Des actes de vandalisme coordonnés, notamment des incendies de câbles, ont paralysé le trafic TGV sur l'axe Sud-Est, affectant des dizaines de milliers de voyageurs. L'enquête s'oriente vers la mouvance ultragauche, un mouvement anarchiste ayant revendiqué l'action, soulevant la question de la vulnérabilité des infrastructures critiques. Dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 octobre, un incendie volontaire a endommagé des câbles de signalisation et de communication sur la ligne à grande vitesse au sud de Valence, dans la Drôme. Cet acte de malveillance a été aggravé par un vol de câbles sur la ligne classique voisine, limitant les possibilités de déviation. En conséquence, une centaine de TGV ont été perturbés, entraînant des retards allant jusqu'à sept heures et de nombreuses annulations en pleines vacances scolaires de la Toussaint, affectant au moins 50 000 voyageurs. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a rapidement évoqué un incendie "probablement criminel" et a confirmé que la piste de l'ultragauche était privilégiée par les enquêteurs.
Un mouvement anarchiste a d'ailleurs revendiqué ces sabotages.
L'incident met en lumière la grande vulnérabilité du réseau ferroviaire français, qui s'étend sur 28 000 km.
Le ministre a reconnu qu'il était "très compliqué" de tout surveiller et que le "risque zéro" n'existait pas, malgré les millions d'euros investis dans la sécurité.
Cette attaque ciblée démontre comment des actions localisées peuvent avoir un impact national, posant un défi majeur pour la protection des infrastructures essentielles contre des menaces à motivation politique.
En résuméUne série d'incendies volontaires de câbles a provoqué une pagaille majeure sur la ligne TGV Sud-Est, impactant 50 000 voyageurs. Les enquêteurs privilégient la piste de l'ultragauche, un groupe anarchiste ayant revendiqué ces sabotages. L'incident expose la grande vulnérabilité du réseau ferroviaire français face à des actions malveillantes.