
La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a notamment estimé qu’il était « inacceptable que de jeunes enfants puissent porter des signes religieux ostensibles dans les tribunes ». Ces propos ont déclenché la colère des députés insoumis
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La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a notamment estimé qu’il était « inacceptable que de jeunes enfants puissent porter des signes religieux ostensibles dans les tribunes ». Ces propos ont déclenché la colère des députés insoumis


En pleine crise sociale, économique et politique, les Français prennent la parole sur BFMTV. Ils sont commerçants, retraités, chefs d'entreprises, agriculteurs, médecins, fonctionnaires... Ils ont des opinions différentes et attendent de savoir quel sera l'avenir de la France.

La ministre de la Santé et députée Renaissance Stéphanie Rist, dont le suppléant a refusé de siéger à l'Assemblée, est contrainte de repartir en campagne.

SONDAGE EXCLUSIF - Selon une étude Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio, la ministre de la Culture conserverait son avance au premier tour, faisant mieux que son rival philippiste et la gauche sortante.


Par Soizic BONVARLET , le Mardi 4 novembre 2025 à 00:28 L'examen de la partie "recettes" du projet de loi de finances pour 2026 a été interrompu, ce lundi soir à minuit, sans que les députés ne soient parvenus à son terme. Le vote solennel initialement prévu demain n'aura donc pas lieu, et les travaux sur la première partie du budget de l'Etat reprendront après ceux sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, qui débutent le mardi 4 novembre.Stop, puis encore. C'est à un cédez-le-passage que le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 s'est trouvé confronté, ce lundi 3 novembre à minuit. Car si les débats ont été interrompus pour permettre l'examen dans l'hémicycle du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) dès demain, ils reprendront là où ils se sont arrêtés dans une dizaine de jours. Quelques 2 000 amendements restant à examiner, le vote solennel sur le PLF initialement prévu demain, mardi 4 novembre, est donc pour l'instant suspendu. ALD : les députés s'opposent à la fiscalisation des indemnités journalières Lors des ultimes heures d'examen ce lundi soir, les députés ont eu le temps de barrer la route à deux mesures souhaitées par le gouvernement, dans le cadre de la restriction des allègements d'impôts. La première a trait à la fin de la réduction fiscale pour les indemnités journalières perçues par les patients souffrant d'affections de longue durée (ALD), que les députés ont refusé. "[C'est] la quintessence de l'ignominie et de la violence sociale que peut incarner ce budget", a estimé Aurélien Le Coq (La France insoumise) lors de la défense de l'amendement de suppression qui a été adopté. Corentin Le Fur (Droite républicaine) avait pour sa part fustigé une mesure "mesquine et injuste" quand Maud Petit (Les Démocrates) a fait valoir le risque de "double-peine" pour les personnes souffrant d'ALD. Tweet URL De même, la disposition visant à revenir sur la réduction d'impôt sur le revenu pour les familles ayant à charge des enfants scolarisés dans l'enseignement secondaire ou supérieur a largement rassemblé contre elle. "De grâce, ne touchons pas à ce petit reste de la politique familiale que la gauche nous a sacrifiée", a imploré Marie-Christine Dalloz (Droite républicaine), quand Romain Baubry (Rassemblement national) a dénoncé "une politique fiscale qui décourage les familles". Les amendements de suppression issus des groupes Droite républicaine et Rassemblement national ont là aussi été adoptés. Tweet URL "Ce n'est pas la fin de la discussion budgétaire" Quelques minutes avant que la séance ne soit levée, à minuit, le président de la commission des finances Eric Coquerel (La France insoumise) a pris la parole pour rappeler que l'interruption des travaux ne signait "pas la fin de la discussion budgétaire". Alors que la reprise des débats devrait intervenir le 12 novembre, à l'issue du vote solennel sur le PLFSS si celui-ci arrive à son terme –, il restera une dizaine de jours aux députés pour voter la première partie du PLF. L'échéance des 40 jours, dont dispose l'Assemblée en première lecture, arrivera en effet à expiration le 23 novembre à minuit. "On est limite-limite, il faudra accélérer pour permettre de voter la première partie avant les 40 jours", a aussi prévenu le président de la commission des finances, estimant qu'"il serait dommage que la première partie parte au Sénat avant d'être votée ici". Selon l'article 47 de la Constitution, le Parlement dispose de 70 jours pour se prononcer définitivement sur le projet de loi de finances. Lire l'article complet sur LCP.fr

Par Anne-Charlotte Dusseaulx , le Lundi 3 novembre 2025 à 21:15 Ce lundi soir à minuit, au terme du calendrier initialement prévu, les députés ne seront pas parvenus au bout de l'examen de la partie "recettes" du projet de loi de finances pour 2026. Le vote solennel prévu demain sera donc reporté. Les discussions sur la première partie du budget de l'Etat reprendront après l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, qui commencera ce mardi 4 novembre. Une petite pause et puis revient. Ce lundi soir à minuit, les députés interrompront les discussions, débutées il y a huit jours dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, sur la première partie du projet de loi de finances (PLF). Mais pour un temps seulement, puisqu’avec quelque 2 000 amendements restants à examiner et sans recours à l'article 49.3 permettant d'abréger les échanges, le vote solennel initialement prévu demain, mardi 4 novembre, ne pourra pas avoir lieu. Il sera donc reporté à une date ultérieure, lorsque l'examen de la partie "recettes" du budget de l'Etat sera terminé. Quand ? Le texte devrait faire son retour dans l'hémicycle dans une dizaine de jours, après l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). D'après le calendrier actuellement fixé, les discussions sur le budget de la Sécu commenceront en effet demain après-midi et doivent s'achever par un vote solennel programmé le 12 novembre. Une valse à deux temps - résultant d'un calendrier budgétaire contraint et des délais fixés par la Constitution - différemment appréciée dans les couloirs du Palais-Bourbon. Pour le député Harold Huwart (LIOT), cet intercalation "rend encore plus improbable un vote positif sur le PLF", car les discussions sur le PLFSS, et ses "horreurs", vont être "plus dures" que sur le budget. "On va attaquer la face nord", poursuit le même. Pour d'autres, notamment au sein du Parti socialiste, l'arrivée du budget de la Sécurité sociale pourrait cependant permettre de purger, dans les votes en séance, quelques "irritants". Purger "les irritants" du budget de la Sécu "Les premiers items du musée des horreurs [du PLFSS] sont tombés", considère ainsi le député Romain Eskenazi (Socialistes). "On est les cambrioleurs du musée des horreurs", glissait l'un de ses collègues auprès de LCP à la mi-journée. Tout en reconnaissant que le PS n'avait pas encore "suffisamment" obtenu sur la justice fiscale dans le cadre de l'examen du PLF, avec notamment le rejet vendredi de la taxe Zucman et de l'amendement Mercier. Malgré tout, ce lundi, au groupe Socialistes, présidé par Boris Vallaud, on prenait le temps, face aux journalistes, de lister les mesures à mettre au crédit de la bataille budgétaire : la suspension de la réforme des retraites, la réindexation des pensions de retraite et des minima sociaux, la suppression de l'impôt sur les affections de longue durée, le rétablissement de l'abattement de 10% pour les retraités, la suppression des franchises médicales, etc. Ce week-end, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, s'était étonné dans la presse que le PS ne revendique pas davantage ces avancées. La majorité du groupe considère que chaque jour nous permet d'avoir des avancées, pas suffisantes, mais réelles. On verra la copie à la fin. Romain Eskenazi (député PS) Un "point d'étape" a d'ailleurs été fait, ce lundi en début d'après-midi, lors d'une réunion des députés socialistes. "Le gouvernement sait que pour nous, le compte n'y est pas en termes de recettes", a indiqué à la sortie Philippe Brun. Constatant : "On a engrangé des victoires, et des défaites". "On a juste partagé un état des lieux. Mais il n'y avait rien à trancher à ce stade", assure un autre participant sollicité par LCP. Pour l'heure, côté PS, il est urgent d'attendre. "La majorité du groupe considère que chaque jour nous permet d'avoir des avancées, pas suffisantes, mais réelles. On verra la copie à la fin", explique Romain Eskenazi, qui ajoute : "Ce sera une question de jauge." Plus tôt dans la journée sur France Inter, tout en estimant que le compte n'y était pas encore, le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, avait estimé que, si la voie était "étroite" vers une adoption du budget par l'Assemblée nationale, un "chemin" lui semblait encore "possible". Une échéance fixée au 23 novembre A la reprise des débats sur le budget – le 12 novembre, après le vote solennel du PLFSS si celui-ci va jusqu'au bout –, il restera dix jours aux députés pour voter la première partie du PLF en respectant les délais constitutionnels. L'échéance des 40 jours, dont dispose l'Assemblée en première lecture, arrivera en effet à expiration le 23 novembre à minuit. Sauf que le temps nécessaire pour terminer l'examen des recettes amputera d'autant l'examen de la deuxième partie du budget de l'Etat consacrée aux dépenses. Quoi qu'il en soit, le texte passera alors au Sénat. Sachant que selon l'article 47 de la Constitution, le Parlement dispose d'un délai de 70 jours pour se prononcer définitivement sur le projet de loi de finances. "Aujourd'hui, très clairement, si on continue à cette vitesse, il faut le dire entre nous il n'y aura pas de partie votée. Alors ça arrange certains, car à mon avis elle ne sera pas adoptée, mais je ne crois pas que ça arrange l'Assemblée", a mis en garde le président de la commission des finances, Eric Coquerel (La France insoumise) à la reprise des travaux lundi matin. Tweet URL Mais, même s'il y a un vote sur le volet recettes, son issue reste incertaine. Ce dimanche, le rapporteur général du Budget, Philippe Juvin (Droite républicaine), anticipait déjà son rejet : "Je ne vois pas très bien comment cette partie 1 pourrait être votée, parce qu'en fait elle ne va satisfaire personne", déclarait-il sur LCI. "Je ne légifère pas un pistolet sur la tempe. (...) On peut faire des compromis, mais à un moment ça suffit", a pour sa part jugé le député Christophe Marion (Ensemble pour la République) sur BFMTV ce lundi. Présent à une réunion convoquée à la mi-journée au ministère des Relations avec le Parlement, le député Matthias Renault (Rassemblement national) a, quant à lui, a estimé dans la foulée que "quasiment tout le monde a[vait] laissé entendre que non", ils ne voteraient pas la première partie du projet de loi de finances. Etaient autour de la table : le RN et son allié de l'UDR, le groupe indépendant LIOT et les représentants de l'ex-socle commun (Ensemble pour la République, Les Démocrates, Horizons et Droite républicaine. La gauche, elle, n'avait pas fait le déplacement, refusant de s'asseoir à la même table que le Rassemblement national "Je ne vais pas manger avec les fachos ! On ne va pas écrire une coalition avec le RN", expliquait un député PS. Si l'attitude des socialistes est scrutée, leur abstention ne suffirait pas à faire adopter le budget – s'il y a un vote –, même avec un "socle commun" entièrement en soutien ce qui, au demeurant, est aujourd'hui loin d'être le cas. Le projet de loi de finances et les modifications qu'il a subies ne rassemblant à ce stade aucune majorité dans une Assemblée partagée en trois blocs eux-mêmes parfois divisés. "On dit au gouvernement que c'est bien de nous traiter nous, mais il faut surtout traiter les écologistes et les communistes", affirme un député PS. Une loi spéciale ou des ordonnances ? En résumé, le chemin budgétaire s'annonce plus qu'escarpé. En cas de rejet du projet de loi de finances, une loi spéciale pourrait être votée, comme fin 2024, pour autoriser l'Etat à percevoir les impôts existants. Les dépenses seraient gelées par décret, en attendant le vote éventuel d'un budget en bonne et due forme début 2026. Autre option : si le Parlement ne s'est pas prononcé d'ici au 23 décembre sur un budget, le gouvernement pourra alors mettre en place son projet initial par ordonnances, soit un budget appliqué sans vote, une procédure qui serait inédite sous la Ve République. "J'ai bien compris que le gouvernement nous dit qu'il ne compte pas sur les ordonnances, n'empêche on y va tout droit", a estimé Eric Coquerel (LFI) dans l'hémicycle. "On part tout droit vers les ordonnances", a également considéré la présidente du groupe RN, Marine Le Pen. On sait très bien qu'on va nous faire le coup des ordonnances. Hervé Marseille (sénateur Union centriste) Même le chef des sénateurs centristes, Hervé Marseille, a mis les pieds dans le plat. Selon lui, sans majorité au Parlement, les discussions n'ont aucune chance d'aboutir à un compromis global d'ici au 31 décembre. "On sait très bien qu'on va nous faire le coup des ordonnances", a déclaré le président du groupe Union centriste sur Public Sénat. "C'est beaucoup trop tôt pour évoquer ces hypothèses. Commencer à parler de l'après, ça sous-entend qu'on a déjà une stratégie pour éviter le Parlement. Ce n'est pas le cas", a quant à lui assuré le ministre des Relations avec l'Assemblée nationale et le Sénat, Laurent Panifous. "Il n'y a pas de plan caché", a elle aussi affirmé la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. Mais d'ores et déjà, Romain Eskenazi (PS) met en garde le gouvernement : "Sébastien Lecornu sait très bien que s'il prend des ordonnances, il faudra cranter nos victoires. S'il s'assoie dessus, il tombe." Lire l'article complet sur LCP.fr

