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Actualité sur la santé publique, la prévention, l’innovation, les politiques, les soins médicaux et le bien-être en France.
Brain Rot. Comment TikTok, Reels et Shorts cuisent votre cerveau

En 2024, le mot "brain rot" a été élu mot de l’année par l’Oxford University Press. Littéralement traduit par "pourrissement du cerveau", ce terme venu d’Internet illustre une tendance inquiétante liée à notre consommation excessive de contenus sur les réseaux sociaux. Entre vidéos TikTok absurdes, scroll infini et perte de concentration, le brain rot devient un vrai sujet de santé mentale. Qu’est-ce que le "brain rot" ? À l’origine, "brain rot" était un terme humoristique, utilisé surtout par les jeunes internautes pour désigner l’état de leur cerveau après des heures passées à regarder du contenu jugé bête, vide ou répétitif. Mais derrière cette expression légère se cache une réalité plus préoccupante : une fatigue cognitive, une perte de motivation, des troubles de la mémoire et une incapacité croissante à se concentrer. Les symptômes évoqués sont aujourd’hui étudiés par les psychologues, qui les relient à une surcharge d’informations sans structure ni profondeur. On parle ici de "contenus triviaux" qui nourrissent l’ennui sans jamais apaiser. Résultat : le cerveau sature. Les réseaux sociaux en ligne de mire Le brain rot est directement lié à l’usage compulsif des réseaux sociaux : TikTok, Instagram Reels, YouTube Shorts, etc. Ces plateformes misent sur des formats courts, addictifs, optimisés pour capter l’attention… quelques secondes. Mais à force d’alterner contenus comiques, choquants ou absurdes sans logique ni transition, le cerveau perd sa capacité à filtrer, prioriser et analyser. Selon des chercheurs interrogés par Santé Magazine ou Psychologies.com, cette exposition constante à des micro-informations désorganisées entraîne une forme de "bruit mental", qui perturbe nos capacités cognitives et émotionnelles. Le scroll infini agit comme une drogue douce : plaisant sur le moment, mais délétère à long terme. Une génération particulièrement touchée Ce phénomène touche particulièrement les adolescents et les jeunes adultes, très actifs en ligne. L’ironie, c’est que ce sont eux qui ont popularisé le terme "brain rot", comme une façon de rire de leur propre mal-être numérique. Mais les spécialistes s’inquiètent : cette auto-dérision cache souvent une réelle détresse cognitive et émotionnelle, avec des jeunes qui disent avoir "l’impression que leur cerveau fond". Selon Ouest-France, ce mot de l’année est symptomatique d’un changement de perception de la jeunesse face aux réseaux sociaux. Autrefois perçus comme des lieux d’expression et de créativité, ils sont de plus en plus vus comme des espaces toxiques, chronophages et anxiogènes. Comment prévenir le brain rot ? Heureusement, il est possible de limiter les effets du brain rot. Voici quelques conseils simples : Réduire le temps d’écran, notamment le soir. Désactiver les notifications pour éviter la sollicitation permanente. Favoriser les contenus longs et profonds (livres, podcasts, documentaires). Pratiquer des activités hors ligne : sport, marche, échanges réels… S’imposer des temps sans écran, par exemple une journée "digital detox" par semaine. Il ne s’agit pas de diaboliser les réseaux sociaux, mais de retrouver un rapport plus sain à l’information et à la stimulation mentale. Conclusion Le "brain rot" n’est pas une maladie officiellement reconnue, mais il reflète une crise moderne de l’attention et du sens. Ce mot, élu en 2024, nous pousse à interroger nos usages numériques. Et si, plutôt que de "scroller pour s’évader", nous apprenions à revenir à l’essentiel pour préserver notre santé mentale ?

