». Il assure ne plus avoir « aucun contact » depuis le début des années 2010 avec E&R.Interrogée sur cette information, Aurore Bergé estime que le Rassemblement national « ne sera jamais un refuge » pour les Français de confession juive. « Encore aujourd’hui, dans les rangs du RN, il y a ceux qui continuent à professer cette haine et qui en font leur beurre », dénonce-t-elle.

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« Rien de commun avec le RN » : Valérie Pécresse lance un appel à l’unité de la droite pour 2027

Au lendemain de sa tribune dans La Tribune Dimanche où elle mettait en garde contre toute alliance de la droite avec le Rassemblement national, Valérie Pécresse a haussé le ton ce lundi matin. Invitée de la matinale de France Inter, la présidente LR de la région Île-de-France lance un appel à l’unité de la droite républicaine en vue de la présidentielle de 2027, avec une échéance précise : dès le printemps, un candidat unique doit émerger.« Je considère qu’il n’y a rien de commun entre les héritiers du gaullisme et ceux du lepénisme. C’est pour ça que j’ai lancé un appel à un sursaut hier », a rappelé la candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2022, où elle avait recueilli moins de 5 % des voix.Pour Valérie Pécresse, le diagnostic est sans appel : « Il y a deux forces extrémistes dans le pays : LFI et RN. Et face à ces deux forces qui veulent prendre le pays en étau », la droite républicaine, les libéraux et les centristes doivent s’unir pour « porter un projet de redressement de la France avec de l’ordre et de la liberté ».« Il est minuit moins le quart »Face à une affiche présidentielle qui s’annonce déjà fragmentée à droite, la présidente de la région martèle l’urgence : « Il est minuit moins le quart. On est à un an et trois mois. Dès le printemps, il faut un seul candidat de la droite et du centre. »Une course contre la montre qu’elle justifie par son vécu : « J’ai une petite expérience des candidatures présidentielles ratées », ironise-t-elle. « J’ai beaucoup appris et je peux dire que si on ne s’y met pas immédiatement, avec un programme pour la France unique et un candidat unique d’une droite républicaine réunifiée qui ne s’éparpille pas façon puzzle, alors les extrêmes nous prendront en tenaille », s’inquiète Valérie Pécresse.« Ni LFI ni RN »Sans détour, cette dernière répond aux récentes déclarations de Nicolas Sarkozy qui, dans son dernier livre, évoque un « rassemblement (de la droite) le plus large possible, sans exclusive et sans anathème ». « Je lui dis qu’il n’y a rien de commun entre nous et le RN », tranche-t-elle. « Les candidats RN, grattez le vernis. Que voit-on dans leurs réseaux sociaux ? On voit de l’antisémitisme, du racisme, une candidate avec une casquette nazie… »La présidente de la région Île-de-France l’assure, elle ne « vise personne » chez sa famille politique dans son propos. Mais, interrogée sur Bruno Retailleau, elle estime qu’il « fait partie de ceux qui font rempart au Front national ». Quant à Laurent Wauquiez, qui a appelé au « tout sauf LFI », elle renvoie les deux partis dos à dos. « Je ne choisis pas entre les extrêmes. La politique de la droite, c’est ni LFI ni RN. C’est dans son ADN », martèle-t-elle.Interrogée sur ses ambitions personnelles, Valérie Pécresse reste prudente : « Ce que je veux, c’est qu’on s’unisse. Mon seul souhait, c’est de servir mon pays. Je ne me résous pas à un scénario qui semble écrit d’avance. » L’intéressée balaie tout « sentiment de revanche » après son échec de 2022. Et estime que si une primaire doit avoir lieu, elle doit ratisser « au sens très large, jusqu’au centre droit ».

