Cependant, les précieux bijoux dérobés demeurent introuvables, laissant planer le doute sur l'issue de cette affaire hors norme. L'enquête sur le vol des bijoux du Louvre s'est accélérée, portant à quatre le nombre de suspects mis en examen et placés en détention provisoire.

Parmi eux figure un homme de 37 ans au lourd casier judiciaire, déjà condamné à 11 reprises, et sa compagne, soupçonnée de complicité.

Les enquêteurs ont pu remonter jusqu'à eux grâce à des traces ADN retrouvées sur un scooter et un monte-charge utilisés lors du casse.

La procureure de Paris a toutefois noté que le profil des suspects ne correspondait pas à des "cambrioleurs de haute volée", et que deux d'entre eux avaient déjà été condamnés ensemble dans une affaire similaire.

Au moins un complice serait toujours en fuite.

La question centrale reste la localisation des bijoux, décrits comme "invendables en l'état" et signalés sur les marchés mondiaux.

Le ministre de l'Intérieur et la procureure se sont montrés confiants quant à leur récupération.

Ce cambriolage a provoqué une onde de choc qui a mis en lumière des failles de sécurité au sein de l'institution. Les syndicats du musée ont dénoncé un manque criant de personnel et d'investissement, affirmant que le matériel de sécurité avait "20 ans de retard".

Le fait que des malfaiteurs apparemment peu expérimentés aient pu réussir un tel coup interroge sur la vulnérabilité d'un des plus grands musées du monde.