Source LogoLow-Tech Journal
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« Les gens projettent leur sentiment d’isolement » : pourquoi le cœur n’est pas toujours à la fête à l’approche… des fêtes

Les téléphones des bénévoles devraient sonner plus de 12 000 fois, rien que le seul jour de Noël. Pendant que les uns décorent leurs sapins ou dévalisent les magasins pour acheter cadeaux et victuailles, les 2 000 répondants de SOS Amitié ne sont jamais autant sollicités. « Chaque année, il y a un accroissement des appels pendant la période des fêtes, confirme Véronique Martel, la présidente de l’association qui existe depuis 60 ans. Le 25 décembre, on a un pic de 15 %. Le plus frappant est que l’augmentation est encore plus forte dans la dizaine de jours précédents Noël. »Pendant cette période, la solitude est la deuxième situation la plus évoquée par les appelants, juste après la souffrance psychique. « À l’approche des réveillons, les gens vont projeter leur sentiment d’isolement, décrypte la bénévole. Et l’impression que tout le monde est réuni, heureux, en famille peut majorer l’angoisse et le mal-être. »

Source LogoLe Parisien
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Dijon. Détecter des centaines de maladies génétiques dès la naissance : le point sur ce projet du CHU unique en France

Porté par le CHU Dijon-Bourgogne, le projet Perigenomed vient d’obtenir une enveloppe de plus de 11 millions d’euros, octroyée par l’État. Cette somme sera consacrée au financement de la phase 2 de ce programme inédit en France, dont le but et de repenser la stratégie de dépistage des maladies rares chez les nouveau-nés. Alors qu’aujourd’hui 16 maladies sont systématiquement recherchées à la naissance, dans sa phase 1 Perigenomed a déployé le séquençage génomique de 390 maladies rares (dont 170 traitables).

Source LogoLe Bien Public
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Attaque à Taipei : une victime est séropositive au VIH, dépistage recommandé par le CDC

K-Sélection - Actu K-Pop et K-Drama Attaque à Taipei : une victime est séropositive au VIH, dépistage recommandé par le CDC Les autorités sanitaires taïwanaises ont appelé toute personne blessée ou exposée au sang lors de l’attaque au couteau survenue vendredi 19 décembre dans le métro de Taipei à se faire dépister rapidement, après la confirmation qu’au moins l’une des victimes est séropositive au VIH. Le Centre de contrôle des maladies (CDC), rattaché au ministère de … Marie K-Sélection - Actu K-Pop et K-Drama Attaque à Taipei : une victime est séropositive au VIH, dépistage recommandé par le CDC

Source LogoK-Sélection
Noyon : les médecins salariés du centre de santé s’occupent de 2 154 patients, une fréquentation en baisse

La structure ouverte fin 2018 accueille cinq médecins, mais pour un équivalent de 2,06 temps pleins. Mis en ligne le 21/12/2025 à 13:52 Lecture zen Le devenir du centre de santé, où des médecins sont salariés par le Pays noyonnais depuis son ouverture fin 2018, s’invite déjà dans la campagne des élections municipales de mars 2026. Un vif débat a opposé, lors du conseil communautaire du 17 décembre, l’ancien président de la communauté de communes, Patrick Deguise, à l’un des vice-présidents actuels, le gériatre Didier Payen. Ce dernier faisait un check-up de la structure de la rue de Paris, dont le projet de déménagement rue des Deux-Bornes a avorté : en 2025, elle a accueilli 2 154 patients ayant déclaré comme médecin principal l’un de ses praticiens, contre près de 3 000 en 2020.Un médecin vacataire de plus en 2026 ?« La baisse du nombre d’heures de consultations s’explique par le nombre d’heures de présence des médecins. Le centre de santé en compte actuellement cinq, dont quatre vacataires, pour un équivalent de 2,06 temps plein, précise Didier Payen. Mais nous avons été sollicités par un autre médecin, intéressé pour venir en vacataire avant l’été prochain ». Ce bilan partiel est loin de satisfaire Patrick Deguise : « En 2020, il y avait un total de 3,2 équivalents temps plein. Le centre de santé est aujourd’hui pratiquement mort : son activité est déficitaire, alors qu’elle était excédentaire au début ».Les habitants de plus de 75 ans représentent 51 % des patients de la structure intercommunale, selon le Pays noyonnais. Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Noyon (Oise) Noyon : les médecins salariés du centre de santé s’occupent de 2 154 patients, une fréquentation en baisse Un vif débat oppose l’actuelle et l’ancienne majorités à propos du devenir de la structure ouverte voilà sept ans.

