Le 14 octobre, la victime, "fragile psychologiquement", a réussi à s'échapper et à alerter des voisins.
Elle a été retrouvée en état d'hypothermie et amaigrie de 50 kg.
Selon son récit aux enquêteurs, elle vivait initialement en colocation avec la suspecte, une aide-soignante, avant d'être progressivement isolée à l'arrivée du compagnon de cette dernière.
Elle a d'abord été contrainte de vivre dans une tente dans le jardin, puis enfermée dans un garage dont la porte était bloquée par des parpaings. Ses conditions de vie étaient sordides : elle dormait sur un transat, faisait ses besoins dans des pots et des sacs, et était nourrie de "bouillie mélangée à du liquide vaisselle". Elle a également rapporté des violences physiques et psychologiques, ainsi qu'une addiction forcée à des médicaments.
L'enquête a montré qu'elle avait "disparu des radars" depuis 2022, date à laquelle les mouvements sur ses comptes bancaires ont cessé, à l'exception de virements vers le compte de la suspecte.
Les mis en cause ont admis une partie des faits tout en les minimisant.
La femme de 60 ans a été placée en détention provisoire, tandis que l'homme de 82 ans est sous contrôle judiciaire. L'affaire, qui a profondément choqué le voisinage, met en lumière la vulnérabilité des personnes isolées et les mécanismes de l'emprise.












