Cette rumeur, née en 2021, a eu un retentissement mondial, notamment dans les sphères complotistes et d'extrême droite.

Durant l'audience, la fille de Mme Macron, Tiphaine Auzière, a témoigné de l'impact de cette campagne sur sa mère, évoquant une "dégradation des conditions de santé" et un état de "qui-vive" permanent. Elle a dénoncé "la remise en cause systématique" de "son identité, son sexe" et "sa probité".

Les prévenus, quant à eux, ont largement justifié leurs publications par le droit à la "satire" ou à l'"humour", se réclamant de la liberté d'expression.

Le procureur Hervé Tétier a distingué les "instigateurs" des "suiveurs" et a requis des peines allant de trois à douze mois de prison avec sursis, ainsi que des amendes pouvant atteindre 8 000 euros.

Le verdict, très attendu, ne sera rendu que le 5 janvier 2026.

Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de lutte contre la désinformation, le couple présidentiel ayant également engagé des poursuites aux États-Unis contre la podcasteuse américaine Candace Owens pour des faits similaires.