Source LogoParis Normandie
Les écoliers de Conty sont venus interpréter des chants de Noël pendant la collecte de sang

Les écoliers ont entonné de beaux chants de Noël Les écoliers ont entonné de beaux chants de Noël Les écoliers ont entonné de beaux chants de Noël Mis en ligne le 21/12/2025 à 12:25 Lecture zen Jeudi 18 décembre après-midi, lors d’une collecte de sang organisée par l’Établissement Français du Sang (EFS), Les élèves de CM1 et CM2 de l’école Germain-Alix de Conty ont apporté une touche festive en interprétant des chants de Noël pour les donneurs. Consultez l’actualité en vidéo Accompagnés de leur enseignant Emmanuel Petit et sous la direction de la cheffe de chœur Janine Leduc, institutrice à l’école, les enfants ont donc récidivé après avoir déjà enchanté un large public sur la place de la mairie, lors des cérémonies du 11 novembre.« C’est un moment très émouvant, tant pour les donneurs que pour l’équipe de l’EFS, confiait jeudi une membre de l’équipe médicale. La musique a contribué à rendre cette journée encore plus spéciale. »Prochaine collecte, le 26 février 2026Pour assurer le bon déroulement de la collecte, l’EFS avait mobilisé une équipe complète : deux personnes dédiées aux entretiens de pré-don, trois infirmières pour les neuf lits de prélèvement, ainsi que deux chauffeurs chargés de la collation offerte aux participants. Soixante créneaux avaient été réservés pour la journée, et 45 donneurs se sont présentés, dont trois nouveaux.L’association des donneurs de sang de Conty a également remis un cadeau à Marie Duclaux, qui effectuait son 51e don. Atteinte par la limite d’âge réglementaire – fixée à 71 ans moins un jour –, Marie Duclaux a été saluée pour son engagement de longue date dans le don de sang. À lire aussi Comment la commune de Longueau est parvenue à garder ses six médecins généralistes Pour ceux qui souhaitent s’engager, la prochaine collecte est déjà en préparation, le 26 février 2026. Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Conty (Somme) Les écoliers de Conty sont venus interpréter des chants de Noël pendant la collecte de sang Les élèves de cours moyens de l’école Germain-Alix ont égayé la collecte de sang organisée jeudi à Conty. Un don qui marquait également la dernière participation de Marie Duclaux, atteinte par la limite d’âge.

Source LogoParis Normandie
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ENTRETIEN. Dans un monde hyperconnecté, pourquoi la solitude persiste-t-elle ? Réponse avec cet expert du lien social

C’est un mal insidieux, qui fait peu de bruit, mais dont les dégâts sont retentissants : la solitude. Elle toucherait jusqu’à 25 % de la population française, allant jusqu’à affecter la santé des personnes concernées. Mais comment expliquer que ce sentiment persiste dans un monde plus connecté que jamais ? Réponse avec Arnaud Goulliart, délégué général de la Fédération française pour les liens sociaux, qui milite pour un retour à l’humain et au partage.

