Bien qu'il ait fait appel, la décision du tribunal est immédiatement applicable, ce qui a déclenché un vif débat politique sur la présomption d'innocence.

L'ancien chef de l'État est détenu au quartier d'isolement pour des raisons de sécurité.

Ses avocats ont immédiatement déposé une demande de mise en liberté, qui sera examinée par la cour d'appel. L'incarcération a été marquée par un incident : trois détenus ont été placés en garde à vue pour avoir proféré des menaces de mort à l'encontre de l'ex-président dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, où l'on entendait notamment « on va venger Kadhafi ».

Ces derniers seront jugés le 19 décembre.

Nicolas Sarkozy a porté plainte.

Ses conditions de détention sont exceptionnelles, avec deux officiers de sécurité assurant sa protection en permanence depuis une cellule voisine, une mesure qui a suscité la controverse.

Cette situation historique continue d'alimenter les discussions sur l'égalité des citoyens devant la justice et le traitement réservé aux personnalités politiques de premier plan.