Pris à partie et après que son drapeau a été arraché, il a paniqué, démarré brusquement et effectué un demi-tour sur les voies du tramway, percutant plusieurs personnes.
Aymen, mortellement blessé, est décédé peu après.
Le conducteur a pris la fuite avant d'être interpellé le 27 décembre.
Au procès, l'accusé a exprimé ses regrets, affirmant avoir agi sous l'effet de la panique et a présenté ses excuses à la famille de la victime.
"Je demande de me pardonner, excusez-moi, pardon, pardon…", a-t-il lancé en larmes.
La cour a écarté la thèse de la légitime défense. L'avocat général avait requis douze ans de prison, mais la peine a été allégée à huit ans, une décision jugée "beaucoup trop peu" par l'avocat de la famille, Me Marc Gallix, qui craint que ce verdict "ne conduise pas à une forme d'apaisement".
Le drame a également exacerbé les tensions entre les communautés gitane et maghrébine du quartier de la Paillade, nécessitant l'intervention de leurs représentants pour appeler à un "cessez-le-feu".












