Cet événement a déclenché une polémique sur la sécurité des musées français et une vaste traque pour retrouver les malfaiteurs et le butin. L'opération, qualifiée de "casse du siècle", a été menée avec une audace et une précision remarquables. Peu après l'ouverture du musée, un commando de quatre malfaiteurs a utilisé une nacelle pour accéder à la galerie d'Apollon au premier étage. En seulement sept minutes, ils ont découpé une vitre à la disqueuse, brisé deux vitrines de haute sécurité et se sont emparés de huit pièces du XIXe siècle, dont le diadème de l'impératrice Eugénie et le collier de la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie. Dans leur fuite, ils ont abandonné la couronne de l'impératrice Eugénie, qui a été retrouvée endommagée.

Ce vol a provoqué une onde de choc, qualifié d'"humiliation nationale" par Jordan Bardella, et a immédiatement lancé un débat sur la vulnérabilité des institutions culturelles françaises. Un pré-rapport de la Cour des comptes, révélé par la presse, avait d'ailleurs pointé un "retard considérable" dans la sécurisation du musée. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a reconnu la "grande vulnérabilité" des musées et a qualifié les auteurs de "chevronnés". Le président Emmanuel Macron a promis que "tout est mis en œuvre" pour retrouver les œuvres et traduire les auteurs en justice.

Une soixantaine d'enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) et de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés.