Cette arrestation, survenue à quelques jours des commémorations du 13 novembre, souligne la persistance d'une menace terroriste élevée sur le territoire.
L'homme a été arrêté la semaine dernière dans un centre de rétention administrative à Lyon.
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé vendredi sa mise en examen pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle" et "financement d'entreprise terroriste".
Il a été placé en détention provisoire.
Les enquêteurs le soupçonnent d'être un relais de l'EI-K, la branche afghane et internationale de l'organisation État islamique, connue pour sa violence et son ambition d'exporter le djihad. L'interpellation et l'inculpation de cet individu rappellent que la menace terroriste reste une préoccupation majeure pour les services de sécurité français.
Le contexte, à l'approche de l'anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, rend cette arrestation particulièrement significative, illustrant la vigilance constante des autorités face aux réseaux djihadistes.
Les chefs d'accusation, notamment celui de financement, suggèrent que l'enquête ne se limite pas à des soupçons d'endoctrinement ou de projet d'action violente, mais vise également à démanteler les circuits logistiques et financiers qui soutiennent les activités terroristes en Europe.












