Quatre hommes, liés au gang du « Petit Bar », sont renvoyés devant les assises.

Cependant, le cas de Jacques Santoni, considéré comme l'instigateur de l'assassinat, a été disjoint du procès principal. Tétraplégique, son état de santé a été jugé incompatible avec une comparution, une situation que les parties civiles qualifient de manœuvre pour « organiser son insolvabilité judiciaire ».

Cette absence majeure fait peser une ombre sur les débats.

Parmi les accusés figure également un « repenti », Patrick Giovannoni, dont la protection a nécessité la tenue du procès à huis clos partiel.

Son témoignage est considéré comme crucial pour l'accusation, qui tente de reconstituer les faits et les motivations derrière ce crime audacieux, perpétré en plein jour.

Antoine Sollacaro, figure respectée du barreau, a été abattu dans une station-service d'Ajaccio, un acte qui avait été perçu comme une attaque directe contre l'institution judiciaire.

Le procès, qui se tient treize ans après les faits, est donc un moment très attendu pour la famille de la victime et pour la Corse, qui espèrent obtenir des réponses sur les commanditaires et les exécutants de ce meurtre retentissant.