Source LogoOuest France
Du saumon fumé à Noël ? Attention, ce produit contaminé à la listéria est rappelé partout en France

Le saumon contaminé a été vendu dans toute la France. Mis en ligne le 21/12/2025 à 10:55 Lecture zen Le saumon fumé sera sans aucun doute au menu des réveillons de Noël et du Nouvel an. Mais attention à ce que vous mettez dans l’assiette : le site gouvernemental Rappel conso procède en effet à un rappel de saumon fumé sauvage MSC pour cause de listéria.Le produit, conditionné en barquette de 140 g, a été commercialisé du 11 novembre au 4 décembre dans les magasins Grand frais et Fresh et sur le site monmarche.fr.Jusqu’à huit semaines d’incubationLe saumon fumé incriminé porte les GTIN 3492610004610 (lot 25310013 avec date limite de consommation au 30 novembre) et 3492610004610 (lot 25310013 avec date limite de consommation au 5 décembre).Si vous l’avez acheté et mis au congélateur en pensant le sortir pour votre repas de fêtes, mauvaise idée donc. Il est conseillé de ne pas consommer le produit et de le rapporter en point de vente (il vous sera remboursé). À lire aussi Noël et Nouvel an : des conseils pour que l’E. coli, la listeria ou la salmonelle ne s’invitent pas à table Le site Rappel conso précise que « les personnes qui auraient consommé les produits mentionnés ci-dessus et qui présenteraient de la fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête, et des courbatures, sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation. Des formes graves avec des complications neurologiques et des atteintes maternelles ou fœtales chez la femme enceinte peuvent également parfois survenir. Les femmes enceintes ainsi que les personnes immunodéprimées et les personnes âgées doivent être particulièrement attentives à ces symptômes. La listériose est une maladie qui peut être grave et dont le délai d’incubation peut aller jusqu’à huit semaines. » Par Emmanuelle Bobineau Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) : Alimentation Du saumon fumé à Noël ? Attention, ce produit contaminé à la listéria est rappelé partout en France Du saumon fumé sauvage vendu dans toute la France fait l’objet d’un rappel en raison d’un « taux de listeria à DLC supérieur à la réglementation ». Voici les lots et enseignes concernés.

Source LogoParis Normandie
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Rhume ou grippe, tous malades ! Les réponses aux 5 questions que vous vous posez le plus sur les virus, médicaments…

Les masques ont fait leur retour dans l’open space de Quentin, ingénieur à Paris. « Plusieurs collègues en avaient un cette semaine, soit car ils étaient malades soit car ils ne voulaient pas l’être avant Noël », raconte le père de famille, âgé de 41 ans.Nez qui coule, gorge qui gratte, maux de tête, fatigue, fièvre… Vous êtes nombreux, ces jours-ci et à la veille des fêtes de fin d’année, à ressortir mouchoirs, thermomètres et boîtes de Doliprane, voire à rester cloués au lit. Voici nos réponses à vos cinq principales questions, avec l’aide de deux médecins.

Source LogoLe Parisien
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Carla Bruni annonce la fin de son traitement contre le cancer du sein, six ans après avoir été diagnostiquée

Elle avait été diagnostiquée fin 2019 d’un cancer du sein. La chanteuse Carla Bruni a annoncé samedi sur son compte Instagram avoir terminé son hormonothérapie, un traitement permettant de prévenir les rechutes, et appelle à nouveau les femmes à se faire dépister chaque année.« Malgré ses effets secondaires assez agressifs je suis reconnaissante à la science d’avoir inventé l’hormonothérapie : cela protège efficacement de la rechute qui est fréquente dans les années qui suivent le diagnostic », a écrit l’épouse de l’ancien président Nicolas Sarkozy après avoir suivi pendant 5 ans ce traitement médical utilisé surtout en cancérologie.« Faire leur dépistage chaque année »Elle a également remercié l’équipe médicale qui a fait preuve de « compétence » et d’« humanité » pendant cette « épreuve ». « Je veux dire encore une fois à toutes les femmes qui liront ce post de ne pas hésiter à faire leur dépistage chaque année si possible », écrit l’ex-Première dame qui avait dévoilé début octobre 2023 avoir été diagnostiquée d’un cancer du sein quatre ans plus tôt.« Il y a quatre ans j’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein. Chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie, je parcours le chemin habituel pour traiter ce genre de cancer. Mais j’ai eu de la chance : mon cancer n’était pas encore agressif (…) parce qu’il n’a pas eu le temps de le devenir… Car chaque année, à la même date, je fais une mammographie », écrivait Carla Bruni à l’époque sur Instagram.Les femmes atteintes de cancers du sein hormonodépendants au stade métastatique sont généralement traitées par une combinaison de médicaments : une hormonothérapie qui diminue la fabrication d’œstrogènes et un traitement inhibant la prolifération des cellules.Mais chez presque 40 % de ces patientes, un gène essentiel au récepteur des œstrogènes mute, ce qui rend l’hormonothérapie moins efficace et conduit à une rechute. L’enjeu actuel est de détecter ces mutations précocement dans le sang, avant la progression du cancer, afin d’adapter le traitement hormonal, de le combiner aux inhibiteurs du cycle cellulaire et ainsi réduire le risque de ré-évolution de la tumeur.

