Ses avocats ont immédiatement déposé une demande de mise en liberté.

Son incarcération se déroule dans des conditions de sécurité exceptionnelles : il est placé au quartier d'isolement et deux officiers de sécurité sont installés dans une cellule voisine pour assurer sa protection 24h/24, une mesure justifiée par son statut et les menaces pesant sur lui. Dès son arrivée, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux, montrant des détenus proférant des menaces telles que "on va venger Kadhafi".

Trois détenus ont été placés en garde à vue et seront jugés en décembre pour ces faits.

L'ancien président s'est constitué partie civile.

L'affaire a également pris une tournure politique lorsque deux députés de La France Insoumise, Ugo Bernalicis et Danièle Obono, ont tenté de lui rendre visite en prison dans le cadre de leur droit de contrôle parlementaire. La direction de l'établissement a refusé, estimant que ce droit ne pouvait être utilisé pour s'entretenir avec un détenu spécifique. L'entourage du ministre de la Justice a qualifié cette démarche de "tourisme pénitentiaire".

Le groupe LFI a contesté cette décision devant le tribunal administratif.