Par AFP © 2025 AFP L'état-major des Républicains est convoqué mardi matin au siège du parti pour un conseil stratégique, où Bruno Retailleau entend ouvrir la discussion sur le choix du candidat pour 2027, et donc sur une possible primaire."Bruno Retailleau vous convie au prochain conseil stratégique qui se déroulera mardi 4 novembre": la convocation envoyée la semaine dernière ne mentionne pas d'ordre du jour.Mais l'entourage du président de LR a déjà fait savoir, par voie de presse, qu'il y sera question du mode de désignation du champion de la droite à la prochaine élection présidentielle.Primaire ou pas? Ouverte ou pas? La décision reviendra aux militants, selon les nouveaux statuts du parti validés en septembre. Un vote qui se fera sur la base d'une proposition du président du parti, suivie d'une consultation du bureau politique de LR - acquis à M. Retailleau depuis sa large victoire contre Laurent Wauquiez au printemps.Ce conseil stratégique doit donc servir de premier tour de table, pour confronter des avis parfois divergents.Laurent Wauquiez, patron des députés du parti, plaide ainsi pour une primaire ouverte large "de Gérald Darmanin à Sarah Knafo", car "la droite est tellement morcelée qu'il ne voit pas d'autre solution pour atteindre le second tour" explique son entourage.Le très libéral maire de Cannes, David Lisnard, qui défend un périmètre encore plus large allant "de l'UDI à Mme Knafo", se dit pour sa part "heureux" de débattre enfin de "la primaire dont il parle depuis plus de deux ans".A l'inverse, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, échaudé par son échec à la précédente primaire de 2021, ne cache pas ses réticences."C'est le pire des systèmes... à l'exception de tous les autres", estime pour sa part le maire de Meaux, Jean-François Copé, lui-même favorable à une "primaire ouverte" de la droite et du centre.Un membre de l'entourage de M. Retailleau le confiait aussi récemment: "On n'échappera pas à la primaire LR, mais ça n'épuise pas le sujet". Tout en espérant "qu'avant l'été on connaisse le candidat de la droite".
Nouvel épisode de tension autour du budget 2026. Alors que le gouvernement tente de renouer le dialogue, les groupes de gauche (PS, LFI, écologistes et communistes) ont annoncé qu’ils boycotteraient la réunion de concertation organisée ce lundi au ministère des Relations avec le Parlement. « On ne fait pas de réunion de négociation avec le... The post Budget 2026 : la gauche boycotte la réunion de négociation, le spectre d’un blocage se précise appeared first on Entrevue.

Le gouvernement avait convié les représentants des onze groupes de l'Assemblée pour une réunion multilatérale avec les ministres concernés par le budget, comme y avait invité le Premier ministre Sébastien Lecornu vendredi.
Marine Le Pen a raison : ce jeudi fut une journée historique. Pour la première fois, un texte du Rassemblement national a été adopté à l’Assemblée nationale. Pour la première fois, la République a validé, par un vote, une proposition issue du parti fondé par les héritiers de l’OAS. La résolution du RN dénonçait l’accord…


Le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, a relancé le débat sur la contribution française au budget européen lors d’une visite à la gigafactory de Douai. Défendant l’action de Bruxelles, il a attaqué frontalement le Rassemblement national et La France insoumise, qui souhaitent réduire, voire supprimer cette contribution. « Que vont-ils expliquer aux salariés... The post « La démagogie macroniste, ça suffit » : Guillaume Bigot recadre Benjamin Haddad appeared first on Entrevue.

Le député Renaissance et ancien ministre du Logement a été critiqué en affirmant qu'il faudrait "aller plus loin dans le respect de la propriété privée et la rapidité des expulsions".

Jordan Bardella a voulu clarifier la position du Rassemblement national après une semaine de votes agités à l’Assemblée nationale. Dans un long message publié sur X, le président du RN a défendu un « contre-budget responsable » prévoyant 50 milliards d’euros d’économies et des baisses d’impôts massives pour les familles et les entreprises. Selon lui,... The post « Quelle farce ! » : Pierre Cazeneuve s’attaque au « budget fantôme » de Jordan Bardella appeared first on Entrevue.