Source LogoLe Parisien
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"Si on abat sans vacciner rapidement, ça ne sert à rien" : comment la Catalogne a enrayé l'épidémie de dermatose

La contestation des éleveurs français du protocole sanitaire face à la dermatose nodulaire est une exception en Europe. En Italie, ou plus récemment en Espagne, l'abattage systématique des troupeaux infectés n'a généré ni action violente, ni blocage. Le 13H de TF1 s'est rendu en Catalogne, pour en savoir plus sur la méthode employée pour éradiquer le virus en quelques semaines.

Source LogoTF1 Info
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Dermatose : «Ne pas abattre mon troupeau aurait condamné ceux de mes voisins»

En juillet dernier, quelques jours après le premier cas français de dermatose sur un troupeau voisin, les vaches de Pascal Coen ont été contaminées et abattues. Malgré cet épisode douloureux, l’éleveur laitier est persuadé que le dépeuplement a permis de protéger le cheptel des alentours. Depuis, la maladie a été éradiquée dans la région, et l’agriculteur a pu recomposer son troupeau, grâce à la solidarité qui s’est mise en place entre éleveurs.

Source LogoLe Figaro
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Tension, poids, tabac, cholestérol et diabète : supprimer ces risques peut faire gagner 14 ans d’espérance de vie

Ce n’est pas la recette magique pour la vie éternelle ou un arrêt du vieillissement. Mais une étude scientifique au long cours donne quelques conseils pour augmenter ses chances de vivre plus longtemps en faisant attention à cinq facteurs de risques cardiovasculaires.Le New England Journal of Medicine s’est penché sur l’analyse des situations de deux millions d’êtres humains depuis 1991, soit depuis près de 35 ans. Le panel était réparti dans 39 pays sur tous les continents. Les résultats sont notamment relayés par les médias de Radio France.Plusieurs années en plus en supprimant un seul facteurHypertension, tabac, cholestérol, surpoids et diabète sont des facteurs qui augmentent le risque de mortalité précoce. Ce qui ressort de l’étude, c’est que la suppression de ces cinq facteurs permet de gagner jusqu’à 14 ans d’espérance de vie. Le gain est de 12 ans pour les hommes et de 14,5 ans pour les femmes entre 50 ans et 90 ans. Il atteint quand même de quatre ans à six ans en faisant disparaître un seul des risques.En termes statistiques, l’écart entre une personne sans facteur aggravant et une autre qui cumule tous les risques est très important. Le risque de mourir « avant 90 ans passe de 53 % à 88 % chez les femmes et de 68 % à 94 % chez les hommes en présence des cinq facteurs ».Face à cette situation, Jean Ferrières, cardiologue au CHU de Toulouse (Haute-Garonne), déplore le trop faible niveau de prévention en France. Il rappelle que seules 5 % des dépenses de santé y sont consacrées.

Source LogoLe Parisien
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Dermatose : comment la Catalogne a enrayé l’épidémie

Le protocole sanitaire face à la dermatose nodulaire constitue l'une des raisons de la colère des agriculteurs. La contestation des éleveurs français est une exception en Europe. D'autres pays comme l'Italie et l'Espagne ont appliqué les mêmes mesures que l'Hexagone, tel l'abattage systématique des troupeaux infectés. En Catalogne, 3 000 animaux ont été abattus en trois semaines, sans actions violentes, ni blocage, malgré le désaccord de certains syndicats. Ils ont aujourd'hui réussi à éradiquer le virus.

