Cette affaire locale s'inscrit dans un scandale industriel mondial aux conséquences mortelles.
Le procureur de la République de Nouméa a annoncé l'ouverture d'une enquête suite au décès d'un homme de 31 ans survenu le 17 octobre. La cause de la mort pourrait être directement liée au déclenchement d'un airbag de l'équipementier japonais Takata.
Ce n'est pas un incident isolé, mais un nouvel épisode tragique dans un scandale industriel qui secoue le secteur automobile mondial depuis 2014.
Les airbags Takata sont connus pour leur dangerosité : en cas de déclenchement, ils peuvent projeter des fragments métalliques à haute vitesse dans l'habitacle, provoquant de graves blessures ou la mort. Cette défaillance a déjà causé une longue série d'accidents mortels à travers le monde, entraînant des rappels massifs de millions de véhicules de différentes marques. L'ouverture de cette enquête en Nouvelle-Calédonie pour homicide involontaire démontre que, plus de dix ans après les premières révélations, les conséquences de ce scandale continuent de faire des victimes et de mobiliser la justice.