Habitués aux divisions, les députés du camp présidentiel dessinent par leurs votes une ligne illisible, sur la fiscalité notamment. Entre tenants du compromis et défenseurs des fondamentaux du macronisme, personne ne veut trancher
Le député LFI Abdelkader Lahmar s’est distingué cette semaine à l’Assemblée nationale. Après avoir qualifié les harkis de « traîtres » et invectivé la députée UDR Hanane Mansouri avec une injure raciste, le député mélenchoniste a affirmé, sans ciller, être le fils d’un homme « assassiné par l’armée française ». Une déclaration à la fois provocatrice… et manifestement impossible.... The post IL A DIT, IL A MENTI – Le député LFI Abdelkader Lahmar se dit « fils de personnes tuées par l’armée française »… alors que son père faisait campagne pour lui en 2024 appeared first on Entrevue.

L’ancienne ministre du Travail, aujourd’hui députée Renaissance, fustige une gauche « obsédée par la réduction du temps de travail » et dénonce un débat fiscal « lunaire ». Astrid Panosyan-Bouvet plaide pour la rigueur budgétaire, la réforme des retraites et la valorisation du travail.

L'Assemblée nationale a approuvé vendredi la transformation de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) en "impôt sur la fortune improductive", résultat d'une alliance hétéroclite réunissant le RN, le PS, le MoDem et les députés du groupe centriste Liot. Un amendement du député MoDem Mattei, sous-amendé par le député PS Philippe Brun, a été adopté par 163 voix contre 150.
L’Assemblée a voté, ce vendredi 31 octobre, la transformation de l’IFI en "impôt sur la fortune improductive", grâce à une alliance RN, PS, MoDem et centristes. Biens non productifs, liquidités... On vous explique ce qui change.


Les différents amendements de la gauche qui souhaitaient l’introduction d’une taxe Zucman sur les hauts patrimoines ont été largement rejetés par les députés à l’Assemblée, vendredi 31 octobre, rapporte BFM... L’article Budget 2026 : la taxe Zucman rejetée par les députés à l’Assemblée nationale est apparu en premier sur Valeurs actuelles.

Erick Ducrocq, ancien directeur de l’institut Sévigné, soumet sa candidature aux internautes. Il invite les usagers de Facebook à lever le pouce, «pour que soient portées aux élections municipales de mars 2026 les valeurs de droite». Il publie sur sa page Facebook le discours en PDF. «Je suis un cri…», indique Erick Ducrocq, qui avait […] L’article Municipales de Compiègne. Erick Ducrocq soumet sa candidature aux réseaux sociaux est apparu en premier sur Oise Hebdo.

Macronistes et socialistes ne sont pas tombés d’accord sur la fiscalité des plus riches. De quoi relancer la menace d’une motion de censure du groupe PS.
La newsletter du 31 octobre 📨

Une menace en plein cœur des débats. Alors que les députés débattaient de la gratuité des parkings des hôpitaux publics, vendredi 31 octobre, à l’Assemblée nationale, le député PCF Nicolas... L’article « Revoyez votre bilan à la hausse, ça pourrait augmenter » : un député PCF menace un de ses collègues évoquant les morts du communisme est apparu en premier sur Valeurs actuelles.


Face à la montée de la violence en France, 83 % des citoyens considèrent que la sécurité doit être au cœur des préoccupations du gouvernement de Sébastien Lecornu, révèle un... L’article 83 % des Français réclament que le nouveau gouvernement fasse de la sécurité une priorité est apparu en premier sur Valeurs actuelles.


Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste était l'invité du Face à Face d'Apolline de Malherbe ce vendredi 31 octobre 2025 sur RMC et BFMTV.

Par AFP Par Sami ACEF © 2025 AFP Deux gros morceaux pour le prix d'un: les députés débattent vendredi dans l'hémicycle de taxation du patrimoine, sur fond d'ultimatum du PS pour davantage de "justice fiscale", et une partie des parlementaires doivent se prononcer en commission sur la suspension de la réforme des retraites, autre clé d'une non-censure.Dès 9H00, les députés rouvriront les débats sur le projet de budget de l'Etat, avec la question sensible de la fiscalité du patrimoine et la désormais fameuse taxe Zucman, après avoir approuvé ces derniers jours plusieurs taxes sur les grandes entreprises ou les géants des technologies. Signe de l'importance du moment, le Premier ministre Sébastien Lecornu devrait se rendre à l'Assemblée dans la journée pour participer aux débats, selon son entourage, alors que le PS menace de censurer en cas de refus du gouvernement d'imposer les hauts patrimoines."La journée est majeure", souligne un ministre.Au menu notamment, une taxe proposée par le gouvernement sur certaines holdings, des sociétés qui détiennent des participations dans d'autres entreprises, et qui fait débat dans son propre camp.Puis viendront des propositions de tous bords. Le Rassemblement national et le MoDem proposeront par exemple leurs versions d'un impôt sur la fortune. La gauche défendra entre autres l'instauration de la taxe de l'économiste Gabriel Zucman, impôt minimum de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros. "Troisième voie" Les socialistes proposeront en sus leur version de compromis au camp gouvernemental: 3% à partir de 10 millions d'euros, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales.Philippe Brun (PS), négociateur pour son groupe sur le budget, estime son rendement à "15 milliards", une estimation nettement rehaussée pour cette Zucman bis par rapport à de précédents calculs.Mais elle peine à convaincre le reste de la gauche. "On n'a jamais été contre voter des amendements de repli" mais "c'est une taxe passoire", estime Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances.Et l'horizon paraît bouché face à une levée de boucliers au centre et au RN."On est contre toutes les versions", assume Sylvain Maillard (Renaissance). Zucman, c'est "non, ni light ni hard ni rien du tout", a martelé Marine Le Pen, patronne du RN. Quant à Sébastien Lecornu, il a estimé jeudi qu'"il ne faudrait pas que des impôts improvisés créent des faillites certaines" d'entreprises. De quoi susciter le pessimisme : "Zucman ça passe pas, l'amendement (de repli) non plus", pensent séparément deux députés PS.Pour autant, certains imaginent en cas d'échec un autre chemin, comme un amendement du gouvernement lors de la séance qui viendrait réconcilier plusieurs camps."Si cela rapporte autant que la taxe Zucman, nous le regardons", a affirmé jeudi le patron des députés PS Boris Vallaud. S'il y a une "troisième voie, au gouvernement de la proposer". Suspense sur les retraites ? Dans l'ombre de l'hémicycle, la commission des Affaires sociales examinera toute la journée le budget de la Sécurité sociale. Les enjeux sont moindres puisque les députés repartiront dans l'hémicycle, la semaine prochaine, de la copie initiale du gouvernement.Plusieurs points chauds seront abordés: gel des prestations sociales, montant prévu des dépenses de l'Assurance maladie, etc... Mais le vote attendu sera celui sur la suspension de la réforme des retraites, autre condition de la non-censure du PS à laquelle le Premier ministre a consenti.S'il existe une majorité à l'Assemblée pour abroger purement et simplement la réforme, le sort de cet article en commission est incertain.LR et Horizons (le parti d'Edouard Philippe) proposeront sa suppression, et pourraient être soutenus par des macronistes. Le RN devrait voter pour selon une source au groupe, tout comme les socialistes.Mais les Insoumis ne voteront pas l'article en commission, simple "report de la hausse de l'âge légal de départ", argue Hadrien Clouet. Les écologistes l'envisagent aussi et décideront vendredi: "Hélas Macron a raison, c'est un décalage et non pas une suspension, qui quelque part entérine les 64 ans", souligne Danielle Simonnet.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu devrait se rendre dans l’hémicycle pour participer aux débats

Selon un sondage, la cote de confiance du président Emmanuel Macron est tombée à 11%, soit 5 points de moins depuis septembre, atteignant son plus bas niveau depuis sa prise de fonction en 2017. Face à cela, l’heure est à l’examen de conscience du côté de la macronie.
Mis en ligne le 30/10/2025 à 14:58 Lecture zen Pour Christine Loir (RN, 1ere circonscription 27) Katiana Levavasseur (RN, 2e circonscription 27) Kévin Mauvieux (RN, 3e circonscription 27) Timothée Houssin (RN, 5e circonscription 27) Patrice Martin (RN, 6e circonscription 76) Robert Le Bourgeois (RN, 10e circonscription 76) Contre Philippe Brun (PS, 4e circonscription 27) Florence Hérouin-Léautey (PS, 1ere circonscription 76) Annie Vidal (Renaissance, 2e circonscription 76) Gérard Leseul (PS, 5e circonscription 76) Non votants Édouard Bénard (PCF, 3e circonscription 76) Alma Dufour (LFI, 4e circonscription 76) Agnès Firmin Le Bodo (Horizons, 7e circonscription 76) Jean-Paul Lecoq (PCF, 8e circonscription 76) Marie-Agnès Poussier-Winsback (Horizons, 9e circonscription 76) Le vote des députés normands

La macronie se déchire sur les municipales à Paris. Ce mardi, le parti Renaissance a annoncé officiellement son soutien à Pierre-Yves Bournazel, candidat Horizons et proche d’Édouard Philippe, et non pas à Rachida Dati, pourtant ministre d’Emmanuel Macron. Une décision prise par le parti de Gabriel Attal, mais qui est loin de faire l’unanimité en interne.

