Les débats se sont notamment concentrés sur des événements indésirables graves survenus lors d'opérations chirurgicales.
Si la plupart des cas concernent des arrêts cardiaques inexpliqués, la cour s'est aussi penchée sur des empoisonnements présumés à l'héparine, un anticoagulant, qui auraient provoqué de spectaculaires hémorragies chez deux patients en 2012.
Lors d'un interrogatoire intense le 27 octobre, Frédéric Péchier a concédé pour la première fois que le patient Busetto avait bien été empoisonné, marquant une évolution dans sa défense qui consistait jusqu'alors à nier toute malveillance.
Il maintient cependant être étranger à cette série de crimes. L'accusation, de son côté, tente de démontrer un mode opératoire et une présence systématique de l'anesthésiste lors des incidents.
L'avocat général a interpellé l'accusé en déclarant : "Un aveu vous ferait regagner cette part d’humanité".
Le procès est également marqué par les témoignages poignants des familles des victimes, comme celle d'Anne-Marie Gaugey, décédée en 2013 et dont le corps a dû être exhumé pour l'enquête.
"Ma mère était trop jeune pour mourir", a déclaré sa fille à la barre.
Le verdict est attendu le 19 décembre.












