La condamnation repose sur un "faisceau d'éléments cohérents" et non sur des preuves directes, une situation complexe mais pas inédite dans les annales judiciaires françaises.
La cour a publié ses motivations le 23 octobre, détaillant les éléments qui ont forgé sa conviction.
Le contexte de la séparation imminente du couple a été un facteur central.
Delphine Jubillar avait un nouvel amant et s'apprêtait à quitter son mari, ce que ce dernier aurait eu du mal à accepter.
Plusieurs indices matériels ont corroboré la thèse d'une dispute fatale la nuit du 15 au 16 décembre 2020 : les lunettes cassées de Delphine, les cris entendus par des voisines, et le témoignage du fils du couple. Des éléments jugés accablants, comme les menaces de mort proférées par Cédric Jubillar à l'encontre de sa femme et rapportées par sa propre mère, ainsi que ses prétendus aveux à des codétenus, ont pesé lourdement.
La cour a également fustigé le comportement de l'accusé durant le procès, notant son absence de remords et son attitude "autocentrée". La défense a immédiatement annoncé faire appel, qualifiant l'enquête de partiale et le dossier de vide.
Un second procès devrait donc avoir lieu.