Le candidat Horizons Pierre-Yves Bournazel a été investi mardi soir par le parti présidentiel pour les prochaines élections municipales à Paris. Au terme d'une longue bataille interne, Renaissance a choisi cette figure moins clivante plutôt que de soutenir Rachida Dati. TF1info dresse le portrait de cet élu parisien proche d'Édouard Philippe.

Le parti présidentiel a officialisé mardi soir son soutien au candidat Horizons pour les élections de mars 2026. Mais la décision ne fait pas l’unanimité chez les cadres parisiens et certains ministres.

Dans un entretien aux « Echos », le numéro deux de Renaissance revient sur le choix du parti de soutenir pour les municipales à Paris le candidat Horizons Pierre-Yves Bournazel plutôt que Rachida Dati, voulant un « candidat rassembleur ».

Mardi soir, le parti Renaissance a entériné son soutien au candidat Horizons, préféré à la maire du 7e arrondissement, Rachida Dati

La proposition de loi portée par le groupe de Marine Le Pen sera examinée en priorité jeudi, sur décision de l’élue, lors de la niche parlementaire du RN

On ne peut demander au seul système de retraite de corriger a posteriori les inégalités du monde du travail, mais il doit réparer les inégalités les plus flagrantes, constate la députée Renaissance, dans une tribune au « Monde ».

Les députés sont rentrés dans le dur du débat budgétaire, vendredi 24 octobre, avec le début de l’examen en séance de la partie recettes du projet de loi de finances. Après le rejet en commission, la veille, le premier ministre a exhorté les députés à faire preuve de « compromis » et non d’« intransigeance ».

Contraints d'accorder des concessions au Parti socialiste pour se prémunir d'une dissolution qui les mènerait à leur fin, les macronistes doivent aussi tenter de ne pas s'effacer d'un point de vue idéologique

Paris - A la veille d’un débat budgétaire inédit sous la Ve République, les forces politiques, tout en promettant de jouer le jeu du parlementarisme, ont continué dimanche à fourbir leurs armes pour tenter de modifier la copie du gouvernement et d’arracher des victoires. Pour la première fois depuis 1958, les parlementaires vont débattre dans un contexte très particulier: non seulement le gouvernement ne dispose pas de majorité à l’Assemblée, mais il a aussi renoncé à l’article 49.3 de la Constitution qui lui a permis depuis 2022 de faire adopter, sans vote, tous les budgets. Les premières passes d’armes vont débuter lundi : la première partie du projet de loi de finances pour 2026, consacrée aux recettes de l’Etat, commencera à être débattue en commission à l’Assemblée où quelque 1.800 amendements ont été déposés. «Le vrai enjeu, ça va être la séance» dans l’hémicycle, a souligné dimanche sur franceinfo, le président de la commission des finances, l’Insoumis Eric Coquerel, car les députés repartiront alors de la copie initiale du gouvernement. Le passage en commission servira tout de même de révélateur des positions des uns et des autres. Certes les groupes ont promis de ne pas obstruer le débat parlementaire afin de ne pas dépasser les délais constitutionnels pour voter les budgets. «Pas d’illusions» Mais que ce soit pour celui de l’Etat ou celui de la Sécurité sociale, chacun va tenter d’arracher des victoires puisque, sans 49.3 possible, c’est la version amendée, issue des débats, qui sera théoriquement soumise au vote à la fin de l’année. La gauche, Parti socialiste en tête, espère notamment revenir sur l’année blanche, le gel des prestations sociales et réintroduire la taxe Zucman sur les hauts patrimoines. «Je ne me fais pas d’illusions (...) il n’y aura pas de majorité pour passer beaucoup de ces mesures (...) notamment car le RN me semble engager la discussion budgétaire sur un côté plus néolibéral que l’an dernier», relève Eric Coquerel. Au final, l’objectif de La France insoumise sera donc de «battre» ce budget qui n’est «pas bon pour le pays», a-t-il ajouté. A droite, malgré leurs divergences, Les Républicains promettent de lutter contre les hausses d’impôts et pour une baisse de la dépense publique. Et le Rassemblement national pourrait notamment remettre sur la table la suppression de l’Aide médicale d’Etat (AME) pour les sans-papiers, une ligne rouge pour la gauche. Face à cela, le camp gouvernemental appelle plus que jamais au compromis. «Ne pas avoir de budget serait un aveu d’impuissance collective énorme», a mis en garde la ministre chargée des Comptes publics Amélie de Montchalin samedi dans un entretien à Ouest-France. «Pas de budget, c’est bloquer la vie des Français et aggraver la crise de confiance». «Appel à la lucidité» Son collègue à l’Economie Roland Lescure a aussi lancé sur franceinfo «un appel à la lucidité» et "à la responsabilité». La dette française apparaît de plus en plus vulnérable sur les marchés. Vendredi, l’une des plus grandes agences de notation, S&P Global Ratings, a abaissé d’un cran la note de la France, invoquant une incertitude qui reste «élevée» sur les finances publiques. Fitch avait dégradé sa note en septembre et la décision de Moody’s est attendue vendredi. La promesse de suspension de la réforme des retraites, un enjeu majeur pour permettre au Premier ministre Sébastien Lecornu de se maintenir, continue aussi d’agiter la classe politique. Le gouvernement a fait le choix de l’inscrire dans un amendement au projet de budget la Sécurité sociale, mais certains craignent que cette voie lui permette de ne pas acter la suspension en cas d’enlisement des débats et de recours à des ordonnances pour faire passer le budget. «Il n’y a ni entourloupe ni plan caché», a assuré la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon au Parisien, le Premier ministre «veut permettre à l’Assemblée de débattre». Le RN et LFI demandent tout de même à Sébastien Lecornu «une lettre rectificative» permettant de modifier le projet de loi de financement de la Sécurité sociale avant son examen. Hors de question pour le président (LR) du Sénat Gérard Larcher, qui a estimé dimanche sur RTL/Public Sénat que cela «amputera de 15 jours» les débats à la chambre haute. Il a aussi mis en garde contre un éventuel recours aux ordonnances, une «négation du Parlement». Sophie DEVILLER © Agence France-Presse

Le Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan vient d'envoyer une lettre aux militants de Renaissance de Paris pour réclamer un vote interne. L'ancien ministre exclut un soutien à Rachida Dati aux élections municipales de 2026. S'il se dit intéressé par une candidature, il ouvre aussi la porte à un soutien au candidat Horizons Pierre-Yves Bournazel.

Envers et contre tout, les sympathisants macronistes veulent croire aux promesses de « retour à la stabilité » et de « recherche réelle de compromis » du camp présidentiel.

Le president a recu des deputes et cadres Renaissance a l'Elysee pour leur expliquer son choix de suspendre la reforme des retraites qu'ils n'ont eu de cesse de defendre depuis 2023.

« Il fallait bien que les débats commencent, et, vous l’avez vu, ils vont démarrer », a dit le premier ministre aux journalistes, en poursuivant son chemin vers Matignon. Appelant à « la résistance populaire et parlementaire », la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot, a annoncé le dépôt d’une motion de destitution du président de la République.

Loin d’être tranché, le débat au sein du parti Renaissance avive les divisions entre ceux qui estiment que la concession était nécessaire pour sortir de la crise ; et ceux qui la jugent trop élevée pour apporter leur vote à un reniement.

