Sabotage de lignes TGV : la piste de l'ultragauche privilégiée
Plusieurs actes de vandalisme, dont des incendies volontaires sur des câbles, ont paralysé le trafic des TGV sur l'axe Sud-Est, affectant des dizaines de milliers de voyageurs. L'enquête s'oriente vers la piste de l'ultragauche, soulevant des questions sur la vulnérabilité du réseau ferroviaire national. Dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 octobre, un incendie volontaire a endommagé 16 câbles de signalisation et de communication sur la ligne à grande vitesse au sud de Valence, sur la commune d'Alixan. Cet acte de sabotage a provoqué des perturbations majeures en pleines vacances scolaires de la Toussaint, affectant une centaine de TGV et au moins 50 000 voyageurs sur l'axe reliant Paris à Marseille, Montpellier et Nice. La situation a été aggravée par un vol de câbles caténaires sur la ligne classique près de Bollène, limitant les possibilités de déviation des trains. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a confirmé la nature criminelle de l'incendie et a indiqué que la piste de l'ultragauche était "l'une des pistes" explorées par les enquêteurs. Il a fait un lien avec des opposants à des projets d'aménagement qui "souhaitent mettre la panique dans notre pays". Face à la vulnérabilité des 28 000 km de voies, le ministre a reconnu qu'un "risque zéro" était impossible à atteindre, malgré les 100 millions d'euros consacrés annuellement à la sécurité du réseau par SNCF Réseau.



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