Ces chiffres, publiés par le ministère de l'Intérieur, soulignent la persistance des violences conjugales et les failles dans la protection des victimes.
L'étude nationale révèle qu'en moyenne, un décès est enregistré tous les trois jours.
Un des constats les plus alarmants est que près de la moitié des victimes (47%) avaient déjà signalé des violences aux forces de l'ordre, et 81% d'entre elles avaient même déposé plainte. Ce chiffre met en évidence un dysfonctionnement dans la chaîne de protection et de prise en charge, comme le souligne le titre d'un article : « On n’écoute pas les femmes ». Les organisations féministes, comme l'Inter Orga Féminicides, estiment même que ce bilan officiel est sous-estimé, avançant un chiffre de plus de 141 femmes tuées. L'un des cas rapportés est celui d'une femme de 39 ans tuée à coups de couteau par son conjoint à Nice, un drame qui a également vu leur fille de 17 ans être très grièvement blessée.
L'auteur présumé, père de sept enfants, a été interpellé.
Ce 136e féminicide de l'année 2025 (selon un décompte non officiel) illustre la brutalité de ces crimes. Face à cette augmentation, la question de l'efficacité des mesures de lutte contre les violences conjugales est de nouveau posée avec acuité.












