Selon l'arrêt, la cour a d'abord écarté les hypothèses d'un départ volontaire ou d'une disparition accidentelle, concluant que Delphine Jubillar est bien décédée "à la suite de l'action d'un tiers". Le contexte de la séparation imminente du couple est jugé central.
Delphine avait un nouvel amant et s'apprêtait à quitter Cédric, qui n'acceptait pas cette rupture.
Son comportement après la disparition, sa surveillance obsessionnelle de sa femme et les menaces de mort qu'il aurait proférées, rapportées par plusieurs témoins dont sa propre mère, ont pesé lourdement. La cour retient également des éléments matériels, comme le témoignage du fils du couple sur une dispute la nuit du drame, la découverte des lunettes cassées de Delphine et le déplacement de son véhicule.
Les juges estiment que "seul Cédric Jubillar est celui qui a pu manœuvrer le véhicule".
La personnalité de l'accusé, décrite par les experts comme "autoritaire, arrogant, manipulateur et impulsif", a aussi été prise en compte.
La cour fustige son positionnement durant le procès, notant qu'il "n’a exprimé aucun remords, restant autocentré sans aucune remise en question".
Les aveux qu'il aurait faits à des ex-compagnes et des codétenus ont également renforcé la conviction des jurés.
Les avocats de Cédric Jubillar, qui a toujours clamé son innocence, ont fait appel de la décision, ouvrant la voie à un second procès.