Paris - Un dernier obstacle avant d’entamer l’examen du budget: deux motions de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, l’une de LFI et l’autre du RN, seront débattues par les députés jeudi matin, et devraient être rejetées, dans un scrutin serré, faute de soutien du PS. Le Parti socialiste a pris sa décision après avoir obtenu mardi satisfaction sur plusieurs revendications clés, dont l’annonce par le Premier ministre, dans sa déclaration de politique générale, de la suspension de la réforme des retraites. Un débat commun aux deux motions débutera à 09H00 dans l’hémicycle jeudi, et devrait durer environ deux heures trente. Le scrutin sera ensuite ouvert pour trente minutes sur une motion, puis l’autre. Si la gauche ne soutiendra pas la motion du RN, la motion insoumise devrait elle recueillir les voix de l’extrême droite ainsi que des députés écologistes et communistes. Manqueraient alors environ une vingtaine de députés pour atteindre la majorité (289 voix) qui ferait tomber le gouvernement, tout juste nommé dimanche. «Je pense qu’il manque une poignée de voix et que la sagesse peut revenir à certains», a estimé mardi Marine Le Pen, qui défendra la motion de son groupe et de ses alliés ciottistes. Leur texte défend la nécessité d’une dissolution pour «sortir» le pays «de l’impasse». Combien de députés franchiront le pas en s’affranchissant de la consigne de leur parti? Chez les LR «deux ou trois» devraient voter la censure, selon une source au groupe. «Quelques votes pour» sont également possibles chez les indépendants Liot, selon une source au sein du groupe centriste. Chez les socialistes, le patron du parti Olivier Faure et le chef des députés Boris Vallaud ont appelé leurs troupes à s’en tenir à la ligne décidée de façon «quasi-unanime». Mais le député Paul Christophe a fait savoir qu’il censurerait malgré tout: «mon sujet c’est la justice fiscale et le pouvoir d’achat, il n’y a pas d’engagement du gouvernement sur ces sujets», a-t-il dit à l’AFP. Cinq autres députés ultramarins du groupe PS ont également annoncé censurer. «Un leurre» Le socialiste Pierrick Courbon dit lui hésiter. Il s’inquiète que la suspension de la réforme des retraites, qui passera selon M. Lecornu par un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale, implique que les socialistes soutiennent ce texte pour qu’il soit adopté. Or «le PLFSS du budget Macron» n’obtiendra «jamais ma voix», confie-t-il à l’AFP. Un argument d’ailleurs repris en choeur par La France insoumise. «Vous vous apprêtez à commettre une monumentale erreur», a lancé lundi dans l’hémicycle le député Louis Boyard à l’adresse des socialistes. «Le débat ouvert sur un éventuel décalage de la réforme des retraites est un leurre, comme l’a été avant lui le conclave de François Bayrou», soutient la motion de censure insoumise, qui sera défendue jeudi par Aurélie Trouvé. Lors de la première motion de censure contre le gouvernement Bayrou, qui n’avait pas abouti, huit socialistes avaient voté pour malgré la consigne de leur parti. M. Bayrou avait finalement perdu un vote de confiance début septembre, devenant le deuxième Premier ministre à tomber depuis la dissolution de l’Assemblée en 2024, après la censure de Michel Barnier en décembre. Si le gouvernement de Sébastien Lecornu survit, les débats autour du budget, dont le texte a été présenté en Conseil des ministres mardi, pourront enfin commencer à l’Assemblée. La commission des Finances s’en emparera lundi, et il devrait arriver dans l’hémicycle vendredi. Sans recours au 49.3, que M. Lecornu s’est engagé à ne pas utiliser, la bataille entre une gauche désunie, un socle commun fracturé et l’extrême droite s’annonce dantesque, dans des délais très contraints. Les socialistes se réservent d’ailleurs la possibilité de censurer le gouvernement au cours des discussions. Un député Horizons résume: «Je ne pense pas que le gouvernement sera censuré demain, mais il sera très fragile.» Lucie AUBOURG © Agence France-Presse

Présenté par l’Insoumis Ugo Bernalicis et le macroniste Thomas Cazenave, le document dresse un bilan mitigé de la réforme de la police nationale entrée en vigueur début 2024


Sébastien Lecornu sera-t-il censuré ? Le Premier ministre a réalisé son discours de politique générale devant les députés et annoncé la suspension de la réforme des retraites "jusqu'à l'élection présidentielle" de 2027. Il a confirmé qu'il n'utilisera pas le 49.3 et évoqué une méthode de partage du pouvoir : "Le gouvernement proposera, nous débattrons et vous voterez !" Les députés écologistes voteront la censure du gouvernement, alors que Laurent Wauquiez a appelé les députés LR à ne pas la voter. "La suspension de la réforme des retraites est une victoire", a lancé le chef des socialistes Boris Vallaud. Deux motions de censure ont été déposées par La France insoumise et le Rassemblement national. Quelles sont les réactions politiques ? Quelle est la probabilité que Sébastien Lecornu soit censuré ?

Voilà bientôt une décennie, il promettait de faire advenir un « nouveau monde », de semer la « disruption » dans un système politique en décomposition, de bazarder le clivage entre la gauche et la droite au profit d’une coalition de « compétences » apte à conformer la France aux canons d’une économie mondialisée, d’un capitalisme en mutation. Quitte à régler … Lire la suite

Devant ses ministres, Emmanuel Macron a indirectement fermé la porte à tout « gouvernement de gauche ». Le président de la République a soutenu que les motions de censure qui seraient déposées – par le Rassemblement national et la France insoumise, mais aussi potentiellement par le Parti socialiste – seraient « des motions de dissolution ». Appelant à la « stabilité … Lire la suite

Le premier ministre, dont les orientations budgétaires ont été dévoilées dans la matinée, va prononcer sa déclaration de politique générale vers 15 heures. Les motions de censure déposées par LFI et le RN seront chacune examinées jeudi.
Le ministre de la Justice, reconduit dans le gouvernement Lecornu, ne se contente pas de mettre son mouvement Populaires sur pause. Il se met aussi en retrait de Renaissance, en désaccord avec la stratégie de Gabriel Attal.

Sa décision intervient suite à sa reconduction place Vendôme, pour laquelle il a pris l’engagement de mettre fin à ses activités partisanes.

Deux motions de censure ont été déposées lundi à l’Assemblée nationale contre le gouvernement Lecornu 2. La première par les députés insoumis auxquels se sont joints des députés communistes et écologistes. La seconde par le Rassemblement national. Pour l’instant, leur examen est prévu mercredi – compte tenu du délai prévu de 48 heures – lors de … Lire la suite

Macroniste de la première heure, la députée Renaissance de 52 ans vient d’être nommée ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, en remplacement de Yannick Neuder et Catherine Vautrin.

L’ex-députée Renaissance du Loiret, nommée le 12 octobre ministre de la santé par Sébastien Lecornu, a longtemps hésité sur la proposition de loi instituant le suicide assisté et l’euthanasie. Il lui appartient désormais de relancer le processus d’examen par le Sénat.

Paris - Nouvelle porte-parole de l’exécutif, Maud Bregeon se retrouve face à une délicate équation personnelle: farouche défenseure des positions macronistes, à commencer par la réforme des retraites, elle sait que la survie du gouvernement tient en grande partie à l’annonce d’une suspension réclamée par les socialistes. La fonction de porte-parole d’un gouvernement sous la menace d'être censuré, avec la mission quasi-impossible de faire adopter un budget dans un Parlement sclérosé, n’est pas nouvelle pour cette députée des Hauts-de-Seine. La responsable politique de 34 ans occupait déjà ce poste dans l'équipe de Michel Barnier, nommé Premier ministre en septembre 2024 après la dissolution... et tombée trois mois plus tard, en décembre. «Dans ce moment difficile pour le pays et souvent angoissant pour nos concitoyens, je n’ai qu’un objectif: aider à la réussite de Sébastien Lecornu et de ce gouvernement», a-t-elle réagi sur X dans la foulée de sa nomination dimanche soir. Ses mots d’ordre: «Apaisement, stabilité, sobriété». Un ton posé qui contraste avec les déclarations récentes, souvent franches, et parfois mal reçues par le Parti socialiste de cette figure médiatique du camp macroniste, proche du garde des Sceaux Gérald Darmanin. Dimanche soir, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet citait même son nom comme l’une des nominations qui ne donnaient pas de «très bons signes» au parti à la rose, qui détient pourtant la clé de la survie du gouvernement. Il rappelait notamment sur BFMTV que Mme Bregeon «était montée très fort» la semaine dernière contre la nomination d’un Premier ministre de gauche. Une suspension «dramatique» Sur les plateaux de télévision, cette femme politique réputée «puncheuse» était également montée au créneau pour défendre, avec ardeur, la réforme des retraites d’Elisabeth Borne, au moment où Sébastien Lecornu négocie avec le PS. Une réforme qu’elle «soutient depuis des années» et sur laquelle «elle a fait deux fois campagne» lors de son élection comme députée en 2022, puis en 2024, et dont la suspension «serait absolument dramatique», martelait-elle encore trois jours avant sa nomination sur TF1. Dans une boucle interne au sein du groupe macroniste à l’Assemblée, Maud Bregeon écrit même: «Le compromis ce n’est pas mettre les deux genoux à terre par peur de la dissolution». Lundi, sur RTL, la porte-parole du nouveau gouvernement ne s’est pas dérobée: «Je ne suis pas là pour prendre les gens pour des imbéciles. Ma position sur la réforme des retraites est connue. Pour autant, je suis démocrate, ça ne signifie pas que je refuse le débat. Chacun sera face à ses responsabilités». Cette ancienne ingénieure d’EDF, spécialiste du nucléaire, originaire de Poitiers, a rejoint dès ses débuts la famille macroniste en adhérant à En Marche en novembre 2016. Elle est aujourd’hui en couple avec le député Renaissance Pierre Cazeneuve, lui même fils du député Renaissance Jean-René Cazeneuve. En mars 2020, elle devient conseillère municipale de Levallois-Perret, après avoir échoué à succéder à Patrick Balkany lors des municipales. Quelques mois plus tard, elle devient porte-parole du mouvement macroniste, puis démissionne d’EDF après son élection comme députée en 2022. Dans l’hémicycle, l'élue Renaissance s'était distinguée comme rapporteure du projet de loi de relance du nucléaire adopté en 2023. Réputée «fonceuse» dans son camp, elle est décrite comme «l’une des dernières incarnations du macronisme arrogant» par une source au sein du groupe socialiste. Camille MALPLAT © Agence France-Presse