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« Des positions que je combats » : Théodora s’insurge après un TikTok de Jordan Bardella avec sa musique

Jordan Bardella avec un chien, un verre de vin, dans un avion de chasse ou aux côtés de Marine Le Pen… Voici le nouveau TikTok du président du Rassemblement national, avec plusieurs millions de vues, le tout sur le hit entraînant « melodrama » de Disiz et Théodora. Mais la « Boss Lady » ne l’a visiblement pas apprécié.Sur Instagram, Théodora a donc envoyé un message samedi « à l’attention de toutes les personnalités qui utilisent (sa) musique ou (son) image pour promouvoir une politique d’extrême droite ».« Je ne peux pas comprendre que vous, qui ne me considérerez jamais comme pleinement française, tiriez profit de mon travail pour défendre des positions que je combats et auxquelles je n’ai jamais voulu être associée », a asséné la chanteuse de « Kongolese sous BBL » ou « Fashion Designa ».Théodora a alors demandé : « Pourquoi associer vos idées à une œuvre créée par une immigrée congolaise ? »Idées « néfastes » et « méprisantes »Ayant collaboré avec Jul ou Juliette Armanet, la chanteuse, née en Suisse et âgée de 22 ans, a continué : « Je ne partagerai jamais vos idées, vos valeurs, ni vos projets politiques néfastes, dangereux et profondément méprisants envers des personnes comme moi. »« N’utilisez pas les mots des artistes si vous n’agissez pas pour les vies qu’ils défendent. Et cela vaut pour toutes les personnalités politiques », a-t-elle conclu.« Théodora remet Bardella à sa place, Bosslady ! » s’est félicitée l’eurodéputée insoumise Manon Aubry sur X.Sur Instagram, la chanteuse rappelle le précédent de Zaho de Sagazan, qui avait demandé à Emmanuel Macron de ne plus utiliser son célèbre morceau « La Symphonie des éclairs » s’il n’agissait pas plus pour les vies palestiniennes à Gaza. Le président lui avait alors répondu, quand Jordan Bardella est depuis resté muet.

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« Ça ne change rien » : comment les LR jugent la montée de l’extrême droite pour les municipales à Paris

C’est un chiffre qui n’attire pas l’œil au premier regard. Mais qui interpelle les élus, de gauche comme de droite, à la seconde lecture. Dans un sondage exclusif Ipsos pour Le Parisien-Aujourd’hui en France, publié ce samedi 13 décembre, les deux candidats de l’extrême droite à Paris, Thierry Mariani (RN-UDR) et Sarah Knafo (Reconquête), obtiendraient 7 % des votes chacun. 14 points à eux deux, c’est plus que les voix accordées à Sophia Chikirou (LFI) à 12 % ou Pierre-Yves Bournazel (Horizons Renaissance) à 13 %. Et même autant que le candidat écologiste, David Belliard.

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« Toujours mieux que des taudis » : Jordan Bardella estime que le retour des maisons closes est « un sujet de sécurité »

