Les prévenus sont soupçonnés d'avoir propagé des rumeurs transphobes et des propos malveillants visant l'épouse du chef de l'État.
L'affaire fait suite à une plainte déposée par Brigitte Macron en août 2024, conduisant à une enquête de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Les prévenus, âgés de 41 à 60 ans, auraient diffusé sur les réseaux sociaux de nombreux contenus malveillants concernant le genre et la sexualité de la Première dame, allant jusqu'à l'accuser de « pédophilie » en raison de sa différence d'âge avec son mari.
Parmi eux figurent des profils variés, incluant un publicitaire connu sous le pseudonyme de « Zoé Sagan » et une « médium » se présentant comme « lanceuse d'alerte », Delphine J., alias Amandine Roy.
Cette dernière a largement contribué à relayer la rumeur selon laquelle Brigitte Macron serait une femme transgenre.
Cette infox, née en France, a connu une viralité internationale, poussant le couple présidentiel à engager également des poursuites aux États-Unis.
L'avocate de Delphine J. soutient que sa cliente n'a fait que « rebondir sur l'actualité » sans s'adresser directement à Mme Macron.
Ce procès emblématique met en lumière les enjeux du cyberharcèlement, de la diffamation et de la propagation de fausses informations visant des personnalités publiques.
Les prévenus encourent jusqu'à deux ans d'emprisonnement.










