Fin juillet, les juges d'instruction antiterroristes ont ordonné un procès contre six hommes.

Parmi eux, deux ont été mis en examen et contestent leur renvoi devant la cour d'assises spéciale : Abou Zayed, un Norvégien d'origine palestinienne de 66 ans considéré comme l'un des tireurs et détenu en France depuis 2020, et Hazza Taha, soupçonné d'avoir caché des armes et placé sous contrôle judiciaire.

Les quatre autres suspects font l'objet de mandats d'arrêt de longue date. L'affaire a connu une "avancée procédurale majeure" mi-septembre avec l'arrestation par les autorités palestiniennes d'Hicham Harb, superviseur présumé de l'attentat.

Cette interpellation, confirmée par le Parquet national antiterroriste (Pnat), soulève de nombreuses questions quant à la tenue et au calendrier du procès. Les acteurs du dossier s'interrogent sur la possibilité d'une extradition d'Hicham Harb, compte tenu de la situation diplomatique des Territoires palestiniens, et sur l'impact de cette nouvelle donne sur la procédure en cours. L'audience de la cour d'appel pourrait elle-même être renvoyée pour des raisons procédurales, illustrant la complexité d'un dossier marqué par le temps et la dispersion des suspects à l'international.