Source LogoTF1 Info
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Grippe : le pic attendu pour Noël

Cet hiver, le virus de la grippe est particulièrement contagieux. Le pic de l'épidémie est d'ailleurs attendu la semaine prochaine, et les déplacements liés aux fêtes de famille ne vont rien arranger. Toute précaution sera la bienvenue. Dans un box des urgences de Nice, une patiente est à l'isolement. Anne, 83 ans, est sous oxygène. Cela fait sept jours que les dix services d'urgence des Alpes-Maritimes sont sous tension devant l'afflux des personnes âgées.

Source LogoTF1 Info
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Papillomavirus : la couverture vaccinale des adolescents en hausse, mais toujours en deçà des objectifs

Peut mieux faire. Plus de 115 000 adolescents de 5e ont bénéficié d’une vaccination contre les infections à papillomavirus humain dans des collèges et des établissements médico-sociaux pendant l’année scolaire 2024-2025, selon un bilan publié vendredi, encore loin des objectifs sanitaires.Si l’on tient aussi compte des vaccinations en parallèle en ville (médecins, infirmières, pharmacies…), la proportion d’adolescents nés en 2012 vaccinés avec deux doses a atteint 35 % chez les filles et 27 % chez les garçons, indique notamment Santé publique France (SpF). La campagne de vaccination a ainsi permis une « augmentation d’environ 15 points de la couverture vaccinale » chez ces adolescents, note l’agence.« Bien que l’augmentation de la couverture ait été plus marquée lors de la campagne de vaccination précédente » - plus de 20 points -, la progression globale pendant l’année scolaire 2024-2025 « témoigne de l’efficacité du déploiement de la campagne en milieu scolaire », juge SpF.Des « limites »Des disparités territoriales persistent : « la couverture vaccinale était plus faible dans les départements et régions d’Outre-mer qu’en France hexagonale », et « en France hexagonale, elle était la plus faible dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse et Île-de-France et la plus élevée en Bretagne ».Ce bilan 2024-2025 comporte des « limites », liées à des remontées de données incomplètes, précise l’agence sanitaire, jugeant « probable que le nombre de vaccinations faites au collège, la couverture vaccinale et la part des vaccinations réalisées au collège soient sous-estimés ».La vaccination contre les papillomavirus, qui prévient jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine notamment de cancers (utérus, anus, ORL…), est recommandée en France pour les adolescentes et adolescents de 11 à 14 ans révolus, avec rattrapage possible jusqu’à 26 ans.6 000 cas chaque annéeDepuis septembre 2023, tous les collégiens du public et de certains établissements privés sous contrat peuvent être vaccinés avec une prise en charge totale par l’assurance maladie, sous réserve d’autorisation des deux parents. Depuis la rentrée 2024, cette vaccination est proposée aussi aux 11-14 ans accueillis dans les établissements médico-sociaux.Une nouvelle campagne contre le papillomavirus, combinée désormais avec une vaccination contre certaines infections invasives à méningocoques, est prévue de janvier à juin 2026 dans tous les établissements accueillant les adolescents âgés de 11 à 14 ans.Car la France reste loin de l’objectif de 80 % de couverture vaccinale à l’horizon 2030 de sa stratégie décennale 2021-2030 contre les cancers : moins de la moitié des filles et moins d’un tiers des garçons ont jusqu’ici reçu deux doses. Chaque année, en France, quelque 6 000 nouveaux cas de cancers sont attribuables aux infections liées aux papillomavirus.