L’idée d’un de ses parlementaires a provoqué la colère de certains, mais pour lui elle est essentielle. La réouverture de maisons closes, tenues par les prostituées, « est un sujet de sécurité » pour le président du Rassemblement national Jordan Bardella, qui soutient donc cette proposition avancée en début de semaine par un député de son parti.« Je pense que des lieux clos c’est toujours mieux que des taudis dans le Bois de Boulogne », a déclaré Jordan Bardella dans l’émission « Quelle Époque ! » diffusée sur France 2 dans la nuit de samedi à ce dimanche.Le numéro un du RN a ainsi défendu la proposition du député Jean-Philippe Tanguy, qui plaide pour le retour des maisons closes (fermées en France après la Seconde Guerre mondiale) sous la forme de « coopératives » gérées par les prostituées elles-mêmes.« Une hypocrisie », pour BardellaUne démarche à rebours de la dernière loi sur le sujet, qui a notamment instauré en 2016 la pénalisation des clients, passibles depuis d’amendes voire de prison. « On ne peut pas dire que le bilan ait été extrêmement positif », a souligné Jordan Bardella, dénonçant « une hypocrisie sur le sujet ».« On peut mettre en place des lieux clos qui soient sécurisés, pour éviter que cette activité, qui de toute manière existe quoi qu’on fasse, se déroule dans des conditions insalubres et d’insécurité qui sont extrêmes. C’est un sujet de sécurité pour moi », a-t-il insisté.Interrogé sur la fin de vieLe chef de file de l’extrême droite a également été interrogé sur un autre thème sociétal sensible : la fin de vie, sur laquelle il a redit son opposition à la création d’une aide à mourir et son soutien au développement des soins palliatifs. « J’assume d’avoir sur ce sujet un positionnement qui, d’après les sondages, diverge un peu de l’opinion majoritaire », mais « je pense que le soin palliatif est ce qui permet précisément d’accompagner la fin sans chercher à l’accélérer », a-t-il expliqué.« Une société se grandit à la façon dont elle accompagne les gens qui sont dans la difficulté et non pas à la façon dont elle accélère la fin pour des raisons qui sont bien souvent économiques », a-t-il ajouté, affirmant que « pour des raisons financières on n’a pas voulu développer le soin palliatif dans notre pays ».Les députés ont examiné au printemps en première lecture un texte sur les soins palliatifs et un autre sur « l’aide à mourir », occasion pour le gouvernement de rappeler son engagement en faveur des soins palliatifs, alors que la moitié des malades concernés n’y ont toujours pas accès, constatait la Cour des comptes en 2023. Les deux textes doivent être examinés par le Sénat en janvier.

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« Une présidentielle, ça vous met dans une lumière crue » : Jordan Bardella en quête de présidentialisation

Un peu raide dans son costume bleu nuit, Jordan Bardella pose fièrement aux côtés de Marine Le Pen et de l’ambassadeur américain à Paris, Charles Kushner. La rencontre a eu lieu ce vendredi, le représentant de Donald Trump s’est dit ravi d’échanger sur le programme économique et social du Rassemblement national, et de connaître leur « analyse sur ce qui attend la France ». Une aubaine pour le RN, toujours avide de reconnaissance, et particulièrement pour le président du parti à la flamme, lui en quête de « présidentialisation ». Le jeune homme de 30 ans, que les sondages placent en pole position d’une course élyséenne dans laquelle il est probable qu’il porte les couleurs du RN, sait qu’il doit tenter de contrer tous les procès en jeunisme ou en amateurisme.À mesure que les perspectives de sa candidature augmentent, les attaques sur son manque d’expérience se font plus virulentes. « Il ne connaît rien aux sujets et rien à la vie », l’a par exemple frontalement attaqué Xavier Bertrand le 9 novembre. Il est vrai que le président du RN n’a jamais exercé de fonction exécutive ni de mandat local de sa vie.

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« Son cabinet, c’est un coffre-fort, une banque, il n’y a rien qui filtre » : qui sont les proches de Jordan Bardella ?

Même au RN, la question reste parfois sans véritable réponse assurée parmi les troupes : qui sont les proches de Jordan Bardella, ces hommes et femmes qui ont sa pleine confiance et dont la fidélité lui irait peut-être plus directement encore qu’à Marine Le Pen ? Au sein du groupe des députés RN, ils ne sont qu’une poignée, alors que l’eurodéputé n’a jamais siégé au Palais-Bourbon.Le nom le plus évident est celui du député de la Moselle Alexandre Loubet, un an d’écart à peine avec lui, que Jordan Bardella a choisi pour être son directeur de campagne des européennes et des législatives anticipées de 2024. Ancien étudiant de Sciences-po Paris et ex-responsable des jeunes du parti de Nicolas Dupont-Aignan, il a été associé au lancement du syndicat étudiant souverainiste et identitaire Cocarde étudiante en 2015.