Charm el-Cheikh - Emmanuel Macron a appelé lundi les forces politiques à «oeuvrer à la stabilité» et non à «faire des paris sur l’instabilité», au lendemain de la nomination du nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu, déjà menacé de censure par LFI et le RN. «Je trouve que beaucoup de ceux qui ont nourri la division, les spéculations, n’ont pas été au niveau du moment où vit la France et de ce qu’attendent les Françaises et les Français», a insisté le chef de l’Etat à son arrivée en Egypte où il assiste à un «sommet pour la paix» à Gaza. «Les forces politiques qui ont joué la déstabilisation de Sébastien Lecornu sont les seules responsables de ce désordre», a-t-il martelé. Le gouvernement de Sébastien Lecornu, nommé dimanche soir, est déjà la cible d’une motion de censure initiée par La France insoumise et déposée lundi matin. Le Rassemblement national a également annoncé en avoir déposé une de son côté. M. Lecornu, reconduit vendredi, avait été contraint à la démission il y a une semaine, en voyant sa coalition gouvernementale voler en éclats avec la fronde des Républicains (LR). Face à ce chaos politique, M. Macron a demandé "à tout le monde de se ressaisir, de travailler avec exigence, respect». Et, interrogé sur une possible dissolution en cas de nouvelle chute du gouvernement, il a assuré ne «faire aucun pari». «Je souhaite que le pays puisse avancer dans l’apaisement, la stabilité, l’exigence et le service des Français», a encore déclaré le président. © Agence France-Presse

Le député sortant, Stéphane Vojetta, a été déclaré inéligible en juillet en raison d’irrégularités dans ses frais de campagne. Nathalie Coggia, sa suppléante, le remplace.

Si Renaissance et le MoDem ne claquent pas la porte, les centristes et le parti d'Edouard Philippe, Horizons, prennent de plus en plus leurs distances

Montauban - Les électeurs de la première circonscription du Tarn-et-Garonne votent dimanche lors d’une législative partielle qui, en plus de départager Pierre-Henri Carbonnel, candidat UDR soutenu par le RN, et Cathie Bourdoncle, candidate socialiste, illustre la menace qui pèse sur le front républicain. Arrivé troisième et éliminé au premier tour avec 17,55% des voix, le conseiller départemental Les Républicains (LR) Bernard Pécou, bien que fermement opposé au RN, n’a pas souhaité donner de consigne de vote. Le chef de son parti, Bruno Retailleau, a toutefois appelé ses électeurs à ne donner «pas une voix» à la gauche lors de ce scrutin visant à remplacer la députée (UDR) Brigitte Barèges, inéligible depuis juillet après une décision du Conseil constitutionnel, qui a identifié des irrégularités dans le financement de sa campagne. Comment trancheront-ils? Leur choix, à partir de l’ouverture des bureaux de vote à 08H00 et jusqu'à 18H00, sera déterminant, le candidat de l’Union des droites pour la République (UDR) Pierre-Henri Carbonnel, un agriculteur de 35 ans, ayant reçu 29,25% des suffrages et pouvant sans doute compter sur les 7,34% recueillis au premier tour par une dissidente du RN. A gauche, la socialiste Cathie Bourdoncle, vice-présidente du conseil départemental âgée de 59 ans, soutenue par la présidente de la région Occitanie Carole Delga, l’ex-députée locale Valérie Rabault et le Parti radical de gauche (PRG), a obtenu 24,30% des voix dimanche dernier. Elle a reçu le soutien indirect de son adversaire LFI Samir Chikhi (10,49%), qui a appelé à faire barrage au RN, et de Catherine Simonin-Bénazet (Renaissance, 5,28%). Ligne Retailleau La ligne édictée par Bruno Retailleau dans une interview à Europe1-CNews, «pas une voix à la gauche», «ça veut dire toutes les voix à Pierre-Henri Carbonnel», a voulu croire mercredi le président de l’UDR, Eric Ciotti, lors d’un déplacement à Montauban. Mais le ministre démissionnaire de l’Intérieur s’est bien gardé d’appeler directement à voter pour M. Carbonnel. Et le candidat LR Bernard Pécou a, lui, critiqué la «dérive d’idées» de Brigitte Barèges, ex-LR qui avait emporté la circonscription face à la gauche en 2024 en suivant M. Ciotti dans son alliance avec le RN. Mme Barèges, alors maire de Montauban et dont M. Carbonnel était le suppléant, avait battu la députée PS sortante en poste depuis 2012, Valérie Rabault, par 51,25% des voix contre 48,75%, lors d’un scrutin où la participation s'était toutefois élevée au second tour à 71,47%, contre seulement 35% au premier tour dimanche. Soutien aux poulains Signe de l’importance donnée au scrutin par les partis, tant M. Ciotti que M. Retailleau, le secrétaire général de Renaissance Gabriel Attal ou Carole Delga sont venus encourager leurs poulains à un moment ou à un autre de la campagne. «Pour remporter ce siège», a estimé mercredi Eric Ciotti, «il faut que tous ceux qui partagent les valeurs de droite se réunissent au second tour». Soutenue par la très anti-LFI présidente de région Carole Delga, Cathie Bourdoncle «n’est pas Che Guevara», a noté lors d’une conférence de presse mardi Stéphane Peu, le président du groupe PCF à l’Assemblée nationale. Face à la position de Bruno Retailleau, M. Peu a fustigé «l’accélération d’une recomposition politique où la droite dite républicaine, Les Républicains, est en train d’envisager, sérieusement et concrètement, son union future avec l’extrême droite». © Agence France-Presse

Ce vendredi, l’ancien ministre des Armées a été reconduit à Matignon. Certains partis cherchent encore des points de négociation. D’autres annoncent qu’ils s’opposeront quelle que soit la composition de son gouvernement.

Paris - De nouveau sous la menace de censure après sa reconduction très critiquée, Sébastien Lecornu doit constituer, dans un délai ultra-court, son nouveau gouvernement afin de pouvoir présenter un projet de budget lundi. Emmanuel Macron a annoncé peu après 22H00 vendredi la reconduction à Matignon de Sébastien Lecornu, à l’issue d’une folle semaine entamée par sa démission et celle de son premier gouvernement, qui n’aura survécu que 14 heures. Nouvel essai, donc: le Président lui donne «carte blanche» pour proposer une nouvelle équipe gouvernementale et mener «les négociations» avec les partis politiques. Dans la foulée, le Premier ministre démissionnaire a dit accepter la mission «par devoir», et devrait s’atteler dès samedi à la formation de son équipe. Entre les menaces de censure des oppositions et un socle commun largement mis à mal, sa tâche s’annonce éminemment difficile. Avec d’abord une première question urgente: qui asseoir à la table du Conseil des ministres lundi pour la présentation du projet de budget 2026, dont l’examen au Parlement doit démarrer au plus vite ? Le temps presse pour pouvoir laisser au Parlement les 70 jours requis par la Constitution pour l’examiner avant le 31 décembre. Sébastien Lecornu a prévenu que le futur gouvernement «devra incarner le renouvellement et la diversité des compétences», demandant aux prochains ministres de «s’engager à se déconnecter des ambitions présidentielles pour 2027". Ce qui semble exclure a priori plusieurs poids lourds de son ancien gouvernement, comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin, mais surtout le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, détonateur de la chute de Lecornu I. La gauche n’y participera pas. Mais qui au sein du socle commun, qui a implosé au cours de cette séquence politique, en sera ? Les Républicains, doivent décider dans la matinée de leur participation. Les députés de son groupe lui ont toutefois déjà apporté leur soutien. Autre formation, le parti Horizons d’Edouard Philippe, qui envisage un soutien sans participation au gouvernement si celui-ci touche au «coeur» de la réforme des retraites de 2023. Or, le Premier ministre a promis que «tous les dossiers évoqués» pendant ses consultations avec les partis seraient «ouverts au débat parlementaire». «Une honte démocratique» Mais pris en étau entre la gauche et l’aile droite de sa coalition, Sébastien Lecornu devrait faire preuve de doigté pour rouvrir la réforme de 2023 d'Élisabeth Borne. Pour se prononcer, le Parti socialiste attend la déclaration de politique générale du Premier ministre prévue la semaine prochaine. La date exacte n’est pas encore connue. Mais il a prévenu: sans confirmation «de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons». Le reste des formations politiques d’opposition de gauche n’ont pas attendu longtemps. Dès l’annonce de la reconduction, La France insoumise, le Parti communiste français et les Ecologistes ont immédiatement promis de censurer. Tout comme le Rassemblement national. «Un nouveau bras d’honneur aux Français d’un irresponsable ivre de son pouvoir. La France et son peuple sont humiliés», a écrit le coordinateur de LFI Manuel Bompard sur X, en précisant que la formation de gauche radicale déposerait «une nouvelle motion de destitution du président de la République» et censurerait «immédiatement» le prochain gouvernement. «Nous proposons dès ce soir aux parlementaires de la gauche de l’hémicycle de signer une motion de censure immédiate et une nouvelle motion de destitution du Président de la République», a précisé le groupe insoumis à l’Assemblée nationale. Même son de cloche à l’autre bout du spectre politique, où le président du Rassemblement national Jordan Bardella a déclaré que son parti «censurera bien sûr immédiatement cet attelage sans aucun avenir», en dénonçant «une mauvaise plaisanterie, une honte démocratique et une humiliation pour les Français». Position également adoptée par l’allié du RN, Eric Ciotti. Camille MALPLAT © Agence France-Presse

