La victime, qui était en fugue de son foyer d'accueil, a été tuée par son compagnon, un homme d'une vingtaine d'années, qui s'est rendu à la police et a avoué les faits.
L'enquête, qualifiée d'« homicide volontaire », a révélé une violence extrême.
Le suspect a confessé avoir ligoté sa petite amie avant de la frapper violemment à la tête avec une crosse d'arme airsoft. Le corps de la jeune fille a été retrouvé enveloppé dans une couette et scotché, un détail qui, selon les enquêteurs, suggère une préméditation.
Ce drame met en lumière la situation précaire des mineurs en fugue.
Mélina était suivie par l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) mais refusait les placements proposés, multipliant les fugues.
Le procureur de la République, Samuel Finielz, a précisé qu'elle bénéficiait d'une mesure d'accompagnement mais avait été placée par décision judiciaire.
L'affaire soulève des questions sur l'efficacité des dispositifs de protection de l'enfance pour les jeunes qui rejettent l'aide institutionnelle. Ce féminicide s'ajoute à une sombre statistique nationale, avec 129 cas déjà recensés en France en 2025, et ravive le débat sur la nécessité de renforcer les mesures de prévention contre les violences faites aux femmes et aux mineures.