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Marine Le Pen et Jordan Bardella reçus par l’ambassadeur américain à Paris

Marine Le Pen et Jordan Bardella ont été reçus par l’ambassadeur des États-Unis en France, a fait savoir vendredi Charles Kushner, curieux de connaître « leurs vues de ce qui attend la France », après d’autres entretiens récents avec Édouard Philippe et Bruno Retailleau.L’émissaire de Donald Trump à Paris a indiqué sur X avoir « apprécié cette opportunité d’en savoir plus sur le programme économique et social du Rassemblement national » auprès de ses deux leaders, ainsi que de connaître « leurs vues de ce qui attend la France ».Un message accompagné d’une photo où la triple candidate à la présidentielle pose, souriante, entre l’ambassadeur (par ailleurs père du gendre de Donald Trump) et son jeune dauphin, appelé à la remplacer à la prochaine élection présidentielle en cas d’empêchement judiciaire.Un précédent repas entre Jared Kushner et Édouard PhilippeLa veille, Jordan Bardella s’était défendu de toute proximité avec l’administration américaine, lors d’un débat télévisé portant notamment sur la guerre en Ukraine. « Je n’ai aucune admiration pour un dirigeant étranger quelconque », avait ainsi affirmé le président du RN.Quelques minutes auparavant, il s’était toutefois dit « très heureux que dans le camp occidental (il y ait) des leaders courageux comme (l’italienne) Giorgia Meloni ou comme Donald Trump, qui veulent arrêter la guerre et qui sont capables de se mettre autour d’une table pour décréter les conditions de la paix ».Les dirigeants du parti d’extrême droite ne sont pas les premiers responsables politiques reçus à l’ambassade américaine. Jeudi déjà, Charles Kushner avait fait état de sa rencontre avec l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, autre candidat déclaré à l’Élysée, avec qui il a « discuté de ses plans et priorités pour les élections de 2027 ».Mi-novembre, l’ex-ministre de l’Intérieur et patron des Républicains Bruno Retailleau avait également été reçu pour « partager ses points de vue sur l’ambiance actuelle en France ».L’ambassade américaine en France « s’entretient régulièrement avec un vaste éventail de partis politiques et de responsables, et entend continuer à le faire », a fait savoir à l’AFP son porte-parole.

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Municipales 2026 : dans le Loiret, ce candidat RN est aussi juge administratif en droit des étrangers

Une double casquette qui inquiète une partie de la profession. Des avocats et un syndicat dénoncent le maintien à son poste de Tom Collen-Renaux, candidat du Rassemblement national (RN) aux élections municipales à Amilly, dans le Loiret, et magistrat au tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne), rapporte Street Press.Auprès du média indépendant, une avocate et le syndicat Justice administrative collective et indépendante (Jaci) mettent en garde sur un possible conflit d’intérêts, alors que ce juge de 26 ans tranche notamment des affaires relatives au droit des étrangers. Selon le Jaci, l’appartenance de Tom Collen-Renaux au RN peut faire craindre que les justiciables étrangers ne bénéficient pas d’un traitement impartial.D’après Street Press, Tom Collen-Renaux a statué sur une dizaine d’affaires relatives au droit des étrangers en tant que juge unique, depuis sa prise de fonction en juillet 2024, et n’a prononcé que des rejets.Une décision du 18 novembre 2024 que Le Parisien a pu rindique en effet que Tom Collen-Renaux est habilité à exercer la fonction « de juge statuant seul sans conclusions du rapporteur public dans les procédures relatives à l’éloignement des étrangers et (à leurs) conditions matérielles d’accueil ». Les décisions que Tom Collen-Renaux aurait rejetées n’ont en revanche pas pu être consultées.L’intention de porter plainteLégalement, rien n’interdit d’être à la fois magistrat et candidat à une élection municipale. Selon le Conseil d’État, les magistrats administratifs peuvent se présenter à des élections locales, à condition de respecter les règles de déontologie et d’en informer leur hiérarchie. Tom Collen-Renaux affirme à ce titre avoir informé la présidente de son tribunal.Le jeune magistrat assure également auprès de Street Press avoir « toujours été impartial » dans les affaires sur lesquelles il a travaillé et ne pas utiliser son poste pour « appliquer (ses) idées ». Il affirme en outre avoir une très bonne réputation professionnelle, et avoir reçu de « très bonnes évaluations de la part de ses supérieurs » hiérarchiques.Par le passé, ce mélange des genres a cependant déjà posé problème. Récemment, le juge assesseur Thomas Toussaint a été écarté de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), après les révélations du média Les Jours sur son engagement passé au sein du Rassemblement national, avant d’en être exclu pour des propos prorusses sur une boucle WhatsApp.Selon le média d’extrême droite Frontières, Tom Collen-Renaux prévoit de porter plainte pour diffamation contre Street Press, mais aussi contre le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui a relayé l’information sur les réseaux sociaux, et contre le média Pure TV, qui a diffusé des extraits de l’article.

