Ce drame met une nouvelle fois en lumière le phénomène des refus d'obtempérer et les dangers liés à la consommation de protoxyde d'azote au volant.

Les faits se sont produits dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, peu avant 5 heures du matin.

Un jeune homme a été fauché par une voiture dont le conducteur tentait d'échapper à un contrôle de police. La victime, un étudiant de 19 ans, est décédée des suites de ses blessures. Selon les premiers éléments de l'enquête, le chauffard n'était pas titulaire du permis de conduire et est soupçonné d'avoir consommé du protoxyde d'azote, aussi appelé "gaz hilarant". Ce drame a immédiatement relancé le débat public sur les refus d'obtempérer, un phénomène en augmentation, mais aussi sur la banalisation de l'usage du protoxyde d'azote. Benoît Aristidou, délégué du syndicat Un1té Police, a insisté sur la nécessité pour l'État de "prendre la mesure du protoxyde d’azote, c’est une drogue" dont l'usage se démocratise dangereusement chez les jeunes. L'affaire illustre de manière tragique les conséquences potentiellement mortelles de la combinaison d'une conduite à risque, de la consommation de substances et de la fuite face aux forces de l'ordre, coûtant la vie à une personne innocente.