Des bouteilles de gaz hilarant ont été retrouvées dans son véhicule.

Ce drame a relancé le débat sur la nécessité de mieux encadrer l'usage de ce produit, dont la consommation est en hausse chez les jeunes. Actuellement, la conduite sous l'emprise du protoxyde d'azote profite d'un "vide juridique" : le produit n'est pas classé comme stupéfiant et il n'existe pas de test de dépistage homologué en France que les forces de l'ordre pourraient utiliser lors des contrôles routiers.

Les policiers se disent "désarmés" face à ce phénomène.

Suite à cet accident mortel, plusieurs voix, dont celles d'élus et de syndicats de police, se sont élevées pour réclamer une loi qui classerait le protoxyde d'azote comme stupéfiant. Le père de Mathis a livré un témoignage poignant, demandant "Pourquoi il a pris la vie de notre fils ?

".

Le chauffard a été mis en examen pour homicide routier et encourt jusqu'à 10 ans de prison.