Plusieurs jours après le vol, l'enquête s'est accélérée avec une série d'interpellations.
La procureure de Paris, Laure Beccuau, a annoncé l'arrestation de plusieurs individus, portant le nombre total de suspects placés en garde à vue à sept.
Parmi eux, deux hommes de 34 et 39 ans ont été mis en examen après avoir été identifiés grâce à des traces ADN.
Ils auraient « partiellement reconnu les faits ».
Cinq autres personnes ont été interpellées par la suite, dont un homme considéré comme l'un des membres du commando, arrêté alors qu'il se rendait à un match de football.
Le profil des suspects interroge les enquêteurs ; certains ne semblent pas être des cambrioleurs de haut vol, deux d'entre eux ayant déjà été condamnés ensemble dans une affaire similaire en 2015. La procureure a précisé que les bijoux, notamment des joyaux de la couronne, sont considérés comme « invendables » sur le marché légal et ont été signalés au niveau mondial.
Malgré ces arrestations, le mystère demeure entier quant à la localisation du butin et à l'identité du quatrième membre du commando, toujours en fuite. Cette affaire a également mis en lumière des critiques concernant la sécurité du musée.
Des syndicats ont dénoncé des « failles sécuritaires » et un « cruel manque de personnel », affirmant que le matériel de surveillance avait « 20 ans de retard ».
L'enquête se poursuit pour démanteler l'ensemble du réseau et récupérer les pièces historiques.












