Les moqueries et insultes à caractère homophobe que subissait Lucas étaient au cœur des débats.

La décision de la cour d'appel avait suscité une vive émotion, beaucoup y voyant un échec de la justice à reconnaître la gravité des conséquences du harcèlement. L'annulation de cette relaxe par la Cour de cassation constitue un rebondissement judiciaire majeur. Elle signifie que la plus haute juridiction a estimé que la décision de la cour d'appel n'était pas suffisamment motivée en droit, notamment sur l'appréciation du lien de causalité.

Le nouveau procès permettra un réexamen complet du dossier par une autre cour d'appel.

Cette saga judiciaire souligne la complexité pour la justice de traiter les drames du harcèlement scolaire et leurs conséquences les plus tragiques, dans un contexte de forte attente sociétale pour une réponse pénale plus ferme.