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Des contrôles pour éviter la propagation de l'épidémie en Bretagne

La dermatose nodulaire est une maladie que les agriculteurs de la Bretagne redoutent particulièrement. La région a une très longue tradition d'élevage, et l'arrivée de l'épidémie dans ses exploitations serait une catastrophe. Alors, les services vétérinaires de l'État et les gendarmes inspectent un à un les passeports de chaque bête pour voir le département de provenance. Les autorités redoutent que des éleveurs peu scrupuleux fassent transiter des bovins provenant de zones touchées par la dermato

Source LogoTF1 Info
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« Une nette dégradation » de son état de santé : la princesse de Norvège Mette-Marit devra subir une transplantation pulmonaire

La maladie a progressé « plus rapidement » qu’espéré. La princesse norvégienne Mette-Marit, qui souffre d’une maladie pulmonaire chronique, va probablement devoir subir une transplantation pulmonaire suite à « une nette dégradation » de son état de santé, a annoncé ce vendredi 19 décembre le Palais royal norvégien.Âgée de 52 ans, l’épouse du prince héritier Haakon a été diagnostiquée en 2018 d’une fibrose pulmonaire, maladie incurable des poumons qui provoque des gênes respiratoires et l’a obligée à plusieurs reprises à être placée en arrêt maladie ou à réduire son programme officiel. Elle avait annoncé en septembre un retrait temporaire de la vie publique du fait de son état de santé.« Une nette dégradation de l’état de santé de la princesse »« Nous approchons du moment où une transplantation pulmonaire devra être réalisée, et nous effectuons les préparatifs nécessaires afin que cela soit possible lorsque le moment viendra », a indiqué Are Martin Holm, professeur au département de pneumologie au sein du Rikshospitalet, l’hôpital national norvégien situé à Oslo. « Cet automne, plusieurs examens ont montré une nette dégradation de l’état de santé de la princesse héritière », a précisé le Palais ce vendredi.« J’ai toujours espéré que nous parviendrions à maîtriser la maladie grâce aux médicaments, et son évolution a été plutôt lente jusqu’à présent. Or, aujourd’hui, elle progresse plus rapidement que ce que les médecins et moi-même espérions », a déclaré la princesse à la télévision publique NRK.Une aggravation alors que son fils doit prochainement faire face à la justice« À ce stade, il n’a pas encore été décidé quand la princesse héritière sera inscrite sur la liste d’attente pour une transplantation pulmonaire », a-t-il ajouté, cité dans un communiqué du Palais. La princesse Mette-Marit avait une nouvelle fois annulé ses engagements publics en octobre afin de suivre un traitement dans un hôpital de Jessheim, à une cinquantaine de kilomètres d’Oslo.Ces derniers mois, c’est surtout son fils, Marius Borg Høiby, qui a fait la une des journaux norvégiens. Dans le cadre du pire scandale qui ait jamais éclaboussé la famille royale norvégienne, le jeune homme âgé de 28 ans, né d’une relation antérieure au mariage de sa mère avec le prince héritier Haakon, doit être jugé pour quatre viols et 28 autres chefs, notamment des violences conjugales vis-à-vis d’anciennes compagnes. Son procès doit débuter le 3 février. Il risque jusqu’à dix ans de prison. La princesse s’est refusée à tout commentaire public « par respect pour toutes les parties ».

Source LogoLe Parisien
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« On s’attend à avoir un impact très important à l’hôpital dans les prochaines semaines »: l’épidémie de grippe s’installe et pourrait mettre à rude épreuve le système de santé

Toutes les régions de l’Hexagone sont désormais en épidémie de grippe, selon Santé publique France. La hausse des consultations se traduit déjà par des hospitalisations ; un pic est attendu dans les prochaines semaines, alors que le système hospitalier reste fragilisé par des fermetures de lits.

