Le 4 avril 2020, en plein confinement, Abdallah Osman-Ahmed, un réfugié soudanais, a mené une expédition meurtrière dans le centre-ville de Romans-sur-Isère.
Armé d'un couteau, il s'en est pris à des passants et des commerçants, tuant deux personnes.
L'accusé, qui comparaît devant la cour d'assises spéciale de Paris pour "assassinats et tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste", a évoqué lors de l'enquête avoir agi en réponse à "des voix qui lui enjoignaient de se délivrer". La question de sa responsabilité pénale sera donc cruciale.
Des expertises psychiatriques seront examinées pour déterminer si son discernement était altéré ou aboli au moment de l'attaque.
Le fils de l'une des victimes, témoin des faits, est persuadé que "cet homme savait ce qu'il faisait", une conviction qui sera confrontée aux analyses des experts.
Le procès, qui doit durer deux semaines, cherchera à faire la lumière sur le parcours de l'assaillant et les motivations derrière cet acte terroriste.