L’ex premier ministre, Gabriel Attal, se rendra « évidemment » à la réunion convoquée par Emmanuel Macron cet après-midi à l’Élysée, a-t-il déclaré ce matin sur France 2. Après avoir virulemment critiqué le chef de l’État en début de semaine, le patron de Renaissance le met en garde : « Il faut partager le pouvoir, et ne pas donner … Lire la suite

Sur le plateau de TF1, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal a affirmé ne plus comprendre les décisions que prenait le président Emmanuel Macron. Une sortie qui a fortement déplu à Martin Garagnon, conseiller national de Renaissance, qui s'est exprimé dans "Pascal Praud et vous". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Sébastien Lecornu dit avoir terminé sa mission, le Premier ministre démissionnaire crois voir la possibilité d’une solution, la balle est dans le camp du Président sous le feu des critiques. LR et PS cherchent un compromis, LFI demande sa démission et le RN la dissolution.


Paris - La balle est dans le camp du président: Emmanuel Macron doit tirer les leçons des consultations de la dernière chance menées par Sébastien Lecornu afin de nommer un Premier ministre d’ici vendredi soir, espérant surmonter la crise et éviter la dissolution. Reconduire Lecornu ? Appeler enfin la gauche à Matignon ? Choisir une autre personnalité ? Lancer de nouvelles consultations ? Accepter de remettre en débat la réforme des retraites ? Le président de la République, resté dans l’ombre depuis la démission surprise de son Premier ministre lundi matin, se retrouve en première ligne désormais, avec plusieurs options entre les mains mais surtout beaucoup de questions. Une certitude cependant: il tranchera d’ici vendredi soir, comme il l’a fait savoir mercredi, après une intervention télévisée de son Premier ministre démissionnaire. Après une mission de deux jours, Sébastien Lecornu a constaté sur France 2 que «les perspectives d’une dissolution s'éloignaient», estimant que «la situation permet pour le président de nommer un Premier ministre dans les 48 prochaines heures», pour qu’un projet de budget soit déposé lundi au Parlement. Mais la crise politique heurte de plein fouet un autre événement politique incontournable pour le chef de l’Etat: la cérémonie d’entrée au Panthéon de Robert Badinter. Emmanuel Macron doit présider cette parenthèse mémorielle organisée de longue date à 19H00, ce qui l’empêche de parler aux Français lors d’une éventuelle allocution le soir. Reportant vraisemblablement toute décision à vendredi, qui pourrait même être assortie - sans certitude - d’une composition de gouvernement, dixit un proche du chef de l’Etat. Lundi soir, l’entourage du président assurait en tout cas qu’il «prendra ses responsabilités» à l’issue des «ultimes consultations» de son Premier ministre. Un gouvernement Lecornu II ? Au cours d’un entretien d’un peu plus d’une heure à l’Elysée mercredi soir, Sébastien Lecornu a en tout cas donné quelques clés de lecture supplémentaires au président. D’abord, la future équipe gouvernementale devra être «complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027", a-t-il insisté sur France 2, pointant sans doute sans le nommer le patron de la droite Bruno Retailleau, que beaucoup estiment partiellement responsable du revirement du début de semaine au sein du socle commun. Et Sébastien Lecornu de prendre le soin de préciser que lui n'était «pas» candidat à l’Elysée. Ensuite, il faudra «trouver un chemin pour que le débat ait lieu sur la réforme des retraites», alors que la question d’une suspension de cette loi, exigée par les socialistes mais qui fracture le camp présidentiel, coûterait «pas moins de trois milliards d’euros» en 2027 selon lui. Ce dossier s’annonce extrêmement épineux, notamment car la droite en a fait une ligne rouge, ce qui compromet peut-être sa participation au prochain exécutif. Horizons, dont le chef Edouard Philippe appelle à une présidentielle anticipée, est également opposée à tout retour en arrière. Si Sébastien Lecornu assure ne pas «courir après le job» et avoir «terminé» sa «mission», plusieurs responsables politiques prêtaient mercredi à Emmanuel Macron la tentation de reconduire celui qui se décrit comme un «moine soldat», au risque d’ulcérer les oppositions qui ne cessent de fustiger «l’entêtement» du chef de l’Etat. Le parti socialiste d’Olivier Faure continue lui d’appeler à une cohabitation avec une personnalité de gauche à Matignon. «S’il refuse la cohabitation, il devra partir», ont aussi lancé les Ecologistes mercredi soir dans un communiqué. La France insoumise, qui demande inlassablement la démission d’Emmanuel Macron, promet en tout cas de censurer «tout gouvernement de grande coalition», a dit le coordinateur Manuel Bompard, sans explicitement indiquer ses intentions dans le cas où le Parti socialiste serait nommé à Matignon. Le Rassemblement national est catégorique : «Je censurerai tous les gouvernements jusqu'à obtenir la dissolution», a prévenu Marine Le Pen. Antoine MAIGNAN © Agence France-Presse

Jean-Luc Mélenchon et ses troupes insoumises ont appelé en chœur à une élection présidentielle anticipée, quand le Rassemblement national a de nouveau prévenu qu’il censurerait tous les prochains gouvernements jusqu’à une nouvelle dissolution.

par Laurent Mouloud

Premier à dégainer sur X dès la fin de l’intervention de Sébastien Lecornu sur France 2, Jean-Luc Mélenchon fustige le premier ministre démissionnaire qui « dit qu’on ne peut trancher aucun sujet avant l’élection présidentielle de 2027. Solution ? », demande le leader des Insoumis : « Faisons l’élection présidentielle tout de suite. Le pays n’a pas de temps à … Lire la suite

EDITO. Avancer l'election presidentielle juste apres les municipales de mars permettrait au chef de l'Etat de sortir de cette crise la tete haute.

À la suite des propos d'Élisabeth Borne sur la suspension de la réforme des retraites, les macronistes se déchirent dans la boucle Telegram. La journaliste Nivin Potros explique la situation.

Une partie des élus des partis du bloc central refuse de « dilapider » l’héritage des deux mandats Macron, quand d’autres plaident pour un indispensable compromis avec la gauche, notamment sur les retraites.

L'option de la nomination d'un Premier ministre de gauche prend de l'ampleur après la démission de Sébastien Lecornu. Mais cette option, qui pourrait être l'une des dernières alternatives à la dissolution, ne fait pas l'unanimité au sein même du parti présidentiel.

INFO LE FIGARO - En avançant cette idée mardi soir, Élisabeth Borne a provoqué de virulents débats dans la boucle de messagerie du groupe Renaissance. Signe des tiraillements idéologiques du macronisme et de la guerre des postures en cours.