Source LogoL'Humanité
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Circoncision, langue de serpent, scarification : un tatoueur-perceur condamné pour exercice illégal de la médecine à Orléans

Le prévenu, âgé de 53 ans, proposait des prestations de modification corporelle invasives, bien au-delà du cadre légal du tatouage et du piercing. « Ces pratiques faisaient courir un risque réel et immédiat pour la santé des clients », a souligné la procureure en rendant son jugement au tribunal correctionnel d’Orléans (Loiret), ce jeudi 17 décembre. Le tatoueur-perceur orléanais était poursuivi pour pas moins de quatorze infractions, dont l’exercice illégal des professions de médecin et de pharmacien, la mise sur le marché de produits cosmétiques non conformes et l’utilisation de substances réglementées.Psychotropes, encres périmées...Tatouage, piercing, détatouage au laser, mais aussi scarifications, incisions, « langue de serpent », ablations de parties de l’oreille ou encore « human branding », une pratique consistant à marquer la peau au fer rouge, figuraient parmi les prestations dont il faisait la promotion sur Internet et les réseaux sociaux, en plus de son exercice à Orléans, puis à La Chapelle-Saint-Mesmin. Des actes « clairement définis et tarifés », selon la procureure, pour lesquels il utilisait des produits anesthésiants, des médicaments et substances classées comme psychotropes, acquis sans autorisation, parfois via des plateformes étrangères.Mais pas seulement… Les enquêteurs ont saisi des encres périmées, certaines depuis plusieurs années, non conformes aux normes européennes, ainsi qu’un fer destiné au marquage au fer rouge. Il s’est avéré que le prévenu fabriquait et commercialisait également des produits cosmétiques tels que des pommades anesthésiantes. Une activité jamais déclarée à l’Agence régionale de santé (ARS), a relevé l’Ordre national des pharmaciens, constitué partie civile.Un client opéré en urgence après l’ablation d’un bout d’oreilleÀ l’audience, la défense a plaidé la méconnaissance de la réglementation et l’absence d’intention frauduleuse. Elle a soutenu que son client se considérait avant tout comme perceur et qu’il n’avait pas conscience de pratiquer des actes relevant de la médecine. « Il ne pensait pas être dans l’illégalité », a fait valoir son avocate, rappelant qu’il faisait signer à ses clients des décharges de responsabilité.Le ministère public a, au contraire, dénoncé la gravité des faits, évoquant une violation répétée de la réglementation sanitaire et une absence de maîtrise des risques. L’une des victimes, portée partie civile, a indiqué avoir dû être opérée en urgence au CHU d’Orléans après une ablation d’une partie de l’oreille, l’intervention ayant entraîné une importante hémorragie.Le tribunal correctionnel a déclaré le prévenu coupable de l’ensemble des infractions, à l’exception des faits de violences, pour lesquels il a été relaxé. Il a été condamné à 24 mois de prison, dont 12 mois avec sursis, assortis d’obligations de travail ou de formation. Il écope d’une interdiction définitive d’exercer le métier de tatoueur-perceur et devra verser 1 000 euros au titre du préjudice moral à l’Ordre national des pharmaciens.

Source LogoLe Parisien
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« Je peux déjà me mettre entre quatre planches » : à Claye-Souilly, la fermeture brutale du centre de santé inquiète

« Dans quelques jours, je n’aurai plus de traitement », s’affole Ricardo, 49 ans. Diabétique, il n’a plus que quelques jours de réserve en cachets pour se soigner. Depuis la fermeture du centre de santé de Claye-Souilly (Seine-et-Marne) le 11 décembre, lui et sa femme Sonia, 48 ans, sont venus se renseigner sur place. Ils repartent au bout de quelques minutes, sans solution. « J’ai contacté une vingtaine de praticiens, tout est complet. Sans traitement, je peux déjà me mettre entre quatre planches », confie le cinquantenaire, employé du BTP.Sonia a eu plus de chance que lui. Asthmatique sévère et également diabétique, l’agente de blanchisserie est suivie depuis un mois par un ancien médecin du centre médical, exerçant à proximité. Comme eux, une cinquantaine de patients se présentent chaque jour pour récupérer leurs dossiers ou chercher des réponses, parfois au milieu de traitements d’orthodontie ou de soins dentaires initiés dans le centre, sans solution immédiate.

Source LogoLe Parisien