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Municipales 2026 : le RN unit les droites pour « mettre fin à 50 ans de socialisme » à Pontault-Combault

L’union des droites est en marche à Pontault-Combault (Seine-et-Marne). Son objectif : mettre fin « à 50 ans de socialisme », comme indiqué sur les tracts d’Enzo Marano, le candidat en tête de cette association en faveur du Rassemblement national (RN), en vue des élections municipales dans la ville de 38 000 habitants, la quatrième du département en termes de population.Âgé de 25 ans, ce chef de projet dans le domaine de l’aménagement du territoire dans une collectivité des Yvelines s’est promis d’y arriver pour le RN, là où tant d’autres se sont cassé les dents, à commencer par la droite traditionnelle. Les derniers en date sont Stéphane Finance (ex-UDI, ex-LR) et Michel Dumont (RN) en 2020.

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Le RN prépare une proposition de loi pour « rouvrir » des maisons closes « tenues par les prostituées elles-mêmes »

Fermées depuis la loi Marthe Richard en 1946, les maisons closes pourraient-elles rouvrir ? C’est ce que propose le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy, avec quelques conditions.« Je vais proposer la réouverture des maisons closes, mais tenues par les prostituées elles-mêmes, en mode coopératif », a-t-il déclaré auprès de la commission des finances, selon Le Monde. « Je prépare une proposition de loi en ce sens. Une première version est prête, mais doit être améliorée. J’ai le soutien de Marine [Le Pen] pour cette initiative », précise-t-il auprès de nos confrères.« La précarité » des prostituéesAlors que le député raconte avoir été témoin jeune du travail de l’association d’aide aux prostituées du Bus des femmes au bois de Boulogne, il dit avoir vu « la précarité, la souffrance, l’horreur quotidienne que vivaient ces femmes ».En dressant ce constat, Jean-Philippe Tanguy estime que la loi de 2016 a aggravé la situation des prostituées. Il fait référence au texte du PS qui a mis fin au délit de racolage et qui pénalise le client. Dans le détail, les prostituées ne sont plus verbalisées, la sanction change de camp et l’amende de 1 500 euros revient aux clients.En l’adoptant, la France est devenue le cinquième pays européen à pénaliser les clients et à aider les victimes à s’en sortir grâce à un parcours d’accompagnement. Mais le bilan est maigre, seules 409 condamnations ont été prononcées par exemple en 2024, selon les chiffres du ministère de la Justice.Un autre nom que « maison close »Cette loi, selon le député de la Somme, force les prostituées à exercer leur métier dans des conditions dangereuses. « Elles se font tabasser, égorger parfois, et personne n’en parle ! », s’indigne-t-il, qualifiant le système actuel de « summum de l’hypocrisie bourgeoise ».Dans sa proposition de loi, les travailleuses du sexe se retrouveraient « impératrices en leur royaume », comme « une forme de revanche » sur leur marginalité actuelle. « Sans doute faudrait-il trouver un autre nom que maison close, qui n’a pas laissé que de bons souvenirs », note-t-il toutefois.Jean-Philippe Tanguy dit au Monde qu’il sait qu’à l’Assemblée « personne » ne va le soutenir, à part Marine Le Pen. Mais nos confrères rappellent qu’il pourrait compter sur le député LR Philippe Juvin, rapporteur général du budget, qui souhaite donner les moyens de leur indépendance aux prostituées.

