Le préjudice matériel est estimé à 88 millions d'euros, sans compter la valeur historique inestimable des pièces.
L'opération, d'une durée de quelques minutes à peine, a été menée en plein jour peu après l'ouverture du musée.
Les voleurs ont utilisé un camion-nacelle, volé quelques jours auparavant, pour atteindre une fenêtre de la galerie d'Apollon au premier étage. Ils ont ensuite découpé la vitre à la disqueuse pour pénétrer dans la salle et fracturer les vitrines contenant les bijoux.
Une gardienne présente a témoigné avoir entendu un "bruit énorme" et vu un des malfaiteurs avec un outil s'apparentant à une "tronçonneuse".
Les voleurs ont pris la fuite sur des scooters, abandonnant derrière eux la couronne de l'impératrice Eugénie, qui a été retrouvée endommagée, ainsi que divers outils.
Une enquête d'envergure a été lancée, mobilisant une centaine d'enquêteurs qui analysent plus de 150 prélèvements ADN et papillaires.
La procureure de Paris, Laure Beccuau, se dit "optimiste" quant à la résolution de l'affaire. Cet événement a déclenché une polémique sur la sécurité des musées français, la directrice du Louvre reconnaissant des failles dans la surveillance extérieure. De manière insolite, des annonces humoristiques proposant les bijoux volés sont apparues sur la plateforme Vinted avant d'être rapidement supprimées.