Paris - Sébastien Lecornu joue son va-tout dans le «money time": avant de recevoir les socialistes à Matignon, le Premier ministre démissionnaire a ouvert la porte à une «suspension» de la réforme des retraites, pour arracher un accord d’ici mercredi soir comme demandé par Emmanuel Macron. Une retraite tactique pour éviter la débâcle. Chargé de mener «d’ultimes négociations» aux airs de mission impossible pour sortir de la crise politique, M. Lecornu a fini par abattre sa carte maîtresse mardi soir, au terme d’une intense journée de tractations. C’est sa prédécesseure Elisabeth Borne, aujourd’hui ministre démissionnaire de l’Education, qui l’a annoncé au Parisien. Quel meilleur symbole que celle qui avait fait adopter la très décriée réforme de 2023, pour concéder sa suspension «si c’est la condition de la stabilité du pays». Presque en même temps, Raphaël Glucksmann se félicitait à la sortie de Matignon que cette revendication qui «était impossible il y a quelques jours, aujourd’hui devien(ne) possible». Mais à l’issue de son entretien avec M. Lecornu, le leader social-démocrate du parti Place publique n'était pas en mesure de dire «si ce qu’on nous a proposé dans ce bureau est de nature à éviter la dissolution». Tout dépend désormais de la réaction du Parti socialiste, dont les dirigeants seront à leur tour reçus à 10H00. Cueilli à chaud au 20H de France 2 mardi, Olivier Faure s’est contenté de saluer «un réveil positif» bien que «tardif» sur les retraites, tout en soulignant qu’il entendait également «avancer sur toute une série de sujets». Il sera donc question de fond, mais aussi de casting: le patron du parti à la rose juge en effet que «le temps est venu de passer à la gauche», après avoir essayé en vain «trois Premiers ministres de droite successifs». Une exigence partagée avec les Ecologistes, qui suivront à 12H15, et les communistes, également conviés - à un horaire non précisé. Quelques heures pour trancher Mais l’idée hérisse la droite, à commencer par le président des Républicains, Bruno Retailleau, qui ne retournera «certainement pas dans un gouvernement dirigé par un homme de gauche», ni d’ailleurs «par un macroniste» et réclame un chef d'équipe «qui ne soit pas proche» du chef de l’Etat. Visé par cet oukaze, Sébastien Lecornu a répliqué en faisant savoir au chef des députés LR, Laurent Wauquiez, que sans «logique d’entente» entre leurs camps, le choix se réduirait à un Premier ministre de gauche ou une nouvelle dissolution. Cette dernière option est toujours réclamée à cor et à cri par le Rassemblement national, qui a décliné l’invitation à Matignon et se projette déjà vers des législatives anticipées. En pré-campagne, la patronne du parti à la flamme Marine Le Pen s’affichera loin des tractations parisiennes, au Sommet de l'élevage de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme). Pas de rendez-vous non plus pour La France insoumise, qui estime avoir mieux à faire à l’Assemblée nationale, où sa motion de destitution d’Emmanuel Macron sera soumise au nouveau bureau de l’institution. Une première étape dite de «recevabilité» qui devrait être franchie grâce à l’abstention du RN. Manière de faire encore monter la pression sur le chef de l’Etat, lâché par certains de ses alliés comme son ancien Premier ministre Edouard Philippe qui l’appelle carrément à démissionner de manière «ordonnée» et «digne» d’ici quelques mois, «une fois le budget adopté». Sans aller aussi loin, son successeur Gabriel Attal a critiqué «une forme d’acharnement à vouloir garder la main», de la part de ce président dont il «ne comprend plus les décisions». Seul à pouvoir dénouer la crise qu’il incarne, M. Macron n’a plus que quelques heures pour trancher. M. Lecornu lui «fera état du résultat de ses consultations», indique-t-on au Palais. Ensuite, le président de la République «prendra ses responsabilités» et «parlera pour annoncer ses décisions». Cette fois, l'échec n’est plus permis. Gabriel BOUROVITCH © Agence France-Presse

Alors que la dissolution est dans toutes les tetes, le parti de Gabriel Attal est sans doute celui qui y aurait le moins interet. La peur au ventre, les elus s'y preparent.


Les différentes réunions entre les partis de gauche se sont enchaînées, mardi, avec des périmètres variables et des stratégies différentes. Mercredi, socialistes, écologistes et communistes se rendront en ordre dispersé à Matignon.


RÉCIT - Le chef de l’État envisage de s’exprimer après l’expiration, ce mercredi soir, de l’ultime délai qu’il a fixé à Sébastien Lecornu pour négocier avec les forces politiques.

De Gabriel Attal à Valérie Hayer, les macronistes se retournent contre leur maître. Prisca Thevenot, ancienne porte parole du gouvernement sermonne même : « On ne peut pas dire que l’on redonne la parole aux Français à travers une dissolution, prendre acte des résultats, en l’occurrence que ma famille politique n’a plus la majorité, et continuer … Lire la suite

Paris - Le chef des députés MoDem Marc Fesneau a taclé mardi matin Gabriel Attal, après sa prise de distance avec Emmanuel Macron, estimant qu’il est trop «commode de s’acharner sur un seul homme» alors que la responsabilité se trouve à l’Assemblée. «Il est très commode aujourd’hui de s’acharner sur un seul homme quand, au fond, c’est à l’Assemblée nationale qu’il faudrait essayer de trouver les solutions», a déclaré M. Fesneau sur Public Sénat. «Qu’est-ce qui fait chuter les gouvernements? C’est pas le président de la République (...) C’est l’incapacité que nous avons à trouver un terrain d’entente pour des choses aussi simples que de voter un budget», a-t-il ajouté, estimant que l’heure n’est pas à «régler ses comptes» ou "à avoir ce type de querelle». Il ne «faut pas» être dans «une forme d’ingratitude» alors que «nous sommes tous le produit d’une élection gagnée par un seul homme, Emmanuel Macron», a ajouté M. Fesneau, appelant la classe politique "à ne pas chercher de bouc émissaire» mais "à trouver des solutions». Lundi soir, Gabriel Attal, ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron et président du parti présidentiel Renaissance, a largement pris ses distances avec le président, en déclarant ne plus plus comprendre, «comme beaucoup de Français», les décisions du chef de l’Etat. Mardi, le chef d’Horizons Édouard Philippe, Premier ministre d’Emmanuel Macron de 2017 à 2020, a demandé au chef de l’Etat d’annoncer qu’"il organise une élection présidentielle anticipée», après l’adoption d’un budget pour 2026. © Agence France-Presse

Lundi 5 octobre, plusieurs appels à ce que les formations de gauche se réunissent en format Nouveau Front populaire ont été lancés. En effet, la responsabilité historique d’Emmanuel Macron dans l’impasse politique fait consensus. Mais les attaques, les procès en trahison, les accusations d’antisémitisme ont laissé des traces. Pas du genre à s’effacer sitôt qu’un gouvernement … Lire la suite

Paris - Le président français Emmanuel Macron a donné à Sébastien Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, 48 heures pour des négociations de la dernière chance, laissant planer la menace d’une dissolution en cas d'échec. Le terrain est au moins glissant, sinon miné, pour le Premier ministre démissionnaire, chargé de dire au chef de l’Etat mercredi soir si un compromis est possible ou non pour ressouder une coalition fissurée, alors que la France est plongée dans une crise politique sans précédent depuis des décennies, aggravant l’impasse née de la dissolution de 2024. En cas d'échec, le chef de l’Etat «prendra ses responsabilités», a fait savoir son entourage. M. Macron, qui a toujours exclu jusqu'à présent l’option d’une démission, semble ainsi faire planer la menace d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale. Il a précisé qu’en cas de succès, Sébastien Lecornu ne serait pas automatiquement renommé Premier ministre. Dès 09H00 (07H00 GMT), M. Lecornu recevra des chefs de partis et responsables de la coalition gouvernementale et les présidents des deux chambres du Parlement. Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de l’Assemblée par M. Macron en juin 2024, M. Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, a remis aux premières heures sa démission au président, qui l’a d’abord formellement acceptée. Il a regretté «les appétits partisans» ayant conduit à sa démission, lors d’une brève allocution un peu plus tard. Une allusion claire au patron du parti de droite Les Républicains, Bruno Retailleau, qui a précipité la chute du gouvernement quelques heures après avoir accepté d’y rester. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire a assuré lundi soir qu’il ne se sentait «pas du tout» responsable de la crise. La veille, il s'était montré ulcéré par le retour, aux Armées, de l’ex-ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Selon une source au parti, Bruno Retailleau devrait être absent de la réunion mardi et a exigé une rencontre bilatérale à Sébastien Lecornu. Les contacts se sont poursuivis dans la soirée de lundi. «Mauvaise série B» Sébastien Lecornu «peut réussir», considérait lundi soir un conseiller de l’exécutif, «s’il décroche la suspension de la réforme des retraites par exemple», une exigence des socialistes. «C’est trop tard (...) Quelle serait sa légitimité pour prendre des engagements» s’il n’est pas reconduit à Matignon?, a demandé lundi Arthur Delaporte, porte-parole du Parti socialiste. Et le député de railler «une mission impossible», et une «mauvaise série B». En cas d'échec, le président français a peu de cartes en main. Hormis cette mission de la dernière chance, il peut dissoudre une Assemblée divisée en trois blocs (gauche, centre et droite, et extrême droite); démissionner comme le voudrait La France Insoumise (gauche radicale); ou nommer un Premier ministre de gauche comme l’ont de nouveau réclamé lundi écologistes et socialistes. Voire faire appel à une personne sans étiquette à la tête d’un «gouvernement technique». La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, qui plaide pour une «solution claire, nette, franche et massive», continue de plaider pour la démission d’Emmanuel Macron et avait déposé début septembre une motion de destitution, dont la recevabilité doit être examinée mercredi. Quant au Rassemblement national, il ne trace lui aussi que deux chemins possibles: la dissolution «absolument incontournable», selon sa cheffe de file Marine Le Pen, et la «démission» d’Emmanuel Macron, qui serait «sage». Dans la soirée, le parti d’extrême droite et ses alliés ont fait savoir qu’ils «censureront systématiquement tout gouvernement» jusqu'à la dissolution ou la démission du président. Sami ACEF © Agence France-Presse

Le Parti socialiste tente toujours de se poser en recours, quitte à accepter des compromis, tandis que La France insoumise n’a de cesse de demander le départ d’Emmanuel Macron. La cheffe de file des Ecologistes, Marine Tondelier, essaie de fédérer les forces de gauche.