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Nouvelle défense pour Marine Le Pen

Plusieurs soutiens de Marine Le Pen l’exhortaient à changer de stratégie. En première instance dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés RN, elle avait usé et abusé des attaques frontales contre une justice qualifiée de politique. Et martelé un argumentaire sur le thème « on avait le droit de faire ce qu’on a fait ».Sans succès. La condamnation, lourde, s’était élevée à quatre ans de prison dont deux ans ferme pour détournement de fonds publics, une grosse amende et une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire, entravant ses chances de concourir pour 2027.

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« Nous sommes le réceptacle de la frustration des gens » : les politiques de plus en plus pris pour cibles ?

Enfarinages, tags et insultes. Le débat démocratique devient-il de plus en plus violent, comme l’affirme Jordan Bardella ? Samedi 29 novembre, le président du Rassemblement national a été visé par un jet d’œuf, lors d’une séance de dédicaces. Mardi, Christelle Morançais, présidente (Horizons) des Pays de la Loire, a, elle, porté plainte pour des intimidations. Et jeudi, Jean-Michel Aulas, candidat (LR) à la mairie de Lyon, a été la cible d’un tag sur les murs de la ville.Au même moment, dans une Assemblée nationale fragmentée, un huissier s’est interposé entre les députés Éric Coquerel (LFI) et Laurent Baumel (PS) pour éviter des débordements.

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Budget de la Sécu : découvrez si votre député a voté le volet « recettes »

Dans un scrutin à suspense, l’Assemblée nationale a adopté de peu ce vendredi la partie « recettes » du projet de budget de la Sécu, un vote crucial qui permet de poursuivre les débats sur la partie dépenses et notamment la « suspension » de la réforme des retraites.La chambre basse a adopté cette partie « recettes » par 166 voix contre 140 avec le soutien des députés Renaissance, MoDem, du Parti socialiste et des indépendants de Liot.L’alliance Rassemblement national-Union des droites pour la République, la France insoumise et les écologistes ont voté contre, quand Les Républicains et Horizons, membres du camp gouvernemental, se sont majoritairement abstenus.Le scrutin a été marqué par une faible affluence pour un vote crucial (239 députés sur 577 n’ont pas participé au scrutin, dont des absents de marque comme Marine Le Pen (RN), Manuel Bompard (LFI), François Hollande (PS) ou encore le LR Michel Barnier).« Logique de compromis »« Vous nous présentez des recettes de Sécurité sociale dans lesquelles il manque des dizaines de milliers d’euros », a justifié le député LFI de la Haute-Garonne Hadrien Clouet, alors que son groupe a intégralement voté contre.« Ce n’est pas un PLFSS, c’est un projet de facturation de vos sauvetages de sièges », a également dénoncé le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy pour son groupe, où les 69 voix présentes ont voté contre.« Le débat parlementaire a porté ses fruits (..) Le débat va pouvoir se poursuivre », a de son côté réagi Bertrand Sorre, député EPR de la Manche. Quand Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, s’est dite « fière que les parlementaires se soient enfin mis dans (la) logique de compromis ».Ce résultat serré est à la fois un avertissement pour le gouvernement (les groupes RN, LFI et UDR fortement opposés peuvent mobiliser beaucoup plus de troupes au prochain vote), mais aussi une forme de succès, même temporaire, après avoir multiplié les gestes d’ouverture en espérant faire passer le texte sans 49.3.

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