Son calvaire a pris fin le 14 octobre 2025, lorsqu'elle a réussi à s'échapper et à alerter une voisine.
La victime, décrite comme "fragile psychologiquement", a raconté avoir vécu un enfer.
Initialement en colocation avec une aide-soignante de 60 ans, sa situation a basculé avec l'arrivée du compagnon de cette dernière, un homme de 82 ans.
Elle a d'abord été reléguée dans une tente dans le jardin, puis enfermée dans le garage, dont la porte était bloquée par des parpaings. Les conditions de sa détention étaient inhumaines : elle dormait sur un transat, faisait ses besoins dans des pots et des sacs, et était nourrie avec de la "bouillie mélangée à du liquide vaisselle". Elle a également subi des violences physiques et psychologiques.
Hospitalisée en état d'hypothermie après sa fuite, elle avait perdu 50 kg.
Le couple a été mis en examen pour "séquestration avec torture ou actes de barbarie", un crime passible de la réclusion à perpétuité.
La femme a été placée en détention provisoire, tandis que l'homme est sous contrôle judiciaire.
L'enquête a également révélé un volet financier, les comptes bancaires de la victime n'ayant plus enregistré de mouvements depuis 2022, sauf des virements au profit de sa tortionnaire présumée. Les voisins, qui n'avaient rien remarqué, sont en état de sidération, et l'affaire soulève des questions sur la détection des violences extrêmes en milieu domestique et la protection des personnes vulnérables.












