Pour des raisons de sécurité évidentes, il sera placé en quartier d'isolement, une mesure destinée à éviter tout contact avec les autres détenus. Il occupera une cellule individuelle de 9 à 11 m², équipée d'un lit, d'un bureau, de toilettes et d'une douche. Il pourra emporter avec lui un sac contenant un nombre limité d'effets personnels, dont trois livres et jusqu'à dix photos.
Ce régime d'isolement le privera des activités collectives, mais il conservera ses droits aux visites (trois par semaine, hors avocats) et à la correspondance téléphonique surveillée.
Nicolas Sarkozy a déclaré à La Tribune Dimanche : "Je n’ai pas peur de la prison. Je garderai la tête haute, y compris devant les portes de la Santé."
Ses avocats déposeront une demande de remise en liberté dès son incarcération.
La cour d'appel disposera d'un délai de deux mois pour statuer. En cas de refus, il pourrait rester en détention jusqu'à son procès en appel, prévu en 2026, les juges pouvant invoquer le risque de concertation entre prévenus ou de pression sur les témoins pour justifier le maintien en détention.











