Ce drame met en lumière un fléau grandissant qui profite d'un « vide juridique », alors que les appels à classifier cette substance comme stupéfiant se multiplient.

Le conducteur, un homme de 31 ans déjà connu pour des délits routiers, a été mis en examen pour homicide routier après avoir percuté mortellement le jeune homme lors d'un refus d'obtempérer.

Des bouteilles de protoxyde d'azote ont été retrouvées dans son véhicule.

Cet événement n'est pas un cas isolé ; les articles rapportent une augmentation des accidents liés à cette substance, qui provoquerait un « défaut de coordination motrice » et des effets euphorisants.

En 2024, 50 décès sur les routes françaises seraient attribuables au gaz hilarant.

Face à cette situation, des voix s'élèvent, notamment celle d'un député, pour réclamer une loi qui considérerait le protoxyde d'azote comme un stupéfiant, au même titre que l'alcool ou la drogue.

Cependant, un obstacle majeur demeure : il n'existe pas de test de dépistage homologué en France pour prouver sa consommation lors des contrôles routiers.

Bien que la vente aux mineurs soit interdite depuis 2021, le produit, utilisé légalement pour la fabrication de chantilly, reste facile d'accès. Le père de Mathis a livré un témoignage poignant, demandant : « Pourquoi il a pris la vie de notre fils ?

».

Ce drame souligne l'urgence pour les législateurs de se pencher sur ce phénomène afin de mettre en place des outils de contrôle et de sanction efficaces pour prévenir de nouvelles tragédies.